Archive pour le Tag 'Benalla'

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Mea culpa Benalla: chapeau l’artiste

Mea culpa Benalla: chapeau l’artiste

Benalla a fait  au journal de 20 heures de TF1 vendredi un numéro médiatique de très haut niveau. Il a manifesté une exceptionnelle maîtrise médiatique. A la fin de son interview,  on aurait pu lui donner l’absolution totale voir même lui envoyer des fonds pour assurer sa défense. L’intéressé est apparu très propre sur lui, d’un calme étonnant et d’une grande habileté dialectique. Il a réussi en même temps à se disculper personnellement encourageant même le public à se comporter comme lui et à nier toute responsabilité de Macron. Son argumentation ne manquait pas de pertinence mais il s’est évertué à dépolitiser complètement cette affaire. Or c’est surtout la dimension politique qui est en cause c’est-à-dire la dissimulation par l’Élysée des faits qui sans l’intervention des médias auraient été complètement enterrés. D’une certaine manière Benalla a quand m^me replacé  son action dans son contexte et il est clairement apparu qu’il était un très proche de Macron. Or l’entourage du président de la république le gouvernement et le parti en marche fondent toute leur argumentation sur le fait que Benalla était  un collaborateur très  subalterne voir même inconnu d’après le ministre de l’intérieur. Le problème c’est que Benalla n’a fait  que des réponses partielles quant à son rôle exact mais il l’a fait avec un tel brio qu’il a pu faire oublier le fait que l’Élysée a clairement voulu enterrer l’affaire avec une pseudo punition qui n’a jamais existé quant à sa suspension et à sa privation de salaire. Benalla s’est montré autrement plus brillant que la plupart des responsables du gouvernement. Cela n’enlève rien à sa responsabilité et à ses actes violents. Mais après cette prestation,  on ne peut dire que chapeau l’artiste, il pourra aussi se reclasser dans la communication voir la politique !

Benalla : histoire d’ « O »

Benalla : histoire d’ « O »

 

Macron a qualifié l’affaire Benalla  de tempête dans un verre d’eau, il s’agirait plutôt d’une histoire d’o. Un courtisan lycée soumis aux caprices du prince se trouve puni par les excès monarchiques. La vérité c’est que ce régime de monarchie républicaine prend des allures de plus en plus autocratique tendance même un peu réac vis-à-vis des plus défavorisés considérés comme des sujets vis-à-vis desquels on dépense un pognon de dingue. Le président de la république lui-même s’autorise quelques dérapages qui témoignent de ce qu’est vraiment le macronie ;  sûrement pas une vision sociale démocrate, ni même libérale mais une sorte de bonapartiste au service des grandes fortunes d’abord et qui cadenasse toute médiation démocratique au Parlement bien sûr mais aussi au gouvernement où tous les ministres sont paralysés par la peur de déplaire.  le concept de macronie  n’existe pas il n’est qu’une sorte de patchwork d’anciennes et de nouvelles politiques qui s’appuient en réalité sur les seuls caprices d’un enfant gâté devenu prince par effraction grâce notamment au soutien du monde financier mais sans aucune expérience politique  ou militante. Bref un monarque qui viendrait de nulle part pas tout à fait de nulle part : de la bourgeoisie classique aux relents réactionnaires

 

 

Benalla : une promotion directe de brigadier à lieutenant colonel

Benalla : une promotion  directe de brigadier à lieutenant colonel

Benalla n’est  sans doute pas l’amant de Macron mais c’est certainement son ami, en tout cas son ancien ami. En effet, seul Macon a pu permettre que Benalla ancien brigadier de la réserve opérationnelle deviennent brutalement lieutenants colonel dans la réserve spéciale. L’ancien chargé de mission d’Emmanuel Macron s’est retrouvé nommé en 2017 à cet échelon très prestigieux, souvent octroyé en fin de carrière, alors qu’il n’était qu’un simple brigadier-chef de la réserve opérationnelle de la gendarmerie.

