Archive pour le Tag 'bénéfices'
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Pfizer: 22 milliards de bénéfices en 2021
Un chiffre d’affaires 81,3 milliards de dollars, et un résultat net, à 22 milliards en 2021. Son sérum a, en effet, raflé 70 % du marché aux États-Unis et dans l’Union européenne. « 2021 a été une année charnière pour Pfizer », s’est félicité son PDG, Albert Bourla, en commentant ses résultats annuels. Sans les ventes liées au Covid, son chiffre d’affaires a progressé de 6 %.
Le laboratoire américain, qui planche sur un vaccin ciblant spécifiquement Omicron, devrait continuer à augmenter sa production cette année. Il prévoit de fabriquer 4 milliards de doses. À cela s’ajouteront les livraisons du Paxlovid, son comprimé contre le Covid prescrit pour les personnes risquant de développer une forme sévère. Il devrait générer 22 milliards de dollars de revenus. 120 millions de traitements – vendus à 530 dollars l’unité aux États-Unis – sont attendus en 2022. Pfizer planche déjà sur une nouvelle génération de comprimés.
Ces volumes sans précédent devraient permettre à Pfizer de franchir le cap des 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2022 dont près de la moitié (54 milliards) liés au Covid.
Macron en Russie : du bluff ?
Comme c’était prévisible Macron n’a strictement rien obtenu de Poutine. Ce dernier n’a voulu faire aucune promesse. Il s’est d’ailleurs peu exprimé à propos de la rencontre avec Macron qui s’est lui-même chargé du service après-vente en survalorisant sa démarche.
Il est clair que Macron était fondé à rencontrer Poutine mais le problème est que les chances d’aboutir à des décisions concrètes étaient à peu près nulles car le vrai débat a lieu entre Biden et Poutine et passe largement au-dessus de la tête de l’Europe et de la France.
Cette rencontre a pu servir Poutine pour tenter de rendre les Européens plus bienveillants que Biden vis-à-vis de la Russie. Elle a aussi certainement eu pour objectif de servir la campagne de Macron qui veut toujours se donner l’image d’un leader mondial sur la scène internationale.
«La diplomatie, c’est le dialogue. Je reproche à la diplomatie française de ne pas avoir entretenu un dialogue exigeant avec la Russie», a également déclaré le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau sur Europe 1. «Fallait-il le faire ? (se rendre sur place, NDLR) Je pense que oui. (…) Maintenant je me méfie toujours des coups de bluff, d’esbroufe, d’Emmanuel Macron. Je pense qu’il fallait y aller, mais il revient bredouille avec une mise en scène à la Poutine extraordinaire – une salle froide comme la Sibérie et une table très longue pour ajouter de la distance physique», a-t-il encore fustigé.Notons que Macron a fait aussi encore une fois dans le en même temps en affirmant à Moscou que la Russie n’avait pas l’intention belliqueuse tandis que lorsqu’il était à Kiev il encourageait les ukrainiens à se montrer très sécurisant vis-à-vis de la politique agressive de la Russie
L’euro: bénéfices et handicaps pour la France
Selon la dernière enquête de la Commission européenne, les deux tiers des Français considèrent que l’euro est « une bonne chose » pour leur pays. C’est aussi l’avis du ministre de l’Economie. « L’euro a été adopté par les Français. Notre monnaie unique est un bouclier pour l’économie française, nos épargnants et nos entreprises », estime Bruno Le Maire. Un papier intéressant des échos évoque les bénéfices et les handicaps de la monnaie européenne pour la France (extrait)
Il y a eu un autre avantage à la mise en place d’une politique monétaire au niveau de la zone euro : « la BCE a une capacité à mettre en place des programmes de rachats d’actifs qui entraînent une baisse des taux », rappelle Mathilde Lemoine, cheffe économiste du Groupe Edmond de Rothschild. Or, lors de la crise des dettes souveraines, Bercy a eu des vraies craintes que l’état des finances publiques françaises inquiète les investisseurs, ce qui aurait précipité le pays dans une crise.
Quand on prend les cinq premières économies de la zone euro – l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas -, l’Hexagone est dans la moyenne en ce qui concerne la croissance du PIB par habitant. Mais pour le reste, la France est en queue de peloton.
Enfin, l’euro a surtout stimulé le commerce intra-européen.
Ll’euro a favorisé les exportateurs, les entreprises dynamiques, innovantes et qui investissent. « L’euro a renforcé les forts et affaibli les faibles ». Pas faux et c’est bien tout le problème. . En ce sens, l’euro a d’abord profité aux industriels les plus forts, notamment les Allemands », explique François Geerolf.
Quand on prend les cinq premières économies de la zone euro – l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne et les Pays-Bas -, l’Hexagone est dans la moyenne en ce qui concerne la croissance du PIB par habitant. Mais pour le reste, la France est en queue de peloton. C’est le pays dans lequel la part de l’industrie dans le PIB a le plus reculé, celui qui a perdu le plus grand nombre d’emplois dans le secteur manufacturier – un million en moins -, celui dont la balance commerciale s’est le plus dégradée. C’est aussi le pays dont la dette publique a le plus augmenté, juste derrière l’Espagne.
