Archive pour le Tag 'Bernard-Henri Lévy'

« Ce que je crois » de Bernard-Henri Lévy , Chronique d’un mondain milliardaire !

 « Ce que je crois » de  Bernard-Henri Lévy  , Chronique d’un mondain milliardaire !

Un papier particulièrement bienveillant de l’Opinion sur BHL qui s’auto glorifie dans son dernier ouvrage « ce que je crois ». Illustration sans doute du grand vide des intellectuels dont BHL est  un exemple pour avoir remplacé la réflexion par l’exhibitionnisme médiatique et accessoirement pour ce qui le concerne pour la business. ( Sa fortune Comme businessman est évaluée à environ 150 millions). Évidemment on est loin de la posture de Diogène !

 

Le papier de l’Opinion:

 

Le philosophe et écrivain français Bernard-Henri Lévy a publié récemment Sur la route des hommes sans nom (Grasset). C’est un livre en deux parties : d’abord un essai sur le sens de son engagement personnel, puis la republication de sept grands reportages réalisés en 2020 pour Paris Match et la presse internationale.

Toute sa vie, Bernard-Henri Lévy (BHL) s’est fait « une certaine idée de la France ». Ce n’est sans doute pas exactement la « madone aux fresques des murs » décrite par le général De Gaulle, mais elle a un air de famille. On sera sans doute étonné de découvrir un BHL plus gaullien qu’il n’y paraît à la lecture de son récent Sur la route des hommes sans nom (Grasset, 2021).

A trop aimer une certaine idée de la France, on en vient cependant vite à trouver « le pays réel » – pardon pour cette référence maurrassienne – bien médiocre et, plus encore, ses habitants ordinaires. De Gaulle ne les traitait-il pas de « veaux » ? Et BHL ne se préoccupe guère, au moins publiquement, de la misère sociale qui sévit dans nos contrées.

BHL en super-patriote ? Eh oui… n’en déplaise à tous ceux qui se contentent du personnage caricatural qu’il s’est soigneusement fabriqué. Regardons de plus près, en le lisant. Avec sept de ses récents grands reportages pour Paris Match, BHL livre, dans le même volume, un « Ce que je crois » sur plus de 100 pages.

« Ce que je crois » fut naguère une belle collection d’essais, chez Grasset. Pour l’ancien « nouveau philosophe », c’est l’occasion d’expliquer « l’histoire de mes folies », comme disait Rimbaud. Est-ce intéressant ? Oui. Parce que BHL fait partie de notre paysage depuis plus de quatre décennies, presque de notre patrimoine. Et si l’on s’intéresse aux malheurs du monde, il est difficile de ne pas avoir croisé son chemin. Il agace, il séduit, il émeut, il afflige. Certes, mais il est toujours là, qui plus est, fidèle à lui-même. C’est, à 72 ans, un tour de force. D’autres sont morts – comme son compère André Glucksmann ; certains, tel Alain Finkielkraut, se sont claquemurés dans leurs peurs et sous l’habit académique ; d’aucuns, à l’image de Michel Onfray (ennemi juré de BHL) ont glissé de la gauche libertaire vers la droite réactionnaire. Avec Michel Houellebecq, BHL fait partie des rares écrivains français dont le message porte bien au-delà de nos frontières nationales.

Ce « Ce que je crois » nous laisse pourtant sur notre faim, car BHL n’a pas poussé l’exercice jusqu’à son terme. Parfois, il fend l’armure et l’on songe alors à la phrase de Michel Audiard : « Heureux les fêlés parce qu’ils laissent passer la lumière ». Mais c’est trop rare et à peine s’y risque-t-il que l’auteur court aussitôt se réfugier dans son personnage, alignant les phrases trop écrites et les références aux grands auteurs. Dommage.

 

Bernard-Henri Lévy : le dandy businessman philosophe « La génuflexion devant les gilets jaunes finit par devenir grotesque »

Bernard-Henri Lévy : le dandy businessman philosophe « La génuflexion devant les gilets jaunes finit par devenir grotesque »

 

Le ridicule ne tue pas même les pseudos philosophes surtout occupées de développer leur business et la pensée dominante plutôt que les travaux théoriques. Le très médiatique Bernard Henri Lévy à la chemise parfaitement blanche savamment débraillée livre sa dernière réflexion. Finalement il a peut-être raison car il est maintenant à la tête d’une très solide fortune qu’il faut sans doute protéger pour éviter qu’elles ne soient déstabilisées par ces gueux de gilets jaunes. On s’étonne parfois de la coupure entre les élites et le peuple (au sens des couches populaires) ; il y a vraiment de quoi quand certains au demeurant à prétention philosophique sont les auteurs de telles sorties aussi injustes et idiotes. Une déclaration sans doute pas nourrie de travaux philosophiques alimentée par ce  qui se dit dans quelques salons parisiens.

Le 5 mars prochain, Bernard Henri-Lévy sera sur la scène du théâtre Parenti, à Milan, pour un monologue où il appellera à une refondation de l’Europe. Le début d’une tournée qui le mènera dans 22 villes du continent. Une façon, pour lui, de combattre le populisme qui, en France comme chez nos voisins, menace selon lui le fondement même de nos démocraties. Entretien.

La France entre dans sa neuvième semaine de crise dite des « gilets jaunes ». Depuis le début, vous vous êtes montré très critique sur ce mouvement. Pourquoi ? BHL : Parce que c’est un vrai mouvement social. Mais animé par des passions tristes, mortifères, nihilistes. Ca a été souvent le cas, vous savez, dans l’Histoire contemporaine… Le reste est à l’avenant une réflexion de vieux bourgeois, vieux beau qui utilise son masque philosophique pour protéger ses intérêts et ceux de son milieu. Ce qui ne signifie pas évidemment que les gilets jaunes aient  raisons sur tout mais les propos de BHL  relèvent de la caricature de pseudo intellectuel nanti. Il faut choisir : faire de la philosophie du business : ce n’est pas tout à fait la même activité !




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