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Projet Budget : le grand bazar fiscal

 Projet Budget : le grand bazar fiscal

Un papier de la « Tribune » attire l’attention sur les divisions, les contradictions et les incohérences du débat de l’assemblée sur le budget. Le risque étant de faire perdre encore un peu plus de compétitivité à la France et donc de croissance et même de recettes fiscales ( extrait de la « Tribune »)

« Faire beaucoup avec peu », c’est la croix que doit porter ce « pauvre Mr Barnier », le nouveau surnom donné au locataire de Matignon qui, à Givors, a fait acte de franchise : « je ne me suis pas roulé par terre pour être Premier ministre » a-t-il lancé alors qu’à l’Assemblée nationale, l’absence de majorité fait des ravages. Les deux textes budgétaires, celui de l’Etat et celui de la Sécu, ont été complètement dénaturés par les extrêmes qui ont voté des amendements sans queue ni tête, dont la suppression de 5 milliards d’euros de la contribution française au budget européen, à l’initiative du RN. Le tout en profitant des divisions de la « coalition » hétéroclite Modem Renaisssance et LR censée soutenir le chef du gouvernement. Avec des amis comme ceux-là, on n’a pas besoin d’ennemis et le spectre du 49-3 plane donc sur l’examen du budget, en attendant sa transmission au Sénat.

La France continue de jouer avec le feu, sous le regard peu bienveillant des marchés et des agences de notation. Certes, Moody’s a accordé un sursis en ne dégradant pas à nouveau la dette française. Mais en la plaçant sous surveillance avec « implication négative », l’agence américaine maintient la pression sur Bercy.

A Washington aussi, les responsables du FMI ont adressé un sérieux warning en demandant au ministre de l’économie de crédibiliser la trajectoire du redressement budgétaire, notamment sur le volet dépenses, encore très très flou. Le FMI s’est en même temps inquiété de l’impact récessif de l’ajustement budgétaire sur la croissance française.

Le piège se referme sur ce « pauvre Monsieur Armand », le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, bien à la peine pour trouver « l’équilibre entre consolidation budgétaire et attractivité » sans mettre à terre la croissance. Face aux dizaines de milliards de hausses d’impôts qui menacent de mettre à bas la politique de l’offre qu’il a instauré depuis dix ans, le chef de l’Etat a haussé le ton vendredi en accueillant 120 entreprises du « Fabriqué en France » à l’Elysée : « il y a une bataille de cohérence et une bataille macroéconomique. Tout cela, c’est pas possible si on monte les impôts, si on monte le coût du travail et qu’on pense qu’on règle les problèmes de déficit public en revenant totalement sur une cohérence de politique économique » a insisté Emmanuel Macron. En sortant ainsi de sa réserve, le président de la République adresse un carton jaune à son Premier ministre à qui il a en même temps légué des finances publiques très dégradées. Comment maintenir la politique de l’offre face à la pression de Bruxelles, du FMI et des agences de notation ? L’équation semble insoluble et la « cohérence de la politique économique » de Macron est bien forcée de faire marche arrière car avec la crise de la dette on découvre le pot aux roses. L’espoir de financer les baisses d’impôt par le retour au plein emploi a fait long feu…

Du coup, on risque de passer brutalement du « Choose France » au « Loose France », comme le craignent de plus en plus d’économistes. Nombreux sont les projets d’investissements gelés ou annulés du fait de l’incertitude politique et donc fiscale actuelle. Les entreprises font leurs comptes sur la facture à payer et elle est salée. Les plus grandes n’hésitent pas à menacer de partir vers des cieux fiscaux plus cléments… Tandis que nombre d’entreprises étrangères recommencent à se demander « Why France ».

