Archive pour le Tag 'beau'

Météo: Beau temps jusqu’à Noël ?

Météo: Beau temps jusqu’à Noël ?

Avec de nouveaux records de chaleur de près de 35° dans certaines villes, on peut se demander légitimement si les saisons ne sont pas fondamentalement changées. De là à prévoir du beau temps jusqu’à Noël, c’est sans doute excessif. Reste qu’on peut sans doute prévoir une absence de grand froid et de neige. Il y a longtemps d’ailleurs que neige et grand froid ont disparu d’une grande partie du territoire pendant l’hiver. Le résultat évidemment du réchauffement climatique. Un réchauffement qui serait lié à l’accroissement considérable des émissions polluantes. De ce point de vue , une vraie politique écologique supposerait vraisemblablement de remettre en cause une grande partie du mode de production et de consommation ce qui ne peut se réaliser que de manière structurelle, c’est-à-dire aussi dans le temps.
On oublie cependant de parler de l’effet de la sur urbanisation génératrice de nombreuses pollutions notamment en termes de températures mais pas seulement.

Au contraire, l’hyper concentration urbaine est à la mode depuis des dizaines d’années ont seulement France mais dans le monde entier avec des métropoles de plus en plus ingérables et au demeurant contradictoire avec le respect de l’environnement.

L’ été persiste donc : après une chaleur déjà historique en septembre, la France a enregistré dimanche 1er octobre des températures inédites pour un mois d’octobre, avant un pic lundi, selon Météo-France. Plus de 30°C sur une large partie du pays, notamment dans le sud-ouest de la France… Le mercure a grimpé dimanche à des niveaux jamais enregistrés pour le dixième mois de l’année, symbole d’un changement climatique qui multiplie les phénomènes extrêmes et tardifs.

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Lundi, une nouvelle poussée du thermomètre est attendue avec 32 à 34 degrés dans le centre et le sud-ouest du pays, et localement 35 à 36 dans le Béarn, et une extension de ces températures élevées à la Bourgogne et au Grand Est.

Le mécénat : un beau cadeau fiscal aux patrons (Cour des comptes)

Le mécénat : un beau cadeau fiscal aux patrons (Cour des comptes)

La Cour des Comptes condamne la loi sur le mécénat qui permet à de nombreuses entreprises de bénéficier de réductions fiscales outrancières. En outre, ce sont surtout les très grandes entreprises qui profitent de cet évitement fiscal à caractère social au sens large. Le problème c’est que le mécénat est à la mode y compris au plan international. L’action des grandes entreprises dans le domaine culturel voire social a sans doute pour objet de faire oublier l’exploitation des travailleurs dans les pays en développement et parfois le massacre de l’environnement. Avec la loi Aillagon de 2003, la France s’est dotée d’un dispositif fiscal qui demeure «parmi les plus incitatifs sur le plan international», rappellent les magistrats financiers saisis par la commission des finances de l’Assemblée nationale. Cette loi, destinée à favoriser le financement de la culture, permet aux entreprises de déduire 60 % de leurs dépenses en faveur du mécénat, avec la possibilité de bénéficier d’un échelonnement de l’avantage fiscal sur cinq ans, dans une limite de 25 % du don. Ce dispositif a «contribué à une multiplication par dix du nombre d’entreprises recourant à cet avantage fiscal», souligne la Cour. Toutefois, cela a ainsi «contribué à une multiplication par dix du montant de la dépense fiscale», aujourd’hui «de l’ordre de 900 millions d’euros». La Cour juge ce coût d’autant plus problématique que l’État se montre «dans l’incapacité de quantifier l’apport de son soutien, et plus largement du mécénat des entreprises, aux différents secteurs d’activité». Les magistrats dénoncent aussi le manque de contrôles et de vérifications. Autre problème: le mécénat demeure «fortement concentré sur les très grandes entreprises», selon les magistrats. En 2016, les 24 premiers bénéficiaires de ce dispositif représentaient ainsi 44 % du montant de la créance fiscale.

