Archive pour le Tag 'Benalla'
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Affaire Benalla: Etat de droit ou monarchie ?
En intervenant avec virulence contre l’audition de Benalla à la commission d’enquête du Sénat, le pouvoir par la voix de la ministre de la justice et de Castaner responsable du parti majoritaire démontrent à l’évidence que le pays s’oriente indiscutablement vers un régime monarchique. Le pire est évidemment la mauvaise foi de la ministre de la justice qui met en garde contre le mélange des genres et la confusion des pouvoirs. Un compliment qui peut lui être retourné car en l’occurrence c’est bien le gouvernement et l’Élysée qui s’immiscent dans le fonctionnement d’un Sénat dont le rôle est précisément de contrôler le gouvernement. D’une certaine manière, on peut quand même s’interroger sur ce que cache cette défense acharnée de Benalla par le pouvoir. La vérité c’est sans doute que Benalla, particulièrement proche de Macron, détient des informations sensibles que le pouvoir en place ne souhaiterait pas divulguer. Un seul exemple, comment l’affaire Ferrand a pu être enterrée par un tribunal de province au motif notamment que les délais pour l’instruction étaient dépassés. Un classement sans suite ! Pas étonnant Richard Ferrand, l’un des très proches de Macron a profité de sa situation pour enrichir sa campagne pour un montant de leurs de 500 000 €. Bien d’autres questions et problèmes pourraient être révélés comme par exemple le financement d’En Marche par les grands groupes de la fiance. La garde des Sceaux s’est donc attiré une vive réplique du président de la commission, Philippe Bas (Les Républicains), mais aussi du Syndicat de la magistrature, en justifiant lundi dernier le refus d’Alexandre Benalla de se rendre devant les sénateurs. “Il ne peut pas y avoir d’interférences entre la commission d’enquête et l’information judiciaire”, avait-elle déclaré en marge d’un déplacement. Philippe Bas, notamment, s’était étonné de ce que la ministre se comporte en véritable avocat de Benalla. De quoi vraiment s’interroger sur les craintes du gouvernement dans cette sulfureuse affaire
Benalla au Sénat à reculons
Largement encouragé par le gouvernement notamment par Griveaux, et même par la ministre de la justice, Benalla continue de faire de la résistance vis-à-vis de la commission parlementaire du sénat qui enquête sur son affaire. Il se rendra bien devant lad ite commission mais à reculons comme l’indique la déclaration de son avocat : “Je suis en train de prendre des renseignements pour voir quels sont les recours possibles et quelles sont les contestations que nous pourrions faire contre cette commission”, a ajouté Me Liénard. L’avocat avait tout d’abord annoncé cette semaine le refus de son client de se présenter devant les sénateurs avant sa convocation devant les juges le 28 septembre, avant que ce dernier ne se dise finalement “contraint” à une audition. Le pire c’est que ben à la avant même sa rencontre avec la commission a insulté le Sénat et des sénateurs. Chez lui, le naturel revient au galop. Un personnage sulfureux, colérique et insultant. En effet, il n’a pu s’empêcher de se livrer à des excès verbaux inadmissibles en insultant des sénateurs et l’institution parlementaire. Interrogé sur France Inter, Alexandre Benalla a chargé le président Les Républicains de la commission d’enquête sénatoriale Philippe Bas : » M. Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis, m’impose aujourd’hui de venir devant lui, sinon il m’envoie la police ou la gendarmerie. (…) Ce sont des petites personnes qui n’ont aucun droit, et aucun respect pour la République française et la démocratie. (…) Et aujourd’hui, ces personnes bafouent le principe de notre démocratie qui est fondé sur la séparation des pouvoirs. Moi, j’ai des comptes à rendre à la justice française. Le Sénat français, qui bafoue les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je vous le dis franchement, je n’ai aucun respect pour eux. » On se demande bien pour qui se prend Benalla pour porter un tel jugement sur le Sénat et ses membres. Quelle est sa légitimité politique ? Quelle est sa qualification ? Quel est son passé de citoyenneté ? Quelles ont été ses engagements en dehors d’avoir suivi comme à la culotte l’actuel président de la république au cours de meetings. La personnalité et le comportement de cet individu posent évidemment la question des critères de sélection des collaborateurs, des amis et confident de Macron.