Budget : le grand bazar fiscal

 Budget : le grand bazar fiscal

Un papier de la « Tribune » attire l’attention sur les divisions, les contradictions et les incohérences du débat de l’assemblée sur le budget. Le risque étant de faire perdre encore un peu plus de compétitivité à la France et donc de croissance et même de recettes fiscales ( extrait de la Tribune)

« Faire beaucoup avec peu », c’est la croix que doit porter ce « pauvre Mr Barnier », le nouveau surnom donné au locataire de Matignon qui, à Givors, a fait acte de franchise : « je ne me suis pas roulé par terre pour être Premier ministre » a-t-il lancé alors qu’à l’Assemblée nationale, l’absence de majorité fait des ravages. Les deux textes budgétaires, celui de l’Etat et celui de la Sécu, ont été complètement dénaturés par les extrêmes qui ont voté des amendements sans queue ni tête, dont la suppression de 5 milliards d’euros de la contribution française au budget européen, à l’initiative du RN. Le tout en profitant des divisions de la « coalition » hétéroclite Modem Renaisssance et LR censée soutenir le chef du gouvernement. Avec des amis comme ceux-là, on n’a pas besoin d’ennemis et le spectre du 49-3 plane donc sur l’examen du budget, en attendant sa transmission au Sénat.

La France continue de jouer avec le feu, sous le regard peu bienveillant des marchés et des agences de notation. Certes, Moody’s a accordé un sursis en ne dégradant pas à nouveau la dette française. Mais en la plaçant sous surveillance avec « implication négative », l’agence américaine maintient la pression sur Bercy.

A Washington aussi, les responsables du FMI ont adressé un sérieux warning en demandant au ministre de l’économie de crédibiliser la trajectoire du redressement budgétaire, notamment sur le volet dépenses, encore très très flou. Le FMI s’est en même temps inquiété de l’impact récessif de l’ajustement budgétaire sur la croissance française.

Le piège se referme sur ce « pauvre Monsieur Armand », le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, bien à la peine pour trouver « l’équilibre entre consolidation budgétaire et attractivité » sans mettre à terre la croissance. Face aux dizaines de milliards de hausses d’impôts qui menacent de mettre à bas la politique de l’offre qu’il a instauré depuis dix ans, le chef de l’Etat a haussé le ton vendredi en accueillant 120 entreprises du « Fabriqué en France » à l’Elysée : « il y a une bataille de cohérence et une bataille macroéconomique. Tout cela, c’est pas possible si on monte les impôts, si on monte le coût du travail et qu’on pense qu’on règle les problèmes de déficit public en revenant totalement sur une cohérence de politique économique » a insisté Emmanuel Macron. En sortant ainsi de sa réserve, le président de la République adresse un carton jaune à son Premier ministre à qui il a en même temps légué des finances publiques très dégradées. Comment maintenir la politique de l’offre face à la pression de Bruxelles, du FMI et des agences de notation ? L’équation semble insoluble et la « cohérence de la politique économique » de Macron est bien forcée de faire marche arrière car avec la crise de la dette on découvre le pot aux roses. L’espoir de financer les baisses d’impôt par le retour au plein emploi a fait long feu…

Du coup, on risque de passer brutalement du « Choose France » au « Loose France », comme le craignent de plus en plus d’économistes. Nombreux sont les projets d’investissements gelés ou annulés du fait de l’incertitude politique et donc fiscale actuelle. Les entreprises font leurs comptes sur la facture à payer et elle est salée. Les plus grandes n’hésitent pas à menacer de partir vers des cieux fiscaux plus cléments… Tandis que nombre d’entreprises étrangères recommencent à se demander « Why France ».

« La France est entrée en légère récession », prévient Patrick Martin, le président du Medef. Toutes les enquêtes montrent des patrons désorientés par le chaud et froid fiscal qui entretient l’incertitude à un moment où la conjoncture économique bat de l’aile. Pour tenter de peser dans le débat public, surtout en prévision des prochaines échéances électorales, au calendrier encore incertain, le patronat s’organise. Jeudi, le Medef a dévoilé les axes de travail de son « Nouveau front économique » annoncé fin août. Ce « front » patronal va tenter de mener « le combat de la rationalité économique » face au grand bazar fiscal, promet le patron des patrons. Reste à savoir si le patronat saura faire son propre aggiornamento sur l’efficacité des politiques publiques à l’image du Crédit Impôt Recherche ou des allégements de charges. « Nous travaillerons sans a priori ni tabou », a promis l’économiste spécialiste de l’innovation Philippe Aghion, invité à participer à ce qui ressemble à une nouvelle commission Attali sur la croissance, version patronale. Le Medef veut avancer vite afin de livrer un rapport avant l’été prochain et la possible ou probable prochaine dissolution de l’Assemblée nationale. En attendant, le patronat a remporté une première « victoire » en obtenant le rejet de la réforme des allégements de cotisation sur les bas salaires. Mais nul ne sait par quoi seront compensés les 4 milliards d’euros de trou dans le budget.