 

Pauvreté : un beau discours hypocrite

Pauvreté : un beau discours hypocrite

 

Comme d’habitude, Macron n’a pas été avare de paroles pour s’épancher sur le drame de la pauvreté. Une sorte de discours de curé de campagne surtout de la part de celui qui a consenti 7 à 8 milliards de réductions fiscales aux plus riches alors que dans le même temps il augmentait la fiscalité notamment la TVA d’une quinzaine de milliards. Ce qui mécaniquement a tué la consommation des ménages mais aussi la croissance. Du coup, le chômage reprend et participe évidemment au développement de la pauvreté qui se nourrit elle-même à hauteur de 85 % des conséquences eu ce chômage.  l’enflure du discours de Macon cache mal l’indigence des actes quand il déclare : « Ce plan de lutte contre la pauvreté n’est pas un plan de charité. Productif, éducatif, solidariste : ce triptyque est la sève du projet républicain. C’est la racine même de ce qu’est la République ».  Ce combat justifie la mobilisation de toutes les forces de la nation. Le problème, ça n’est pas vous, c’est nous. Le problème, ce n’est pas celles et ceux qui naissent et vivent dans la pauvreté, c’est ceux qui ne veulent plus regarder, ou s’habituent. » Et d’ajouter des menaces pour les précaires auxquels il promet le fameux revenu universel mais en 2020. »Ce revenu universel d’activité viendra avec  »des droits et des devoirs, dit le président ». Dans le  »contrat », un bénéficiaire ne pourra pas refuser « plus de deux offres raisonnables d’emploi » adapté à sa situation. « Je n’ai jamais cru au revenu universel sans condition d’activité en contrepartie. Parce qu’il installe les gens dans une place où personne ne peut être bien. Car cela revient à se satisfaire de reléguer à vie les gens dans une pauvreté qu’on aurait adoucie. L’émancipation, c’est savoir que si la nation nous doit quelque chose, c’est que nous lui devons quelque chose en retour. « Des propos hypocrites. On comprend évidemment qu’on incite davantage à l’insertion professionnelle mais on comprend moins cette sorte de chantage général qui n’a aucun sens si on ne tient pas compte des réalités concrètes personnelles et locales de certains bénéficiaires qui ne pourront pas accepter de nous offre d’emploi irréaliste. Par exemple comme souvent en ce moment des CDD d’une vingtaine d’heures par semaine à 30 km du domicile et sans moyen de transport en commun. Bref travaillait pour environ 700 € nets mensuels quand il faut en dépenser la moitié pour le déplacement, les repas avec en moins certaines prestations sociales.

Grande-Bretagne Trump en vrai beau beauf !

Grande-Bretagne Trump en  vrai beau beauf !

 