Plusieurs députés de l’opposition ont dénoncé une ascension qu’ils jugent démesurée voire suspecte.  Radié, à sa demande, de la réserve opérationnelle en 2017, Alexandre Benalla a ensuite été intégré à un « vivier peu connu » et « constitué de 74 personnes recrutées pour leurs compétences particulières », précise une note interne de la gendarmerie, dévoilée par Le Parisien. C’est au moment où il intègre cette nouvelle unité qu’il a été nommé lieutenant-colonel, un grade qui « lui a été conféré au titre de son niveau d’expertise », justifie encore le document.

Suspension de Benalla : Alain Gibelin se contredit et mange son chapeau

Suspension de Benalla : Alain Gibelin se contredit et mange son chapeau

 

 

Yaël Braun-Pivet, le directeur de l’ordre public auprès de la préfecture de police,  mange son chapeau et se contredit. Alors qu’il avait affirmé que Benalla avait participé à des réunions de haut niveau pendant sa suspension de 15 jours, il est revenu sur ses propos. Il a même écrit qu’il avait mal compris la question lors de son audition devant la commission parlementaire ! Il est clair que malgré ce démenti « inspiré ( ?) L’enquête pourrait démonter que Benalla a bien encore assumé des taches pendant sa suspension. On vient d’apprendre d’ailleurs officiellement de l’Elysée que contrairement à ce qui avait été affirmé,  Benalla n’a subi aucune retenue de salaire. Curieuse suspension en vérité qui s’est traduite par quelques jours de vacances, sans suppression de rémunération. Par ailleurs contrairement encore à ce qui a été dit, Benalla a continué d’organiser les manifestations intéressant le président. Témoin le fait qu’il accompagnait le car des bleus lors de leur réception à l’Elysée.

Affaire Benalla: la faute aux médias ( Macron)

Affaire Benalla: la faute aux médias ( Macron)

 

C’est en substance ce que Macron a déclaré mercredi soir devant la presse. Toujours ce qu’on dit en général en cas de crise mal maîtrisée ! Notamment sur les mensonges réitérés concernant le pseudo suspension et le pseudo changement de fonction de Benalla. “La question que vous pouvez vous poser, c’est pourquoi certains l’ont sorti deux mois et demi plus tard”, a dit Emmanuel Macron. “C’est sans doute qu’il y a des gens qui avaient intérêt à ce que ça sorte deux mois et demi plus tard et quelques jours après la Coupe du monde de football.” A la suite des révélations du Monde, la justice a ouvert une enquête préliminaire puis une information judiciaire qui a entraîné la mise en examen d’Alexandre Benalla et de quatre autres personnes, dont des policiers haut gradés. Devant les journalistes, le chef de l’Etat a par ailleurs fustigé “un emballement et une frénésie ces derniers jours qui ont conduit à laisser s’installer des contrevérités”, notamment sur le montant du salaire perçu par son ex-homme de confiance. “Il y a beaucoup de gens qui pont perdu la raison, qui disent beaucoup de choses fausses, qui oublient de les corriger”, selon le président français. “La chaleur et la fatigue, c’est à Paris que ça monte à la tête”, a également dit le président français dans le même registre.

Silencieux pendant près d’une semaine, le chef de l’Etat s’est exprimé pour la première fois mardi pour endosser la responsabilité de l’affaire.