Alors, faut-il vendre les bijoux de famille en cédant les participations de l’Etat dans des entreprises cotées pour profiter des 160 milliards d’euros de valorisation. Le fait que les marchés boursiers restent à des niveaux élevés suscite des tentations, mais ce « fusil à un coup » serait une solution de facilité distrayant le gouvernement de ses responsabilités, à savoir entamer enfin une vraie révision des dépenses publiques et des réformes structurelles.

Philippe Mabille, Directeur éditorial da la Tribune

Communication : Macron fout une nouvelle fois le bazar

Communication : Macron fout   une nouvelle fois le bazar

 

Une nouvelle fois Emmanuel Macron fout le bazar dans la communication du pouvoir. D’un côté devant le Sénat ,le Premier ministre a insisté sur la grande rigueur qu’il convenait de respecter dans le cadre d’un des confinements délicat. Mais une heure après Emmanuel Macron alors qu’il devait parler du téléthon mondial sur le Coron virus s’est surtout exprimé sur la question sanitaire comme un vrai spécialiste mais surtout a contredit son Premier ministre pour appeler à davantage de pragmatisme, de bonne volonté et pour des dédramatiser les propos tenus par son Premier ministre juste avant.  Il se pourrait bien même que Macron aujourd’hui à l’occasion d’une de ses visites dans une école décide de rendre facultative la rentrée le 11 mai pour le primaire et les maternelles. Bref, la cacophonie persiste au sein du gouvernement, le premier ministre revêt les habits du père fouettard et se trouve assez rapidement contredit par Emmanuel Macron à la recherche désespérée d’un plus grand soutien auprès d’une opinion très négative vis-à-vis du pouvoir. En effet d’après les enquêtes environ 60 % de l’opinion publique pensent  que la stratégie sanitaire du gouvernement n’est pas efficace et ne fait donc pas confiance au  pouvoir en place. Concernant les écoles, l’Élysée était déjà revenu sur les propos du premier ministre du 28 avril indiquant que la reprise scolaire ne s’effectuerait pas partout sur le territoire au même moment. Cette fois il se pourrait que Macron décide non seulement le caractère facultatif pour les élèves mais aussi pour  la réouverture de l’école. Ou alors le calendrier sera tellement étendu que les écoles ne pourront pas être ouvertes avant septembre. On sait que le sujet particulièrement délicat car les conditions concrètes de déconfinement relatives à l’hygiène sont souvent irréalisables dans nombre d’établissements scolaires. Sans parler de la difficulté de faire respecter à des enfants les règles de distanciation.

Grand débat ou grand bazar ?

Grand débat ou grand bazar ?

 

Le gouvernement a fixé quatre thèmes : « Mieux accompagner les Français pour se loger, se déplacer, se chauffer », « rendre notre fiscalité plus juste, plus efficace, plus compétitive », « faire évoluer la pratique de la démocratie » et « rendre l’Etat et les services publics plus proches des Français et plus efficaces ». Une formulation relativement approximative qui démontre déjà que cette initiative a été construite un peu à la va-vite. Certes on attend aujourd’hui la lettre du président de la république qui doit préciser ce que le pouvoir attend de cette discussion. Pour autant cela risque d’être insuffisant pour permettre des échanges et l’émergence de propositions pertinentes. Il y a d’abord un problème d’espace temporel. L’étendue du champ des débats mériterait sans doute un temps de l’ordre de six mois et non de quelques semaines. Deuxièmement, aucun thème ne peut être abordé sérieusement sans introduction préalable. Or rien  n’est prévu, aucun document, aucune information pour resituer chaque question de manière aussi  bien qualitative que quantitative. Du coup, tout risque de partir dans tous les sens. Il y aura bien sûr quelques experts capables de faire des propositions un peu construites,  ce qui ne veut pas dire forcément convergentes. Mais on peut s’attendre à des propositions type auberge espagnole. Sans parler de certaines propositions orchestrées et manipulées par des organisations extrémistes ou partisanes. Dernière observation tout débat pour être utile doit aussi être animée sinon on tombe vite dans la discussion de bistrot. Rien n’est prévu à ce sujet et ce ne sont pas les maires de terrain qui seront pour la plupart en capacité de le faire. Dans ces conditions voit mal comment pourrait être conduit un débat constructif  qui débouche sur des synthèses un peu élaborées.  Dernière observation, le gouvernement a fixé un certain nombre de préalables qui forcément vont  contribuer à limiter la portée du débat. En effet le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a bien indiqué que ce grand débat pouvait en aucun cas modifier le changement de cap du gouvernement ni remettre en cause les décisions prises jusque-là. On pense en particulier à la question du rétablissement de l’impôt sur la fortune voir à d’autres dispositions fiscales prises en faveur des plus aisés ou des entreprises sans aucune exigence de contreparties.

