Archive pour le Tag 'Béchu'

Face à la crise du logement , Christophe Béchu se réveille !

Face à la crise du logement , Christophe Béchu se réveille !

 

Curieusement c’est souvent après la fin de leur mandat que les ministres trouvent les solutions aux grands problèmes économiques et politiques qui se posent. C’est vrai par exemple le ministre des finances qui juste avant la démission du gouvernement à trouver la clef pour l’endettement français. C’est vrai aussi pour Christophe Béchu ancien ministre de l’écologie qui découvre l’importance de la crise du logement. Notons qu’il n’avait guère montré d’intérêt sur cette question quand il était ministre. L’ ex-ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires s’est, longuement, confié ce mercredi sur ses états d’âme moins d’une semaine après la démission du gouvernement Attal. Interrogé par La Tribune sur la crise du logement, Christophe Béchu a lâché ses coups. 

 
 

 Le logement fait-il l’objet d’un mauvais calcul de la part de Bercy ?

C’est dans cette dernière catégorie que le ministre range la crise du logement. Interrogé par La Tribune, il a témoigné d’une lettre - a priori restée sans réponse – envoyée à la Première ministre Elisabeth Borne « le 8 février 2023 ». « Je l’alertai sur la situation et j’y suggérai un certain nombre de pistes sur lequel il était souhaitable d’avancer », commence Christophe Béchu, qui a compté trois ministres sous sa tutelle : Olivier Klein de juillet 2022 à juillet 2023, Patrice Vergriete de juillet 2023 à janvier 2024 et Guillaume Kasbarian depuis janvier.

Avant d’asséner que « le logement fait l’objet d’un mauvais calcul de la part de Bercy ». « Il n’y a rien de personnel – nous avons de bonnes relations avec Bruno Le Maire – même si je pense qu’il a peu apprécié que j’obtienne le  »Fonds vert » [qui finance la transition écologique dans les collectivités] et si j’aurais préféré que le coup de rabot [de 10 milliards d'euros] se présente de manière différente », poursuit-il.

« On se concentre sur ce que le logement coûte sans voir ce que ça rapporte », enchaîne le ministre. En 2022, rappelle-t-il, le secteur a rapporté 91 milliards d’euros de recettes budgétaires et coûté 41 milliards d’euros de dépenses publiques. Soit un solde positif de 50 milliards d’euros. « Pourtant, on était tétanisés par le fait de dire qu’il faut qu’on évite de mettre trop d’argent », lâche Christophe Béchu.

Ou est-ce un problème local ?

Dans le même temps, il se déclare « à l’aise » avec la fin au 31 décembre 2024 du dispositif Pinel. Ce dernier permet aux particuliers qui investissent dans un logement neuf en immobilier collectif destiné à la location de bénéficier d’une réduction de leur impôt sur leur revenu. « Ce n’est pas ce qui vous assure que les gens se logent », assure le ministre.

La crise du logement est « européenne », embraye Christophe Béchu, du fait de l’augmentation des taux d’intérêt et des coûts de construction, tout en récusant tous les causes dites écologiques comme la hausse des prix de l’énergie ou la politique de zéro artificialisation nette des sols (ZAN) qui vise la sobriété foncière à horizon 2050 avec un palier en 2031. « C’est factuellement faux », martèle-t-il. « C’est d’abord un problème local », tranche le premier adjoint de la ville d’Angers.

« Si on est honnête, les gens ne veulent plus de voisins depuis le Covid. À chaque programme, vous avez des pétitions et quand vous êtes maire, il vous arrive d’y être sensible », concède Christophe Béchu qui érige en « vrai problème » l’enclenchement des permis de construire.

Y-a-t-il un problème avec les prix de sortie ?

« Nous avons également un problème des prix de sortie [prix de vente], mais il se pose à tous les étages. Cela commence avec le prix du foncier [du terrain] et ça se termine avec les prix de construction, tant est si bien qu’on a un problème de pouvoir d’achat immobilier », ajoute-t-il.

Et de remettre sur la table le crédit in fine qui dissocie le paiement des intérêts – tout au long de la vie du prêt – et le remboursement du capital – à la fin de ce dernier -. « Je suis convaincu qu’on ne fera pas l’économie de ce débat. Les prix de l’immobilier progressent plus vite que les salaires qui ne suivent pas. L’héritage a de même disparu [du fait du vieillissement de la population, Ndlr] et n’est plus un déclencheur d’achat », relève-t-il.« Je pense que ça participe à un sentiment de déclassement et que cela conduit à une rigidité qui va beaucoup trop loin sur les conditions de prêt et qui finit par bloquer une partie [du marché] », dit encore Christophe Béchu.

