Archive pour le Tag 'BDF'

Croissance: Une petite hausse de 0.2% au premier trimestre ( BDF)

Croissance:  Une petite hausse de 0.2% au premier trimestre ( BDF)

 La Banque de France réaffirme sa prévision de croissance de 0,2 % au premier trimestre ( après 0,1 % au trimestre précédent). Une hausse qui serait due essentiellement au service et sans doute sûrement à la vague de hausse des prix dans ce domaine.

« Selon les chefs d’entreprise participant à notre enquête (…), l’activité aurait  progressé en mars dans les services marchands, notamment ceux orientés vers les ménages, et est restée stable dans l’industrie et le bâtiment », note la BdF dans son enquête réalisée auprès d’environ 8.500 entreprises.

Les prix des matières premières et des produits finis poursuivent leur déclin, tandis que les tensions en mer Rouge n’entraînent pas de hausse des tensions d’approvisionnement dans l’ensemble, indique la BdF.

La BdF constate par ailleurs une normalisation du comportement de fixation des prix, les fréquences de hausses de prix revenant pour l’ensemble des secteurs à leurs niveaux pré-Covid.

Notons ici qu’on parle de fréquence de révision des prix et non de niveaux des prix !

 

Une petite croissance de 0.2% au premier trimestre ( BDF)

Une petite croissance de 0.2% au premier trimestre ( BDF)

 La Banque de France réaffirme sa prévision de croissance de 0,2 % au premier trimestre ( après 0,1 % au trimestre précédent). Une hausse qui serait due essentiellement au service et sans doute sûrement à la vague de hausse des prix dans ce domaine.

« Selon les chefs d’entreprise participant à notre enquête (…), l’activité aurait  progressé en mars dans les services marchands, notamment ceux orientés vers les ménages, et est restée stable dans l’industrie et le bâtiment », note la BdF dans son enquête réalisée auprès d’environ 8.500 entreprises.

Les prix des matières premières et des produits finis poursuivent leur déclin, tandis que les tensions en mer Rouge n’entraînent pas de hausse des tensions d’approvisionnement dans l’ensemble, indique la BdF.

La BdF constate par ailleurs une normalisation du comportement de fixation des prix, les fréquences de hausses de prix revenant pour l’ensemble des secteurs à leurs niveaux pré-Covid.

Notons ici qu’on parle de fréquence de révision des prix et non de niveaux des prix !

 

Conjoncture- »Une éventuelle récession faible et courte » ( BDF)…… comme l’inflation

Conjoncture- »Une éventuelle récession faible et courte » ( BDF)…… comme l’inflation !


C’est un peu la spécialité de la Banque de France à savoir d’une part de se montrer plus optimiste que le pouvoir en matière économique mais le lendemain de corriger à la baisse ses propres prévisions. Ainsi hier la Banque de France n’excluait plus une récession et au mieux une augmentation de la croissance de 0,3 %, un degré de prévision douteux ! Et de prévoir aussi une aggravation du chômage et une inflation aussi forte en 2023 qu’en 2022. Le lendemain c’est-à-dire mardi le gouverneur rééquilibre encore ses pronostics.
Il n’exclut pas une éventuelle récession mais indique sans aucune démonstration que cette récession serait faible et courte.

Exactement les mêmes propos qu’il a tenus, lui et d’autres experts, à propos de l’inflation qui, elle aussi, devait être mesurée mais surtout temporaire et qui en fait continue et s’amplifie.
François Villeroy de Galhau se veut optimiste sur la situation de l’économie française dans les prochains mois. Invité sur BFMTV mardi 20 décembre, le gouverneur de la Banque de France a indiqué que le pays « devrait probablement échapper à la récession ».

Dans ses dernières projections macroéconomiques rendues publiques samedi, la Banque de France estime que l’économie française devrait connaître une croissance faible de 0,3 % l’an prochain du fait de la flambée des prix de l’énergie, avant un rebond modéré de 1,2 % en 2024 et plus soutenu de 1,8 % en 2025.Bref des prévisions type marc de café.

François Villeroy de Galhau voit trois « ères » concernant l’économie française : « Résilience en 2022, ralentissement pour cette année qui va commencer, et puis reprise à partir de 2024 ». « La France devrait probablement échapper à la récession. Je ne peux pas complètement l’exclure, parce qu’il y a beaucoup d’incertitudes », a néanmoins ajouté prudent et contradictoire le gouverneur de la Banque de France.

