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«Aimer la France, vouloir la République» – ( Cyril Benoit)

«Aimer la France, vouloir la République» – ( Cyril Benoit)

 

Une tribune de Cyril Benoit , Président de Vouloir la République, dans l’opinion

Les terroristes islamistes sont en guerre contre notre conception du monde, de la vie, des relations humaines. En France, comme ailleurs, ils se logent dans le vide laissé par la conscience affaiblie qu’un peuple a de lui-même, et partout où l’État et ses valeurs, les moyens de la solidarité, ont déserté. Ils veulent soumettre. Il était temps de regarder en face cette prise de contrôle rampante de la République.

Contre tout terrorisme, quel qu’il soit, il faut évidemment une réponse sécuritaire impitoyable. Mais face à la barbarie islamiste, c’est encore trop faible. Et ceux qui pensent rendre compte de la situation par un concept, comme celui de « séparatisme » qui paraît bien délicat pour les actes d’anéantissement perpétrés, ou répondre par un assaut de rhétorique martiale devant les caméras, ou même des lois d’exception, ne comprennent pas. La réponse substantielle exige des efforts acharnés et longs, pour supprimer les effets de trente années de complaisance et de fautes politiques. Elle exige de vouloir la République puissamment, constamment, sans douter de nous-mêmes.

 

La force première de la République, c’est l’école. Plus un enfant passe de temps à l’école, plus elle l’émancipe. La connaissance est une arme de construction massive. Elle libère. Tragiquement, une vision comptable, sans âme, a prétendu rationaliser l’école. Techno-libéraux comme socio-démocrates ont taillé dans le muscle premier de notre République, son cœur battant. Ainsi, ils ont laissé à d’autres la possibilité de détourner le sens de notre histoire. C’est tout le contraire qu’il aurait fallu faire. L’école, les enseignants doivent retrouver le respect, la considération, tous les moyens et une rémunération que justifient leur rôle. Je propose que soit organisée une convention nationale de l’école. Il ne s’agira pas d’un sondage de plus, d’une consultation fabriquée puis oubliée, mais d’une remontée sans filtre, établissement par établissement, pour que tous les acteurs de l’éducation témoignent de la vérité de la situation, et disent leurs solutions. A nous de les entendre pour leur donner, sans arguties ni mesquinerie, ce dont ils diront avoir besoin.

«Depuis la Révolution française, notre projet national repose sur le dessein d’émanciper les êtres de leur condition, et de combattre les tyrannies politico-religieuses qui encagent les peuples»

Service national universel. La deuxième force de la République, c’est la mobilisation de tous. Je propose d’instaurer un nouveau service national. Il s’agira de consacrer six mois à servir la nation. Universel, obligatoire, il concernera, sans dérogation, tous les jeunes français, femmes et hommes en tant qu’égaux. Le service national sera encadré par l’armée, institution d’ordre respectée de tous, pour que ces jeunes français vivent, mangent, travaillent ensemble, indépendamment de leur religion, de leur orientation sexuelle, de leur milieu social. Ces six mois seront consacrés, tour à tour, à trois piliers de notre République indivisible, laïque, démocratique et sociale : l’éducation, la protection et le soin, l’environnement. Nous construirons ainsi, une citoyenneté concrète, palpable, incontournable, qui fortifiera le travail de l’école. Nous contribuerons à relier les iles dispersées de l’archipel français, et refaire nation.

Fierté et volonté. La troisième force de la République, c’est la fierté. Depuis la Révolution française, notre projet national repose sur le dessein d’émanciper les êtres de leur condition, et de combattre les tyrannies politico-religieuses qui encagent les peuples. Il est impensable de continuer à faire ami-ami, pour des raisons mercantiles, avec des régimes qui haïssent ce dessein, et qu’ils laissent insidieusement attaquer pour que le monde revienne en arrière. Notre devoir est de rester Français. Aujourd’hui plus que jamais, on ne peut aimer la France sans vouloir la République.

Cyril Benoit est Président de Vouloir la République

Affaire Tapie : « le thermomètre de la corruption française » (Benoît Bartherotte, Sud ouest)

 

 

 

Une interview d’un connaisseur de l’affaire parue en 2013 mais qui demeure pleinement d’actualité

 (Benoît Bartherotte, Sud ouest)

 

Tapie, Mitterand, Sarkosy, Lagarde, le juge Estoup, Richard le PDG d’Orange, Boorloo, le Crédit Lyonnais quelques uns des protagonistes du scandale d’Etat dont certains aspects sont confirmés par un proche de Tapie.  Benoît Bartherotte qui a lancé, en 1996, l’offensive juridique des petits porteurs d’actions du groupe Tapie. Une action qui relancé Bernard Tapie.  Dans les années 80, le Girondin Benoît Bartherotte dirigeait la maison de haute couture Jacques Esterel. C’est à ce moment-là qu’il fait la connaissance de Bernard TapieUn homme avec lequel il n’a jamais voulu s’associer mais dont il n’ignore rien du parcours. Pour la première fois, Benoît Bartherotte raconte comment il a conçu en 1996 l’offensive juridique des petits porteurs d’actions du groupe Tapie qui a remis en selle Bernard Tapie.

 

 Comment avez-vous rencontré Bernard Tapie ?

Benoît Bartherotte. La première fois que j’ai entendu parler de lui, c’était à la fin des années 70, par le journaliste économique Emmanuel de La Taille. Il voulait que je connaisse deux hommes qui, selon lui, « avaient de l’avenir » : Alain Juppé et Bernard Tapie ! En 1984, pour faire plaisir à Mitterrand, Tapie avait repris la maison de couture Grès. La société dirigée par la célèbre Mme Grès, proche de la sœur de Danièle Mitterrand, battait de l’aile. Moi, j’étais le président et le créateur de la maison de couture Jacques Esterel, que le milliardaire rouge Jean-Baptiste Doumeng m’avait transmise et que j’avais relevée.

Tapie n’avait pas le profil « haute couture ». Cela a très vite tourné à la catastrophe ! Un jour, je reçois un coup de fil : « Allô, c’est Tapie ! Tu ne veux pas reprendre Grès ? Tu as sorti Doumeng de l’ornière, tu vas me tirer de là parce que je suis en train de me couvrir de ridicule sous les projecteurs ! » Tapie était déjà un incroyable marchand de cravates. Il m’a promis monts et merveilles pour me convaincre. Je lui ai fait mettre sur papier les promesses qu’il m’avait faites. Dès qu’il a fallu les tenir, les problèmes ont commencé.