« La France n’a pas fait de folies mais elle n’a pas redéfini sa politique économique dans un cadre transformé par l’euro. Et maintenant se pose une question à long terme à laquelle il va bien falloir répondre : comment le pays peut-il reconstituer une offre compétitive au sein de la zone euro ? », selon l’économiste Jean Pisani-Ferry. Bruno Grandjean est plus dur : « Il y a eu pendant quinze ans chez les responsables politiques français une absence complète de compréhension des mécanismes économiques d’ajustement qui prévalent dans une union monétaire ». Là se trouve le ratage français.Contrairement à une opinion répandue outre-Rhin, l’Allemagne est probablement un des pays qui a le plus gagné avec l’introduction de l’euro en termes de développement économique
En 1998, le commerce extérieur français est excédentaire alors que l’Allemagne affiche un déficit commercial. Notre voisin est alors « l’homme malade de l’euro », selon l’hebdomadaire «The Economist» en 1999. Trois ans plus tard, l’économiste très orthodoxe Hans-Werner Sinn titrait son livre « Peut-on encore sauver l’Allemagne ? » En 2021, les rôles sont inversés. « Contrairement à une opinion répandue outre-Rhin, l’Allemagne est probablement un des pays qui a le plus gagné avec l’introduction de l’euro en termes de développement économique », juge Jean Pisani-Ferry. « Sa rigueur salariale dans les années 2000, au cours desquelles l’Europe du Sud s’autorisait une expansion du crédit, lui a permis de rétablir un avantage concurrentiel qui lui faisait défaut au début de l’euro ».
On pensait que l’euro permettrait aux Etats-membres de converger. C’est l’inverse qui s’est passé. La monnaie unique a accru les divergences entre les économies du Nord et du Sud de l’Europe. En l’absence de risque de change, les activités de certains secteurs industriels ont tendance à se concentrer dans les zones les plus productives. Et il est bien difficile de contrer ce mouvement.
D’autant que, comme le dit François Geerolf, « l’euro a, pour la France, les inconvénients de ses avantages. Sans la monnaie unique, l’Hexagone aurait probablement eu des difficultés à financer le déficit de sa balance courante. Le revers de la médaille, c’est que cette facilité à vivre avec ce déficit, qui n’est que l’autre face de la désindustrialisation, n’a pas incité le pays à prendre les mesures pour rétablir un certain équilibre », poursuit-il. Alors qu’en mars 1983, Jacques Delors, alors ministre des Finances, avait annoncé des mesures d’austérité, sous le nom de « rigueur », c’est la baisse du franc qui avait provoqué cette décision.
Avec l’euro, il n’y a pas de corde de rappel. Pas de chute de la devise, pas de hausse des taux d’intérêt, l’euro est, en ce sens un anesthésiant. D’ailleurs, le gouverneur de la Banque de France a récemment été obligé de le dire clairement : « la BCE n’agit pas pour permettre à l’Etat français de financer ses déficits ». Comprendre : l’euro n’est pas une assurance tout risque. Sauf que, jusqu’à présent, la conséquence de cette absence de corde de rappel, « c’est la diminution de la croissance potentielle et les tensions qui iront croissantes avec nos partenaires qui ne pourront pas accepter éternellement l’absence de réformes des administrations françaises », estime Mathilde Lemoine.
Des réformes bienvenues
« Finalement, ce n’est pas tant l’euro en lui-même que son architecture et sa gouvernance déficiente pendant la crise des années 2010 qui sont les vrais problèmes, d’où les efforts pour les réformer. Il ne faut pas oublier les avancées récentes : le plan de relance européen et la décision de le financer par une dette commune étaient impensables il y a seulement quelques années. On voit tout de même que tout cela va dans le bon sens », considère Philippe Martin.
Le plan de relance de 750 milliards d’euros , dont environ 200 milliards iront à l’Italie, est en effet une façon de faire converger les économies du Nord et du Sud. « L’Espagne a tenu bon avec un taux de chômage de 25 % et s’est réformée. L’Italie, qui a décroché dans les années 2000, a stabilisé son appauvrissement relatif. Le pays a les moyens de s’en sortir avec Draghi et le plan d’investissements européen. La France a mis quinze ans à s’adapter mais elle est sur la bonne voie », veut croire Xavier Ragot, président de l’OFCE.
Finalement, la zone euro apprend quand même de ses erreurs, rectifie le tir, même si le processus n’est jamais un long fleuve tranquille. D’ailleurs, « l’Europe s’est aussi francisée depuis quelques années, la crise du Covid ayant accéléré le mouvement. Car l’idée d’une zone euro organisée autour d’un clone de la Bundesbank et d’un encadrement des politiques économiques par les règles a échoué. Elle a été démentie par les faits », affirme Jean Pisani-Ferry.