 

Suspension de salaire de Benalla : L’Elysée a menti

Suspension de salaire de Benalla : L’Elysée a menti

 

Benalla a touché intégralement son salaire. Ce qu’avait dit Bruno Roger-Petit, responsable de la communication de Macron : « Sa hiérarchie n’a eu connaissance des faits qu’a posteriori. Il [Alexandre Benalla, NDLR] a été immédiatement convoqué par le directeur de cabinet du Président qui lui a notifié une sanction disciplinaire. Il a été mis à pied pendant 15 jours avec suspension de salaire. Il a été démis de ses fonctions en matière d’organisation de la sécurité des déplacements du Président. »Or  Alexandre Benalla a touché son salaire intégral au mois de mai en dépit de sa mise à pied de 15 jours, a annoncé mercredi le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, en précisant qu’il ferait l’objet d’une retenue sur congés. « M. Benalla a touché pour le mois de mai son salaire intégral », a indiqué Patrick Strzoda lors de son audition par la Commission des Lois du Sénat. « En revanche, ses 15 jours de suspension feront l’objet d’une retenue sur les droits à congés qu’il avait en reliquat au titre de l’année 2017″, a-t-il ajouté. Comme l’a noté sur Twitter la journaliste de Mediapart, Lénaïg Bredoux, Patrick Strzoda a avancé que la droit administratif rendait impossible d’assortir d’une retenue sur salaire une suspension. Cela signifie en clair que Benalla n’a pas été sanctionné et qu’il a seulement pris quelques jours de vacances.  Le salaire d’Alexandre Benalla s’élève à environ 6.000 euros nets par mois, selon un document gouvernemental.

Sondage Benalla : affaire d’Etat pour 59%

 

Sondage Benalla : affaire d’Etat pour 59%

Un sondage exclusif d’Opinionway pour LCI révèle ce mercredi que pour 59% des Français l’affaire Benalla revêt bel et bien le caractère d’une affaire d’Etat.

72% des sondés estiment que l’affaire Benalla est « grave », dont 46% « très grave ». Les sympathisants de la France Insoumise et du Rassemblement National jugent l’affaire « très grave » à respectivement 69% et 72%. Près de la moitié des sympathisants Les Républicains interrogés partagent ce jugement.

Naturellement, les électeurs d’Emmanuel Macron sont un peu plus indulgents puisque seulement 20% d’entre eux jugent cette affaire « très grave ».

66% des sondés souhaitent qu’Emmanuel Macron s’adresse directement aux Français sur l’affaire Benalla. Et 63% des sympathisants de La République En Marche (LaRem) partagent cet avis, bien que le président de la République se soit exprimé mardi soir devant les parlementaires de la majorité.

L’impact de l’affaire Benalla sur le chef de l’Etat se fait sentir, près d’une semaine après les révélations du Monde sur l’ancien collaborateur de l’Elysée. Ainsi, tous les voyants semblent au rouge pour Emmanuel Macron.

Si 67% des sondés estiment qu’il sait toujours faire preuve d’autorité, cette part baisse de 3 points par rapport en avril dernier. La chute est encore plus forte (- 10 points) concernant sa capacité à prendre des décisions ou quant à sa fiabilité (- 11 points). Enfin, 70% des personnes interrogées estiment qu’il n’est pas en capacité de rassembler les Français.

Sondage réalisé auprès d’un échantillon de 1008 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

Sondage Affaire Benalla : 80% des Français indignés

Sondage Affaire Benalla : 80% des Français indignés

 

Huit Français sur dix se déclarent heurtés par les révélations sur Alexandre Benalla, un ex-collaborateur d’Emmanuel Macron accusé d’avoir commis des violences le 1er mai à Paris, selon un sondage Elabe pour BFM TV publié mardi. Près d’une personne interrogée sur deux (49%) se dit “tout à fait” choquée et 31% se disent “plutôt” choquées. “Cet état d’esprit est partagé par l’ensemble des Français, quelle que soit la catégorie sociodémographique et le segment politique, y compris chez les électeurs d’Emmanuel Macron du premier tour (de la présidentielle-NDLR)”, relève Elabe. A 75%, les sondés estiment par ailleurs qu’Emmanuel Macron, silencieux depuis le début de l’affaire Benalla, devrait s’exprimer sur le sujet et ne plus s’en tenir à des commentaires en petit comité.

