Retraites : Aurore Bergé ,La politique dans le caniveau
Plus c’est gros plus ça passe, c’est la philosophie d’Aurore Bergé qui dirige les députés « renaissance ». Alors qu’on sait parfaitement que les membres du gouvernement n’ont cessé de faire pression sur les députés « républicains » y compris avec des promesses. elle retourne le problème en indiquant que ce sont des députés « républicains » eux-mêmes qui sont venus frapper à la porte de Matignon pour réclamer des subventions.
Bref, encore un personnage douteux, qui n’hésite d’ailleurs pas à pleurer à l’Assemblée nationale pour compenser l’insuffisance de ses pathétiques interventions. Le genre de personnage qui constitue malheureusement une grande partie des députés de Macron. Aurore Bergé accuse donc des députés LR d’avoir voulu négocier leur vote contre le financement d’un contournement autoroutier
Invitée de «Questions politiques», l’émission dominicale de franceinfo, France Inter et Le Monde, Aurore Bergé a fait part de son exaspération à l’encontre des députés LR qui ont refusé de voter la réforme des retraites, conduisant le gouvernement à user de l’article 49.3. «On va tout se dire», a posé en préambule la chef de file des députés Renaissance à l’Assemblée, avant d’accuser «des députés LR d’être venus frapper à la porte de Matignon et disant ‘je suis prêt à voter la réforme, par contre vous mettez 170 millions d’euros sur la table pour faire un contournement autoroutier’».
«Ma conviction intime, c’est qu’on pouvait gagner ce vote Concernant la réforme des retraites», a affirmé Aurore Bergé, mais que celui-ci n’a pas eu lieu «à cause d’un parti qui n’en est plus un». «Des règlements de compte internes chez les LR ont abaissé le niveau des députés», a-t-elle encore pointé sans mâcher ses mots : «Élisabeth Borne a fait face à une sorte de harpie à l’Assemblée nationale jeudi.» Mais pour la députée des Yvelines, cette séquence sera de toute façon bientôt close : «Quoi qu’il arrive, le temps politique sur la réforme des retraites s’arrêtera lundi», jour où les motions de censure déposées par le RN et le groupe transpartisan Liot sont censées être soumises au vote.