Une zone euro un peu plus française et un peu moins allemande, c’est ce que les politiques de l’Hexagone ont toujours vendu aux Français. Reste à savoir si, à terme, les autres en voudront.
Assurance-vie : bénéfices et risques
Cyrille Chartier-Kastler, fondateur du site Good Value for Money, spécialisé sur l’assurance. Explique les bénéfices et risques de l’assurance-vie.
Point n°1. Si les assureurs privilégiaient hier leurs clients fortunés en servant de meilleurs taux sur les fonds en euros des contrats de gestion privée (ainsi qu’en gestion de patrimoine), les politiques de taux servis sur les fonds en euros ont totalement évolué depuis et sont désormais totalement concentrées sur le taux d’unités de compte dans les encours. En 2020, l’écart de taux entre la gestion privée et l’épargne grand public n’a été que de 15 centimes (1,18% versus 1,03%) contre 38 centimes en 2017 (1,91% versus 1,53%).
Point n° 2. La bonification du taux servi sur le fonds en euros en fonction du pourcentage d’unités de compte dans les encours du contrat n’est pas « un cadeau » de l’assureur. C’est une simple restitution par l’assureur d’une partie du gain de marge de solvabilité procuré par les unités de compte et des revenus additionnels générés par ces mêmes unités de compte. Le taux moyen de rétrocession sur les unités de compte est en effet de 0,8% au profit de l’assureur et de ses distributeurs.
Point n° 3. Les normes Solvabilité II ont « torpillé » les fonds en euros en limitant leur capacité à prendre des risques à l’actif. Avec les fonds de retraite professionnelle supplémentaire (FRPS), les assureurs retrouvent une marge de manœuvre pour la gestion de leurs fonds en euros. D’où les demandes croissantes d’agrément par le secteur : Allianz, Aviva, Axa, CNP, Malakoff Humanis… Le mouvement est loin d’être terminé ; il devient une évidence pour les assureurs et les assurés.
Point n° 4. Arrivés plus tardivement sur le marché, les contrats de retraire (PERP, Retraite Madelin, PER…) ont longtemps servi des taux inférieurs à ceux de l’assurance-vie. La donne s’est logiquement inversée depuis ces dernières années. Désormais, le différentiel de taux servi s’élève à 20 centimes (0,20 %) en 2020 en faveur des fonds en euros de contrats de retraite. Cet écart devrait se creuser dans le temps sous l’effet d’une plus grande duration de placement des fonds en euros de contrats de retraite et de la montée en puissance des FRPS.
Point n° 5. L’empilement des coûts sur les unités de compte conduit à une charge annuelle globale située entre 2,50 % et 3,00 % par an sur ces supports pour les clients. Si la forte hausse des marchés financiers, notamment des marchés actions, a permis de « masquer » la facture totale sur les unités de compte au cours des dix dernières années, cela n’apparaît pas tenable dans le temps.
Point n° 6. Parmi les 5 opérateurs ayant servi les meilleurs taux du marché en 2020 sur leurs fonds en euros, on trouve trois associations d’épargnants : Gaipare (à 1,90 %), Asac Fapes (à 1,85 %), Afer (à 1,70 %) et deux acteurs mutualistes : Garance (à 2,75 %) et Mutavie (à 1,85 %).
Point n° 7. Parmi les 5 opérateurs ayant servi des taux en dessous de 0,5% en 2020, on trouve 4 bancassureurs significatifs du marché. Les promesses d’hier ne sont plus toujours celles d’aujourd’hui.
Point n° 8. Depuis 2018, le rendement moyen des fonds en euros classiques de contrats d’assurance-vie (hors contrats de retraite comme le PER Individuel notamment) se situe entre 0,15 % et 0,20 % au-dessus du rendement moyen d’un portefeuille glissant d’OAT sur 10 ans. C’est cohérent avec la composition des fonds en euros classiques qui intègrent 80 % d’obligations en moyenne.
Point n° 9. Un épargnant qui paie 3 % de frais à l’entrée sur ses versements en assurance-vie va désormais devoir attendre 4 à 5 années avant de « rentrer dans ses frais » en investissant dans un fonds en euros, compte tenu d’un taux moyen servi de 1% et des prélèvements sociaux (17,2%). D’où l’importance que doit attacher l’épargnant sur le niveau des commissions sur les versements. D’autant plus que ceux-ci ne sont pas déductibles de la plus-value réalisée ou des revenus perçus.
Point n° 10. L’avenir de l’assurance-vie pour les prochaines années se situera au carrefour de trois défis. Pour les fonds en euros, il se fonde sur une bascule croissante en faveur des FRPS pour les contrats de retraite (PER), une réduction de la garantie annuelle en capital (nette de frais) et la poursuite d’une superformance des taux servis par les contrats de « vraies » associations d’épargnants et de mutuelles. Pour les unités de compte, il s’agira de remettre en cause les gestions financières trop prudentes qui ne rapportent rien, une fois les frais déduits, à l’assuré alors qu’il assume une part du risque, aussi minime soit-elle.