Le grand débat national : le grand bazar se confirme

  • Le grand débat national : le grand bazar se confirme
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  • Macron devait  définir aujourd’hui les conditions du grand débat national. un débat qui devrait être le plus décentralisé possible et jusqu’au niveau des mairies. Une manière en même temps de shunter les corps intermédiaires qui seront sans doute inclus dans le processus mais pour la forme.  Deux mois pour organiser le débat sur de grands enjeux économiques et sociétaux, en plus au niveau le plus décentralisé possible jusque dans les mairies. Bref quelque chose qui va ressembler à un grand bazar vite bâclé. Comment en effet permettre un débat constructif et pertinent sur des questions aussi importantes que le transport, le logement,  le service public,  l’organisation territoriale et la démocratie. Le gouvernement ne sait même pas par quel bout prendre le problème. Macron a même  annoncé qu’il se déplacerait lui-même pour voir les maires de toutes les régions. Un tel débat pour être sérieux demanderait un délai de six mois à un an avec une vraie structuration de la discussion. Tout cela sent la proposition élaborée à la va-vite sur un coin de table juste pour répondre au mécontentement des gilets jaunes. Même la formulation des questions est approximative. Les thèmes retenus :
  • - « Comment mieux accompagner les Français dans leur vie quotidienne pour se déplacer, se chauffer et isoler leur logement ?«
  • - « Comment faire évoluer le lien entre impôts, dépenses et services publics pour mieux répondre aux besoins des Français ?  » Autrement dit comment redonner du sens à l’impôt.
  • - « Comment faire évoluer l’organisation de l’Etat et des autres collectivités publiques pour les rendre plus proches des Français et plus efficaces? «
  • - « Que signifie être citoyen aujourd’hui ? Comment faire évoluer la pratique de la démocratie et de la citoyenneté ?
    • «
    • La coordination opérationnelle a été confiée à Chantal Jouanno. L’ancienne secrétaire d’Etat à l’Ecologie est à la tête d’une instance qui existe depuis 1995: la Commission nationale du débat public, un machin qui ne sert pas à grand-chose. Cette autorité administrative « indépendante » a pour mission de faire en sorte que le grand public soit informé et consulté lorsque certains projets publics ont de gros impacts sociaux, économiques ou environnementaux.
    • Le Conseil économique, social et environnemental sera également saisi,  peut être aussi le parlement quand même !

Grand débat : le bazar se confirme avec des citoyens tirés au sort !

Grand débat : le bazar se confirme avec  des citoyens tirés au sort !

Sans doute pour faire plus révolutionnaire que les gilets jaunes eux-mêmes, le premier ministre sort subitement de sa boîte à outils des conférences régionales de français au sort. Un peu comme si on choisissait les 100 clients qui sortent d’un supermarché. Bref l’assurance que ce grand débat sera encore plus anarchique qu’on ne le pensait. Évidemment il n’y aura aucune préparation, aucune introduction à ses discussions sorte d’auberge espagnole où chacun pourra déposer son cahier de doléances  sans savoir ce qu’il en adviendra ;  et pour cause les propositions seront plus contradictoires les unes que les autres, plus démagogiques les unes que les autres sans parler des plus farfelues. Bref le meilleur moyen pour régner c’est de diviser sur les contradictions. Le pire, c’est que Griveaux, porte-parole du gouvernement, dit langue de bois en chêne, a signifié que ce débat n’interférerait pas sur les orientations du gouvernement, le cap sera maintenu. Le premier ministre, lui dit exactement le contraire, sans doute sans y croire lui-même « Afin d’être innovant, nous avons aussi pensé qu’il était sage de procéder à la désignation de conférences qui, dans chacune des régions, pourront réunir une centaine de citoyens français tirés au sort, tirés au hasard », a proposé le Premier ministre. Ces conférences « seront amenées à discuter des résultats de ce débat et de participer d’une certaine façon à ces débats », a expliqué le chef du gouvernement. « L’idée c’est de faire en sorte que les Français qui ne sont pas forcément les plus impliqués dans la vie et le débat public puissent donner leur avis sur le débat et sur les propositions », a-t-il encore vanté. Les remontées des divers débats – propositions ou doléances – doivent ensuite faire l’objet de synthèses. Le gouvernement s’est déjà engagé à ce qu’elles se traduisent par des « mesures concrètes », en plus des mesures d’urgence déjà annoncées par l’exécutif. Tout cela sent l’amateurisme, l’affolement et la démagogie.

