Archive pour le Tag 'BeIN'

Francophonie : « un discours fondateur de Macron…… qui ferait bien d’abandonner ses expressions anglaises

Francophonie : « un discours fondateur de Macron…… qui ferait bien d’abandonner ses expressions anglaises

Macron doit parait-il prononcer un discours fondateur sur la francophonie. Celui qui se considère comme un patron de la « Start-up » France ferait bien pour donner une légitimité à ses propos d’abandonner les expressions anglaises qui truffent ses déclarations. Certes, Macron maîtrise la langue de Shakespeare, certes les « startups » traduisent une certaine évolution de la sociologie entrepreneuriale mais cela ne justifie à tout bout de champs de larder le propos présidentiel de d’expressions anglaises dont l’objectif est évidemment de ringardiser les responsables qui ne s’expriment qu’en Français. A vouloir faire moderne, on fait surtout ridicule et on dévalorise sa propre langue.   Emmanuel Macron se rendra  donc mardi sous la Coupole pour célébrer, par un « discours fondateur », selon l’Elysée, la Journée internationale de la Francophonie. 300 élèves et étudiants des cinq continents ont été invités pour l’occasion ainsi que les ambassadeurs de tous les pays francophones. Des mesures seront annoncées pour renforcer l’usage de la langue française dans les enceintes internationales, les médias, sur internet et dans le monde de l’économie et de l’innovation. Lors d’un discours à Ouagadougou fin novembre, le chef de l’Etat avait déjà évoqué sa stratégie pour « une nouvelle francophonie ». « Le français sera la première langue de l’Afrique et peut-être du monde », était-il allé jusqu’à déclarer. Souhaitons qu’il la serve avec davantage de fidélité !  La francophonie est l’espace linguistique à la plus forte croissance: +143% prévu entre 2015 et 2065 (+62% pour l’anglais), selon l’ONU. D’ici à 2065, un milliard de personnes devrait parler français, soit cinq fois plus qu’en 1960, au deuxième rang des langues internationales derrière l’anglais.

BeIN : la chaine télé qui monte… comme son déficit !

BeIN : la chaine télé  qui monte… comme son déficit !

 

Guerre d’audience et la guerre du fric entre Canal+ qui ne cesse de perdre des abonnés. La chaine  BeIN qui  gagne des abonnés mais perd de l’argent (comme Canal+ encore qu’il faudrait clarifier les rapports financiers entre CANALSAT et Canal+).  Du coup financièrement les deux chaînes sont dans le rouge et condamnées  à collaborer. Malheureusement l’autorité de régulation de l’audiovisuel a refusé l’accord d’exclusivité entre ces deux chaînes en raison de son caractère trop monopolistique. Du coup il faudra trouver un accord qui permet une plus grande concurrence en matière de sport. Faute de cela l’avenir de Canal+ pourrait bien être fortement menacé d’autant que parallèlement Bolloré a repris la ligne éditoriale en main ce qui a fait chuter encore l’audience (environ 20 dirigeants sur 25 de Canal  plus ont été virés plus nombre danimateurs vedettes). Pour compliquer la situation les matchs les plus regardés au monde ceux du foot anglais ont été achetés à prix d’or par le groupe Altice qui les revendra sans doute mais à quel prix !   La filiale d’Al-Jazira, lancée en juin 2012, juste avant… l’Euro : elle affiche aujourd’hui plus de 2,8 millions d’abonnés. En face, le groupe Canal+ cumule 5,7 millions d’abonnés à la chaîne cryptée et au bouquet Canalsat en France métropolitaine, à un prix mensuel trois fois supérieur. Mais les abonnés s’échappent : 250 000 manquent à l’appel fin 2015, et 400 000 auront encore disparu fin 2016, selon Vincent Bolloré, le patron de Vivendi, propriétaire de Canal+. La chaîne qatarienne vagissante s’est muée en un temps record en un colosse empêcheur de tourner en rond. La terre tremble pour les amateurs de football qui ne voient plus le PSG sur Canal+ à l’occasion de la Ligue des champions. Exemple : beIN a diffusé douze des seize huitièmes de finale en 2016 (dont deux matchs du PSG) ; et six des huit quarts de finale (dont encore les deux matchs du PSG contre Manchester City). Ce renversement entre les deux chaînes cryptées est le parfait symbole des nouveaux droits, décrochés à coup d’enchères stratosphériques, tous pétrodollars dehors : du football, du tennis, du rugby, du basket, du handball, de la boxe, de la natation, du cyclisme, des sports mécaniques (voir la chronologie ci-contre)… Très tôt, dans Le Monde du 7 mars 2012, l’ancien patron de Canal+ Bertrand Meheut avait dénoncé la concurrence« déstabilisante » du Qatar, un Etat aux « ressources illimitées »pratiquant « une politique de surenchère ». Les prix explosent en effet. Exemple le plus récent : pour conserver le Top 14 de rugby, Canal+ s’est fendue de 97 millions d’euros par saison pour la période 2019-2023, contre 74 millions d’euros pour la période en cours (2014-2019) et… 31,7 millions seulement durant les quatre années précédentes. L’Euro 2016 s’est négocié à 110 millions d’euros, et la Ligue des champions aurait obtenu 144 millions annuels, en hausse de 30 %. Quant aux matchs de la Ligue 1 et de la Ligue 2, ils se sont arrachés à 748 millions d’euros par an sur la période 2016-2020.  Le groupe Altice de Patrick Drahi s’est jeté sur les droits pour la France des matchs très convoités de la Premier League anglaise. Car les droits du sport s’envolent partout dans le monde. « Le football anglais atteint 2,3 milliards d’euros en droits domestiques, et ce n’est pas du fait de beIN Sports », rappelle Vincent Chaudel, l’expert sport du cabinet de consultants Kurt Salmon. L’Allemagne et l’Italie connaissent la même inflation.