Le début d’une longue histoire ?

Je n’ai jamais voulu m’associer avec lui. Bernard Tapie est extrêmement malin, drôle. Parfois plus agréable que les gens qui le pourfendent, mais il lui manque seulement quelques principes moraux ! S’il avait eu ces principes, avec l’incroyable énergie qui est la sienne et ses indéniables qualités, il aurait pu faire des choses extraordinaires. Je dis souvent qu’il est resté malheureusement le thermomètre qui permet de mesurer l’état de déliquescence et de corruption de la société française.

Pourquoi avoir volé à son secours ?

Au début des années 90, je m’étais associé avec le groupe Lexmar pour tenter de sauver les chantiers navals de La Ciotat, avec l’appui de la majorité des Bouches-du-Rhône, de la CGT et du Parti communiste. Bernard Tapie était l’homme lige d’un gouvernement qui s’opposait déjà à toute solution industrielle. Nous ne nous sommes pas épargnés. Mais, quand il s’est retrouvé en prison, il a demandé que je vienne le voir. Il n’était plus rien. Pour permettre à la justice de le faire sortir plus tôt, j’avais convaincu le réalisateur Pascal Thomas de s’engager à le prendre sur un tournage. La situation était objectivement insupportable.
Les journalistes et tous les profiteurs qui l’avaient encensé lui marchaient sur la gueule alors qu’il était à terre. Le nouveau patron du Crédit lyonnais, Jean Peyrelevade, avait même l’arrogance de faire passer des publicités dans le journal ou l’on voyait le dossier Tapie émerger d’une poubelle ! Alors que cette banque publique avait fait tout et n’importe quoi avec l’argent du contribuable, y compris camoufler les profits dus aux Français dans des paradis fiscaux.

Tapie a-t-il été victime du Crédit lyonnais ?

Incontestablement ! Mais pas dans le sens où on l’explique en ce moment. Nous sommes dans une période où Mitterrand laisse les banques publiques, gardiennes de l’épargne des Français, se transformer en banques d’affaires : du socialisme « fashion ». Pour se lancer dans des opérations risquées, les banques cherchent les hommes qui ont le profil. Tapie est l’un d’eux, sûrement le plus voyant, mais il y en a d’autres et on peut vous les citer ! Pour racheter Adidas, Tapie n’a pas d’argent. C’est une filiale de la banque publique, la SDBO, qui va lui avancer une partie de la somme et organiser le tour de table. Lorsque Bernard Tapie revend, c’est le Crédit lyonnais qui rachète l’entreprise, via ses filiales planquées dans des paradis fiscaux. Les plus-values réalisées ensuite lors de la cession d’Adidas à Robert-Louis Dreyfus seront donc encaissées dans les paradis fiscaux. La banque est à la manoeuvre à chaque étape. Mais comme il s’agit de l’argent des contribuables, ça ne peut se faire que de manière déguisée. Et comme d’habitude. Les pertes aux Français, les profits à l’étranger.

Lorsqu’il découvre le pot aux roses, comment réagit Tapie ?

Il est furieux ! Complètement coincé, il a perdu ses droits civiques, il ne peut rien faire. Mais je vais glisser un grain de sable dans la machine en créant l’association des petits porteurs… Je vais chercher Jean Bruneau, un petit actionnaire de Bernard Tapie Finance (BTF) et convaincs ce véritable pitbull d’en devenir le président. Tout s’est préparé chez moi, au Cap-Ferret ! Nous nous présentons devant le tribunal de commerce de Paris. La partie adverse s’attend à voir débarquer un petit avocat de Clermont-Ferrand. Surprise : j’ai fait venir Me Vergès aux côtés de mon ami bordelais, Me Boerner. Le 7 novembre 1996, le Lyonnais a ainsi été condamné à payer des centaines de millions de francs ! La justice avait introduit une échelle de grandeur : pour chaque action BTF, tant de préjudice. Tapie aura su saisir l’aubaine en demandant que l’on applique ce coefficient multiplicateur à son portefeuille.

Du coup, la sentence n’est pas illogique, selon vous…

Elle est logique mais scandaleuse : les turpitudes du Lyonnais ne font pas la vertu de Tapie, car contrairement aux petits porteurs, ce n’est pas son argent que Tapie avait risqué dans Adidas, mais surtout celui du contribuable : c’était le Crédit lyonnais qui avait avancé la majeure partie des capitaux !

Et pourtant, il a empoché le gros lot ?

En 2007, le soir de la victoire de Nicolas Sarkozy, on l’a tous vu exulter : « ça y est, j’ai les sous ! » Il semblait sûr de lui, l’avenir a prouvé qu’il avait raison, mais à court terme.
Comment a-t-il pu convaincre l’état d’avoir recours à cette procédure d’arbitrage privé qui lui a permis d’empocher le pactole ?

Nous savons que les voix du Seigneur sont impénétrables, mais tel que je le connais, il aura su promettre un arrangement électoral, comme par exemple se présenter à une élection pour bloquer la gauche à un moment décisif. Le problème aujourd’hui ne viendrait-il pas du fait que le contrat n’a pas été rempli ?

 

«La fin du paritarisme, nouvel absolutisme ?» (Benoît Roch)

«La fin du paritarisme, nouvel absolutisme ?» (Benoît Roch)

 Dans le très libéral journal l’Opinion, Benoît Roch (Institut pour le travail en Europe): s’inquiète du dépérissement du paritarisme en France. Un dépérissement voulu par Macron qui veut passer par-dessus les corps intermédiaires. Des intermédiaires  certes qui ne sont pas sans défaut corporatistes notamment mais qui ont e mérité d’assimiler des problématiques complexes et surtout développent uene culture de compromis qui évitent de ne nouveaux conflits.