Le site fib.fr rappelle à juste titre l’illusoire prétention de penser que les discours de politique monétaire peuvent modifier l’évolution de l’économie: Comment, cependant, ne pas se poser la question du risque d’erreur de politique monétaire ? En effet, Christine Lagarde a avancé que « la récession serait courte et modérée » (le rebond des indices préliminaires PMI de décembre en zone euro semble, certes, confirmer cette tendance confortée par une rechute des prix de l’énergie et les mesures budgétaires de soutien ; il en va de même de l’amélioration du climat des affaires en Allemagne selon l’indice IFO sorti ce jour pour le mois de décembre : 88,6 pour le mois en cours, contre 86,4 en novembre et 87,4 pour les anticipations). Or, les tours de vis répétés des banquiers centraux risquent bien de créer une récession plus forte que souhaité et il est permis de douter de leur capacité d’anticipation. Souvenons-nous de la dialectique de Madame Lagarde avec une inflation temporaire, qui dure, puis que l’on annonce comment venant de nulle part. Comment, par ailleurs, croire les yeux fermés au scénario de soft landing ressortant des projections économiques actualisées de la FED lors du dernier FOMC (croissance du PIB réel certes révisée en baisse mais avec un rythme d’activité inchangé de 0,5% ; inflation en voie d’être jugulée avec un indice PCE anticipé à 3,1% fin 2023).

Conjoncture- »Une éventuelle récession faible et courte » ( BDF)…… comme l’inflation !

Conjoncture- »Une éventuelle récession faible et courte » ( BDF)…… comme l’inflation !


C’est un peu la spécialité de la Banque de France à savoir d’une part de se montrer plus optimiste que le pouvoir en matière économique mais le lendemain de corriger à la baisse ses propres prévisions. Ainsi hier la Banque de France n’excluait plus une récession et au mieux une augmentation de la croissance de 0,3 %, un degré de prévision douteux ! Et de prévoir aussi une aggravation du chômage et une inflation aussi forte en 2023 qu’en 2022. Le lendemain c’est-à-dire mardi le gouverneur rééquilibre encore ses pronostics.
Il n’exclut pas une éventuelle récession mais indique sans aucune démonstration que cette récession serait faible et courte.

Exactement les mêmes propos qu’il a tenus, lui et d’autres experts, à propos de l’inflation qui, elle aussi, devait être mesurée mais surtout temporaire et qui en fait continue et s’amplifie.
François Villeroy de Galhau se veut optimiste sur la situation de l’économie française dans les prochains mois. Invité sur BFMTV mardi 20 décembre, le gouverneur de la Banque de France a indiqué que le pays « devrait probablement échapper à la récession ».

Dans ses dernières projections macroéconomiques rendues publiques samedi, la Banque de France estime que l’économie française devrait connaître une croissance faible de 0,3 % l’an prochain du fait de la flambée des prix de l’énergie, avant un rebond modéré de 1,2 % en 2024 et plus soutenu de 1,8 % en 2025.Bref des prévisions type marc de café.

François Villeroy de Galhau voit trois « ères » concernant l’économie française : « Résilience en 2022, ralentissement pour cette année qui va commencer, et puis reprise à partir de 2024 ». « La France devrait probablement échapper à la récession. Je ne peux pas complètement l’exclure, parce qu’il y a beaucoup d’incertitudes », a néanmoins ajouté prudent et contradictoire le gouverneur de la Banque de France.

Une éventuelle récession faible et courte ( BDF)…… comme l’inflation !

Une éventuelle récession faible et courte ( BDF)…… comme l’inflation !


C’est un peu la spécialité de la banque de France à savoir d’une part de se montrer plus optimiste que le pouvoir en matière économique mais le lendemain de corriger à la baisse ses propres prévisions. Ainsi hier la Banque de France n’excluait plus une récession et au mieux une augmentation de la croissance de 0,3 %, un degré de prévision douteux ! Et de prévoir aussi une aggravation du chômage et une inflation aussi forte en 2023 qu’en 2022. Le lendemain c’est-à-dire mardi le gouverneur rééquilibre encore ses pronostics
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Il n’exclut pas une éventuelle récession mais indique sans aucune démonstration que cette récession serait faible et courte.

Exactement les mêmes propos qu’il a tenus lui et d’autres experts à propos de l’inflation qui elle aussi devait être mesurée mais surtout temporaire et qui en fait continue et s’amplifie.
François Villeroy de Galhau se veut optimiste sur la situation de l’économie française dans les prochains mois. Invité sur BFMTV mardi 20 décembre, le gouverneur de la Banque de France a indiqué que le pays « devrait probablement échapper à la récession ».

Dans ses dernières projections macroéconomiques rendues publiques samedi, la Banque de France estime que l’économie française devrait connaître une croissance faible de 0,3 % l’an prochain du fait de la flambée des prix de l’énergie, avant un rebond modéré de 1,2 % en 2024 et plus soutenu de 1,8 % en 2025.Bref des prévisions type marc de café.

».
François Villeroy de Galhau voit trois « ères » concernant l’économie française : « Résilience en 2022, ralentissement pour cette année qui va commencer, et puis reprise à partir de 2024 ». « La France devrait probablement échapper à la récession. Je ne peux pas complètement l’exclure, parce qu’il y a beaucoup d’incertitudes », a néanmoins ajouté prudent et contradictoire le gouverneur de la Banque de France.