L’avenir passera également par une intégration croissante de supports indiciels (ETF) dans les gammes d’unités de compte et une bascule par certains opérateurs de supports « classiques » vers des supports « clean share », sans rétrocessions. Enfin, l’assurance-vie doit revoir sa politique de frais, non seulement les frais d’entrée, bien trop élevés dans un contexte de taux bas, mais aussi sur l’empilement des frais de la gestion pilotée et sur les frais annuels de gestion sur les encours en unités de compte.
Résultats Google : 18 milliards de bénéfices
Alphabet la maison-mère de Google a réalisé un bénéfice de 18 milliards grâce en particulier la crise sanitaire.
Entre janvier et mars, Alphabet, maison-mère de Google, a réalisé 55,3 milliards de dollars (45,8 milliards d’euros) de chiffre d’affaires, soit 34% de plus qu’il y a un an. Dans le détail, l’activité publicité pèse 81% des revenus globaux du groupe à 44,7 milliards de dollars (37 milliards d’euros). Sur le moteur de recherche, sa principale activité, les recettes publicitaires sont passées de 25 à 32 milliards de dollars (26,5 milliards d’euros) en un an, bien au-delà des attentes. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, les revenus de YouTube ont également explosé de 50%, à 6 milliards de dollars (5 milliards d’euros), tout comme ceux de l’activité cloud, passée de 2,8 milliards à 4 milliards de dollars en un an (+43%).
En tout, Alphabet a dégagé un bénéfice net de 17,9 milliards de dollars (14,9 milliards d’euros), quasiment le triple de l’année dernière. Ses profits ont été dopés par un gain de 4,75 milliards grâce à ses investissements dans plusieurs entreprises dont la valorisation a bondi. Le groupe s’est autorisé à racheter jusqu’à 50 milliards de dollars d’actions supplémentaires.
Bourse: Rebond des actions …. et prises de bénéfices ensuite
La banque Barclays utilise la méthode Coué pour redonner confiance aux investisseurs. L’établissement prévoit en effet un redressement des valeurs boursières. Un pronostic très hasardeux. Certes la conjoncture pourrait un peu s’améliorer du fait de la découverte des fameux vaccins aussi en raison du soutien inconditionnel de la banque centrale européenne à l’économie. Reste la réalité, à savoir le fait que la croissance européenne va tomber dans le rouge au quatrième trimestre.
D’ici la publication officielle et définitive de ces résultats économiques, financiers mais aussi sociaux la bourse pourrait bien effectivement connaître une certaine embellie. Comme l’optimisme ( comme le pessimisme) est contagieux, les cours pourraient grimper mais quelques semaines après pourraient retomber en dépression notamment du fait d’une prise de bénéfice des grands opérateurs qui savent toujours retirer leurs pions le moment venu.
Le contexte macroéconomique demeure incertain jusqu’au premier trimestre 2021 et les valorisations élevées pourraient agir comme un frein mais le climat reste favorable aux actifs risqués, estime l’équipe actions européennes de Barclays.
Les actions européennes, dont le rebond a été moins marqué que celui de leurs homologues américaines, devraient atteindre des sommets l’an prochain avec un potentiel de hausse estimé à 13%, lit-on dans la note. Un pronostic sans doute un peu hasardeux.
Après une année 2020 exceptionnelle par l’ampleur de la récession ainsi que par la rapidité de la chute et du rebond des marchés, 2021 devrait être une année beaucoup plus normale avec la réouverture des économies et une croissance du produit intérieur brut attendue autour de 5,4%, selon Barclays, qui dit en outre s’attendre à une progression des bénéfices des entreprises européennes de l’ordre de 45%.
Les analystes de la banque britannique disent préférer les valeurs décotées de qualité (“value”) aux titres de croissance, les cycliques aux défensives, les marchés émergents aux marchés développés et l’Europe aux Etats-Unis.
Rebond des actions …. et prises de bénéfices ensuite
La banque Barclays utilise la méthode Coué pour redonner confiance aux investisseurs. L’établissement prévoit en effet un redressement des valeurs boursières. Un pronostic très hasardeux. Certes la conjoncture pourrait un peu s’améliorer du fait de la découverte des fameux vaccins aussi en raison du soutien inconditionnel de la banque centrale européenne à l’économie. Reste la réalité, à savoir le fait que la croissance européenne va tomber dans le rouge au quatrième trimestre.
D’ici la publication officielle et définitive de ces résultats économiques, financiers mais aussi sociaux la bourse pourrait bien effectivement connaître une certaine embellie. Comme l’optimisme ( comme le pessimisme) est contagieux, les cours pourraient grimper mais quelques semaines après pourraient retomber en dépression notamment du fait d’une prise de bénéfice des grands opérateurs qui savent toujours retirer leurs pions le moment venu.