« Legs de l’après-guerre, le modèle de paritarisme français aurait fait son temps. On le dit trop vieux, trop complexe, plus adapté aux réalités d’un monde en perpétuel mouvement. On aurait pourtant tort de l’évacuer sans autre forme de procès. Le paritarisme en France est le fruit d’une histoire riche et complexe. Héritées du Droit Romain, les corporations de l’Ancien Régime, sortes de communautés de métiers, régulaient les prix et les salaires, organisaient la concurrence et la formation, produisaient des normes et assuraient leur contrôle. Le libéralisme des Lumières, appliqué de façon brutale au moment de la Révolution Française, s’est attaché à combattre un système usé, en décalage avec l’esprit du temps. Turgot, en 1776, avait tenté de supprimer les corporations, par un édit qui provoqua sa disgrâce. Les décrets d’Allarde, des 2 et 17 mars 1791, proclament la liberté du commerce, c’est le fondement de notre liberté de concurrence. Puis la loi Le Chapelier, du 14 juin 1791, abolit les corporations, c’est-à-dire toutes formes d’organisations ouvrières ou paysannes. C’est la naissance du délit de coalition, qui ne verra son abolition qu’en 1864 par la loi Ollivier, du 24 mai 1864. Ainsi, pendant que nos voisins européens poursuivent leurs relations sociales dans l’esprit des corporations, la France interdit toute organisation sociale pendant la majeure partie du XIXème siècle. « La suite sur l’Opinion.

Benoît Hamon : 42 000 adhérents pourquoi pas 4 millions !

Benoît Hamon : 42 000 adhérents pourquoi pas 4 millions !  

Benoît Hamon qui a réuni les fidèles de son micro parti annonce cependant 42 000 adhérents et 550 comités locaux. Des chiffres sans doute à diviser par 10 surtout quand on sait que Benoît hamon  a réalisé un score catastrophique à la présidentielle de 6 %. En outre, on a un peu de difficulté à saisir l’espace qu’il veut occuper entre le parti socialiste maintenu, Mélenchon, le parti communiste et l’extrême gauche. S’il devait se présenter comme c’est probable aux européennes, il est vraisemblable qu’il n’atteindrait pas les 5 %. On objectera à juste titre que le nombre d’adhérents affichés par chaque politique organisation politique et complètement illusoire. C’est d’ailleurs vrai aussi pour le mouvement en marche qui officiellement annonce 380 000 adhérents confondant sans doute adhésion et clics  sur Internet destinés à soutenir initialement la candidature de Macron. Le problème de Benoît hamon c’est que comme d’autres responsables politiques, comme François Hollande par exemple, c’est qu’il ne sait rien faire d’autre que de la politique. Il reconnaît la catastrophe de sa candidature aux présidentielles. «Un désastre électoral», a-t-il lui-même concédé devant près de 2000 militants réunis ce samedi. Cette page douloureuse, il la pense derrière lui. «Vu mon score, j’ai beaucoup appris et j’ai tiré les leçons de tout cela», En apparence  pourtant non puisqu’il se  maintient en politique ;  et de ressortir son gadget du revenu universel qui pourtant l’avait fait plonger dans les sondages.

 

Fin des cabines téléphoniques en 2018 : où va se réunir le parti de Benoit Hamon ?

Fin des cabines téléphoniques en 2018 : où va se réunir le parti de Benoit Hamon ?

Une nouvelle bien triste pas tellement pour les télécoms mais surtout pour le parti de Benoit Hamon.  Un Benoit Hamon qui avait déjà pris uen claque monumentale aux présidentielles avec 6% et qui a crée son micro ou plutôt nano-parti ;  un parti dont les congrès auraient pu se tenir dans une cabine téléphonique. Un parti pratiquement ignoré mais qui existe pourtant, il s’agit du Mouvement du 1er juillet (M1717). Ce parti a pourtant annoncé, lundi 4 septembre, qu’il serait présent, probablement avec son fondateur, Benoît Hamon, à la manifestation du 12 septembre, organisée par la CGT contre la réforme du Code du travail.  »Le mouvement sera présent, on ne peut pas dire qui, quand, comment, mais il n’y a pas de raison que Benoît Hamon n’y aille pas », a expliqué son bras droit, Guillaume Balas, à l’AFP. Pour la manifestation parisienne du samedi 23 septembre, organisée par La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, le député européen hamoniste a estimé qu’« a priori » le « mouvement » serait également présent. « On doit en discuter le week-end prochain (justement dans une cabine téléphonique NDLR) mais a priori, on participe à toute contestation progressiste de la réforme », a-t-il détaillé au nom du « mouvement ».Un mouvement qui pourraiat être privé de congrès avec la suppression des cabines téléphoniques. En effet  La loi française n’oblige plus, désormais, les communes à s’équiper d’au moins une cabine téléphonique. Témoin d’un temps où les téléphones mobiles n’existaient pas, ces cabines génèrent aujourd’hui des pertes pour Orange de l’ordre de 10 millions d’euros par an, notamment à cause de leurs dégradations régulières. Le géant de la téléphonie mobile peut donc enfin se défaire de ce marché obsolète. En 2000, elles généraient 516 millions d’euros de chiffre d’affaires, mais leur utilisation est devenue très faible. Entre 2012 et 2015, leur fréquentation a baissé de 90%. «Le trafic des cabines n’est plus aujourd’hui que de 0,6% de ce qu’il était en 2000», explique au journal Le Parisien Laurentino Lavezzi, directeur des affaires publiques d’Orange.

Benoît Hamon crée son micro parti et quitte le PS

Benoît Hamon crée son micro parti  et quitte le PS

 

Sans doute en panne d’imagination Hamon a intitulé son micro parti : « mouvement du 1er juillet » date de sa création. Il n’a pas osé faire une référence au socialisme dont  il se réclame toujours. Un titre finalement assez neutre et même plat à l’image du peu de charisme de l’intéressé qui paraît toujours un peu hors-sol dans le paysage politique. Un micro parti qui pourra tout juste espérer une audience de 2à 3 %, tout au plus ; une audience  insuffisante pour gagner les élections mais suffisante pour en faire perdre les  autres organisations de gauche en particulier le parti socialiste. Le poète de la gauche avec son revenu universel veut refaire le coup du congrès d’Épinay. Malheureusement il n’a pas l’étoffe d’un Mitterrand et le socialisme à la papa n’a plus sa place dans le monde contemporain. De moins en moins de pays s’y réfèrent encore. Ce mouvement du 1er juillet permettra peut-être à Benoît Hamon  de continuer de faire de la politique, accessoirement d’en vivre mais sans doute pas de créer un mouvement de renouvellement de masse. Ce n’est plus seulement un éclatement de la gauche à laquelle on assiste mais à un véritable émiettement avec les insoumis, le parti socialiste canal historique, les écolos, le parti communiste et les socialistes ralliés à Macon sans parler de l’autre partie microscopique que constitue les radicaux de gauche. Benoît Hamon, qui réunissait ses fidèles ce samedi sur la pelouse de Reuilly à Paris pour le lancement de son « Mouvement du 1er juillet », a donc annoncé son départ du parti d’Epinay. « J’ai décidé de quitter le Parti socialiste », a-t-il déclaré sous de nombreux applaudissements tout en précisant qu’il ne quittait pour autant « ni le socialisme, ni les socialistes ». Des premiers signes se faisaient sentir sur un potentiel départ : samedi dernier, Benoît Hamon avait par exemple préféré se rendre à la Gay Pride plutôt que participer au Congrès national du PS. A la tribune, le candidat malheureux à l’élection présidentielle a en effet estimé, devant les 11.000 militants présents selon lui, que le PS avait « peut-être fait son temps » après avoir concédé de « trop nombreux renoncements et reniements ». « Il a eu des heures glorieuses. Ma conviction est qu’aujourd’hui il est temps de tourner une page pour nous inscrire dans un processus comparable à celui d’Epinay », a expliqué Benoît Hamon en considérant que l’électorat socialiste avait été avalé « par la République en Marche et la France Insoumise ». L’ancien député des Yvelines, battu dès le premier tour des législatives le mois dernier, plaide depuis plusieurs semaines pour une « maison commune » avec EELV – son allié de la présidentielle – et le Parti communiste français.

