Archive pour le Tag 'Bayrou'

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« Hollande ne peut pas durer trois ans » (Bayrou)

« Hollande ne peut pas durer trois ans » (Bayrou)

« Durant la campagne, je faisais deux fois par semaine le point pour savoir si on était dans les clous » des comptes de campagne, a expliqué François Bayrou, revenant sur les affirmations de Jérôme Lavrilleux, l’ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, selon lesquelles des meetings ont été indûment facturés à l’UMP et non aux comptes de campagne.  « Monsieur Lavrilleux qui était très bouleversé, sur BFMTV, a expliqué que l’on ne peut pas faire campagne avec 22 millions. C’est faux. Je peux vous le garantir… Moi, j’en ai fait plusieurs, avec 6 millions, et qui ont failli l’emporter… »  « Il va y avoir un coup de foudre » d’ici la fin du mandat de François Hollande, a prédit François Bayrou. « Je ne devrais pas le dire, mais je vais le dire quand même: on ne peut pas durer trois ans dans la situation où on se trouve », a-t-il lâché. « Le système politique français ne peut supporter d’avoir au pouvoir des hommes politiques qui n’ont plus la confiance du peuple », a encore martelé le président du MoDem. Puis, François Bayrou a poursuivi sa charge contre le président de la République: « L’allocution télévisée de François Hollande était calamiteuse », au soir des élections européennes. « Parler pour ne rien dire, avec des mots épuisés et une manière de ne pas savoir s’adresser à ses concitoyens avec les mots qui sont les mots de la vie, des mots pour montrer pas seulement qu’on les entend, mais qu’on les conduit », a jugé le maire centriste de Pau, qui avait voté pour François Hollande au second tour de la présidentielle de 2012

Pour un impôt universel (Bayrou)

Pour un impôt universel (Bayrou)

 

François Bayrou a plaidé dimanche pour un impôt « universel », jugeant ni « juste » ni « intéressante » la réduction d’impôt sur le revenu récemment annoncée par le gouvernement, et qui va en faire sortir 1,8 million de ménages. Manuel Valls a annoncé cette semaine un milliard d’euros de pouvoir d’achat supplémentaire pour les ménages français modestes sous la forme d’une réduction d’impôt sur le revenu qui profitera à 3,2 millions d’entre eux dès cette année. La mesure annoncée fera « sortir » de l’impôt sur le revenu les quelque 1,8 million de contribuables qui y sont rentrés depuis trois ans du seul fait de la désindexation des barèmes. « Je pense que dans un pays bien équilibré, tout le monde devrait participer à l’impôt, même symboliquement, (…) même s’il fallait augmenter le smic et les minima sociaux de l’équivalent de ces sommes qu’on demanderait », a déclaré François Bayrou, invité du Grand Rendez-vous sur i>télé, Europe 1 et Le Monde. « Pour moi, l’impôt devrait être universel », a-t-il ajouté. La mesure annoncée par le Premier ministre « n’est pas une démarche juste et intéressante », a poursuivi le centriste, disant y voir « un travestissement de la vérité ».

Alstom : pour un rapprochement avec Siemens (Bayrou)

Alstom : pour un rapprochement avec Siemens (Bayrou)

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« Alstom c’est très simple, si cet accord se fait avec General Electric, vous aurez les centres de décisions dans un domaine industriel majeur qui est celui de la production énergétique des turbines qui vont se déplacer vers le territoire des Etats-Unis » ( Bayrou) . Invité du Grand Jury du dimanche 4 mai, François Bayrou, le président du MoDem a regretté l’accord probable entre Alstom et General Electric.  À trois semaines des élections européennes, le nouveau maire de Pau a également fustigé le manque de décision du gouvernement sur le dossier : « Je pense que le gouvernement se trompe quand le gouvernement ne prend pas la décisions à mon sens crucial de faire des entreprises européennes fortes. » François Bayrou a souligné la situation difficile dans laquelle pourrait se retrouver Siemens, entreprise isolée en Europe.  « En Europe vous aurez une entreprise Alstom qui aura été absorbée, et une autre, Siemens, qui va se trouver elle en situation de concurrence de plus en plus difficile, parce que acheter une entreprise, c’est acheter ses brevets, acheter son savoir faire, acheter ses carnets de commandes ».  Acheter une entreprise, c’est acheter ses brevets, acheter son savoir faire, acheter ses carnets de commandes François Bayrou Enfin, le président du MoDem a plaidé en faveur d’un rapprochement entre Alstom et Siemens pour en faire une firme européenne du type Airbus. « Si j’avais été en position de responsabilité j’aurais fait l’organisation d’une entreprise du type d’Airbus avec le rapprochement de Siemens et d’Alstom ».