« Si récession il devait y avoir, elle serait en tout état de cause temporaire et limitée », a-t-il ensuite tempéré. Exactement les mêmes termes employés à propos de l’inflation dont on se prévoyait la fin vers la mi 2022 et qui en fait au contraire a encore gonflé et va continuer d’amplifier en 2023. Pour parler clair pourrait subir une inflation de près de 15 % en 2023 par rapport à 2020. Conséquence une dégradation considérable de pouvoir d’achat qui ressemble à une dévaluation

L’économie française rebondit probablement plus vite ? (BDF)

L’économie française rebondit probablement plus vite ? (BDF)

La Banque de France essaye de corriger le tir car ses prévisions étaient  inférieures aux nouvelles projections du gouvernement. Un gouvernement qui pense que la croissance pourra atteindre 8 % en 2021 et  permettant presque  d’annuler le trou de 2020. L’écart entre Bercy et la Banque de France est faible entre 1 et 2 %.

Pour autant la Banque de France va sans doute vouloir participer à ce moment d’euphorie que constitue le redressement du mois dernier. Un redressement plus important qu’attendu mais qu’il faut sans doute aussi savoir relativiser. En effet la crise sociale débute à peine, et c’est à l’automne qu’on va en mesurer les effets désastreux du point de vue social bien sûr mais aussi économique.

La Banque de France a estimé le mois dernier que la deuxième économie de la zone euro tournerait 12% en dessous de ses capacités d’ici la fin juin, quand la perte d’activité sur les quinze premiers jours du confinement, fin mars, avait atteint 32% et était encore de 17% fin mai, après la levée du confinement.

La banque centrale doit publier de nouvelles estimations ce mardi matin.

“La reprise se passe au moins aussi bien que nous l’avions prévu et peut-être même un peu mieux”, a indiqué François Villeroy de Galhau.

En prenant en compte les estimations de la perte d’activité sur les mois d’avril, mai et juin, la Banque de France estimait “autour de -15%” la contraction du PIB au 2e trimestre. Pour redonner confiance aux acteurs économiques les institutions et les gouvernements soulignent la vigueur de la reprise du mois dernier. Ils ont un peu tendance évidemment à exagérer pour le futur( en particulier par rapport à 2021 ou les incertitudes trop grandes faire des prévisions précises) la question est un effet de savoir si le redressement de juin correspond un phénomène conjoncturel notamment à une compensation de la paralysie systèmes de production et de distribution pendant plusieurs mois à un phénomène plus culturel. Or ce n’est pas à partir des résultats d’un mois on peut imaginer la tendance culturelle

François Villeroy de Galhau, sans minimiser la gravité de la crise économique, a déclaré dimanche que la situation pourrait de même être un peu meilleure.

Banques françaises: pas de nationalisation ! (BDF)

Banques françaises: pas de nationalisation ! (BDF)

Le gouverneur de la Banque de France ne tient pas le même discours que le ministre de l’économie et des finances, Bruno  Lemaire qui avait déclaré récemment que certains secteurs pourraient justifier des nationalisations y compris la banque. Un point de vue qui avait rajouté un peu de panique supplémentaire à un marché déjà très perturbé. La vérité c’est que l’ensemble du marché des actions a perdu près de 40 % en un mois. De très grandes entreprises ont perdu 50 à 70 % de la capitalisation. Certes les banques françaises comparées à d’autres paraissent nettement plus solides. Reste que l’annonce d’une éventuelle nationalisation peut pousser les acteurs à se débarrasser des actions de certaines banques et accélérer la baisse de la capitalisation. En clair gouverneur de la Banque de France vient au secours de la valeur des banques.

Les banques françaises peuvent surmonter le contexte économique lié à la crise sanitaire en cours et aucune d’entre elles n’a besoin d’être nationalisée malgré la chute de leurs cours, a déclaré le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau dans un entretien accordé aux Echos.

Le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire a prévenu mardi que le gouvernement était prêt à injecter des capitaux dans certaines entreprises stratégiques, voire même les nationaliser si nécessaire, en raison de la tempête qui sévit sur les marchés boursiers.“Toutes les banques françaises sont aujourd’hui dans une situation solide et aucune ne nécessiterait une nationalisation. Il n’y a aucun doute là-dessus”, a dit François Villeroy de Galhau.

La solvabilité et la liquidités sont dans une situation bien meilleure qu’en 2008, quand le secteur bancaire avait subi de plein fouet les effets de la crise financière, a ajouté le gouverneur de la Banque de France.

 

Croissance France : la méthode Coué pour la Banque de France

Croissance France : la méthode Coué pour la Banque de France

Comme il ne faut pas désespérer Billancourt, surtout les acteurs économiques désormais y compris la bourse, la Banque de France utilise la méthode Coué faire ses prévisions économiques concernant le trimestre. La Banque de France prévoit ainsi un rebond de l’activité pour le premier trimestre. Curieux car cette activité avait connu un net de tassement au dernier trimestre 2019 et l’activité de janvier a été franchement mauvaise. L’économie française devrait rebondir durant le trimestre en cours après sa contraction inattendue fin 2019 sur fond de grève dans les transports, a prédit la Banque de France lundi.  Cette prévision, basée sur l’enquête mensuelle de conjoncture menée par la Banque de France auprès des chefs d’entreprises, s’appuie sur un retour possible à son rythme de croisière de l’industrie en février, tandis que l’activité dans les services et le bâtiment a accéléré en janvier.