 

Benoît Hamon : un programme de distribution de richesses avant leur production (François Lenglet)

Benoît Hamon : un programme de distribution de richesses avant leur production  (François Lenglet)

François Lenglet dans un article sur RTL souligne surtout le déséquilibre entre l’importance de la redistribution et la production de richesses chez Benoit Hamon.
« Ce qui me frappe, dans ce programme, c’est le déséquilibre entre la redistribution et la production. Je m’explique. Vous voulez redistribuer davantage, avec ce projet d’allocation universelle, avec l’augmentation des minimas, l’élargissement du droit aux allocations familiales. Du coup, vous allez prélever davantage, et en particulier sur les entreprises : la taxe sur les robots, les allègements de charges sociales diminuées, les impôts sur les super-profits « qui ne concernera que le système bancaire ». « Ce que je souhaite », explique Benoît Hamon, « c’est que là où nous constatons que l’automatisation se traduit par des destructions d’emplois, il puisse y avoir une contribution sociale prélevée sur la richesse créée par les robots. Et que cette contribution finance un fonds de retour à l’emploi pour les personnes qui auraient perdu leur emploi. C’est le strict symétrique de la proposition de Bill Gates aux États-Unis. »  Soit. Mais qu’est-ce que vous faites pour rendre les entreprises plus compétitives ? Pour faire monter en gamme l’économie française ? Pour rendre la formation professionnelle plus efficace ? Pour rendre la France plus attractive aux yeux des investisseurs étrangers ? En un mot, qu’est-ce que vous faites pour qu’il reste quelque chose à prélever ? Pour que la redistribution n’asphyxie pas la production. Et est-ce que vous ne prenez pas le risque, avec cette politique, de provoquer la fin du travail que vous croyez voir venir ?    Tout cela m’a rappelé une phrase d’un ministre de l’économie socialiste, il y a 20 ans, qui disait, pour répondre à des critiques de gauche de sa politique, « Marx a écrit Le Capital, et pas la Sécurité sociale ». Benoît Hamon a réagi à cette citation signée Dominique Strauss-Kahn. « Je suis favorable à la baisse de l’impôt sur les bénéfices des sociétés pour les PME, TPE et entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices et leurs profits. Je suis favorable à ce que 50% de la commande publique aille à nos entreprises (installés en France, ndlr) par le biais de la réservation des marchés publics. » Le candidat socialiste a par ailleurs insisté sur son « plan de création d’emplois dans des filières qui ont besoin d’être structurées : les métiers des services à la personne, les métiers du soin, la prise en charge du vieillissement, les énergies renouvelables, d’où ma proposition de mettre 100 milliards d’euros sur la table sur la rénovation urbaine et thermique. »  Il y a aujourd’hui en France 1,7 million de jeunes sans emploi ni formation en France. Cela représente presque 15% des 15-29 ans. Avec votre programme, ils auront une allocation, le super RSA, au moins ceux qui ont plus de 18 ans. Mais qu’est-ce que vous faites pour les remettre en selle, les réinsérer, au-delà de l’allocation que vous leur verser ? « Le lien entre les trois dernières années de lycée et les trois premières années de l’enseignement supérieur est un chapitre important de mon projet », répond Benoît Hamon, qui souhaite également développer l’alternance et « revaloriser l’enseignement professionnel ». « Je veux consacrer 1 milliard d’euros supplémentaires à l’enseignement supérieur et à la recherche par an. » Vous êtes très critique sur le CICE, en expliquant qu’on a « arrosé du sable ». Et je dois dire que j’ai pensé la même chose que vous. Et puis sont arrivés les chiffres de création d’emplois : 190.000 en 2016, pour le secteur marchand, avec 1% de croissance seulement. Ça n’est jamais arrivé. Cela n’est-il pas le signe que le CICE, c’est pas si bête, et qu’il pourrait être dangereux de l’interrompre.

Le revenu universel de Benoît Hamon réduit au RSA sous conditions

Le revenu universel de Benoît Hamon réduit au  RSA sous conditions

 

 

Le fameux revenu universel de Benoît Hamon se réduit comme peau de chagrin. Fini le grand projet de revenu universel dont le coût avait été estimé entre 300 et 700 milliards selon les hypothèses de niveau et les conditions d’attribution. L’irréaliste proposition de Benoît Hamon est remplacée par une hausse de RSA attribué aussi aux jeunes sous conditions dont le coût serait » seulement » de 35 milliards d’après le candidat socialiste. Englué dans les sondages, critiqué par tous les experts et bousculé dans son propre camp Benoît Hamon a dû revoir sérieusement sa copie. En outre l’universalité de ce revenu disparaît puisque le nouveau RSA sera dégressif. Pour faire avaler la pilule ce le RSA prendra le nom de revenu universel d’existence (RU) applicable dès le 1er janvier 2018. Le candidat socialiste a donc livré de nouvelles explications sur son projet phare, jeudi dans un entretien au Monde puis sur France 2. Son revenu sera ainsi « de 600 euros quand on a rien » puis sera dégressif jusqu’à 1,9 SMIC. Distancé dans les sondages, peu audible notamment en raison des affaires Fillon et Le Pen, Benoît Hamon tente d’apporter des précisions sur son projet de revenu universel. Le candidat socialiste a ainsi livré des détails, d’abord dans un entretien au Monde, puis dans l’Émission politique de France 2. Évoquant une mise en place « par étapes », il indique dans le Monde que le RSA prendra le nom de revenu universel et sera revalorisé à 600 euros. Puis il évoque un « scénario qui permet d’étendre le bénéfice du RUE (revenu universel d’existence, NDLR) à tous les travailleurs, quel que soit leur statut, salarié ou indépendant, dès le 1er janvier 2018. »  Sur France 2, il a ensuite précisé son propos: il s’agit d’une première étape qui permettra à  » 80% (et non pas « tous les travailleurs ») des salariés français, des travailleurs indépendants, des commerçants, artisans, de voir leur travail revalorisé par un gain net sur la feuille de paie ». Une fumeuse conférence citoyenne sociale déterminera ensuite le passage de 600 à 750 euros !