 

Ecoutes: « le pouvoir raconte des sornettes » (Bayrou)

Ecoutes: « le pouvoir raconte des sornettes » (Bayrou)  

François Bayrou ne fait pas de cadeau à François Hollande et ses ministres. Sur BFMTV, le président du MoDem, candidat à la mairie de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, fustige l’attitude du gouvernement à l’égard des écoutes téléphoniques qui ciblent Nicolas Sarkozy. A commencer par Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur qui se rend mardi à Pau pour y soutenir le candidat du PS, David Habib. « Le ministre de l’Intérieur est normalement l’homme le mieux informé de France, alors on a envie de rire lorsqu’il dit qu’il a appris l’affaire des écoutes dans le journal! », lance François Bayrou.  Lundi soir sur BFMTV, le président du MoDem n’a épargné aucun ministre: « Le pouvoir se moque de nous et raconte des sornettes. Je ne crois pas une seconde qu’ils n’étaient pas informés. Mais ce qui me choque, surtout, c’est qu’ils mentent aux Français ». L’ancien ministre rappelle avoir « fait de la moralisation de la vie publique en France un des combats de [s]a vie. » Et poursuit: « j’ai fait des propositions concrètes pour que la confiance revienne, contre la défiance vis-à-vis des politiques. Sur cette affaire je n’appartiens pas au monde des juges, donc je n’ai aucun détail, mais ce qui me choque c’est qu’on se comporte au pouvoir avec une telle désinvolture ».

 

Sondage -Bayrou : sympa, honnête mais pas charismatique

Sondage -Bayrou : sympa, honnête mais pas charismatique

 

 

Bayrou a de nombreuses qualités reconnues par les français pourtant qui n’en veulent pas comme Président de la république. Il a souvent des positions pertinentes mais ça ne passe pas.  En cause sans doute surtout son manque de charisme  et de détermination ; un candidat « mou » en quelque sorte pour la France qui en a déjà élu un avec Hollande… et qui le regrette amèrement. François Bayrou n’a donc pas la cote auprès des Français. Plus de la moitié (56%) ont une mauvaise opinion de lui et sept sur dix (72%) pensent qu’il ferait un mauvais président de la République, selon un sondage BVA publié dimanche 3 novembre dans Le Parisien/Aujourd’hui en France. 46% des sondés ont une « plutôt mauvaise opinion » et 10% une « très mauvaise opinion » du président du Modem, contre 40% qui ont une « assez bonne opinion » et 2% une « très bonne opinion » (2% de sans réponse). 47% pensent qu’il ferait un « plutôt mauvais président de la République » et 25% un « très mauvais » contre 20% qui estiment qu’il serait un « plutôt bon » chef de l’Etat et 3% un « très bon » (5% ne savent pas). 78% pensent qu’il est « isolé », 68% qu’il est « honnête », 66% qu’il a « des convictions profondes » et 62% qu’il est « sympathique ». Les personnes interrogées se divisent à part égale sur le mariage projeté entre les formations centristes : 45% souhaitent que François Bayrou « reste indépendant » et 45% qu’il « s’allie avec l’UDI » de Jean-Louis Borloo (10% sans opinion).L’opinion est aussi partagée sur le futur candidat du centre à l’élection présidentielle : 45% préféreraient que ce soit Jean-Louis Borloo et 44% François Bayrou (11% sans opinion).

Bayrou:  » pas de réforme des retraites »

 

Bayrou:  » pas de réforme des retraites »

 

« Il y a une chose certaine, c’est qu’il n’y a pas de réforme des retraites », a déclaré sur I-Télé le dirigeant centriste. La réforme, qualifiée de « rustine de plus » par M. Bayrou, prévoit notamment une hausse des cotisations vieillesse et le passage de la durée de cotisation à 43 ans en 2035.  L’ancien candidat à la présidentielle a également dénoncé « l’acceptation au fond que s’installent dans le temps, et que durent dans le temps (…) les inégalités, entre régimes de retraites, entre Français, entre situations différentes ».  Et « la deuxième inégalité, la plus grave, c’est que c’est les jeunes qui vont payer. On choisit de mettre la totalité de la charge sur ceux qui sont aujourd’hui les plus jeunes pour éviter les embêtements, les conflits et les difficultés avec les syndicats que nous allons rencontrer ».  Selon François Bayrou, « il y a une réforme simple, robuste (…) une réforme qui individualise les droits acquis à la retraite, qui permet de partir avec les droits qu’on a acquis à l’âge qu’on choisit et qui est équilibrée dans le long terme, c’est un système qu’on appelle par points » ou « par compte individuel ».