(Avec Reuters)

Refus de l’accord Canal+/beIN par l’Autorité de la concurrence

Refus de l’accord Canal+/beIN par l’Autorité de la concurrence

 

On s’attendait à ce que l’autorité de la concurrence impose des modalités pour autoriser l’accord entre Canal+ et beIN  notamment des modalités visant à revendre à d’autres chaînes certains droits sportifs. Mais en l’état du projet l’autorité de la concurrence a rejeté brutalement  l’accord entre Canal et BeIN (deux chaînes qui par ailleurs rencontrent des difficultés financières) L’Autorité de la concurrence s’oppose donc à l’accord de distribution exclusive entre la filiale de Vivendi Canal+ et beIN Sports, infligeant un revers cinglant à Vincent Bolloré qui avait présenté le projet comme essentiel pour redresser la chaîne cryptée. Le gendarme de la concurrence a refusé de lever l’interdiction faite en 2012 à la chaîne cryptée de distribuer une chaîne sportive payante, empêchant de facto la signature du partenariat annoncé en février. Le régulateur, qui aurait pu se contenter d’encadrer l’accord avec des conditions contraignantes, a finalement choisi la solution la plus radicale, donnant rendez-vous à Canal+ l’an prochain dans le cadre d’une remise à plat générale des règles encadrant la télévision payante. L’Autorité de la concurrence a une fois de plus marqué son indépendance alors que les dirigeants de Vivendi avaient multiplié les déclarations alarmistes ces dernières semaines sur l’état de santé de Canal+, « en situation de faillite » selon Vincent Bolloré qui a menacé d’ »arrêter le robinet » des chaînes françaises. « Je pense personnellement que ce n’est pas cet accord qui aurait restauré la rentabilité financière de Canal+ déplorée par son principal actionnaire. Cet accord aurait surtout beaucoup coûté au début », a expliqué le président de l’Autorité de la concurrence, Bruno Lasserre, lors d’une conférence de presse, évoquant un coût pour Canal+ compris entre 300 et 400 millions d’euros par an. Tout en reconnaissant la difficile équation financière de Canal+ qui doit faire face à l’inflation du coût des droits sportifs et à la baisse de ses revenus publicitaires, il a estimé que la chaîne, dont l’offre unique au prix élevé d’environ 40 euros est dépassée, avait du travail à faire pour séduire les petits budgets.