Benalla insulte le sénat
Décidément, le naturel revient au galop chez Benalla, personnage sulfureux, colérique et insultant. Benalla qui ne voulait pas se rendre devant la commission d’enquête du Sénat a fini par céder devant l’État de droit qui contraint tout individu à répondre aux convocations d’une commission parlementaire. Mais c’est contraint par le droit que Benalla a accepté cet exercice de démocratie. Mais il n’a pu s’empêcher de se livrer à des excès verbaux inadmissibles en insultant des sénateurs et l’institution parlementaire. Interrogé sur France Inter, Alexandre Benalla a chargé le président Les Républicains de la commission d’enquête sénatoriale Philippe Bas : »M. Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis, m’impose aujourd’hui de venir devant lui, sinon il m’envoie la police ou la gendarmerie. (…) Ce sont des petites personnes qui n’ont aucun droit, et aucun respect pour la République française et la démocratie. (…) Et aujourd’hui, ces personnes bafouent le principe de notre démocratie qui est fondé sur la séparation des pouvoirs. Moi, j’ai des comptes à rendre à la justice française. Le Sénat français, qui bafoue les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je vous le dis franchement, je n’ai aucun respect pour eux. » On se demande bien pour qui se prend Benalla pour porter un tel jugement sur le Sénat et ses membres. Quelle est sa légitimité politique ? Quelle est sa qualification ? Quel est son passé de citoyenneté ? Quelles ont été ses engagements en dehors d’avoir suivi comme à la culotte l’actuel président de la république au cours de meetings. La personnalité et le comportement de cet individu posent évidemment la question des critères de sélection des collaborateurs, des amis et confident de Macron.
Benalla : contraint de témoigner au sénat
Gonflé l’avocat de Benalla qui justifiait de l’enquête judicaire en cours pour refuser l’audition de son client devant le Sénat. Un avocat qui devrait relire son droit notamment constitutionnel. Il ne s’agit en effet pas de la même nature dans les deux enquêtes. La première enquête judiciaire vise des délits clairement identifiés et passibles de condamnations. L’enquête du Sénat, elle, a surtout pour objet de comprendre les dysfonctionnements de l’État et notamment la confusion des responsabilités en particulier à l’Élysée Alexandre Benalla, principal protagoniste de l’affaire qui porte son nom, a d’abord fait savoir mardi qu’il refusait de répondre aux questions des sénateurs mais la commission des Lois du Sénat Il n’acceptera de se plier à l’exercice qu’une fois le volet judiciaire clos, a précisé à LCI Me Laurent-Franck Liénard. “La décision a été prise hier soir, dans mon cabinet”, a dit l’avocat. “Nous avons mesuré les impacts de sa comparution ou de sa non-comparution devant cette commission et nous avons décidé que le mieux à faire était de ne pas y aller.”Après avoir relu son droit, l’avocat a changé de position dans la soirée et déclaré que Benalla se rendrait au sénat mais contraint. De nombreux points d’ombre méritent d’être encore éclairés et en particulier cette fameuse histoire de disparition d’un contrefort contenant des documents secrets disparus au cours de l’enquête du domicile de Benalla. Le coffre fort n’avait pu être ouvert, Benalla ayant oublié les clés !! Un détail
Refus d’aller au sénat, Benalla soutenu par le gouvernement !