 

 

Désertification du territoire : Benoît Hamon pour

Désertification du territoire : Benoît Hamon pour

 

 

Non seulement Benoît Hamon soutient toujours l’hypothétique revenu universel et reprend la proposition de l’illusoire taxe sur les robots mais reprend les propositions de François Hollande avec un droit au service public à moins de 30 minutes. Une promesse qui n’engage pas à grand-chose sinon qu’elle risque même de favoriser encore un peu plus la désertification du territoire. Car en effet en 25 minutes on peut se retrouver à 40 ou 50 km du domicile donc souvent près du chef-lieu de département ou d’une ville importante.  cela d’autant plus que la désertification actuelle du territoire permet une circulation relativement fluide. Cette proposition de panier de service public est donc un leurre  et ne remet nullement en cause l’objectif de métropolisation du pays.  Benoît Hamon veut garantir aux Français «un panier de services minimum» pour, par exemple, offrir à tous un accès à un médecin, une école, un dispensaire, une poste ou une crèche municipale, bref, le droit à des services fondamentaux «à moins de 30 minutes» de chez lui. «Je souhaite que ce droit soit inscrit dans la loi et opposable à toute fermeture de service public quand un certain nombre de grandes entreprises publiques décident de réorganiser leur service non pas en fonction de l’intérêt des populations mais en fonction de la rentabilité qu’elles tirent ou pas de tel bureau de poste ou de tel service public». Partout dans le monde la mode est à la Métropolisation. Il  s’agit de concentrer de plus en plus de populations dans un espace proportionnellement de plus en plus réduit. Aujourd’hui Quinze agglomérations  comptent plus de 400.000 habitants, selon l’Insee qui publie ce mardil’édition 2016 des «Tableaux de l’économie française». Loin devant, Paris est l’unité urbaine la plus peuplée rassemblant, comme en 1982 d’ailleurs, note l’Insee, plus du quart de la population urbaine. Ces unités urbaines sont toutes situées sur le littoral, le long des fleuves et près des frontières, peut-on lire dans réalisée par l’Insee, qui dresse le panorama des 50 unités urbaines qui regroupent le plus grand nombre d’habitants. On observe que la répartition d’ensemble des villes qui «gagnent» ou qui «perdent» des habitants, selon les termes employés par l’Insee, se superpose à la géographie de la France en croissance (Arc Atlantique, Sud-méditerranée, vallée du Rhône, Île-de-France) et à celle de la France qui connaît des difficultés héritées de la régression des industries anciennes (Nord, Est, Centre). En réalité, la véritable explication de l’attractivité de certaines villes plus que d’autres «est à rechercher dans la dynamique de l’emploi offert dans les villes», précise l’Insee qui y oublie de préciser que la suppression des services notamment publics à largement contribué à désertifier la plus grande partie du territoire. Pour dissimuler sans doute ce  phénomène de désertification du territoire l’INSEE s’est livré à une curieuse étude qui amalgame le temps moyen pour accéder à des services aussi  différents que celui d’une gare d’une maternité ou d’une boulangerie ! En dépit de cet amalgame douteux l’étude met en évidence les disparités d’accès aux services de la vie courante. Il est clair qu’avec le dogme lié à l’hyper concentration urbaine autour des grandes métropoles et des grandes villes, le reste du territoire ne cesse de ce désertifier d’abord d’un point de vue économique avec la raréfaction des l emplois mais aussi en conséquence avec la disparition et- ou l’éloignement des services indispensables à la vie. D’une certaine manière c’est le paradoxe de nos sociétés modernes qui disposent de plus en plus de moyens de mobilité relatif aux déplacements des personnes, à la circulation des biens et de l’information  mais qui paradoxalement hyperconcentrent  les populations sur des territoires de plus en plus réduits. Ce qui constitue par ailleurs un non-sens environnemental. Aujourd’hui plus de 80 % de la population vit en zone urbaine et la moitié dans des grandes villes. Dans le même temps les territoires ruraux deviennent de véritables déserts économiques et humains. Pour accéder par exemple un hôpital il faut souvent 45 minutes à 1 heure pour les zones très éloignées. Les autres services publics ou privés se font rares. Dans nombre de petites communes ils ont même complètement disparu. L’institut a défini « un panier de la vie courante » qui regroupe à la fois des commerces (boulangeries, supermarchés, etc.), des établissements d’enseignement (écoles, collèges…), des services de soin, etc. Le temps d’accès à un service du panier déterminé par l’Insee est le temps théorique de trajet par la route vers celui qui est le plus proche. Alors que le temps d’accès au panier est la moyenne de ces temps pour l’ensemble des services du panier. En France métropolitaine, la moitié de la population vit dans 3.000 communes (sur un total de plus de 36.000) et accède à chacun des équipements du panier de la vie courante en moins de 4 minutes. En revanche, à l’autre extrémité, les 5% les plus éloignés, résidant dans 13.000 communes, parcourent un trajet d’au moins 9 minutes. Encore s’agit-il de moyenne car dans certaines communes il faut 15 à 20 minutes pour accéder au service de la vie courante. Avec Benoit Hamon, on ira jusqu’à 30 minutes soit 30 à 40 kms.