(Avec Reuters)

Accord BeIN-Canal+: moins cher mais moins monopolistique

Accord BeIN-Canal+: moins cher mais moins monopolistique

 

Il est vraisemblable que l’autorité de la concurrence n’autorisera pas l’exclusivité que souhaite Canal+ pour diffuser les programmes de BeIN concernant par exemple le football anglais, championnat le plus regardé au monde. En cause le risque de monopole. Du coup Canal+  devrait ’être contraint de revendre une partie des programmes pour faciliter la concurrence. Pas forcément une bonne opération pour Canal+ qui veut redresser l’audience de la chaîne et dont les résultats déficits seraient de 400 millions (mais du fait  de bidouillages dans les relations entre Canal Sat et Canal+) ; ce qui est incontestable par contre c’est la perte d’audience de Canal + ;  pas forcément non plus que une bonne opération pour BeIN car la vente de ces programmes dans ses conditions s’effectuera un moindre prix. Selon Les Echos, qui ne citent pas leurs sources, Canal+ serait invité à revendre certains contenus de BeIN à ses concurrents au prix de gros. Il s’agit d’ »une pratique courante outre-manche mais risquée pour BeIN qui fait face à de lourdes pertes et qui ne disposerait ainsi pas d’un minimum garanti bien supérieur à celui qu’il obtiendrait en accordant l’exclusivité à un seul acteur », assure le quotidien. Il n’est apparemment pas question pour l’Autorité de la concurrence « de freiner l’essor des opérateurs télécoms dans les contenus en renforçant trop le poids de Canal+ dans l’univers de la télé payante », estime le journal. « L’important reste visiblement pour l’instant de favoriser l’installation de contre-pouvoirs face à Canal dans les contenus premium afin que les Orange, SFR, Free ou Bouygues Telecom puissent faire jouer la concurrence ». Un accord exclusif de distribution entre BeIN Sports et Canal+ poserait plusieurs problèmes de concurrence, avait estimé le CSA dans un avis confidentiel transmis à l’Autorité de la Concurrence, révélé vendredi par BFM Business. Le CSA craint trois conséquences, selon BFM Business. D’une part que les deux alliés s’entendent lors des futures attributions de droits sportifs. D’autre part, le CSA estime que BeIN, auquel l’accord devrait rapporter « près de 400 millions par an », aura moins d’incitation à revendre des droits à des chaînes gratuites au détriment des téléspectateurs. Enfin le régulateur s’inquiète pour les fournisseurs d’accès qui faute de pouvoir proposer BeIN verraient leur activité de distribution de chaines « fragilisée ». Selon les Echos, pendant les quelques semaines de délibérations au sein de l’antitrust, « Vincent Bolloré a brandi la menace de la fermeture de Canal en France, qui serait une catastrophe pour le financement de la création hexagonale, ou de sa sortie des contenus sportifs, qui fragiliserait les clubs ». En attendant, « un accord avec BeIN mais sans exclusivité pourrait quand même être trouvé. Mais à un prix bien moindre », explique le quotidien.

(Avec Challenges)