Comme par hasard toute la journée d’hier, des membres du gouvernement ont soutenu le refus de Benalla de se présenter devant la commission du Sénat. Cela avec la même argumentation que l’avocat de Benalla qui considérait qu’il y avait double emploi entre l’enquête judiciaire et l’enquête parlementaire. On se demande bien pourquoi Benalla la bénéficie d’un tel soutien des membres du gouvernement alors que l’enquête judiciaire porte sur des faits délictueux susceptibles de condamnation. La commission parlementaire du Sénat elle vise les défaillances du fonctionnement de l’État et non la responsabilité pénale ou civile de Benalla. Le gouvernement n’a pas à s’en mêler. Pourtant, Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement qui considérait, mardi soir sur RTL, que Benalla n’a « pas à rendre compte à une commission parlementaire », ou Nicole Belloubet, ministre de la Justice, qui vient rappeler qu’il « ne doit pas à y avoir d’interférence entre les enquêtes »,
Benalla:7000 euros mensuels, pour quoi faire ?
7000 € bruts soient 6000 € nets c’est le montant révélé par BFM pour Benalla dont on se demande bien quel pouvait être le rôle. En effet 7000 € brut c’est peut-être un peu beaucoup pour faire de la bicyclette à côté de Macron et de son épouse ou pour coller en permanence au président à chacune de ses apparitions publiques. En outre Benalla n’était pas chargé officiellement chargé de la sécurité du président, responsabilité qui incombe aux services de police officiels. On ne sait pas trop bien quel était la mission exacte de Benalla. Son dernier exploit a été d’intervenir fermement pour que le car des champions du monde de football franchisse les Champs-Élysées en quelques minutes pour permettre à Macron de fêter la victoire des bleus au journal télé de 20 heures. On se demande encore quel pouvait être son utilité lorsqu’il allait surveiller des manifestations voire à l’occasion taper sur quelques contestataires. En tout cas 6000 € net c’est peut-être un peu beaucoup pour un sulfureux collaborateur chargé d’une mission qui n’est pas définie, surtout quand l’intéressé en plus ne dispose d’aucune qualification ou de formation pour exercer une responsabilité à la présidence de la république. Sur son contrat de travail de quatre pages que BFMTV a pu se procurer, il est indiqué qu’il est agent contractuel au sein du cabinet du président de la République. Ses fonctions ne sont pas détaillées; il est chargé de mission sans plus de précision. Plus tard sur TF1, il indique que sa tâche consistait notamment à préparer les déplacements du président. Autrement dit, il n’est pas agent de sécurité du chef de l’Etat - un poste réservé à des policiers et des gendarmes du GSPR, le groupe de sécurité de la présidence de la République, une unité d’élite.
« Mon cher ami Benalla » (préfet de Paris)
Michel Delpuech le préfet de police n’a pas fait de cadeau à Benalla lors de son audition devant la commission spéciale de l’Assemblée nationale. Il n’a même pas hésité à dire qu’il ignorait presque tout de l’individu en déclarant. « Ces événements résultent de dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinages malsains », Michel Delpuech avait même précisé qu’il n’avait pas « son numéro de téléphone dans (son) portable ». Mais l’information du Canard enchaîné dans son édition de ce mercredi indique que le patron de la police parisienne s’était montré plus chaleureux à son égard par le passé. En effet, le 21 juillet, lors de la délicate perquisition au domicile d’Alexandre Benalla à Issy-les-Moulineaux, au sud de Paris, les enquêteurs ont découvert une carte de visite de Michel Delpuech. En date du 28 janvier 2018, elle porte outre les noms et qualité du préfet de police, quelques mots de la main du haut fonctionnaire à l’adresse d’Alexandre Benalla. On peut ainsi lire: « Cher ami, merci pour la magnifique photo-souvenir de ‘quelques forces de l’ordre’ réunies autour du couple présidentiel ». La signature est couronnée par l’expression »amicalement à vous ». Le préfet de police a réagi auprès du Canard enchaîné, évoquant un « pur geste de courtoisie ». Il a aussi fait observer que la photo en question se trouvait dans son appartement de fonction « pour faire plaisir à sa famille ».