Il se confirme que Trump est sans doute très atteint mentalement sans parler de ses incompétences (il ne lit jamais les dossiers techniques de ses collaborateurs). En Grande Bretagne, il s’est comporté comme un véritable beauf en attaquant la position de la première ministre et même en suggérant son remplacement ; Il  a bien sûr démoli l’Union Européenne et mis KO Theresa May en déclarant sans complexe «  c’est pas comme ça que j’aurai négocié le Brexit ». Pas sûr cependant que ces sorties  qui heurtent les pratiques diplomatiques traditionnelles se traduisent en retombées positives pour Trump. Nombre de britanniques attachés au respect des traditions ont été choqués par cette ingérence de Trump dans la politique intérieure du pays. En outre cette vulgarité a surpris pour ne pas dire révolter. Bref un vrai beauf au pays des gentlemens.  Pour tenter de rattraper le coup, Trump a encore dite le contraire de se affirmation de la veille.  Les amabilités échangées un peu plus tard lors d’une conférence de presse dans les jardins du manoir du XVIe siècle n’ont pas réparé les dégâts. Theresa May, dont il n’hésite pas à prendre la main dans la sienne, est «une femme formidable, très intelligente, très dure, a flatté à sa façon le président. Je préfère l’avoir comme amie que comme ennemie». Il a d’ailleurs confirmé ses propos tenus dans The Sun, tout en assimilant leur présentation par le journal aux fake news, ce dont il s’est excusé auprès de son hôte. «Une fois que la procédure du Brexit sera terminée et que le Royaume-Uni aura, peut-être, quitté l’UE, quoi que vous fassiez, ça me va, c’est votre décision», a-t-il relativisé mollement, continuant à semer le doute. Juste avant le référendum de 2016, Barack Obama avait été vertement critiqué par les pro-Brexit, en affirmant qu’un vote pour sortir de l’UE placerait le pays «à l’arrière de la queue» pour négocier un accord commercial avec les États-Unis. Une intervention destinée alors à épauler le premier ministre alors en fonction, David Cameron, dans sa campagne. Cette fois, le président est non seulement accusé d’ingérence, mais aussi d’affaiblir délibérément sa partenaire, comme il l’a fait avec Angela Merkel au sommet de l’Otan, à Bruxelles, plus tôt dans la semaine. «Où sont vos bonnes manières, Monsieur le Président?» a interpellé sur Twitter le secrétaire d’État britannique aux Universités, Sam Gyimah. Beaucoup de Britanniques, pour qui les principes et l’éducation ne sont pas de vains mots, se sont sentis insultés.

A Davos, Macron : un beau discours et après ?

 

A Davos, Macron : un beau discours et après ?

 

D’une certaine manière Macron c’est l’ONU à lui tout seul. Il ne s’est pas contenté d’aborder les questions économiques et financières mais aussi les questions de régulation et les problématiques sociales et sociétales. Bref le coup d’œil d’un généraliste sur les principales pathologies de ce monde. Un discours pertinent, brillant qui a été salué par les participants comme par les grands médias. Le président français n’a pas manqué de valoriser sa politique en France en soulignant l’importance des réformes pour moderniser le pays et changer les mentalités. Il a à nouveau souhaité une plus forte intégration européenne. Un discours qui s’adressait peut-être davantage à Merkel qui a réitéré ses réserves concernant certaines propositions de Macron et en particulier son opposition à la mutualisation des risques et des dettes. Pour faire plaisir à son auditoire, composé aussi de responsables de pays en développement Macron a souligné la nécessité d’une plus grande solidarité internationale aussi  l’obligation morale des entreprises pour accompagner le développement, mieux répartir les richesses pas seulement pour  favoriser le développement économique mais aussi social. Macron s’est montré très mondialiste et libre échangiste mais en soulignant le besoin d’une autorégulation à défaut d’une régulation internationale. Sinon pour lui, les dégâts non contrôlés de la mondialisation favoriseront tous les nationalismes Il n’a pas manqué des thèmes sociétaux fondamentaux comme l’environnement assure mais aussi la santé, la formation, la culture. Un discours de haute tenue qui articule des problématiques économiques, sociales sociétales à l’échelle internationale. Mais il ne s’agit que d’un discours de plus après notamment celui de la Sorbonne. Il y a en effet toujours un fossé entre les intentions surtout celles prononcées dans un milieu on ne prend pas de décision et les actes. De ce point de vue la hauteur du discours de Macon est en décalage avec les réalités françaises dont il est loin d’être le seul responsable évidemment concernant en particulier l’étatisme, le record de fiscalité mondiale et les déséquilibres financiers chronique ( ces derniers ne changent pas beaucoup en 2018). Sur ces trois aspects fondamentaux,  la France n’a guère avancé en dehors de quelques mesures. D’un certain point de vue, on peut considérer que Macron systématise l’utilisation du en même temps. En même temps,  il prononce un discours universitaire de très grande qualité, en même temps il maintient le pays sous la tutelle étatiste voire paternaliste quand il refuse pour l’instant d’associer les travailleurs à la gestion des entreprises comme en Allemagne. Pour Macron le en même temps imposerait de maintenir cette hauteur de discours mais de hausser celle des actes. (Dernier exemple en date l’indépendance de la justice).

 




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