Canal Plus : plier devant beIN Sports ou mourir

Canal Plus : plier devant beIN Sports ou mourir

Canal + devra plier devant BeIN Sport sur l’injonction de l’autorité de la concurrence. On sait que Canal a perdu le spectacle phare, à savoir les droits du foot anglais le plus regardé au monde. Les droits de retransmission des rencontres sont plus que jamais indispensables pour attirer les téléspectateurs vers une chaîne payante. Plus de la moitié des abonnés à Canal le sont pour le foot. Mais le marché des droits sportifs – objet d’une lutte sans merci entre Canal+ et BeIN Sports – est bouleversé par l’initiative d’Altice, le groupe du milliardaire des télécoms Patrick Drahi. Le groupe européen de télécoms et de médias a arraché  les droits de diffusion de la Premier League, le championnat anglais de football, pour le marché français,  Le montant du nouveau contrat est estimé autour de 100 millions d’euros par an, selon une source proche du dossier. Jusqu’ici, les droits appartenaient à Canal+ pour 63 millions d’euros annuels, selon L’Equipe.  C’est un coup très dur pour Canal+, dont les droits de la Premier League étaient devenus le dernier actif exclusif en matière de football. Les deux autres produits de premier choix, la Ligue des Champions et la Ligue 1, sont partagés avec BeIN Sports. . La filiale de Vivendi va enfin savoir si elle peut ou non commercialiser beIN Sports. Car cet accord avec la chaîne sportive reste soumis à l’approbation de l’Autorité de la concurrence. L’anti-trust, après avoir promis un verdict pour fin avril, l’a repoussé, et va finalement se prononcer d’ici mi-juin, a révélé le Monde la semaine dernière. Ce retard s’explique par les négociations entre la chaîne cryptée et le gendarme de la concurrence, plus âpres que prévues. Au fur et à mesure, la chaîne présidée par Vincent Bolloré a dû faire des concessions et en préciser d’autres. Mais cela ne suffit pas à l’Autorité de la concurrence, qui envisage d’infliger des obligations supplémentaires.  À l’origine, la filiale de Vivendi voulait commercialiser beIN Sports en exclusivité, sur le même modèle que les autres chaînes distribuées en exclusivité par CanalSat (Eurosport…). En pratique, pour regarder beIN Sports, le téléspectateur aurait été obligé de s’abonner aussi à CanalSat ou Canal Plus, permettant ainsi de doper leurs abonnements. Mais Canal a dû reculer sur ce point. Finalement, le téléspectateur pourra continuer à s’abonner à beIN Sports en solo, comme aujourd’hui. Le texte confidentiel des engagements proposés par la chaîne (cf. ci-dessous) stipule: « Canal Plus s’engage à rendre possible la souscription en stand alone par tout consommateur qui le souhaiterait. [...] beIN Sports sera vendue seule, via une offre de Canal Plus, si le consommateur en fait la demande, pendant toute la durée du contrat [soit 5 ans], et sera disponible dès le mois de juillet au prix garanti de 14 euros TTC par mois en 2016. Ce prix pourra ensuite faire l’objet d’une révision annuelle ». 

(avec BFM)

Le rachat de beIN Sports pour sauver Canal+

Le  rachat de beIN Sports pour sauver Canal+

 

Canal+ en pleine perdition d’audience cherche à sauver la chaîne en obtenant l’exclusivité de la diffusion de being sport. En effet un client sur deux s’a bonne à Canal pour voir le foot or Canal + sera privé des droits de diffusion du championnat le plus vu dans le monde à savoir le championnat de foot anglais.  Selon BFM Business  Canal+ pourrait donc  payer « plus de 300 millions d’euros par an durant 5 ans » pour la distribution exclusive de la chaîne sportive beIN Sports, soit un total de plus de 1,5 milliard d’euros. Un montant qui paraît d’autant plus élevé que Canal ne verse que 50 millions d’euros par an à Eurosport pour la distribuer en exclusivité rappelle BFM Business.   BFM Business explique aussi que ce projet d’accord ne ferait pas forcément gagner des abonnés à Canal+: les téléspectateurs devraient pouvoir continuer à s’abonner uniquement à beIN Sports pour le prix actuel même si un rabais sur la facture totale devrait être proposé en cas d’abonnement conjoint à beIN Sports et Canal. Mais BFM Business évoque aussi les « rentrées d’argent » dont bénéficiera Canal qui « empochera le produit des abonnements à beIN Sports, moins la commission laissée aux fournisseurs d’accès » dont le montant est encore en discussion. L’accord entre la filiale de Vivendi et beIN Sports doit également obtenir le feu vert de l’Autorité de la concurrence qui doit donner sa réponse avant fin avril.