Le contexte macroéconomique demeure incertain jusqu’au premier trimestre 2021 et les valorisations élevées pourraient agir comme un frein mais le climat reste favorable aux actifs risqués, estime l’équipe actions européennes de Barclays.
Les actions européennes, dont le rebond a été moins marqué que celui de leurs homologues américaines, devraient atteindre des sommets l’an prochain avec un potentiel de hausse estimé à 13%, lit-on dans la note. Un pronostic sans doute un peu hasardeux.
Après une année 2020 exceptionnelle par l’ampleur de la récession ainsi que par la rapidité de la chute et du rebond des marchés, 2021 devrait être une année beaucoup plus normale avec la réouverture des économies et une croissance du produit intérieur brut attendue autour de 5,4%, selon Barclays, qui dit en outre s’attendre à une progression des bénéfices des entreprises européennes de l’ordre de 45%.
Les analystes de la banque britannique disent préférer les valeurs décotées de qualité (“value”) aux titres de croissance, les cycliques aux défensives, les marchés émergents aux marchés développés et l’Europe aux Etats-Unis.
Impôt sur les bénéfices extraordinaires ?
L’économiste Pierre-Cyrille Hautcœur, Directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’Ecole d’économie de Paris, rappelle, dans sa chronique au « Monde », que la forte taxation des « bénéfices extraordinaires » pendant les deux guerres mondiales avait atténué le sentiment d’injustice.
Chronique.
Pour remédier au sentiment d’injustice qui croît chaque jour et se nourrit de l’impact manifestement très favorable de la pandémie de Covid-19 sur certaines activités comme le numérique ou la grande distribution aux dépens des petites entreprises, la mise en place exceptionnelle d’un impôt sur les « bénéfices extraordinaires de pandémie » mériterait d’être considérée sérieusement.
Pendant la Grande Guerre, déjà, les citoyens comparaient le sort de ceux qui combattaient en première ligne avec celui des « profiteurs de guerre », dont les produits raréfiés voyaient leurs prix s’envoler, ou bien bénéficiaient de marchés publics passés dans l’urgence.
En France, les scandales liés aux fournitures d’armement durant la guerre de 1870 avaient suscité la mise en place d’une « commission de révision des marchés de guerre », mais ses résultats avaient été jugés insuffisants. Cela conduit dès 1915 le Parlement à envisager une mesure plus large : un impôt sur les bénéfices extraordinaires de guerre. Expérimentée lors de la guerre de Sécession américaine par l’Etat (confédéré) de Géorgie, cette mesure est adoptée par le Royaume-Uni en décembre 1915, par la France le 1er juillet 1916 et par les Etats-Unis en 1917.
Une mise en œuvre difficile
Le principe est partout le même : comparer les bénéfices de la période de guerre (de manière rétroactive au 1er août 1914 en France) aux bénéfices « normaux » des années précédentes, ou le cas échéant à une rémunération « normale » du capital engagé. Le taux d’imposition, initialement de 50 % en France et en Grande-Bretagne, est rapidement augmenté et devient progressif pour épargner les PME : le taux marginal atteint finalement 80 % dans les trois pays.
Si l’adoption de cette loi est aisée en France (par 472 voix contre 3 à la Chambre), sa mise en œuvre est difficile. En effet, il n’existe pas encore d’impôt sur les bénéfices : l’impôt sur le revenu adopté en 1914 comporte bien une cédule consacrée aux « bénéfices industriels et commerciaux », mais sa mise en place a été reportée à la fin de la guerre.
L’administration fiscale n’a donc pas d’expérience d’évaluation des bénéfices, hormis celle, limitée, de l’établissement de la patente. La construction d’une administration compétente ne sera vraiment réalisée qu’après la guerre, retardant le paiement de l’impôt puisque le choix est fait (jusqu’en 1918) de ne demander son versement qu’après vérification de la déclaration du contribuable par l’administration.
Facebook: 5,2 milliards de bénéfices sur un seul trimestre
Comme la plupart des grands du numérique, Facebook a largement profité aussi de la crise sanitaire. La mobilité physique réduite a encore encouragé les échanges d’informations entre les utilisateurs de la plate-forme. Une véritable martingale , contrairement à la plupart des autres Gafam Facebook ne fait pas grand-chose comme production. Le travail est essentiellement assuré par ceux qui lui fournissent gratuitement -et le plus souvent bêtement- des flux de données valorisés par la publicité. Des données au contenu souvent idiot, des excès, des dérives mais qui nourrissent la rivière d’info qui grossit les profits grâce à la pub.
Pandémie ou pas, Facebook a vu son chiffre d’affaires progresser de 11% au deuxième trimestre, à 18,7 milliards de dollars, un résultat supérieur aux attentes des analystes.