Cette enquête a été réalisée lundi et mardi auprès d’un échantillon de 983 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Benalla : le directeur de cabinet se sacrifie

Benalla : le directeur de cabinet se sacrifie

 

Il est évident que tout dans l’audition du directeur de cabinet, Patrick Strzoda, démontre une volonté de mettre à labri Macron. Patrick Strzoda s’est attribué l’exclusive responsabilité de l’affaire Benalla allant jusqu’à affirmer que Macron ne lui avait même pas parlé de cette affaire. En substance, Patrick Strzoda a affirmé qu’il était seul responsable. Il est clair que directeur de cabinet, proche de la retraite, va jouer le rôle de bouc émissaire. Les réponses confuses et surréalistes du directeur de cabinet n’ont convaincu personne. “Les éléments dont je disposais le 2 mai, donc le lendemain, m’ont conduit à cette sanction, que j’ai considérée comme adaptée, proportionnée à un comportement individuel fautif”, a-t-il déclaré devant les députés. “Je comprends parfaitement qu’on puisse considérer qu’elle n’était pas adaptée”, a-t-il ajouté. “En tout cas, en ce qui me concerne, j’assume ma décision.” Il a également dit ne pas avoir eu suffisamment d’”éléments” lui permettant à l’époque de saisir la justice en vertu de l’article 40 du code de procédure pénale ! Mais maintenant il les aurait.

Benalla » un bagagiste d’un jour » !!! (Macron)

Benalla » un bagagiste d’un jour » !!! (Macron)

 

 

La morgue, le mépris, la condescendance ont à nouveau  émergé quand Macron a affirmé devant les députés d’en marche »“Alexandre Benalla, lui non plus, n’a jamais été mon amant. Alexandre Benalla, quoique bagagiste d’un jour, n’a jamais eu ces fonctions dans la durée”, a-t-il ironisé, tout en raillant des “fadaises” relayées par des “parlementaires”, des “commentateurs” et des “journalistes”. Une curieuse défense qui consiste à renvoyer Benalla au rand subalterne quand on sait que l’intéressé était pourtant le principal responsable de l’organisation des déplacements du président, des déplacements officiels ou privés. Voilà Benalla qualifié de bagagiste d’un jour ou de palefrenier de l’Elysée. Pourtant Macron a bien dû convenir que Benalla avait joué un rôle capital pour son élection :   Le chef de l’Etat a en effet  salué le “courage” et “l’engagement” manifestés par son ex-collaborateur durant la campagne présidentielle, “à un moment où, sortant de nulle part, n’étant protégé et aidé (…) ni par l’Etat ni par les services publics, il était légitime d’avoir des gens qui organisent des déplacements, des réunions publiques”. Selon plusieurs témoins, Emmanuel Macron a également parlé des actes commis par son ex-homme de confiance comme d’une “trahison». Une contradiction de plus car pour trahir il fauta une confiance que Macron minimise quant au rôle de Benalla à Elysée.

Affaire Benalla: « Moi, moi, moi » (Macron)

Affaire Benalla: « Moi, moi, moi »  (Macron)

 

Macron n’a pas éclairci forcément l’affaire mais il a utilisé sa dialectique égocentrique et autocratique : le je, je, moi, moi. Avec aussi des arguments assez déplacés. En effet  Changement total et brusque de communication de Macron qui a affirmé  devant  les députés en Marche “Le seul responsable de cette affaire, c’est moi et moi seul. Parce que celui qui a fait confiance à Alexandre Benalla, c’est moi, le président de la République, celui qui a été au courant et qui a validé (…) la sanction de mes subordonnés, c’est moi”, a-t-il justifié. En réponse à la presse et à l’opposition qui dénonce le sacrifice des fusibles, Macron joue les contre pieds “Les valeurs qui nous ont faits, ce qui nous a conduits là, ce n’est pas la République des fusibles, ce n’est pas la République de la haine, celle où on fait trinquer un fonctionnaire ici, un collaborateur là”, a encore dit Emmanuel Macron, entouré de hautes figures de la majorité. L’aveu en fait que c’est bien lui l’auteur de la bienveillante sanction vis-à-vis de son courtisan Benalla