Ou avec le budget 2024 de Ma Prime Rénov’ ?

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le même défend la coupe de 1 milliard d’euros dans le budget 2024 de Ma Prime Rénov’ décidée en janvier dernier par Bercy. « On a un retard considérable dans les copropriétés, mais tant que vous ne résolvez pas ce problème d’un point de vue juridique, vous ne pouvez pas déclencher les travaux », estime-t-il. En cause, selon lui, l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen sur la propriété qui érige la propriété en « droit inviolable et sacré ».

 

Christophe Béchu défend également le retour à la rénovation par gestes après avoir vendu la rénovation globale. « Dans la vraie vie, lorsque votre chaudière tombe en panne le 15 février, pas une personne ne va attendre des devis globaux. Je suis pour une écologie du réel et préfère accompagner des changements de vecteur plutôt que d’attendre une perfection qui n’existe pas », conclut-il.

Crise du logement : Christophe Béchu se réveille !

Crise du logement : Christophe Béchu se réveille !

Curieusement c’est souvent après la fin de leur mandat que les ministres trouvent les solutions aux grands problèmes économiques et politiques qui se posent. C’est vrai par exemple le ministre des finances qui juste avant la démission du gouvernement à trouver la clef pour l’endettement français. C’est vrai aussi pour Christophe Béchu ancien ministre de l’écologie qui découvre l’importance de la crise du logement. Notons qu’il n’avait guère montré d’intérêt sur cette question quand il était ministre. L’ ex-ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires s’est, longuement, confié ce mercredi sur ses états d’âme moins d’une semaine après la démission du gouvernement Attal. Interrogé par La Tribune sur la crise du logement, Christophe Béchu a lâché ses coups. 

 

 Le logement fait-il l’objet d’un mauvais calcul de la part de Bercy ?

C’est dans cette dernière catégorie que le ministre range la crise du logement. Interrogé par La Tribune, il a témoigné d’une lettre - a priori restée sans réponse – envoyée à la Première ministre Elisabeth Borne « le 8 février 2023 ». « Je l’alertai sur la situation et j’y suggérai un certain nombre de pistes sur lequel il était souhaitable d’avancer », commence Christophe Béchu, qui a compté trois ministres sous sa tutelle : Olivier Klein de juillet 2022 à juillet 2023, Patrice Vergriete de juillet 2023 à janvier 2024 et Guillaume Kasbarian depuis janvier.

Avant d’asséner que « le logement fait l’objet d’un mauvais calcul de la part de Bercy ». « Il n’y a rien de personnel – nous avons de bonnes relations avec Bruno Le Maire – même si je pense qu’il a peu apprécié que j’obtienne le  »Fonds vert » [qui finance la transition écologique dans les collectivités] et si j’aurais préféré que le coup de rabot [de 10 milliards d'euros] se présente de manière différente », poursuit-il.

« On se concentre sur ce que le logement coûte sans voir ce que ça rapporte », enchaîne le ministre. En 2022, rappelle-t-il, le secteur a rapporté 91 milliards d’euros de recettes budgétaires et coûté 41 milliards d’euros de dépenses publiques. Soit un solde positif de 50 milliards d’euros. « Pourtant, on était tétanisés par le fait de dire qu’il faut qu’on évite de mettre trop d’argent », lâche Christophe Béchu.

Ou est-ce un problème local ?

Dans le même temps, il se déclare « à l’aise » avec la fin au 31 décembre 2024 du dispositif Pinel. Ce dernier permet aux particuliers qui investissent dans un logement neuf en immobilier collectif destiné à la location de bénéficier d’une réduction de leur impôt sur leur revenu. « Ce n’est pas ce qui vous assure que les gens se logent », assure le ministre.

La crise du logement est « européenne », embraye Christophe Béchu, du fait de l’augmentation des taux d’intérêt et des coûts de construction, tout en récusant tous les causes dites écologiques comme la hausse des prix de l’énergie ou la politique de zéro artificialisation nette des sols (ZAN) qui vise la sobriété foncière à horizon 2050 avec un palier en 2031. « C’est factuellement faux », martèle-t-il. « C’est d’abord un problème local », tranche le premier adjoint de la ville d’Angers.

« Si on est honnête, les gens ne veulent plus de voisins depuis le Covid. À chaque programme, vous avez des pétitions et quand vous êtes maire, il vous arrive d’y être sensible », concède Christophe Béchu qui érige en « vrai problème » l’enclenchement des permis de construire.

Y-a-t-il un problème avec les prix de sortie ?

« Nous avons également un problème des prix de sortie [prix de vente], mais il se pose à tous les étages. Cela commence avec le prix du foncier [du terrain] et ça se termine avec les prix de construction, tant est si bien qu’on a un problème de pouvoir d’achat immobilier », ajoute-t-il.