Affaire Benalla : reprise du feuilleton à la rentrée
Le pouvoir espère évidemment que l’affaire va se tasser et qu’on aura oublié cette péripétie à la rentrée. Pas certain cependant car Benalla est un véritable personnage de roman. Il est tout aussi tordu que brillant. Il connaît évidemment beaucoup de choses sur l’Élysée en général et Macron en particulier. Il essaie de surfer sur la crête qui sépare les affaires troubles du pouvoir et la défense du président de la république. Ce pourquoi il a pu bénéficier d’une bienveillance coupable de la part de Macron ; ce dernier a bien tenté d’étouffer l’affaire au demeurant un peu anecdotique mais justement transformé en affaire d’État par le mensonge notamment de la pseudo sanction concernant Benalla. Dernièrement il y a eu la curieuse affaire de la disparition du coffre personnel de Benalla que la police tentée de perquisitionner, la découverte aussi au siège du parti en marche d’armes non déclarées. L’affaire aussi du passage éclair du brigadier Benalla au grade de lieutenant colonel dans la réserve spéciale. D’autres éléments troubles aussi quant à la responsabilité des différents services. Autant d’éléments qui pourraient réalimenter le feuilleton à la rentrée. On pourrait même imaginer une émission de télé réalité sur le sujet car certains propos des acteurs sont plus appropriés dans ce type d’émission que dans des discours politiques officiels. Rappelons-nous notamment les mots de Macron : « je ne suis pas l’amant de Benalla» ou encore « qu’ils viennent me chercher ». Il y a aussi cette enquête judiciaire qui va progressivement faire émerger des éléments de la vérité L’enquête judiciaire, pour l’heure en pleine phase d’instruction, va suivre son cours. Pour rappel, Alexandre Benalla a été mis en examen pour «violences en réunion n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail», «immixtion dans l’exercice d’une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l’autorité publique», «port et complicité de port prohibé et sans droit d’insignes réglementés par l’autorité publique», «recel de détournement d’images issues de la vidéoprotection» et «recel de violation du secret professionnel». De son côté, son camarade Vincent Crase, à ses côtés le 1er mai, a été mis en examen pour «violences en réunion», «immixtion dans l’exercice d’une fonction publique» et «port prohibé d’arme». Trois policiers hauts gradés, Laurent Simonin, Maxence Creusat et Jean-Yves Hunault, ont quant à eux été mis en examen pour «détournement d’images issues d’une vidéoprotection» et «violation du secret professionnel». Le premier cité est également poursuivi pour «complicité de port illégal d’insigne». Alexandre Benalla, Vincent Crase et le major de police Philippe Mizerski, en charge de l’encadrement du conseiller de l’Élysée le 1er mai, ont aussi été mis en cause dans une autre altercation. Cette dernière serait survenue au jardin des Plantes, trois heures avant les événements de la place de la Contrescarpe. Une enquête a été ouverte et les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Par ailleurs, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire visant à faire la lumière sur le comportement du couple molesté le 1er mai. Cette annonce fait suite à un courrier adressé au directeur de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne Frédéric Dupuch par le procureur de la République de Paris, François Molins, intrigué par le fait que les deux jeunes gens aient été appréhendés pour des violences commises contre les forces de l’ordre, mais n’aient finalement pas été poursuivis. Enfin, il y aura sas doute du ménage dans l’équipe de Macron.
Benalla : Un coffre fort disparu !
France info nous informe que pour son contrôle judiciaire, Alexandre Benalla a dû remettre lundi les armes qu’il détient à la justice : trois pistolets Glock et un fusil à pompe, selon Le Point. Le juge d’instruction a donc enfin pu mettre la main sur cet arsenal, après leur disparition. En effet, quand les enquêteurs ont perquisitionné son domicile le 21 juillet, le coffre-fort où il rangeait ses armes avait disparu. Sans pour autant que Benalla sache où il se trouvait. L’armoire a « dû être emmenée dans un lieu sûr par une personne, mais ce n’est pas moi qui me suis occupé de cela », a-t-il déclaré aux enquêteurs. Pas pour les dissimuler, assure-t-il, mais « par souci de sécurité et responsabilité ». Un vrai feuilleton de série B qui va occuper les pendant des semaines voire des mois. Parallèlement l’enquête a aussi démontré que LREM disposait de 3 armes non déclarées. Pourquoi des armes et non déclarées en plus !