La croissance française s’est affichée à 1,2% sur l’ensemble de l’année 2019, selon les chiffres publiés fin janvier par l’Insee, mais le produit intérieur brut (PIB) a reculé de 0,1% sur le seul dernier trimestre.

La Banque de France anticipe donc un rebond début 2020, avec un retour au rythme de croissance observé sur les trois premiers trimestres de 2019.  »Il y a eu une mauvaise surprise sur le quatrième trimestre (…) Notre analyse, c’est que c’est un hoquet temporaire et que la voiture France, si j’ose dire, pour l’économie française devrait retrouver sa vitesse de croisière », à environ 0,3% par trimestre en 2020, expliquait vendredi sur Europe 1 le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. L’Insee pour sa part a indiqué mi-décembre anticiper une croissance de 0,2% au premier trimestre, puis de 0,3% au deuxième.

De ce point de vue pour une fois pourrait donner raison à l’INSEE qui ne prévoit que 0.2%  de croissance du PIB par trimestre. D’ailleurs les instituts internationaux ne prévoient pas une croissance supérieure à 1 % en 2020 pour la France.

Dans le détail, en janvier, la production industrielle s’est encore légèrement contractée, selon l’enquête de la Banque de France, notamment dans l’aéronautique, l’automobile et les équipements électriques. A l’inverse, elle s’est redressée dans l’informatique-électronique. Pour février, les chefs d’entreprises anticipent « un retour à la croissance tendancielle », selon la Banque de France.

Dans les services et le bâtiment, l’activité a accéléré en janvier. Dans les services, ce sont les secteurs de l’hébergement-restauration, des services techniques aux entreprises et des services à la personne qui ont été dynamiques. Mais si les chefs d’entreprises tablent sur une croissance « soutenue » dans le bâtiment en février, ils anticipent un ralentissement dans les services.

Pour l’ensemble de 2020, la Banque de France prévoit une croissance de 1,1%, selon ses prévisions dévoilées en décembre dernier, soit le rythme le plus bas depuis 2016, lorsqu’elle avait atteint 1%. Le gouvernement table pour sa part sur une progression du PIB de 1,3%.

 

Comptes FN fermés par la Société Générale : pas de discrimination (BDF)

Comptes FN fermés par la Société Générale : pas de discrimination (BDF)

Les raisons de fermer les comptes du FN  compte peuvent être multiples.« Cela va de l’incivilité à une infraction à la réglementation (comme la non-conformité à la loi), en passant par un défaut de paiement et des opérations douteuses », explique Libération. Pour Régis Dos Santos, du Syndicat national des banques (SNB), il y a surtout deux motifs principaux, comme il l’explique au Parisien : « Le premier, c’est que le client est considéré comme trop risqué. Le second, c’est parce qu’il y a des soupçons de blanchiment d’argent. » Dans ce cas, la banque doit même alerter Tracfin, la cellule de Bercy chargée de la lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme. En tout cas, la Société Générale n’a pas obéi à des considérations politiques en fermant plusieurs comptes du Front national (FN) et n’a donc pas enfreint la réglementation en vigueur, a jugé mardi la Banque de France (BdF), saisie par ce parti politique et par le ministère des Finances. « Les clôtures de comptes du Front national ne paraissent pas traduire un dysfonctionnement des banques au regard de leurs obligations réglementaires, et ne laissent pas supposer de discrimination », écrit la BdF dans un document.  La Société générale a confirmé la semaine dernière avoir demandé au FN de clôturer ses comptes, poussant le parti et sa présidente, Marine Le Pen, à dénoncer une « fatwa bancaire » et à annoncer leur intention de porter plainte. De son côté, la banque française a assuré que cette décision ne répondait qu’à des considérations bancaires et n’avait rien de politique. Dans ce contexte, la Banque de France a été saisie à la fois par le trésorier du FN, Wallerand de Saint-Just, et par le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, celui-ci souhaitant « vérifier que la loi a été respectée ». L’institution, qui souligne n’avoir pas mené d’enquête formelle mais une simple analyse sur la base de « contacts oraux » avec M. Saint-Just et la Société Générale, conclut que la banque a bien respecté le cadre réglementaire. Elle ne se prononce par ailleurs pas sur le cas de HSBC, qui a demandé la clôture du compte personnel de Mme Le Pen, puisqu’elle n’a pas été saisie sur le sujet, mais précise avoir aussi été en lien avec cette banque. Faute d’avoir trouvé une autre banque, le FN avait déjà saisi la Banque de France, qui avait enjoint le Crédit du Nord, lui-même filiale de Société Générale, d’ouvrir un compte. Dans son document publié mardi, la BdF estime que cette procédure a fonctionné selon les règles. M. Saint-Just avait dénoncé le fait que la banque nordiste refuse au parti de disposer de chéquier, les sorties ne pouvant se faire que par virement, et empêche que les dons puissent se faire par carte bancaire via le site internet du parti. Mais « le compte ouvert selon la procédure de droit au compte fonctionne conformément à la loi, même si le dispositif ne suffit pas à couvrir les besoins exprimés par le Front national », juge la BdF, rapportant que le Crédit du Nord propose bien les services bancaires prévus par le droit au compte.