Et de remettre sur la table le crédit in fine qui dissocie le paiement des intérêts – tout au long de la vie du prêt – et le remboursement du capital – à la fin de ce dernier -. « Je suis convaincu qu’on ne fera pas l’économie de ce débat. Les prix de l’immobilier progressent plus vite que les salaires qui ne suivent pas. L’héritage a de même disparu [du fait du vieillissement de la population, Ndlr] et n’est plus un déclencheur d’achat », relève-t-il.« Je pense que ça participe à un sentiment de déclassement et que cela conduit à une rigidité qui va beaucoup trop loin sur les conditions de prêt et qui finit par bloquer une partie [du marché] », dit encore Christophe Béchu.

Ou avec le budget 2024 de Ma Prime Rénov’ ?

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le même défend la coupe de 1 milliard d’euros dans le budget 2024 de Ma Prime Rénov’ décidée en janvier dernier par Bercy. « On a un retard considérable dans les copropriétés, mais tant que vous ne résolvez pas ce problème d’un point de vue juridique, vous ne pouvez pas déclencher les travaux », estime-t-il. En cause, selon lui, l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen sur la propriété qui érige la propriété en « droit inviolable et sacré ».

 

Christophe Béchu défend également le retour à la rénovation par gestes après avoir vendu la rénovation globale. « Dans la vraie vie, lorsque votre chaudière tombe en panne le 15 février, pas une personne ne va attendre des devis globaux. Je suis pour une écologie du réel et préfère accompagner des changements de vecteur plutôt que d’attendre une perfection qui n’existe pas », conclut-il.

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Théâtre politique : le patron de la SNCF convoqué par Béchu ministre de l’écologie !

 

Mais il faudra reconnaître du mérite à l’actuel détenteur du portefeuille à savoir Rodolphe  Béchu à avoir fait parler de ce ministère inutile et sans pouvoir. C’est d’ailleurs de cette manière qu’il a construit sa carrure politique en Anjou : en parlant sans agir et surtout pas sur l’écologie.


Suite aux incidents ferroviaires sur la ligne Paris Clermont où 700 voyageurs ont été bloqués, le ministre de l’écologie fait solennellement savoir qu’il a convoqué le patron de la SNCF. Comme si le ministre de l’écologie avait le moindre pouvoir pour décider d’une amélioration de cette ligne un peu délaissée faute il est vrai de clients potentiels et d’offre attrayante.

Mais finalement,  Bechu s’inscrit bien dans ce gouvernement de la parole  qui se contente des mots mais beaucoup moins d’action voire pas du tout.

 

Jean-Pierre Farandou «devra vendredi me proposer un plan de mesures concrètes et immédiates» pour cette ligne régulièrement touchée par des incidents, a indiqué Christophe Béchu, précisant qu’il partagerait le contenu de ce plan «d’ici quinze jours avec les élus et les acteurs du terrain».

 

On voit que Christophe déchu reprend les éléments de langage utilisés pour toutes les affaires politiques : « des mesures concrètes et immédiates ! « Pas de doute dès lundi matin les usagers pourront disposer d’un TGV Paris Clermont alors que normalement il faut 10 à 15 ans pour construire une ligne à grande vitesse.

 

 

Autoroute A 69: On ne fera pas disparaître la voiture ( Béchu)

Autoroute A 69: On ne fera pas disparaître la voiture ( Béchu)

Christophe Béchu a de nouveau défendu ce projet A69. « On est dans un pays de 68 millions d’habitants où on a besoin de développer le rail, mais en même temps laisser penser qu’on fera disparaître la voiture sur le territoire, ce serait mentir aux gens », a déclaré Christophe Béchu. Et d’ajouter : « On a besoin d’avoir des voitures pour assurer la mobilité, la liberté des gens. »

Trois militants écologistes, dont Thomas Brail, ont interrompu leur grève de la faim, entamée il y a environ un mois, ainsi que leur grève de la soif, débutée lundi, pour s’opposer à ce projet d’autoroute. Cette décision fait suite à l’annonce d’une réunion qui rassemblera vendredi le préfet d’Occitanie, le préfet du Tarn, des élus du territoire et des représentants des associations concernées par le projet.

En attendant cette réunion, la préfecture d’Occitanie a assuré que « les opérations de défrichement importantes n’auront pas lieu ». « Cette pause doit permettre un apaisement avant la réunion de vendredi », a souligné le ministère des Transports.

Béchu, ministre de l’écologie ou de la météo ?

Déchu, ministre de l’écologie ou de la météo ?