(avec bfm)

Télé : Une troisième chaîne de sport pour BeIN

Télé : Une troisième chaîne de sport pour BeIN

BeIN revendique plus de deux millions d’abonnés et s’apprête à lancer une troisième chaîne. «Notre objectif reste le même qu’à notre lancement: être une chaîne premium omnisports, explique Florent Houzot, le directeur de la rédaction de beIN Sports. Jusqu’à présent on s’est concentrés sur le football, maintenant on va enrichir notre offre pour mieux répartir nos programmes et satisfaire nos abonnés.» Focalisé sur le ballon rond, BeIN Sports s’était lancé dans l’Hexagone en juin 2012, au moment de l’Euro de football. Prompte à signer des chèques, la filiale du groupe qatarien al-Jazeera a multiplié les achats de droits dans ce sport, le plus regardé. À commencer par ceux de la Ligue 1 (grâce aux droits acquis jusqu’en 2020) et de la Ligue des champions (jusqu’en 2018). Résultat, BeIN Sports a atteint un million d’abonnés dès novembre 2012, soit moins de six mois après son lancement. Avec la Coupe du monde qui s’est déroulée au Brésil en juin et juillet, la chaîne a franchi une nouvelle étape. Elle aurait déboursé 50 millions d’euros pour acquérir auprès de TF1 le droit de diffuser l’intégralité des matchs en crypté. L’enjeu: conquérir de nombreux abonnés avec son offre à 12 euros par mois sans engagement. Sachant qu’avant la compétition BeIN Sports revendiquait 1,7 million d’abonnés et que, selon des sondages de Kantar, il en aurait séduit 864.000 nouveaux lors du Mondial, cela devait porter son portefeuille à 2,5 millions d’abonnés. Que la chaîne communique aujourd’hui sur «plus de deux millions d’abonnés» gagnés «de manière significative», selon l’expression de son président, Yousef al-Obaidly, interrogé par L’Équipe, cela veut dire qu’elle table sur un gain net d’au moins 300.000 nouveaux abonnés. Tous les autres nouveaux clients auraient donc interrompu leur abonnement après la Coupe du monde. «Nous aurons des chiffres précis quand les opérateurs nous communiqueront leurs données», indique seulement Florent Houzot. Pour BeIN Sports il est donc crucial que le feuilleton de la Ligue 1 reprenne très vite et que les nouveaux abonnés découvrent la richesse de l’offre de la chaîne. C’est tout l’objet de BeIN Sports 3, la nouvelle chaîne qui sera lancée le 15 septembre: le foot, c’est bien, mais il faut d’autres disciplines pour fidéliser les clients existants et en attirer d’autres. BeIN Sports mise notamment sur le handball. La chaîne est titulaire exclusif des droits du championnat de France (D1) et de la Coupe de la Ligue, mais surtout des championnats du monde qui se dérouleront au Qatar en janvier 2015. BeIN Sports rappelle que le handball est le deuxième sport collectif en France en nombre de licenciés (500.000) derrière le football. L’équipe de France, qui a remporté plusieurs fois la compétition, est aussi championne olympique. «Ce nouveau canal, qui viendra s’ajouter juste après les deux autres dans la numérotation des télécommandes, va élargir notre offre à d’autres sports comme le handball, le tennis, le volley, le judo ou l’athlétisme, mais aussi nous permettre de mieux répartir nos programmes», explique Florent Houzot. BeIN Sports 1 sera la chaîne des plus importantes compétitions (Ligue des champions, Wimbledon, Classico, finales NBA…) et des magazines. BeIN Sports 2 sera consacré au football, avec tous les grands championnats européens. Le fait de disposer d’une troisième chaîne va permettre de diffuser plusieurs matchs de football en prime time, par exemple les soirs de Ligue 1 ou de Ligue des champions. À l’avenir, BeIN Sports pourrait revenir dans la partie sur les droits du Top 14 de Rugby. L’Autorité de la concurrence a suspendu, à partir de l’an prochain, le contrat exclusif de diffusion que détient Canal + et demande l’organisation d’un nouvel appel d’offres.