Son bénéfice net a, lui, quasiment doublé à plus de 5 milliards de dollars, grâce à la comparaison avec celui publié en juillet 2019 quand le réseau social avait dû payer une amende record infligée par les autorités américaines. Facebook, qui fait l’objet de nombreuses critiques et enquêtes sur son modèle économique, a vu son titre bondir de 7% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse.
Coronavirus : « Arbitrage entre bénéfices et coûts trop flou
l’économiste Bruno Deffains et le juriste Thomas Perroud observent, dans une tribune au « Monde », que l’intérêt général a été relégué derrière un impératif médical, faute d’un processus clair et transparent de la prise de décision politique publique.
Tribune. La crise sanitaire actuelle révèle de façon quasiment paroxystique le problème de la décision politique en période de crise. Comment concevoir une décision politique qui intègre l’ensemble des conséquences éthiques et économiques qu’elle emporte ?
Deux canaux peuvent permettre d’élaborer une telle décision : un canal démocratique et/ou un canal scientifique.
En France, le canal démocratique a été fragilisé par la déclaration d’état d’urgence. Cette déclaration a transféré la compétence principale de la prise de décision vers l’exécutif.
Le second canal est l’expertise. Or, celle-ci a tardé à s’établir et, surtout, elle ne reflète qu’un seul élément de l’analyse : le suivi de l’épidémie et la préconisation de mesures pour ralentir son expansion.
Qu’en est-il des autres questions que soulèvent ces décisions ? Comment sont-elles prises en compte ? Au Royaume-Uni, l’initiative prise par l’opposition travailliste d’instaurer une commission scientifique « d’opposition » permet de combiner les deux approches.
Quelques spécialités médicales
Mais notre culture politique est plutôt réfractaire aux contre-pouvoirs, notamment scientifiques, ce qui se traduit par une difficulté à poser comme préalable à la décision une véritable analyse coût-bénéfice des décisions de confinement, préférant ne pas se confronter à la question éthique et sociale de l’évaluation du coût des vies sauvées.
La domination de la décision publique jusqu’à présent par des scientifiques issus majoritairement du monde de quelques spécialités médicales (au sein du comité scientifique Covid-19) a ainsi occulté du débat les autres dimensions de l’intérêt général.
Cette domination était sans doute légitime en début d’épidémie, mais arrive le moment où les conséquences de chaque décision sur la société doivent imposer de contrebalancer ces avis par d’autres. Or, l’action publique qui organise le déconfinement donne l’impression d’être guidée, non par la poursuite de l’intérêt général, mais par un objectif uniquement médical.
Dans cette crise, à chaque stade de la prise de décision, l’arbitrage entre les bénéfices et les coûts semble avoir été omis ou à tout le moins n’a pas été rendu public. Autrement dit, toute décision de l’exécutif aurait dû mettre en balance l’avis du comité scientifique Covid-19 par un comité représentant l’intérêt global de la société, y compris de médecins qui nous alertent sur les effets délétères du confinement prolongé sur la santé physique et mentale, en particulier des enfants et adolescents. »
CAC 40: près de 100 milliards de bénéfices
Un chiffre qui se rapproche su record de 2007. Qui prouve évidemment la bonne santé de l’économie en 2007. Un résultat qui mérite cependant un commentaire car nombre d’entreprises qui du CAC réalisent uen partie non négligeable de leur activité à l’étranger. Un résultat permis par la reprise de la croissance mondiale et française. Aussi par les différentes mesures d’allégements fiscaux en France. Et ce point de vue la hausse des bénéfices de plus de 20% en 2007 mérite d’être mise en comparaison avec l’évolution du pouvoir d’achat du français moyen, salarié ou retraité. La hausse des dividendes s’ajoute évidemment à la hausse des cours des actions. Il faut se réjouir de la meilleure santé financière des grandes sociétés et de leurs conséquences sur les investissements. Pour autant on sait que la France rémunère plus avantageusement ses actionnaires. Sans doute pour attirer les capitaux mais aussi pour survaloriser leur image. Dans certains cas, cet excès de rémunération des actionnaires met en cause l’existence même des entreprises à terme. D’après les calculs du cabinet Ricol Lasteyrie pour Les Echos.les dividendes une hausse de 21,3% en seulement un an. Comme l’an dernier, deux entreprises ont clôturé dans le rouge. Il s’agit de LafargeHolcim (-1,55 milliard d’euros) et Carrefour (-531 millions). En perte en 2016, Engie et Publicis ont, en revanche, retrouvé le chemin des bénéfices. Parmi les bons élèves, on retrouve les poids lourds du CAC 40 comme Sanofi, Total ou LVMH, qui ont respectivement dégagé 8,4 milliards, 7,7 milliards et 5,1 milliards de bénéfices. Une fois encore, le secteur financier a été le plus grand contributeur de l’indice parisien, même s’il a été freiné par le recul des bénéfices de 27% de Société Générale. Mais si on ajoute les résultats de l’assureur Axa et des banques BNP Paribas et Crédit Agricole, les quatre poids-lourds français de la finance ont généré à eux seuls un quart des bénéfices du CAC 40 (22,2 milliards d’euros). La filière énergétique, où l’on retrouve notamment Air Liquide, Engie, Schneider Electric, Total, Veolia ou encore TechnipFMC, a également réalisé une très bonne année en 2017, avec près de 14 milliards d’euros de bénéfices, contre 9,5 milliards d’euros l’année précédente. Tout comme le secteur automobile, porté par ses deux constructeurs Renault et PSA, qui ont respectivement gagné 5,1 et 1,9 milliard d’euros. « Ce niveau de résultat est la conséquence de la forte croissance du second semestre et du quatrième trimestre, augurant un bon début d’année 2018 pour les acteurs du CAC 40 malgré de nombreuses incertitudes telles que l’inflation du cours des matières premières, du baril ou encore des taux de change », explique Philippe Kubisa, Associé spécialiste des marchés de capitaux chez PwC.
