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BCE : des rachats de dettes publiques, si nécessaire ! (Noyer, BdF)

BCE : des rachats de dettes publiques, si nécessaire ! (Noyer, BdF)

 

 

Dans une intreview au Figaro, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France)  toujours aussi technocratique et confus fait le grand écart entre la position de la BCE et celle de la France. Pour lui la BCE a déjà assoupli largement sa politique monétaire notamment avec la série de nouveaux prêts aux banques. Des banques qui pourtant ont dédaigné la dernière offre de la BCE. Du coup se pose la question centrale du rachat de dettes d Etats  par la BCE (donc une forme de mutualisation que refuse l’Allemagne). Là, Noyer n’écarte pas l’hypothèse s’il  se démontre que la politique actuelle est insuffisante à relancer la croissance et l’inflation.  Bref la BCE attend et la croissance aussi!  

 

 À quelles conditions la BCE pourrait-elle acheter de la dette publique ?

Noyer : « Si nous constations que notre politique actuelle n’a plus d’effet. Je ne verrais aucun problème à ce que la BCE achète d’autres actifs et si nécessaire des emprunts d’Etat si par exemple les taux remontaient dans la zone euro à cause d’un resserrement de la politique monétaire aux Etats-Unis en 2015. Ou si l’économie de la zone subissait un nouveau choc défavorable, différant l’atteinte de notre objectif de prix. La BCE doit être en mesurer de parer à des développements adverses. Il faut cependant veiller à bien calibrer la réaction, à préserver la confiance et à ne pas heurter l’opinion publique, y compris en Allemagne ».

Pour la première fois, la BCE a fait référence à l’augmentation de la taille de son bilan dans le communiqué mensuel. Pourtant celui-ci a tendance à diminuer…

Noyer : » Nous pensons que le deuxième grand prêt que nous allons proposer aux banques en décembre aura plus de succès que celui de septembre. Cela viendra gonfler le bilan, de même que les opérations d’achats de titres.  S’il faut aller plus loin et que les conditions n’exigent pas d’acheter de la dette publique, on peut imaginer d’intervenir sur les obligations d’entreprises. On aurait déjà pu les inclure dans notre programme mais les taux d’emprunt sur ce marché sont en fait déjà très bas. Quant aux dettes bancaires, c’est un peu compliqué d’intervenir sur ce marché au-delà de ce que nous faisons sur les obligations sécurisées en raison des multiples interactions entre l’eurosystème et les banques. Il faudrait mesurer tous les effets induits par ces rachats. »

En augmentant le bilan de la BCE, votre objectif est-il d’affaiblir l’euro ?

Noyer : »Certains pensent qu’il y a un lien direct entre la taille du bilan et le taux de change. C’est notamment l’argument des investisseurs qui parient sur le lancement prochain d’un programme d’achat de dette publique et prennent des positions en conséquence sur les marchés pour gagner de l’argent. Il faut être prudent. La transmission vient surtout du fait que les achats d’actifs font pression sur les taux de toute la courbe de maturités, et c’est ce phénomène qui affaiblit la devise. Comme je l’ai dit, dans la zone euro, nous sommes déjà dans cette situation.  L’évolution du taux de change contre toute devise, et pas seulement contre le dollar, est l’une des courroies de transmission de notre politique monétaire. C’est certain. La baisse de l’euro est l’un des facteurs qui peut alimenter l’inflation. Mais ce n’est qu’un élément parmi d’autres ».

Croissance : 0,1% au 4ème trimestre (BdF)

croissance : 0,1% au 4ème trimestre ( BdF)

Avec cette prévision de la Banque de France o aura bien du mal à atteindre 0.4% de croissance en 2014. En cause des carnets de commandes toujours aussi plats. La croissance de l’économie française devrait atteindre 0,1% au quatrième trimestre, prévoit la Banque de France dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture pour octobre publiée vendredi. L »Insee prévoit pour sa part également une croissance de 0,1% au quatrième trimestre après une autre de même ampleur au troisième, dont le chiffre sera officiellement publié le 14 novembre. L’enquête de la Banque de France sur le mois d’octobre fait apparaître une stabilité de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 96, et une hausse d’un point de celui des services, à 94. L’indicateur du secteur du bâtiment est inchangé à 91. Pour l’industrie, les chefs d’entreprise interrogés font état d’une légère hausse de la production et des livraisons grâce à une croissance soutenue dans la pharmacie, le matériel de transport hors automobile, l’agroalimentaire et les équipements électriques. Le taux d’utilisation des capacités de production remonte de 0,1 point à 76,2%, son plus haut niveau depuis mai. Les opinions sur les carnets de commandes et les stocks sont quasiment stables, les effectifs se maintiennent, les prix se contractent et les trésoreries se resserrent légèrement, indique la Banque de France. Une hausse modérée de la production est attendue en novembre.  Dans les services, l’activité a augmenté légèrement le mois dernier, une tendance qui devrait se poursuivre en novembre, alors que le bâtiment connaît un nouveau recul sous l’effet d’une baisse dans le second œuvre qui s’accompagne d’une accentuation de la contraction des effectifs.

 

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer : il faut des réformes ou les lapalissades de l’été

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer : il faut des réformes ou les lapalissades de l’été

On se demande bien à quoi peut bien servir la banque de France avec l’Euro et la BCE, on a la réponse à exprimer des lapalissades ; Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, presse le gouvernement d’engager de vastes réformes structurelles, pour redresser l’économie, tout en réduisant les déficits sans s’écarter de la trajectoire prévue. Ces remarques «  innovantes «  d’une banque nationale qui compte 4 fois plus d’effectifs que les autres banques nationales et qui coûte la « la peau des fesses » eu égard aux avantages très spécifiques du personnel interviennent en pleine conférence sociale, réunie par le nouvel exécutif pour établir le calendrier de négociations et concertations sociales pour les prochains mois. Christian Noyer, qui est membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a également invité mardi les Etats européens à mettre rapidement en œuvre les récents accords, dont la création d’une supervision bancaire unifiée. Il a répété que le système des banques centrales de la zone euro « se tient prêt à agir » mais a insisté sur le fait que « l’efficacité de son action dépend grandement des décisions concernant l’avenir de la zone euro » et de leur mise en œuvre. « Les grandes lignes des réformes à mener en France paraissent claires », écrit Christian Noyer dans sa lettre aux présidents de la République, du Sénat et de l’Assemblée nationale, insérée dans le rapport annuel de la Banque de France présenté mardi. Il préconise d’abord de « tenir sans aucun écart notre plan de rééquilibrage des finances publiques pour assurer la confiance des investisseurs, des entreprises et des ménages ». Malgré le net ralentissement de la croissance, le gouvernement promet de tenir son objectif de réduction du déficit à 4,5% du PIB fin 2012 et 3% fin 2013 (après 5,2% fin 2011). Il prévoit pour cela une hausse de 7,2 milliards d’euros des prélèvements d’ici fin 2012. La persistance d’un déficit élevé et l’existence même d’un déficit des comptes sociaux « posent clairement la double question de la soutenabilité de ce modèle et de l’efficacité des dépenses », écrit Christian Noyer.

 

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