Benalla était responsable des bagages ! (Castaner)

Benalla était responsable  des bagages ! (Castaner)

 

 

 

Après un silence de plusieurs jours les responsables d’en Marche et du gouvernement refond surface pour  tenter de déresponsabiliser l’Élysée et minimiser l’affaire. Tout cela avec des arguments approximatifs, souvent contradictoires quand ce n’est pas très spécieux. Ainsi Castaner a fait preuve d’une grande maîtrise de la langue de bois en affirmant ne pas très bien connaître les attributions de Benalla Allah ; il a cependant reconnu  la présence de l’intéressé lors de la réception des Bleus et indiqué que Benalla  était sans doute chargé des bagages. L’affaire pourrait donner lieu à rire si elle n’était pas grave. Première observation on peut s’étonner que Castaner ignore les fonctions de Benalla Allah que ce dernier est omniprésent auprès chef de l’État dans tous ses déplacements. Deuxième observation c’est évidemment le culot invraisemblable de Castaner qui tente de transformer Benalla, pourtant adjoint au chef de cabinet de Macron, responsable de la sécurité du président en simple chargé de logistique. Il faut vraiment que la majorité soit dans la panade se laisser aller à de telles élucubrations fantaisistes.  Sur BFMTV, Castaner  secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement, a en effet donné une réponse ahurissante à propos de Benalla  « Il a des fonctions logistiques sur lesquelles il travaille, a déclaré Castaner. Vous savez, moi aussi j’aurais rêvé d’être dans le bus. Ce n’est juste pas ma place. Je ne suis pas l’employeur de cette personne et je ne sais pas quelles étaient ses missions. J’ai entendu dire qu’il était en charge de la logistique, notamment des bagages. »

Benalla : ni puni, ni suspendu !

Benalla : ni puni, ni suspendu !  

Officiellement après ses exploits et ses tabassages de deux  manifestants,  Benalla aurait été puni et suspendu pendant 15 jours. On lui aurait retiré ses missions relatives à la protection du chef de l’État. En réalité,  il semble bien que Benalla n’est pas été puni, ni même suspendu. Aucun document officiel n’atteste en effet de cette suspension. Alain Gibelin, directeur de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police, a semé le doute dans les esprits sur la réalité même de la suspension. Alain Gibelin, qui a également souligné que la présence du chargé de mission élyséen Place de la Contrescarpe le 1er mai n’était pas régulière, a indiqué qu’Alexandre Benalla avait participé à des réunions préparatoires à des déplacements d’Emmanuel Macron tout au long la première quinzaine de mai. On sait par ailleurs que Ben Allah n’a pas été privé de ses responsabilités puisqu’il s’est occupé par ailleurs par exemple de la sécurité du président lors des manifestations du 14 juillet et de la réception de l’équipe de France de football à l’Elysée. Et Alain Gibelin de conclure « Non. Et je répète que la sanction prise à l’encontre d’Alexandre Benalla à aucun moment n’a été porté ni à ma connaissance, ni à celle de mes collaborateurs. »

Benalla: le pouvoir cherche des bouc- émissaires

Benalla: le pouvoir cherche des bouc- émissaires

 

 

 