Banques : un tiers des bénéfices dans les paradis fiscaux
Le tiers des bénéfices des banques françaises est réalisé dans des paradis fiscaux y compris situés dans des pays où ces banques n’ont aucun salarié. Des activités surtout centrées sur la spéculation et l’évasion fiscale. En s’appuyant sur les chiffres rendus publics par les établissements bancaires en 2014, année pour laquelle ils étaient obligés de dévoiler les bénéfices de toutes leurs filiales internationales, le consortium d’ONG ((CCFD-Terres solidaires, Oxfam et le Secours Catholique)) s’est rendu compte que les pays dans lesquels la fiscalité était la plus avantageuse pesaient toujours autant dans les profits réalisés à l’étranger, près d’un tiers de leurs profits internationaux (15,3 milliards d’euros). BNP Paribas et la Société Générale sont les grandes banques françaises qui ont réalisés les bénéfices les plus importants dans les juridictions offshores, respectivement 2,4 et 1,3 milliards d’euros. C’est toutefois le Crédit Mutuel-CIC qui réalise la part la plus importante de ses bénéfices internationaux dans les paradis fiscaux (44%). Rien d’étonnant puisque parmi les cinq banques étudiées par le groupe d’ONG, c’est elle qui est la moins présente à l’international. Avec plus d’1,7 milliard d’euros de bénéfices enregistrés, le Luxembourg est la destination privilégiée des banques françaises parmi les 34 paradis fiscaux dans lesquels elles sont implantées. De manière générale, on est loin du stéréotype du paradis fiscal sous les palmiers. La Belgique (1,66 milliard), Hong-Kong (436 millions), Singapour (346 millions) et l’Irlande (272 millions) complètent le top 5 des pays dans lesquels les banques françaises ont réalisé le plus de profits. Dans ces paradis fiscaux, l’activité des cinq grandes banques françaises est en moyenne 60% plus lucrative que dans les autres pays. Un taux de profitabilité qui fait que les activités des banques y génèrent 1,6 fois plus de bénéfices que dans le reste du monde. Pour un même chiffre de 1.000 euros, les banques françaises y dégagent 362 euros de bénéfices contre 227 dans les autres pays et… 205 en France. De bons résultats qui ne s’expliquent pas par des effectifs plus fournis: il y a 2,6 fois moins d’employés dans une filiale située dans un paradis fiscal que dans une filiale située dans un autre pays. Un écart encore plus important chez certains établissements. BPCE a presque 8 fois moins d’employés par filiale dans les paradis fiscaux que dans les autres pays. Certaines filiales fonctionnent même sans le moindre salarié. C’est le cas dans cinq pays (Bermudes, Chypre, îles Caïmans, île de Man, Malte) et plus particulièrement aux Îles Caïmans où aucune des cinq banques françaises n’y déclare d’employés.