 

BdF: dérapage des comptes publics

BdF:  dérapage des comptes publics

 

 

Il ya un risque sérieux de dérapage des dépense publiques indique le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, dans un entretien au journal La Croix. En additionnant la totalité des promesses faites par le gouvernement dans la perspective des élections présidentielles on parvient à une somme de l’ordre de 7 milliards. Une somme qui n’est pas financée sinon par d’hypothétiques réductions de dépenses des ministères. Mais des réductions de dépenses non identifiées et non quantifiées. En clair la perspective de réduction du déficit public à 2 % 2,7 % et bien entendus remis en cause. Ce que pense aussi la Cour des Comptes Le gouvernement français maintient cependant son objectif d’un déficit public à 2,7% du produit intérieur brut (PIB) fin 2017, en comptant notamment sur le renforcement du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) pour compenser les 6,8 milliards d’euros de dépenses supplémentaires prévues l’an prochain. Dans un document préparé pour le débat d’orientation budgétaire prévu jeudi matin à l’Assemblée, le gouvernement fait état, pour les seuls crédits des ministères, d’une augmentation des dépenses de 5,6 milliards d’euros par rapport au montant envisagé dans le programme de stabilité 2016-2019 présenté en avril à ses partenaires européens. Ce montant, lié notamment aux différentes mesures annoncées depuis janvier par l’exécutif, correspond à des dépenses destinées aux « secteurs prioritaires », qui sont en partie compensées par des économies réalisées au niveau des autres ministères, est-il précisé. Cette somme intègre notamment des moyens dégagés en faveur de l’emploi, de la sécurité ou encore de l’éducation et la jeunesse. Autre surplus à financer par rapport aux projections d’avril: un montant de 1,2 milliard d’euros lié à la diminution de l’effort financier demandé aux collectivités locales pour l’an prochain. En dépit de ces 6,8 milliards d’euros de dépenses supplémentaires, le gouvernement réaffirme son intention de faire passer le déficit public sous le seuil de 3% du produit intérieur brut en 2017, conformément à ses engagements européens. « Notre politique budgétaire ne doit pas subir des à-coups, y compris en fonction d’échéances électorales », a déclaré le gouverneur de la banque de France.  Dans cet entretien à paraître lundi. Interrogé sur la possibilité que les finances publiques dérapent, il a répondu: « Attendons de voir le budget 2017 définitif. Mais en effet, il y a un risque ».  »Il faut absolument descendre sous les 3% de déficit en 2017 – comme le gouvernement s’y est engagé – et ce avec des mesures crédibles », a-t-il insisté.  »C’est important pour notre crédibilité en Europe et pour notre intérêt national, alors que nous avons trop de dette et de dépenses publiques », a-t-il souligné.

« Volatilité excessive des marchés »: le gouverneur de la BdF raconte des salades

« Volatilité excessive des marchés »:  le gouverneur de la BdF raconte des salades

 

 