 

2017 : le juppeiste Thierry Benoît, demande à Fillon de renoncer

 

2017 : le juppeiste Thierry Benoît, demande à Fillon de renoncer

Les fissures à l’intérieur du camp des républicains ne cessent de se développer. Certes officiellement l’appareil soutient encore Fillon mais de plus en plus de parlementaires doutent de la crédibilité de l’ancien Premier ministre. Pour parler clair, il envisage sérieusement un plan B.  Hier c’était le sarkozyste Georges Fenech qui considérait que les primaires de la droite et du centre étaient devenues caduques. Aujourd’hui, c’est le juppéiste Thierry Benoît  député UDI d’Ille-et-Vilaine qui revendique la place de candidat pour le maire de Bordeaux. La guerre de succession est engager et chaque camp avance ses pions.  « Lorsqu’on parle d’une échéance présidentielle, les enjeux sont trop importants pour avoir une campagne qui soit parasitée par une affaire qui prend chaque jour un petit peu plus de consistance, un petit peu plus d’épaisseur », a insisté Thierry Benoit. Lors de primaire, Thierry Benoît était l’un des soutiens d’Alain Juppé. Il demande donc à François Fillon de renoncer à se présenter à la présidentielle au profit du maire de Bordeaux. « À partir du moment où le vainqueur est empêché, c’est à celui arrivé second de se présenter, c’est-à-dire Alain Juppé », estime-t-il. Selon lui, vu qu’il y a « deux finalistes, à partir du moment où le premier est empêché, il faut porter le regard vers l’autre finaliste de la primaire c’est-à-dire M. Juppé ».

Revenu universel de Benoît Hamon : plus de 30 % d’impôts supplémentaires !

Revenu universel de Benoît Hamon : plus de 30 % d’impôts supplémentaires !

«Je mettrai en place un revenu universel d’existence » Benoît Hamon vainqueur du premier tour de la primaire à gauche, dans son programme. Conséquence, il faudra ajouter au moins au moins 350 milliards au 1000 milliards d’impôt annuel (total des prélèvements obligatoires).

Alors que la valeur travail est sans doute au coeur  de la détérioration de la compétitivité de certains pays occidentaux en particulier en France, la solution avancée serait d’attribuer un revenu universel ou revenu de base à tous ; Un revenu qui varierait de 500 à 1000 € par mois ce qui représenterait selon les hypothèses de 300 à 700 milliards par an. Une véritable folie économique mais aussi une immense duperie sur le plan social car ce revenu universel se substituerait alors  à toutes les deux autres prestations sociales (Chômage, maladie, retraite). Les plus défavorisés seraient alors  victimes car pour la plupart incapable de gérer de manière prévisionnelle les risques précédemment assurés par la solidarité nationale du système actuel. En gros notons que cette proposition est surtout soutenue par le courant gauchiste mais curieusement aussi par le courant ultralibéral qui, lui, ne serait pas fâché de casser tout le système de protection sociale. Le Figaro revient justement sur cette proposition de revenu de base un peu surréaliste et qui doit surprendre nombre de travailleurs de pays en développement. Le principe est très simple: chaque citoyen bénéficie d’une allocation, quels que soient ses revenus, son statut professionnel ou sa situation de famille. Cette prime remplace les autres aides sociales. Selon le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB), association créée en 2013 pour promouvoir et informer sur le revenu de base, il s’agit d’un «droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement». Les promoteurs de différents modèles, comme Lionel Stoléru et Martin Hirsch, militent de longue date pour qu’un réel filet de sécurité soit mis en place dans la société. Plus récemment, Gaspard Koenig, le directeur du think-tank libéral Génération Libre, a fait entendre sa voix pour défendre ce revenu qui «assure une autonomie aux individus lui permettant d’effectuer librement des choix de vie». Les défenseurs d’un tel dispositif n’ont pas tous les mêmes arguments. Certains ont une approche libérale du sujet: le revenu de base aurait surtout pour but de réduire le rôle de l’État-providence et libérer l’individu ; il garantit le minimum et le marché prend le relais. La seconde vision témoigne d’une approche influencée par le marxisme: le revenu de base libère l’individu du travail et le rend libre de ses choix d’activités (travail salarié à temps plein ou partiel, entrepreneuriat, travail bénévole, engagement social ou politique…).  Les opposants au système ne manquent pas non plus d’arguments. Le Secours catholique craint, par exemple, qu’un revenu de base se fasse davantage au détriment des populations les plus fragiles. Selon lui, «c’est un système qui ne favorise pas l’inclusion sociale ; ce n’est pas un rempart contre la pauvreté». Dans un autre registre, certains dénoncent un encouragement au laxisme qui foulerait aux pieds la valeur travail. «C’est un vieux rêve, un peu marxiste, plein de bons sentiments irréfutables, mais sans réflexion économique», avait déclaré le directeur du Centre international d’études monétaires et bancaires à Genève, Charles Wyplosz, après le refus des Suisses. Pour lui, si le lien entre la rémunération et le travail était coupé, «les gens en fer(aie)nt moins».

 

Primaire : Benoit Hamon, le dernier des poètes du PS

Primaire: : Benoit Hamon le dernier des poètes du PS

 

