Archive pour le Tag 'Bénévolat'

Pas de RSA avec bénévolat (Touraine)

Pas de RSA avec bénévolat (Touraine)

Il fallait s’y attendre le parti socialiste et le gouvernement ridiculisent  la proposition du département du Haut-Rhin qui vise à imposer sept heures de bénévolat par semaine aux bénéficiaires du RSA. Marisol Touraine la ministre des affaires sociales a même ironisé : « Si le département du Haut-Rhin pense être capable de trouver sept heures de bénévolat par semaine pour les 20.000 personnes bénéficiaires, peut-être peut-il leur trouver une activité rémunérée » il est clair cependant qu’effectivement la mesure proposée par le département du Haut-Rhin sera juridiquement difficile à mettre en œuvre car les critères d’attribution du RSA relèvent d’une réglementation nationale et non locale même si une partie importante de cette allocation est financée par les départements. Le nombre de bénéficiaires a augmenté de près de 50 % en cinq ans, il atteint maintenant plus de 2 millions de personnes et représente un coût de l’ordre de près de 10 milliards pour des départements financièrement complètement asphyxiés. Bien évidemment le concept de bénévolat paraît particulièrement contradictoire, on ne saurait être bénévole par contrainte. Pour autant la décision du département du Haut-Rhin vise à  favoriser la réinsertion de personnes qui parfois sont coupées depuis longtemps du milieu du travail. En réalité, on revient à l’objet même du principe de  solidarité qui devait également permettre aux intéressés de renouer avec l’environnement de l’emploi. L’initiative est intéressante dans la mesure où le RSA est fortement menacé dans son existence. Pour être applicable le conditionnement du versement du RSA devra sans doute être juridiquement modifié. Ce que n’envisage pour l’instant nullement Marisol Touraine qui se contente d’opposer un non à la proposition du conseil départemental du Haut-Rhin. S’il est clair qu’on ne peut faire des miracles financiers avec le RSA (450 € et près de 800 pour un couple) il n’en demeure pas moins que la question mérite d’être réétudiée. La plupart des bénéficiaires sont des victimes de la crise mais d’autres s’installent dans la solidarité nationale ( il faut ajouter ou RSA les prestations et dégrèvements liés)  de sorte que certains ont davantage intérêt à ne pas travailler plutôt que de toucher un salaire de 1000 à 1500 €. La croissance exceptionnelle du nombre d’allocataires du RSA mérite à tout le moins le  réexamen de la question.

RSA contre une heure de bénévolat par semaine : ATD quart monde contre

RSA contre une heure de bénévolat par semaine : ATD quart monde contre

Il fallait s’y attendre certaines organisations caritatives gauchisantes ne seront pas d’accord avec la décision du conseil départemental du Haut-Rhin de demander sept heures de bénévolat au bénéficiaire du RSA. Il ne s’agit pas ici de critiquer le travail extraordinaire que font certaines organisations pour lutter contre la pauvreté, ATD quart monde fait partie de celles-ci ;  pour autant, on peut contester la réaction d’ATD car dans son refus de voir imposer une contrainte aux allocataires du RSA. C’est faire abstraction des réalités financières mais parfois aussi sociales. Certes en apparence le concept de bénévolat paraît particulièrement contradictoire, on ne saurait être bénévole par contrainte. En réalité, on revient à l’objet même du principe de  solidarité qui devait également permettre aux intéressés de renouer avec l’environnement de l’emploi. L’initiative est intéressante dans la mesure où le RSA est fortement menacé dans son existence ;  en effet le nombre de bénéficiaires a augmenté de près de 50 % en cinq ans, il atteint maintenant plus de 2 millions de personnes et représente un coût de l’ordre de près de 10 milliards pour des départements financièrement complètement asphyxiés. Bien entendu en période de crise la solidarité est indispensable mais il y a sans doute du ménage à faire chez certains bénéficiaires. Les bénéficiaires du revenu de solidarité active du Haut-Rhin devront donc  effectuer sept heures de bénévolat par semaine dans une collectivité, un établissement public, une maison de retraite ou une association, a décidé vendredi le conseil départemental. Son président, le député Eric Straumann (Les Républicains), a justifié cette mesure par le coût financier du RSA réservé aux personnes sans ressources et par le souci de sortir ses bénéficiaires de l’assistanat. « Il s’agit d’initier un cercle vertueux et de faire passer les allocataires du statut d’usager à celui de bénévole actif et reconnu », a-t-il déclaré dans un communiqué. La décision a été adoptée à l’unanimité moins une voix, celle de la seule conseillère de gauche, la socialiste Marie-France Vallat, qui s’est abstenue. La seule contrepartie légale exigée des allocataires du RSA est la recherche active d’un emploi. « Si la partie ‘revenu et solidarité’ est aujourd’hui confortée, force est de constater que le volet ‘retour à l’emploi’ n’a pas, loin s’en faut, atteint ses objectifs », estime le conseil départemental. Eric Straumann justifie cette décision « au titre de la libre administration des collectivités locales ». Le département compte 20.201 foyers bénéficiaires du RSA. Ce nombre a augmenté de 61% depuis 2010. Le coût dans le Haut-Rhin s’élèvera à 100 millions d’euros en 2016, dont 50 millions assumés par la collectivité. Une plateforme des offres de bénévolat et un comité de pilotage devraient être mis en place pour assurer le fonctionnement du dispositif.