(Le Figaro éco)
SNCF : 300 millions de bénéfices ou 12 milliards de pertes en 2015
Difficile pour les béotiens de comprendre quels sont les résultats exacts de la SNCF pour 2015. Pas étonnant les Français comme nombre d’experts sont un peu fâchés avec l’économie et les chiffres. Pour 2015, on annonce d’un côté des pertes de 12 milliards et d’un autre bénéfice net d’environ 300 millions. Première observation les éventuels bénéfices sont relativement marginaux et même virtuels quand ils sont à mettre en rapport avec un chiffre d’affaires de plus de 30 milliards et un soutien financier de l’État qui représente environ 50 % des recettes. Seconde observation les 12 milliards d’euros de pertes sont surtout liés à une dépréciation brutale d’actifs pour SNCF mobilités ; la dépréciation vient essentiellement de la baisse de rentabilité des TGV du fait d’un trafic et de tarifs qui stagnent en raison de la concurrence. Troisième observation la dépréciation provient essentiellement de la dévalorisation du réseau. Un réseau dont la valeur est nécessairement déprécié puisque toute évolution des péages à la hauteur des coûts est impossible. Tout cela explique largement l’État catastrophique de l’endettement du groupe ferroviaire qui atteint aujourd’hui autour de 50 milliards d’euros. Une dette sur laquelle les pouvoirs publics ont fait l’impasse quand ils ont procédé à la réforme récente du ferroviaire. Avec un trafic qui stagne voire régresse et surtout une telle dette la situation financière est ingérable. Même si les nouvelles normes comptables (if) ont largement plombé cette année les comptes. En effet les normes comptables IFRS qui s’appliquent aux deux Epic – tout comme aux entreprises privées – obligent les entreprises à valoriser leur actif. Il s’agit des rames de TGV pour SNCF Mobilités qui réalise les services de transport et du réseau lui-même pour SNCF Réseau, qui gère l’infrastructure ferroviaire. Ces actifs sont valorisés financièrement en fonction de la projection à 50 ans des flux financiers à venir. Or en 2015 pour la première fois, SNCF Réseau et SNCF Mobilités ont publié leurs comptes ensemble. Ainsi SNCF Réseau, le gestionnaire de l’infrastructure, affiche 9,6 milliards d’euros de dépréciations d’actifs pour la valorisation de son réseau. À ce montant colossal, s’ajoutent 2,2 milliards d’euros pour SNCF Mobilités et 450 millions d’euros pour les gares. Une situation Tellement ingérable qu’elle a entraîné récemment la démission du patron des infrastructures. La Situation est surtout caractérisée par un endettement abyssal de l’ordre de 45 milliards d’euros et qui pourrait encore augmenter de 11 milliards d’ici 2020. Selon le cabinet SECAFI, Cette dette devrait atteindre 56,7 milliards en 2020, soit 11,7 milliards de plus par rapport à 2014. Or, les économies réalisées par le groupe SNCF ne devraient pas dépasser 4,8 milliards sur la période – 2,5 milliards issus de la fusion entre RFF et SNCF Infra et 2,3 milliards dans les coûts de production. Résultat, il manque, selon Secafi, de 1 à 1,5 milliard d’euros par an pour assurer la maintenance du réseau. A cela, il faut ajouter les intérêts de la dette qui coûtent 1,5 milliard d’euros par an au groupe public. Le rapport constate que la réforme « a omis de clarifier les grands principes du modèle économique du futur système ferroviaire » dans un contexte de restrictions budgétaires du côté de l’État comme des régions, et d’une libéralisation du marché de l’autocar. Une situation intenable qui ne permet ni d’assurer le financement des investissements, ni l’entretien pourtant urgent du réseau et ni la stabilisation de la dette. Une des variables d’ajustement consistera à supprimer au moins 10 000 emplois sur 150 000 actuels d’ici 2020. La protestation du 9 mars sera aussi justifiée par des revendications salariales pratiquement bloquées depuis plusieurs années du fait de l’inflation mais surtout en raison de la situation financière dramatique de l’entreprise. À noter aussi la décision dans le même temps d’une grève à la RATP qui ajoutée à celle de la SNCF pourrait provoquer un blocage total des transports collectifs.
Chine : nouveau recul des bénéfices industriels
Conséquence notamment de la baisse du commerce international chinois, le bénéfice des entreprises industrielles baisse également. Ce commerce international (import comme export) constitue l’indicateur avancé de plus pertinent pour éclairer les perspectives de l’activité internationale. En clair la demande étrangère vis-à-vis de l’usine du monde que constitue la Chine ne cesse de diminuer témoignant ainsi de l’atonie de la croissance des pays considérés. Le tassement économique actuel de la Chine se caractérise par un net affaiblissement de l’industrie lourde et des exportations. Officiellement La croissance du PIB chinois a ralenti à 6,9% sur un an au troisième trimestre de l’année, selon un chiffre gouvernemental, soit la plus faible performance trimestrielle de la deuxième économie mondiale depuis la crise financière de 2009.cependant ce chiffre est mis en doute par de nombreux experts car les statistiques chinoises sont toujours très politiques. Pour le sixième mois d’affilée, les bénéfices dégagés par les entreprises industrielles en Chine ont baissé de 1,4% sur un an en novembre, selon les chiffres publiés dimanche par le Bureau national des statistiques (BNS). Sur les onze premiers mois de l’année, le recul est de 1,9%par rapport à la même période de l’année 2014. En octobre, la baisse des bénéfices industriels avait été plus marquée, à 4,6% sur un an. La situation varie selon les secteurs: dans l’automobile et l’électricité, les bénéfices sont en très forte hausse (de 35% et 51%). Le secteur minier, frappé par la baisse des cours, est pour sa part à la traîne, avec des bénéfices en chute de 56,5% sur les onze premiers mois de l’année par rapport à la même période de l’année dernière. Le producteur d’aluminium China Hongqiao Group (1378.HK: Cotation) et huit producteurs de nickel, dont la compagnie d’Etat Jinchuan Group [JCGRP.UL], ont récemment annoncé qu’ils allaient réduire leur production pour tenter de soutenir les cours.