 

 

Bayrou : il n’y a pas de reprise mais un déficit accru

Bayrou : il n’y a pas de reprise mais un déficit accru

 

Bayrou met le doigt où ça fait mal ; il n’y a pas de reprise (la production industrielle chute encore en juin) et le déficit s’accroit. Par ailleurs il rappelle que le FMI veut moins d’impôts et moins de dépenses publiques en France  , deux éléments passés sous silence par le gouvernement. L’écart entre recettes et dépenses de l’État s’est creusé de 2,6 milliards à fin juin sur un an, essentiellement en raison de dépenses européennes exceptionnelles, selon un communiqué publié vendredi par le ministère du Budget.  A fin juin, le déficit atteignait en cumulé 59,3 milliards d’euros, contre 56,7 milliards l’an dernier à la même époque, a précisé le ministère.  Pour le président du Modem François Bayrou, c’est un sévère rappel à l’ordre, alors que Paris s’est engagé à réduire fortement son déficit cette année auprès de ses partenaires européens.  Pour M. Bayrou, les chiffres démentent « l’optimisme de commande affiché par le pouvoir ».  Bercy explique de son côté que l’aggravation du déficit s’explique par la perception, début 2012, de 2,6 milliards de recettes exceptionnelles perçue en l’échange de l’attribution de licences de téléphonie mobile 4G, alors que cette année le budget a du financer l’augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (1,6 milliard), et la dotation au Mécanisme européen de stabilité (3,3 milliards).   »Hors ces éléments de nature exceptionnelle, le déficit à fin juin 2013 s’améliore de près de 5 milliards par rapport à fin juin 2012″, assure ainsi le ministère.  Pour des raisons comptables, ces deux dépenses exceptionnelles ne viennent pas alourdir le déficit public de la France au sens européen, dont les comptes de l’Etat sont une composante avec ceux de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales.  Bercy s’est aussi félicité de voir que les recettes fiscales ont globalement augmenté de 9 milliards d’euros à cette date, « ce qui témoigne d’une amélioration des encaissements par rapport au mois de mai ».  Le ministre de l’Économie Pierre Moscovici s’était félicité mercredi de voir « de nouveaux signes encourageants de reprise » après une batterie d’indicateurs pour la France publiés au cours des jours précédents. Il avait également affirmé à la mi-juillet devant l’Assemblée nationale que « la France est en train de sortir de la récession ».  Un discours officiel qui cadre parfaitement avec celui du président de la République François Hollande, qui a donné le la, le 14 juillet en assurant que la reprise économique « est là ».  M. Hollande a légèrement tempéré ses propos depuis, en disant cette fois sentir « un frémissement économique qu’il faut transformer en reprise de la croissance durable ».  Mais pour M. Bayrou, l’aggravation du déficit budgétaire, tout comme la nouvelle contraction de la production industrielle (également dévoilée ce vendredi) « sont venus rappeler à la réalité les responsables politiques français et le gouvernement, et démentent l’optimisme de commande affiché par le pouvoir ».   »Ceux qui n’ont voulu retenir du récent rapport du Fonds monétaire international que le souhait d’un ralentissement de la réduction du déficit trouvent ainsi le cruel démenti de la réalité », a ajouté François Bayrou à l’AFP.  Dans ce rapport annuel publié lundi, le Fonds monétaire international juge que Paris devrait ralentir son rythme de réduction du déficit public afin de soutenir la reprise, mais il suggère de limiter ce déficit par une baisse des dépenses publiques et moins par une hausse des impôts.  Les chiffres du déficit et ceux de la production industrielle « décrivent une seule et même faiblesse nationale. Nous n’avons pas les forces nécessaires et la capacité de rebond pour remettre le pays dans le sens de la création des richesses et de l’emploi qui nous font si cruellement défaut », a insisté François Bayrou.   »Il est impossible de retrouver ces capacités et cet élan sans des réformes profondes qui toucheront à la structure même de l’Etat et à la place de l’entreprise dans la société française. On est forcé de constater que ce n’est pas dans ce sens que depuis 12 mois va l’action du gouvernement », a conclu l’ex-candidat à l’Élysée.