Affaire Benalla : une petite connerie ! (Daniel Soulez Larivière)
Comme la majorité, Daniel Soulez Larivière critique le comportement des médias et de l’opposition dans l’affaire Benalla, dont le retentissement est selon lui disproportionné au regard de la faute originelle. Un point de vue qui mérite d’être lu pour son caractère pamphlétaire très réducteur mais qui résume la pensée de la majorité.
Affaire Benalla : Castaner, le champion de la langue de bois
Comme d’habitude Castaner s’est livré un bel exercice de langue de bois devant la commission d’enquête sénatoriale concernant l’affaire Benalla. On se souvient que récemment pour tenter de minimiser l’affaire, Castaner avait indiqué que Benalla n’était qu’un simple bagagiste et non pas un proche collaborateur de Macron. Cette fois il avait à expliquer sur la présence de Vincent Crase en tant qu’employeur de ce dernier, salarié de LaREM, aperçu aux côtés d’Alexandre Benalla lors des événements du 1er mai. Pour Castaner, il n’y a pas d’affaire Crase puisque l’intéressé serait intervenu sur ses heures de loisirs et de manière tout à fait personnelle. «Il a confirmé que les faits étaient intervenus en dehors de son temps de travail à La République en marche, en dehors de toute information de sa hiérarchie, et qu’il n’en avait pas rendu compte», a déclaré le responsable de LREM qui est aussi secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement. Curieusement l’intéressé a écopé de la même sanction que Benalla, c’est-à-dire une pseudo suspension de salaire qui comme celle de Benalla n’a pas été effective. En fait, c’est sans doute Macron qui a déterminé la nature de la punition puisque Kastner déclare: « Les services du délégué général se seraient alors concertés avec ceux de la présidence, souhaitant «que la sanction infligée à M. Crase soit liée à celle retenue à l’encontre de M. Benalla». Dans la foulée, l’employé de LaREM aurait été notifié par lettre de sa mise à pied de 15 jours – du 4 au 18 mai. Après la révélation de l’affaire le 20 juillet et l’ouverture d’une enquête, Christophe Castaner a décidé d’engager une procédure de licenciement à l’encontre de Vincent Crase, notamment pour atteinte à l’image du mouvement. Deuxième preuve de la langue de bois testa nerf a déclaré qu’il ignorait que l’intéressé n’intervenait pas en tant que gendarme réserviste le jour du 1er mai alors que ce dernier avait déjà fait une quarantaine d’interventions auprès de Macron dans le cadre de ce statut. . Troisième élément de langue de bois, Kastner estime qu’il n’était pas en situation d’évaluer la nature et la proportion de la sanction à l’égard de Vincent rase, Il a jugé qu’il ne lui «appartenait pas d’évaluer la proportionnalité» des actes de Vincent Crase et de se «substituer aux autorités» responsables au moment des faits. C’est pour cette raison qu’il est entré en contact avec le cabinet du président de la République et qu’il n’a pas saisi la justice. «Mon regard n’est pas le même sur un citoyen et une personne qui intervient dans le cadre de ses fonctions de gendarme réserviste sous l’autorité de la présidence de à République», a-t-il plaidé. Une manière de renvoyer la patate chaude à l’Élysée Par ailleurs, Kastner a souhaité apporter un rectificatif. Il aurait, non pas déclaré qu’Alexandre Benalla était «bagagiste», mais «en charge de la logistique et notamment des bagages». Précisant que le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) lui-même pouvait être responsable de cette mission, il a ajouté: «le raccourci qui a été fait par quelques-uns est insultant vis-à-vis du GSPR». Bref le charisme d’un notaire, la transparence d’un coiffeur et l‘honnêteté d’un marchand de chiens !