« Forward guidance, instruments macro prudentiels, régulation des excès du cycle financier »,  le gouverneur de la Banque de France a sorti de sa boîte à outils quelques  concepts obscurs pour masquer l’incapacité des autorités monétaires à influencer la baisse des marchés. Le gouverneur de la Banque de France dans sa grande sagesse considère que la volatilité actuelle des marchés boursiers est excessive et cela en regard des fondamentaux. Du bla-bla évidemment pour ce haut fonctionnaire qui est  à l’économie ce que le McDo est à la gastronomie. La vérité est plus cruelle, ce sont les fondamentaux dégradés qui sont à l’origine de la baisse des marchés. Avec évidemment des interactions. Il est de bon ton dans certains milieux économiques d’utiliser des concepts plus ou moins abscons notamment d’origine anglo-saxonne comme le forward guidance. C’est-à-dire le bla-bla que fait une banque centrale concernant l’orientation future de sa politique monétaire en particulier en matière d’évolution des taux. Un bla-bla largement anticipé par les acteurs économiques et qui ne fonctionne plus.-L’inefficacité du discours par exemple de la Fed ou des autres banques centrales pour faire remonter l’inflation, au-delà pour relancer la croissance. « Instruments macro prudentiels » encore une formule magique pour indiquer que les responsables de la politique monétaire ont les choses bien en main. Le gouverneur de la Banque de France fait notamment référence aux règles prudentielles imposées aux banques (renforcement des fonds propres en particulier). Le problème c’est qu’on ne connaît pas le niveau des risques de ces banques aussi bien en ce qui concerne le crédit que ses actifs en voie de pourrissement. Certes en Europe les règles ont été renforcées mais si les valeurs bancaires devaient s’écrouler dans le monde les valeurs bancaires européennes suivraient inévitablement. Cela d’autant plus qu’en France on s’est opposé sous la pression des lobbys à séparer les activités de dépôt et les activités dites d’investissement (en fait aussi de spéculation). Le gouverneur de la Banque de France ferait mieux de décrire l’état des fondamentaux plutôt que de jouer au techno de la finance. En réalité avec des mouvements de yo-yo les marchés financiers s’alignent sur des fondamentaux qui traduisent un net tassement économique et qui pourrait installer la croissance mondiale dans une perspective molle pendant plusieurs années. D’une certaine manière, le bla-bla du gouverneur de la Banque de France est contre-productif  et retarde d’autant plus les éventuelles mesures destinées à enrayer les chutes actuelles. « Les banques centrales européennes disposent des instruments macroprudentiels nécessaires pour remédier aux excès du cycle financier, adit François Villeroy de Galhau. « Les banques françaises sont (…) deux fois plus solides qu’elles ne l’étaient en 2007, avec un ratio de capital porté de 6 à 12% de leurs risques pondérés », dit-il. « Quand on compare les QE menés de part et d’autre de l’Atlantique, leurs effets sont à peu près comparables en termes d’inflation et de croissance. Par ailleurs, la volatilité des marchés boursiers est aujourd’hui excessive, face aux fondamentaux de l’économie réelle », ajoute-t-il. « Nous surveillons les choses de très près », et « tant au niveau de la zone euro qu’en France (…) ce cycle financier n’est pas au-dessus de sa moyenne historique », juge-t-il. « Si nécessaire, nous aurions des moyens dits ‘macroprudentiels’ pour remédier aux excès, en imposant par exemple des limites aux achats immobiliers finançables par crédit », explique le gouverneur de la Banque de France. A la question de savoir si la Banque centrale européenne (BCE) peut aller encore plus loin dans la politique de taux d’intérêt négatifs, il relève que « l’expérience récente (…) a appris que le zéro n’est pas une limite pour les taux directeurs des banques centrales. » « Les banques centrales (…) ont à leur disposition toute une palette d’instruments de politique monétaire: les taux négatifs, mais aussi les achats de titres avec le QE, ou la ‘forward guidance’ qui éclaire les taux futurs. Nous en faisons usage, comme c’est notre devoir », justifie François Villeroy de Galhau.

Croissance France : 0.4% au premier trimestre (BdF)

 

Croissance France : 0.4% au premier trimestre (BdF)

 

La croissance de l’économie française devrait légèrement accélérer au premier trimestre pour atteindre 0,4% du produit intérieur brut (PIB), après 0,2% au quatrième trimestre 2015, a annoncé aujourd’hui la Banque de France. La Banque de France se base pour cette première estimation sur son enquête mensuelle auprès des entreprises, qui comptent sur une légère progression de l’activité en février dans l’industrie, les services et le bâtiment. La Banque de France attend un PIB en hausse de 1,4% en 2016 puis 1,6% en 2017. Pour l’OCDE, le FMI et la Commission européenne, elles se situent entre 1,3% et 1,5% pour l’an prochain, 1,6% et 1,7% pour 2017. Dans les précédentes, publiées début juin, la Banque de France anticipait une croissance de 1,8% en 2016 puis 1,9% en 2017. Le gouvernement table lui sur 1,0% en 2015, puis 1,5% en 2016 comme en 2017. S’agissant de l’inflation, la Banque de France a également revu en baisse ses précédentes estimations et prévoit un taux IPCH (harmonisé pour permettre les comparaisons européennes) de 0,1% cette année puis une remontée à 1,0% l’an prochain et 1,5% en 2017. L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentaire) se situerait selon elle à 0,6% en 2015 puis 1,1% en 2016 et 1,3% en 2017. Pour le contenu de la croissance, les économistes de l’institution voient la consommation des ménages progresser à +1,6% cette année et continuer d’évoluer ensuite quasiment au même rythme (+1,5% en 2016 et 2017).  L’investissement des entreprises accélérerait à +3,4% l’an prochain puis +3,3% en 2017 par rapport à 2015 (+1,9%).La Banque de France escompte toujours une baisse progressive du chômage à partir de 2016, avec un taux qui passerait à 10,0% contre 10,2% en 2015 puis 9,7% en 2017 en France métropolitaine. Elle prévoit encore un déficit public ramené à 3,8% du PIB en 2015, au même niveau que les prévisions gouvernementales, et une baisse de celui-ci à 3,4% l’an prochain (contre 3,3% dans la trajectoire officielle des finances publiques). « En « poursuivant » les efforts de maîtrise des dépenses publiques, la France devrait être capable de respecter la cible de 3,0% de déficit nominal en 2017, lui permettant de sortir de la procédure de déficit excessif », conclut-elle.