Statut fonctionnaires : Macron fout le bazar au PS

Statut fonctionnaires : Macron fout le bazar au PS

Cette fois Macron a foutu réellement le bazar au PS avec sa proposition de revoir le statut des fonctionnaires. Il s’attaque en effet au sujet intouchable, au totem , au tabou le plus sacré. D’autant plus que la très grosse majorité des responsables du PS sont eux-mêmes fonctionnaires. Du coup les réactions de la gauche notamment sont assez significatives de la confusion idéologique au parti socialiste qui assimile les valeurs au statut de la fonction publique. La preuve que les valeurs avancées constituent un écran de fumée pour masquer en fait un corporatisme ordinaire. Des réactions en fait assez lamentables et qui prouvent  l’indigence de l’idéologie socialiste. Qui exaspère l’aile gauche du PS ; et en son sein, tous ceux qui ne veulent plus être appelés les « frondeurs » : l’ex-député PS Jérôme Guedj trouve ainsi « extrêmement lassant » que le jeune ministre fasse de la « transgression » pour dire « je suis moderne ».  « Emmanuel Macron s’est un peu spécialisé dans des provocations consistant à utiliser la rhétorique de la droite et les endosser comme un ministre supposé de gauche », commente le député d’Indre-et-Loire. Avant d’ajouter : Sans aller jusque là, Emmanuel Maurel, de l’aile gauche du PS, a lâché, grinçant : « C’est toujours le même procédé. Il y a la provocation de Macron, le recadrage de l’exécutif et le sermon de Jean-Christophe Cambadélis. Et circulez, il n’y a rien à voir… C’est navrant et lassant. » « Je trouve qu’à quelques semaines des élections régionales, où l’on doit mobiliser notre électorat, où l’on doit réaffirmer nos valeurs de gauche, reprendre une fois de plus des propositions qui sont de droite, des mots qui sont de droite, eh bien je pense que c’est irresponsable de la part du ministre de l’Économie », ne décolérait pas le député Yann Galut.  « La stratégie d’Emmanuel Macron est bien connue. Pour cacher les échecs et l’absence de résultats de sa politique, il se détourne de sa mission de ministre et il fait de la provocation permanente à gauche. Et à chaque fois, Hollande, Valls recadrent (le ministre). Mais où est l’autorité ? », s’est agacée la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, également de l’aile gauche. Du côté de l’exécutif comme du patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, on voulait croire samedi que l’incendie avait été circonscrit avec le recadrage immédiat de François Hollande, qui a profité vendredi soir d’une remise de décorations pour se livrer à un véritable éloge des fonctionnaires, vivier électoral pour la gauche. « Le président a mis les points sur les ‘i’, il n’y a pas de raison de polémiquer », estime-t-il. « Le ministre de l’Économie a encore besoin d’apprendre que le off n’existe plus. Le président de la République a clos la polémique », a également commenté Corinne Narassiguin, porte-parole du PS.Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique et donc concernée au premier chef par les propos d’Emmanuel Macron, a tenu à calmer le jeu ce samedi midi sur RTL, affirmant qu’il n’y avait aucune tension entre son ministère et celui d’Emmanuel Macron et qu’il n’y aurait pas de remise en cause du statut des fonctionnaires. Après une première mise au point vendredi sur ses propos, Emmanuel Macron a mis en avant ce samedi qu’il était lui-même haut fonctionnaire pour essayer de faire taire les critiques. « Vous ne me ferez tomber ni dans la langue de bois, ni dans les provocations », a-t-il lancé.

 




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