Benoît Hamon est sans doute l’un des derniers poètes du parti socialiste. Celui qui s’est fait le chantre de la souffrance au travail, de sa disparition et de son remplacement par le revenu universel parle d’autant mieux d’économie et de travail que sa connaissance du sujet est évasive. En fait le poète est un oligarque qui n’a jamais travaillé en dehors de la politique et dont il a fait son métier (comme Valls d’ailleurs). Après une licence d’histoire, il est aussitôt entré en politique comme on entre en religion pour ne pas en ressortir et pour tenter de coiffer la mitre d’évêque et aujourd’hui la tiare papale. Proche de Rocard au début, il s’est progressivement gauchisé pour devenir ensuite un crypto marxiste altermondialiste teinté de vert. Évidemment, il n’a jamais  eu l’occasion de fréquenter de près ou de loin le monde de la production (comme  beaucoup d’autres). ,  ce qui ne l’empêche nullement de théoriser sur sa disparition proche. En réalité il est bien incapable d’analyser les mutations technologiques des modes de production et de distribution qui effectivement seront affectées par la numérisation mais remplacés par d’autres emplois. Hamon comme beaucoup d’autres oublient que la moitié des produits et services qui existeront dans 30 ans sont aujourd’hui inconnus et que nécessairement les conditions de production et les modes de consommation vont évoluer. Sa proposition de revenu universel relève de l’exercice poétique et témoigne de l’incompétence et de la paresse. Elle témoigne surtout de son simplisme. La première question qui ne se pose est de savoir qui va payer. ? Les robots dit son inspiratrice une parlementaire européenne socialiste belge qui vient de faire un rapport surréaliste sur la question. Surréaliste parce qu’en outre elle propose d’instaurer une responsabilité civile des robots eux-mêmes ! Évidemment le coût de ce fameux revenu universel est minimisé alors que selon les hypothèses il s’agit de 300 à 700 milliards par an. Un chiffre que relativise Hamon. : « C’est seulement 15 % du PIB ». Comme si le PIB pouvait être distribué. Il confond sans doute le PIB avec le budget de l’État car c’est évidemment l’État qui paierait ce revenu. Reste que Benoît Hamon a trouvé un truc pour se distinguer des autres. D’ailleurs, il affirme comme pour se défendre mais ce n’est pas pour demain. C’est une proposition à très long terme. Bref pas de quoi répondre pour les 10 ou 15 ans qui viennent à la question centrale du chômage. Dernière observation, des usines pratiquement entièrement robotisées seront d’autant plus faciles à délocaliser pour éviter des fiscalités trop fortes. Se pose alors  la question des ressources pour financer cette solution miracle qui vise à supprimer le travail pour supprimer en même temps le chômage. Pas vraiment de la poésie, peut-être de l’humour et de l’humour noir. Mais Benoît Hamon persiste, ce qui lui a permis d’apparaitre comme le plus à gauche et de se placer en favori pour la primaire.   »J’assume, je suis convaincu que la révolution numérique va avoir comme impact la raréfaction du travail. Ces algorithmes, ces robots, ces machines se déploient dans tous les secteurs », a plaidé l’ancien ministre de l’Education de François Hollande. « Face à cette révolution numérique, je défends aujourd’hui le revenu universel d’existence. Je ne crois plus du tout aux petites solutions de court terme. A mes yeux, le revenu universel d’existence sera le nouveau pilier de la protection sociale. « A pleine charge, il représentera 15% du PIB. Cela n’a rien d’irréalisable. C’est un choix que nous voulons faire ou pas », a-t-il affirmé au cours de sa campagne. Sans doute pas pour concourir aux présidentielles mais pour prendre la tête de ce qui restera du PS !

Revenu universel : Benoit Hamon le dernier des poètes du PS

Revenu universel : Benoit Hamon le dernier des poètes du PS

 

Benoît Hamon est sans doute l’un des derniers poètes du parti socialiste. Celui qui s’est fait le chantre de la souffrance au travail, de sa disparition et de son remplacement par le revenu universel parle d’autant mieux d’économie et de travail que sa connaissance du sujet est évasive. En fait le poète est un oligarque qui n’a jamais travaillé en dehors de la politique et dont il a fait son métier. Après une licence d’histoire, il est aussitôt entré en politique comme on entre en religion pour ne pas en ressortir et pour tenter de coiffer la mitre d’évêque et aujourd’hui la tiare papale. Proche de Rocard au début, il s’est progressivement gauchisé pour devenir ensuite un crypto marxiste teinté de vert. Évidemment, il n’a jamais comme beaucoup d’autres oligarques du PS eu l’occasion de fréquenter de près ou de loin le monde de la production ;  ce qui ne l’empêche nullement de théoriser sur sa disparition proche. En réalité il est bien incapable d’analyser les mutations technologiques des modes de production et de distribution qui effectivement seront affectées par la numérisation mais relacés par d’autres emplois. Hamon comme beaucoup d’autres oublient que la moitié des produits et services qui existeront dans 30 ans sont aujourd’hui inconnus et que nécessairement les conditions de production et les modes de consommation vont évoluer. Sa proposition de revenu universel relève de l’exercice poétique et témoigne de l’incompétence et de la paresse. Elle Témoigne surtout de son simplisme. La première question qui ne se pose est de savoir qui va payer. ? Les robots dit son inspiratrice une parlementaire européenne socialiste qui vient de faire un rapport surréaliste sur la question. Surréaliste parce qu’en outre elle propose d’instaurer une responsabilité civile des robots eux-mêmes ! Évidemment le coût de ce fameux revenu universel est minimisé alors que selon les hypothèses il s’agit de 300 à 700 milliards par an. Un chiffre que relativise Hamon. : « C’est seulement 15 % du PIB ». Comme si le PIB pouvait être distribué. Il confond sans doute le PIB avec le budget de l’État car c’est évidemment l’État qui paierait ce revenu. Reste que Benoît Hamon a trouvé un truc pour se distinguer des autres. D’ailleurs, il affirme comme pour se défendre mais ce n’est pas pour demain. C’est une proposition à très long terme. Bref pas de quoi répondre pour les 10 ou 15 ans qui viennent à la question centrale du chômage. Dernière observation, des usines pratiquement entièrement robotisées seront d’autant plus faciles à délocaliser pour éviter des fiscalités trop fortes. Se pose alors  la question des ressources pour financer cette solution miracle qui vise à supprimer le travail pour supprimer en même temps le chômage. Pas vraiment de la poésie, peut-être de l’humour et de l’humour noir. Mais Benoît Hamon persiste et dit « assumer » pleinement son projet de revenu universel d’existence et l’a longuement expliqué vendredi lors d’un meeting à Marseille, au lendemain du premier débat télévisé des candidats à la primaire de la gauche, alors que certains sondages le donnent en tête du premier tour. »J’assume, je suis convaincu que la révolution numérique va avoir comme impact la raréfaction du travail. Ces algorithmes, ces robots, ces machines se déploient dans tous les secteurs », a plaidé l’ancien ministre de l’Education de François Hollande. « Face à cette révolution numérique, je défends aujourd’hui le revenu universel d’existence. Je ne crois plus du tout aux petites solutions de court terme. A mes yeux, le revenu universel d’existence sera le nouveau pilier de la protection sociale. « A pleine charge, il représentera 15% du PIB. Cela n’a rien d’irréalisable. C’est un choix que nous voulons faire ou pas », a-t-il poursuivi dans un discours de plus d’une heure prononcé devant 600 personnes réunies dans une salle habituellement dédiée aux concerts situé sur le cours Julien, le quartier alternatif de Marseille. Avec à mon l’existence du travail seraient posées mais s’il est élu candidat du PS c’est plus vraisemblablement l’existence des socialistes qui sera en cause Selon un sondage Harris Interactive effectué après le débat télévisé et publié vendredi par Atlantico, 27% des Français certains d’aller voter souhaitent sa victoire alors que 23% se prononcent pour Manuel Valls et autant pour Arnaud Montebourg.