Benalla: Nouvelle enquête
Une nouvelle enquête pour immixtion dans l’exercice d’une fonction publique et violences volontaires en réunion après avoir reçu deux plaintes pour des faits impliquant la présence d’Alexandre Benalla le 1er-Mai, au jardin des Plantes à Paris. Une vidéo publiée vendredi par Libération, filmée trois heures avant les événements de la place de la Contrescarpe pour lesquels l’ancien chargé de mission a été mis en examen, montre un groupe de manifestants se retrouver nez-à-nez avec Alexandre Benalla, Vincent Crase et le major de police chargé de les encadrer, dans le jardin situé à proximité du pont d’Austerlitz. Vincent Crase, doté d’un brassard police, leur indique la sortie, puis la vidéo s’interrompt, la jeune femme tenant le téléphone étant manifestement violemment bousculée. Libération cite le témoignage du jeune homme interpellé à cette occasion, selon lequel son amie a été “ceinturée d’une façon très violente”, possiblement par Vincent Crase selon un témoin.
Benalla : un inconnu pour la plupart des responsables de l’Etat !
Les audiences publiques des commissions parlementaires ont au moins un mérite, elles permettent de mesurer à quel point les plus hauts responsables de l’État sont faux-culs. Ce n’est pas une découverte mais une belle confirmation. Dans l’affaire Ben Bella par exemple, la ligne de défense de ces plus hauts responsables, en tout cas de la plupart, consiste à affirmer qu’il ne connaissait pas Benalla. Ce qu’a indiqué le ministre de l’intérieur qui ne connaissait même pas son nom. Ce qui également a été affirmé par des hauts responsables de la police. Castaner, membre du gouvernement et responsable du parti en marche, a, lui, indiqué que Benalla était un simple bagagiste ! Le responsable de protection de macro, à l’Élysée interrogé hier a balayé toute responsabilité de Benalla en matière de sécurité. Ce dernier a-t-il dit n’occupait aucune fonction en matière de sécurité du président, il n’était pas responsable de la future réorganisation en cours en matière de protection du chef de l’État. Des déclarations évidemment complètement contredites par la présence permanente de Benalla auprès de Macron y compris pendant ses voyages privés. Celui qui paraît-il n’était pas chargée de la sécurité apparaît en permanence aux coté de Macron comme en témoigne les innombrables vidéos passées à la télé en fait pour un peu, on affirmerait que Benalla n’appartient même pas à l’Élysée et qu’il était là par hasard. Dans l’affaire il y a aussi des règlements de compte de beaucoup de hauts responsables bien entendu ces mensonges ne déresponsabilise pas Benalla à la quand il joue aux cow-boys lors d’une manifestation dans laquelle il n’a rien à faire ils démontrent la vraie nature de la plupart des responsables de l’Etat.
Benalla : à la une partout
Benalla à la une sur tous les médias. Il s’était rendu indispensable auprès de Macron d’où promotion incroyable maintenant il se rend indispensable aux médias dans lesquels se répand en plus avec un certain brio et une évidente maîtrise de la communication. Pire, maintenant il propose d’être entendu par les différentes commissions d’enquête. Il faut bien reconnaître que l’intéressé ne laisse pas indifférent, il réfute point par point les reproches faits mais en évitant le piège de mettre Macron en difficulté. C’est il a réagi avec violence et n’avait pas sa place parmi les forces de l’ordre lors d’une manifestation assez tendue mais fait est cependant anecdotique par rapport à la question centrale du secret entretenu par l’Élysée dans cette affaire et l’enterrement qui s’en est suivi. Le scandale est là. L’Élysée a menti et n’a réagi avec mollesse que lors de la révélation du journal Le Monde. Il. Benallla a m^meavoué n’voir subi aucune sansction finacière. Un détail supplémentaire bon des mensonges de l’Élysée. E, général les accusés ont plutôt tendance à faire profil bas mais Benalla devient une sorte de vedette médiatique en surfant avec habileté sur les contradictions de l’Élysée mais en prenant bien soin d’exonérer Macron de toute responsabilité. Bref, un grand numéro de communication dont tous les médias sont bien contraints de rendre compte. En outre en cette période d’été les vraies infos sont un peu rares, le feuilleton Benalla, ces un peu une sorte de série de télé réalité.