Le ministre de l’écologie arrivé à ce poste un peu par hasard lui qui ne s’est pratiquement jamais intéressé à l’environnement par contre parle beaucoup pour ne rien dire par exemple quand il ne cesse de commenter la météo. Ainsi il annonce que l’été 2023 aura été le quatrième été le plus chaud en France depuis 1900.

Déchu a compris le système médiatico(politique il y a longtemps: parler pour donner l’impression d’exister politiquement. Ce qu’il faisait déjà quand il était responsable à Angers.

De plus en plus les ministres bien incompétents devant les crises qui s’additionnent se transforment en commentateurs de l’actualité. C’est vrai pour beaucoup de ministres et en particulier pour Béchu qui ne sert à peu près à rien.
Une sujétion pour la prochaine intervention de Béchu : « cet hiver il sera fera plus froid que cet été »

Christophe Béchu, un ministre écologique transparent

Christophe Béchu, un ministre écologique transparent

Christophe bechu , officiellement ministre de l’écologie se caractérise par une transparence et une discrétion sans doute à la hauteur de la sensibilité du gouvernement aux questions environnementales. L’intéressé d’ailleurs avant d’être nommé ministre n’avait pas marqué le moindre intérêt pour la problématique environnementale. Le « M. Environnement » du gouvernement a brillé par sa discrétion cet été. S’il reconnaît en privé avoir raté son entrée, l’ancien maire d’Angers assure qu’il étudie les dossiers ! ( Angers, Ville autrefois de la douceur de vivre mais qui se transforme progressivement en grands centre national de drogue et de violence du fait notamment de l’inaction de Béchu davantage préoccupé de ses ambitions politiques que de l’intérêt général)

( portait dans un papier du « Monde ») .

Il a cessé de compter les jours. Voilà un peu plus de deux mois que Christophe Béchu occupe son grand bureau de l’hôtel de Roquelaure, avec pour seule fantaisie au milieu d’un décor suranné un tableau blanc dessinant la baisse, espérée, des émissions de CO2. Etre ministre, il en rêvait. Mais les jours s’égrainent et le doute persiste. Est-il à sa place au ministère de la transition écologique ? La planète brûle et tout le monde le regarde. Lui, l’homme de droite dont ses confrères saluent l’élégance, mais ignorent tout des convictions écologiques.

L’ancien maire d’Angers, pas encore quinquagénaire, a, il est vrai, été projeté dans l’environnement un peu par accident. D’abord nommé en mai ministre délégué chargé des collectivités territoriales, le secrétaire général du parti d’Edouard Philippe, Horizons, prend, le 4 juillet, la place échue à Amélie de Montchalin, défaite lors des législatives.
Les philippistes avaient ronchonné, estimant leur parti à l’étroit dans un petit ministère. Ils allaient être servis avec ce poste titanesque, chapeautant les collectivités territoriales, les transports, le logement, la ruralité et la biodiversité. Christophe Béchu, l’ambitieux qui, au dire de ses proches, trépignait depuis 2017 pour en être, entrait dans le cœur du réacteur avec pour seule légitimité son habileté politique et la gestion de sa ville, « où il fait bon vivre » et parmi les plus vertes de France.
Absent, « aux fraises », les quolibets fusent

Face à l’ampleur de la tâche, le vertige l’avait saisi, nous avait-il confié au milieu de l’été. Le voici plus serein. Lorsque nous le rencontrons, en ce week-end de mi-septembre, l’ex-sénateur assure « regarder devant ». Lundi 26 septembre a été présenté en conseil des ministres le projet de loi sur les énergies renouvelables, que gérera la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Puis viendront les dossiers du logement, des transports… Son heure arrive, comme une seconde chance. L’ancien élu local l’admet. Il a raté son entrée.
Devant les cinq ministres et secrétaires d’Etat dont il a la tutelle, il aurait confié lors d’une de leurs réunions hebdomadaires, résigné : « Vous avez vu ? On dit que “je n’imprime pas.” » Absent, « aux fraises », les quolibets fusent, y compris au sein du gouvernement, où l’on évoque un « sujet Béchu ».
Tout est allé trop vite. Sa prise de fonctions coïncide avec une prise de conscience généralisée. Les canicules se répètent, une sécheresse historique tarit les cours d’eau, les mégafeux dévorent les forêts de Gironde, d’Ardèche et même du Finistère. Presque une aubaine pour un « M. Environnement ». « Le ¬climatoscepticisme est beaucoup moins présent qu’il ne l’était il y a quelques années sur les plateaux de télévision. Mais le sentiment d’urgence n’était peut-être pas aussi partagé avant cet été », constate-t-il. Pourtant, rien. Ou si peu.




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