Hollande ne sera pas au second tour en 2017 ( Benoît Hamon)

Hollande ne sera pas au second tour en 2017 ( Benoît Hamon)

 

Dans uen interview à Paris Match Hamon faiat le bilan de la gauche et estime que Hoolnde ne pourra pas être au second de 2017.

 

Paris Match. Quel bilan tirez-vous de la première année du gouvernement de Manuel Valls?
Benoît Hamon. D’abord il y a ce qui va bien : l’éducation, le tiers payant généralisé, la baisse de l’impôt sur le revenu pour les Français modestes, la réforme Taubira. Mais sur le reste je tiens à le dire : la transgression permanente n’est pas une politique. On n’attend pas de la gauche qu’elle favorise les licenciements, qu’elle favorise la rémunération des actionnaires et qu’elle persévère dans une politique économique qui manifestement ne marche pas au regard des chiffres de la pauvreté et du chômage. Cela désarçonne nos électeurs qui constatent amèrement le fossé entre nos promesses de campagnes et la politique que l’on mène.

La politique menée n’est-elle donc pas de gauche?
Parfois, les Français se demandent pourquoi la gauche singe la droite, la droite parle comme l’extrême-droite et l’extrême-droite défend la retraite à 60 ans. C’est comme si vous étiez devant votre vieux téléviseur, en train d’essayer de régler la mire et que tout était flou. Quand on invite les jeunes à devenir milliardaires, quand on dit qu’il faut mieux contrôler les chômeurs parce qu’ils profitent -alors même que les vrais profiteurs continuent à se gaver par l’évasion fiscale ou les réductions d’impôts !- et que c’est un ministre de gauche qui le dit, c’est que les choses ne sont plus à leur place. Certaines mesures tournent ouvertement le dos à nos valeurs et à notre histoire. Si la politique économique du gouvernement échoue, sur certains aspects ce ne sera pas l’échec de la gauche. Cela n’invalide en rien les solutions de la gauche puisqu’elles n’auront pas été tentées dans un certain nombre de domaines.

Le problème aurait donc pour nom Emmanuel Macron !
Non. Mais je demande de la clarté. Que chaque chose revienne à sa place. Pas par nostalgie, par honnêteté. L’honnêteté, ce n’est pas pour la gauche d’emprunter aux axiomes de l’adversaire au prétexte d’être moderne. Il faut oser une politique de gauche, faire preuve d’audace, débloquer la société et ne pas se laisser intimider par les puissants lobbys qui défendent leurs seuls intérêts particuliers. Le face-à-face perdu avec les sociétés d’autoroute en a donné un nouvel exemple. Faire de la réduction déficit public en période difficile aggrave le problème. On nous rétorque qu’on laisserait pour les générations à naître une charge beaucoup plus lourde. Mais quelles sont les conséquences de la politique de ceux qui disent ça? 28% des jeunes de 18 à 25 ans ont voté FN au premier tour des départementales quand 15% seulement votaient socialiste. Voilà la réalité. Avant de donner des leçons sur ceux qui ne sont pas encore nés, regardez ceux qui vont faire des enfants. Ils sont aujourd’hui tellement désenchantés par le débat politique qu’ils choisissent le FN comme premier vote. Je m’intéresse à ceux qui vont naître mais aussi à la jeunesse française, à ses capacités à espérer. Je ne crois pas que le rêve que nous ayons vocation à faire partager à la jeunesse française, c’est de devenir milliardaires. La gauche, c’est le camp des milliards d’individus qui enrichissent les milliardaires, pas l’inverse. Ce n’est simplement pas du tout notre modèle !

Pourtant, avec ses annonces sur l’investissement le gouvernement a infléchi sa ligne.
Elles vont dans le bon sens. Mais ce sont 2,5 milliards sur 5 ans de soutien à l’investissement direct rapporté aux 41 milliards du pacte de responsabilité qui, pour l’essentiel, est une politique de l’offre ! Il ne faut pas s’entêter à ne soutenir que l’offre. Il faut une vraie politique en faveur du pouvoir d’achat. Rétablir la demi-part des veuves, c’est 2 milliards d’euros, mettre en place une CSG progressive qui permette aux retraités de retrouver du pouvoir d’achat, c’est quelques milliards d’euros. Pour les financer, nous proposons un redéploiement des fonds attribués au pacte de responsabilité.

Si la ligne ne change pas, voteriez-vous Francois Hollande en 2017?
Président sortant face à Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, je voterai évidemment pour lui. Mais la question est : peut-il être au second tour si ce quinquennat ne laisse pas une empreinte sociale forte? Dans l’état actuel de désespérance de nos électeurs, je ne le crois pas.

Etes-vous favorable à une primaire à gauche?
La droite en organise une parce qu’elle considère que la gauche a été à l’avant-garde en ouvrant la désignation de son candidat aux électeurs de son camp. Ce serait dommage d’abdiquer une telle conquête !

Vous présentez une motion «Vive la gauche» avec les «frondeurs». Pourquoi?
J’espère que le congrès du Parti socialiste ne signera pas un nouveau chèque en blanc au gouvernement dans une sorte de congrès pour rien. Quiconque tant soit peu clairvoyant reconnaitra que la politique économique de l’exécutif centrée sur l’aide à la reconstitution par les entreprises de leurs marges, le soutien à leur compétitivité, a échoué et qu’il faut en changer. Si le congrès socialiste nous fait confiance, le président de la République nous écoutera.

Sinon, quel avenir pour la fronde?
Aucun socialiste ne fronde de gaîté de cœur. La division ne vient pas de nous, mais des provocations faites quand on demande à des députés de gauche de voter des mesures contraires à leurs valeurs. Je le dis pour l’avenir : si le gouvernement veut étendre les contrats de chantier, modifier le contrat de travail, je m’y opposerai !

Regrettez-vous le ralliement de Martine Aubry à la motion défendue par le premier secrétaire du Parti socialiste et soutenue par Manuel Valls?
C’est toujours mieux quand les gens qui pensent la même chose se retrouvent sur les mêmes textes. Aux yeux des Français, c’est aussi plus compréhensible. Mais elle a fait un autre choix, je le respecte, on fera sans elle.

Que reprochez-vous à cette motion?
Son manque de clarté. Son flou. Elle met d’accord des gens pas d’accord. La situation du pays appelle davantage que l’habileté à rédiger un texte qui permet de mettre les désaccords en sourdine pour que le pouvoir soit conservé dans les mêmes mains. Il manque une voix forte et respectée pour défendre le point de vue de nos électeurs.




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