 

Foot télé : 748,5 millions d’euros par an pour canal et BeIN

Foot télé : 748,5 millions d’euros par an pour canal et BeIN

Record pour les droits télé à  726,5 millions d’euros et la L2 pour 22 millions.  Jusqu’à la fin de la saison 2015-16, la Ligue de football professionnel (LFP) perçoit 607 millions d’euros annuels de la part des différents diffuseurs. Elle va donc enregistrer une progression de plus de 23% par rapport à la période précédente.  A partir de 2016, le paysage sera également simplifié: Canal et BeIN Sports ont raflé l’intégralité des droits disponibles. Eurosport, qui diffuse actuellement un match de L2, ainsi que Orange, Youtube, Dailymotion et L’Equipe.fr (droits « nomades » et vidéo à la demande) sortent du jeu.  Les dirigeants de la LFP faisaient pourtant profil bas vendredi. « C’est un chiffre tout à fait proche de ce que nous souhaitions. Ce n’est pas un triomphe, mais un résultat honorable. J’avais parlé de placer le championnat français sur le podium en Europe, nous y sommes quasiment », a commenté son président Frédéric Thiriez.   »J’aurais aimé plus parce que j’ai beaucoup d’ambition pour le foot français. Mais le marché a parlé », a-t-il ajouté, promettant que cet argent ne serait « pas gaspillé ». La Ligue estimait qu’avec des clubs comme le Paris SG ou Monaco et des stars comme Ibrahimovic, Thiago Silva et Falcao, la L1 devait se rapprocher des droits des championnats d’Espagne (750 millions pour les droits domestiques et internationaux) ou d’Allemagne (675 M), l’Italie (960 M) et surtout l’Angleterre (1,7 milliard) restant intouchables.   »C’est un demi-succès, on n’est pas très loin de ce que l’on voulait, mais pas tout à fait non plus », a relevé Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance de Saint-Etienne et membre du comité de pilotage de l’appel d’offres.  De fait, le prix de réserve fixé (mais non dévoilé) n’a pas été atteint, a-t-on appris de source proche du dossier. Ce qui confirme que la LFP espérait plus.  Selon M. Thiriez, les écarts entre les offres des deux diffuseurs étaient « assez sensibles » et se mesuraient « en dizaines de millions d’euros ». Selon un autre responsable de la Ligue, ils ont également dépensé plus que ce qu’ils versaient jusqu’alors (420 millions environ pour C+, 150 millions environ pour BeIN).  Une source proche du dossier a indiqué à l’AFP que l’offre de Canal tournait « autour de 550 millions d’euros ».  Cette nette progression des droits reste malgré tout une bénédiction pour des clubs en grande difficulté financière depuis plusieurs saisons et qui accusaient en juin 2013 un déficit global de 39,5 millions d’euros.  Ils vont en outre être soumis à la taxe à 75% sur les salaires les plus élevés, dont l’impact est estimé à 44 millions par an par la Ligue. Côté diffuseurs, Canal+, qui avait tenté de faire annuler en justice le lancement anticipé de cet appel d’offres attendu à l’automne 2015, décroche, et c’est une surprise, les trois meilleures affiches avec les lots 1 et 2.  BeIN, qui ne pourra faire son marché qu’une fois son concurrent servi, remporte les autres lots (3 à 6). Elle diffusera donc les sept autres matches de chaque journée en direct, ainsi que les multiplex des 19e, 37e et 38e journées et le Trophée des Champions.   »Nous sommes très satisfaits de pouvoir poursuivre notre histoire commune avec la L1 pour un nouveau long bail jusqu’en 2020″, a expliqué à l’AFP Cyril Linette, directeur des sports de la chaîne cryptée. « Notre offre s’enrichira, dans la continuité du partenariat qui nous lie avec le football français ».  BeIN, moins bien dotée que lors du précédent appel d’offres, aura rapidement l’occasion de répliquer: l’UEFA attend lundi les dossiers des candidats à la diffusion de la Ligue des champions pour la période 2015-2018.  Interrogé par l’AFP, le directeur de la rédaction de la chaîne sportive Florent Houzot n’a pas caché que ce nouvel appel d’offres était un objectif.   »C’est un match. On est à la mi-temps de ce match. La première période vient de se terminer, la deuxième ça sera la Ligue des Champions. Les 15 minutes de pause, c’est ce week-end. A la pause, un coach analyse la première période et donne ses objectifs pour la deuxième. On en est là », a-t-il dit.




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