Livret A: un taux à 1%, c’est trop ! ( Noyer, BdF)

Livret A: un taux à 1%, c’est trop ! ( Noyer, BdF)

Il n’a pas honte Christian Noyer de considérer que le taux de 1% du livret A est irresponsable. Pour lui 0.25% serait souhaitable. C’est évidemment faire l’impasse sur la sociologie des épargnants de  la caisse d’épargne et sur l’évolution réelle de inflation. Il est clair que les épargnants de la caisse d’épargne  en général ne sont ni riches ni des spéculateurs. Plutôt des français moyens qui mettent un peu d’argent de coté pour faire face aux échéances. Ce n’est pas avec un taux de1% qu’on fait fortune ? d’autant que l’ inflation est sous estimée ; en effet il y une  déformation de la structure de consommation dans les couches moyennes et modestes car les dépenses contraintes ne cessent de croitre alors que les dépenses ajustables stagnent ou diminuent. En théorie l’inflation stagne voire recule mais en pratique ,elle augmente pour les budgets qui consacrent la plus grande partie de leurs revenus aux dépenses contraintes. C’est le cas de nombre de petits épargnants. Du coup  la rémunération de la caisse d’épargne est assez fictive témoin le fait que la collecte ne cesse de régresser. Pour deux raisons, la première parce qu’il est de plus en plus difficile d’épargner, la seconde c’est qu’actuellement les rémunérations sont tellement faibles qu’il vaut mieux laisser l’argent sur les comptes courants. . Contrairement à ce que pense Monsieur Noyer la politique monétaire ne suffira à relancer la croissance il faut l’accompagner de politiques économiques, de réforme structurelles , de soutien à la consommation et aux investissements. Exemple dans l’immobilier où les taux sont historiquement bas mais ce qui ne permet pas de solvabiliser les candidats à l’accession.   Le gouverneur de la Banque de France en remet une couche. Christian Noyer a estimé, ce mardi 17 février, que le niveau actuel de la rémunération du Livret A empêchait la baisse des taux « de toute une série de crédits ».  Le taux de ce produit d’épargne a été maintenu par le gouvernement à son plus bas historique de 1% début février, alors que sa formule de calcul aurait dû le faire mécaniquement tomber à 0,25%. Christian Noyer avait lui proposé de le ramener à 0,75%.   »On peut discuter pour savoir si c’est 0,75% ou 0,5% l’idéal mais j’ai regretté la décision qui a été prise et qui me paraît empêcher toute évolution à la baisse des taux de toute une série de crédits et par conséquent être un obstacle à la transmission de la politique monétaire de la Banque centrale européenne », a souligné le gouverneur de la Banque de France devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale.  Ce n’est pas la première fois que Christian Noyer hausse le ton sur le sujet. Il avait déjà, mi-janvier, déclaré qu’un taux de 1% serait « irresponsable« . Début février, lors des Matins HEC-Challenges, il avait souligné que « maintenir la rémunération à 1% » constituait, selon lui, « une erreur grave, compte tenu de la faiblesse actuelle de l’inflation ». Et il avait ajouté: « cette décision va aussi, ce qui me semble très grave, à l’encontre de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, qui fait justement son maximum pour ramener les taux d’intérêt à leur niveau le plus bas possible dans la zone euro, afin de relancer la croissance. »   Les sommes déposées sur le Livret A servent à financer divers secteurs dont le logement social. Un taux plus bas permet donc à la Caisse des dépôts, qui centralise 65% de l’épargne de ce livret, d’octroyer des prêts moins onéreux, aux organismes HLM par exemple.  En matière de fixation du taux du Livret A, le gouverneur de la Banque de France a le premier la parole. Soit il applique la formule -qui repose pour l’essentiel sur le niveau de l’inflation- et le taux théorique entre automatiquement en vigueur. Soit il choisit d’y déroger et, dans ce cas, sa recommandation peut ou non être suivie par le ministre des Finances, qui a le dernier mot. « Économiquement, le bon niveau, ce serait de laisser jouer la formule qui le mettrait à 0,25% », a expliqué le gouverneur de la Banque de France.