« Bénévolat obligatoire » pour les allocataires du RSA

En apparence le concept de bénévolat paraît particulièrement contradictoire, on ne saurait être bénévole par contrainte. Pourtant c’est ce qu’a décidé le conseil départemental du Haut-Rhin qui veut imposer sept heures de travail obligatoire par semaine aux bénéficiaires du RSA. Il s’agit en fait d’exiger une contrepartie sous forme de travail à l’allocation de solidarité que constitue le RSA. En même temps et peut-être surtout, il s’agit de favoriser la réinsertion de personnes qui parfois sont coupées depuis longtemps du milieu du travail. En réalité, on revient à l’objet même du principe de  solidarité qui devait également permettre aux intéressés de renouer avec l’environnement de l’emploi. L’initiative est intéressante dans la mesure où le RSA est fortement menacé dans son existence ;  en effet le nombre de bénéficiaires a augmenté de près de 50 % en cinq ans, il atteint maintenant plus de 2 millions de personnes et représente un coût de l’ordre de près de 10 milliards pour des départements financièrement complètement asphyxiés. Bien entendu en période de crise la solidarité est indispensable mais il y a sans doute du ménage à faire chez certains bénéficiaires. Les bénéficiaires du revenu de solidarité active du Haut-Rhin devront donc  effectuer sept heures de bénévolat par semaine dans une collectivité, un établissement public, une maison de retraite ou une association, a décidé vendredi le conseil départemental. Son président, le député Eric Straumann (Les Républicains), a justifié cette mesure par le coût financier du RSA réservé aux personnes sans ressources et par le souci de sortir ses bénéficiaires de l’assistanat. « Il s’agit d’initier un cercle vertueux et de faire passer les allocataires du statut d’usager à celui de bénévole actif et reconnu », a-t-il déclaré dans un communiqué. La décision a été adoptée à l’unanimité moins une voix, celle de la seule conseillère de gauche, la socialiste Marie-France Vallat, qui s’est abstenue. La seule contrepartie légale exigée des allocataires du RSA est la recherche active d’un emploi. « Si la partie ‘revenu et solidarité’ est aujourd’hui confortée, force est de constater que le volet ‘retour à l’emploi’ n’a pas, loin s’en faut, atteint ses objectifs », estime le conseil départemental. Eric Straumann justifie cette décision « au titre de la libre administration des collectivités locales ». Le département compte 20.201 foyers bénéficiaires du RSA. Ce nombre a augmenté de 61% depuis 2010. Le coût dans le Haut-Rhin s’élèvera à 100 millions d’euros en 2016, dont 50 millions assumés par la collectivité. Une plateforme des offres de bénévolat et un comité de pilotage devraient être mis en place pour assurer le fonctionnement du dispositif.




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