Faute pouvoir mettre en cause le président de la république, le pouvoir cherche des boucs-émissaires. Il y aura sans doute le préfet de Paris qui d’ailleurs à été « chargé » par le ministre de la défense (et réciproquement) lors de l’audience de Colomb. Oui j’étais au courant a dit le préfet mais on m’a dit que l’affaire était gérée par l’Elysées. Autre personnalité visée, le directeur de cabinet de Macron qui a aurait infligé une sanction symbolique à Benalla. Ce dernier atteint d’ailleurs l’âge de la retraite. Sans doute à terme, le ministre de l’intérieur devra sauter tellement sa prestation a été lamentable devant la commission d’enquête de l’assemblée. Colomb a vraiment démontré qu’il n’avait pas le profil d’un ministre de l’intérieur surtout en matière d’autorité. On le verrait mieux à l’agriculture. On espère donc coté du pouvoir que cela suffira pour apaiser le climat politique car  l’onde de choc de l’affaire Alexandre Benalla a continué lundi à secouer la classe politique avec les premières auditions de la commission d’enquête parlementaire qui ont vu les autorités pointer du doigt les fautes individuelles de subalternes, sans apaiser une opposition bien décidée à en découdre. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, se sont longuement exprimés devant la commission des Lois de l’Assemblée, dotée pour l’occasion de pouvoirs d’enquête sur ce dossier à l’origine de turbulences politiques sans précédent sous le quinquennat. Alexandre Benalla, un jeune conseiller d’Emmanuel Macron omniprésent pour tout ce qui concerne la sécurité du candidat et, dans la foulée, du président, a été filmé, coiffé d’un casque de police, en train de frapper un jeune homme et de malmener une jeune femme lors d’une manifestation le 1er mai. “Fondamentalement, ces événements résultent de dérives individuelles inacceptables, condamnables sur fond de copinage malsain”, a déclaré Michel Delpuech en visant explicitement trois policiers mis en examen dans cette affaire. Gérard Collomb, dont une partie de l’opposition demande la démission, a lui aussi rejeté toute responsabilité en affirmant que c’était à la préfecture et à l’Elysée de prendre des sanctions — Alexandre Benalla n’avait écopé en mai que de deux semaines de mise à pied après que l’Elysée eut été informée.

Affaire Benalla : mea culpa à la manière de Macron

Affaire Benalla : mea culpa à la manière de Macron

Ce n’est pas vraiment un mea culpa mais quand même un premier pas vers la reconnaissance d’une responsabilité de l’Élysée. La contrition n’est pas chez Macron une discipline très le appréciée mais en la circonstance il a bien été contraint d’admettre un dysfonctionnement dans les services de l’Élysée. Ceci étant,  il n’a pas cogné trop fort sur ses collaborateurs dans la mesure où lui-même ayant de été informé de l’affaire à largement contribué à essayer d’enterrer le dossier. Une curieuse attitude qui révèle un certain isolement du  pouvoir et la toute-puissance d’un monarque républicain un peu hors sol. Pour l’extérieur, l’Élysée a laissé fuiter l’information selon laquelle l’affaire n’est  pas acceptable pour Macron. Lors d’une réunion avec Édouard Philippe, Gérard Collomb, Benjamin Griveaux et Christophe Castaner, le chef de l’État a jugé que l’attitude de son ancien garde du corps était «choquante et inacceptable». Il a également annoncé qu’il allait charger le secrétaire général du Palais, Alexis Kohler, de formuler des propositions de réorganisation interne afin que ce type d’incident ne se reproduise plus.

Sa parole était attendue. Alors qu’Alexandre Benalla a été mis en examen ce dimanche soir, après plusieurs heures de garde à vue, Emmanuel Macron ne s’est toujours pas exprimé publiquement sur cette affaire. Mais, en coulisses, le chef de l’État s’attelle toutefois à préparer sa riposte. Selon nos informations, le président a réuni plusieurs proches à l’Élysée ce dimanche soir, parmi lesquels le premier ministre Édouard Philippe, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, et le patron de La République en marche Christophe Castaner.

Lors de cette réunion en petit comité, le président a reconnu «des dysfonctionnements à l’Élysée» dans la gestion de l’affaire Benalla. Il s’est également exprimé sur l’attitude de son ancien garde du corps, jugée «choquante et inacceptable». Selon l’un de ses proches, il aurait déclaré en substance qu’il «n’est pas question de laisser accréditer l’idée d’une quelconque impunité»

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