 

« La Grèce n’est pas en dépression » !!! ‘ (Noyer, BDF)

« La Grèce n’est pas en dépression » !!! ‘ (Noyer, BDF)

Finalement ça va pas si mal pour les grecs estime le gouverneur de la banque de France puisqu’il y a croissance ; il oublie simplement de préciser qu’en 2015 la Grèce retrouvera juste sons niveau de PIB d’il y a dix ans (en volume) et qu’il faudra encore 5 à 10 ans pour retrouver le niveau de 2008. Croissance, oui mais diminution sur une richesse nationale en chute ces dernières années. D’où Les 25% de chômeurs et le 50% chez les jeunes sans parler de la régression générale du pouvoir d’achat (et les suicides)°. Certes la Grèce n’est pas un modèle de gestion pour autant il n’y a pas lieu d’être euphorique en tout presque indifférent comme le distingué gouverneur de la Banque de France qui s’aligne systématiquement sur la position de l’Allemagne. Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, est en effet opposé à une annulation partielle de la dette grecque. Il l’a dit sur France Info ce lundi soir. Il envisage quelques « aménagements ».  Le nouveau gouvernement grec veut mettre fin à la politique d’austérité. Alexis Tsipras et son parti, Syriza, essaient de convaincre les créanciers d’Athènes. Les membres du gouvernement sont en pleine tournée européenne pour chercher des soutiens afin de renégocier la dette grecque. Sur France Info, le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, envisage quelques « aménagements » : « La Grèce peut améliorer son programme de redressement« , selon lui. Il donne l’exemple de la fiscalité : « La répartition de l’effort fiscal peut être fait différemment. Le recouvrement de l’impôt auprès des catégories de la population n’est pas bien fait. Des améliorations sont possibles« . Mais pour le gouverneur de la Banque de France, pas question d’annuler cette dette, même en partie : « La voie de sortie pour la Grèce, c’est une accélération de sa croissance qui passe par la poursuite des bonnes réformes« . Les Grecs se sont appauvris. Mais selon Christian Noyer, la politique d’austérité commence à porter ses fruits : « La Grèce n’est pas en dépression. Elle est en croissance« .

 

BCE : des rachats de dettes publiques, si nécessaire ! (Noyer, BdF)

BCE : des rachats de dettes publiques, si nécessaire ! (Noyer, BdF)

 

 

Dans une intreview au Figaro, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France)  toujours aussi technocratique et confus fait le grand écart entre la position de la BCE et celle de la France. Pour lui la BCE a déjà assoupli largement sa politique monétaire notamment avec la série de nouveaux prêts aux banques. Des banques qui pourtant ont dédaigné la dernière offre de la BCE. Du coup se pose la question centrale du rachat de dettes d Etats  par la BCE (donc une forme de mutualisation que refuse l’Allemagne). Là, Noyer n’écarte pas l’hypothèse s’il  se démontre que la politique actuelle est insuffisante à relancer la croissance et l’inflation.  Bref la BCE attend et la croissance aussi!  

 

 À quelles conditions la BCE pourrait-elle acheter de la dette publique ?

Noyer : « Si nous constations que notre politique actuelle n’a plus d’effet. Je ne verrais aucun problème à ce que la BCE achète d’autres actifs et si nécessaire des emprunts d’Etat si par exemple les taux remontaient dans la zone euro à cause d’un resserrement de la politique monétaire aux Etats-Unis en 2015. Ou si l’économie de la zone subissait un nouveau choc défavorable, différant l’atteinte de notre objectif de prix. La BCE doit être en mesurer de parer à des développements adverses. Il faut cependant veiller à bien calibrer la réaction, à préserver la confiance et à ne pas heurter l’opinion publique, y compris en Allemagne ».

Pour la première fois, la BCE a fait référence à l’augmentation de la taille de son bilan dans le communiqué mensuel. Pourtant celui-ci a tendance à diminuer…

Noyer : » Nous pensons que le deuxième grand prêt que nous allons proposer aux banques en décembre aura plus de succès que celui de septembre. Cela viendra gonfler le bilan, de même que les opérations d’achats de titres.  S’il faut aller plus loin et que les conditions n’exigent pas d’acheter de la dette publique, on peut imaginer d’intervenir sur les obligations d’entreprises. On aurait déjà pu les inclure dans notre programme mais les taux d’emprunt sur ce marché sont en fait déjà très bas. Quant aux dettes bancaires, c’est un peu compliqué d’intervenir sur ce marché au-delà de ce que nous faisons sur les obligations sécurisées en raison des multiples interactions entre l’eurosystème et les banques. Il faudrait mesurer tous les effets induits par ces rachats. »

En augmentant le bilan de la BCE, votre objectif est-il d’affaiblir l’euro ?

Noyer : »Certains pensent qu’il y a un lien direct entre la taille du bilan et le taux de change. C’est notamment l’argument des investisseurs qui parient sur le lancement prochain d’un programme d’achat de dette publique et prennent des positions en conséquence sur les marchés pour gagner de l’argent. Il faut être prudent. La transmission vient surtout du fait que les achats d’actifs font pression sur les taux de toute la courbe de maturités, et c’est ce phénomène qui affaiblit la devise. Comme je l’ai dit, dans la zone euro, nous sommes déjà dans cette situation.  L’évolution du taux de change contre toute devise, et pas seulement contre le dollar, est l’une des courroies de transmission de notre politique monétaire. C’est certain. La baisse de l’euro est l’un des facteurs qui peut alimenter l’inflation. Mais ce n’est qu’un élément parmi d’autres ».

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