 

Arbitrage Tapie, « une mise en scène » (Bayrou)

Arbitrage Tapie, « une mise en scène » (Bayrou)

François Bayrou, qui fut l’un des premiers à pourfendre l’arbitrage de 403 millions d’euros rendu en faveur de Bernard Tapie en 2008, en a rajouté une couche vendredi sur Europe 1. « Cet arbitrage était préfabriqué. Ce n’était pas un arbitrage. C’était la mise en scène d’une décision prise à l’avance au détriment de l’intérêt général et au profit d intérêts privés », a accusé le président du Modem. « C’est purement et simplement inacceptable. Je rappelle que les magistrats disent ‘escroquerie en bande organisée’. C’est dire la gravité exceptionnelle et sans précédent de cette affaire. On ne peut pas organiser la spoliation de l’Etat au sein de l’Etat. »

 

Bayrou : « l’affaire Tapie a spolié le contribuable français »

Bayrou : «  l’affaire Tapie a spolié le contribuable français »

« Il y a eu au cœur de l’État, l’organisation d’une manœuvre, d’une série de décisions qui ont spolié le contribuable français au profit de personnes privées », a dénoncé sur RTL François Bayrou, interrogé sur l’affaire Tapie/Lagarde. Irrité par la possible mise en examen de Christine Lagarde, le président du MoDem, en vient même à soutenir Bernard Tapie, le dédouanant de toute responsabilité dans ce dossier. « Ce n’est pas lui qui a signé les décisions, ce n’est pas lui qui a choisi au nom de l’État cette procédure exorbitante du droit. » Ces institutions sont une interrogation pour tous les citoyens républicains François Bayrou L’ancien ministre de l’Éducation a dénoncé le fonctionnement des institutions regrettant que l’ancien président, Nicolas Sarkozy, qu’il suppose responsable, n’ait pas été entendu dans cette affaire. « Les exécutants peuvent être mis en cause mais le président de la République ne peut pas l’être. Vous voyez bien comment ces institutions sont une interrogation pour tous les citoyens républicains en France. » Une situation dont va pâtir le pays selon François Bayrou : « Il y a deux conséquences : l’affaiblissement de l’image du FMI et, plus grave encore, de celle de la France », rappelant que « deux directeurs généraux de notre pays » avaient été mis en cause, faisant allusion à Dominique Strauss-Khan.  Il rappelle que « l’État doit être le défenseur de l’honnêteté et du civisme » et qu’il « est fait pour défendre, les contribuables, les honnêtes gens. » Quant à la question « Imaginez-vous Bernard Tapie rendre cet argent ? », l’intéressé répond : « Je le croirai quand je le verrai », affirmant qu’au « nom des principes », l’État doit « se porter partie civile, ce qu’il a annoncé qu’il ferait, et qu’il attaque la sentence pour qu’elle soit frappée de nullité ».

 

Bayrou au gouvernement ?

Bayrou au gouvernement ?

 

 

La déclaration de Bayrou n’est pas anodine ; il sait que le gouvernement et sa majorité vont s’effondrer complètement d’ici quelques mois. D’une certaine manière, il entrevoit à juste titre l’incontournable nécessité d’un gouvernement d’union nationale. François Bayrou, président du MoDem, a affirmé, dimanche sur France 2, qu’ »il y a un moment où le remaniement devient inéluctable », en précisant qu’il n’était « pas envisageable » pour lui d’entrer au gouvernement « tant qu’il n’y a pas de changement de ligne politique ».  ’Il a un moment où le remaniement devient inéluctable, en particulier si l’on fait ce que je crois absolument indispensable, c’est-à-dire reprendre toutes les questions de moralisation », a affirmé M. Bayrou, en citant « tout ce qui touche au cumul des mandats, aux gouvernements pléthoriques, aux nombres de députés, de sénateurs, de collectivités locales ».   »On ne peut pas laisser ces choses en chantier. Là est une partie des réponses de la société française » après l’affaire Cahuzac, a-t-il insisté.  Il a précisé que la pétition qu’il avait lancée sur internet en faveur d’une loi de moralisation de la vie publique (moralisation.fr) avait déjà recueilli « plusieurs dizaines de milliers de signatures ».  Pourrait-il intégrer un gouvernement remanié? « Ce n’est pas envisagé et pour moi, ce n’est pas envisageable tant qu’il n’y a pas de changement de la ligne politique du gouvernement », a-t-il répondu.

 

 

Un referendum pour une moralisation de la vie publique (Bayrou)

Un referendum pour une moralisation de la vie publique (Bayrou)

En écho aux aveux de Jérôme Cahuzac, François Bayrou, président du Modem, a lancé mercredi une pétition auprès des citoyens français pour obtenir de l’exécutif une loi de moralisation de la vie publique, soit par voie parlementaire, sinon, par référendum. « Nous lançons un appel national que les Français pourront signer pour obtenir un acte décisif de moralisation de la vie politique », a annoncé François Bayrou lors d’un point presse au siège du MoDem où il a évoqué les suites de l’affaire Cahuzac. « En faisant pression sur les gouvernants », cette signature « sera une action citoyenne en un moment clé où se mesure la dégradation de notre bien commun, la démocratie de la France », a-t-il ajouté en annonçant la création d’un site « Moralisation.fr » ouvert à tous et dédié à cette pétition.  Le président du MoDem s’est exprimé un an jour pour jour après avoir lancé un appel à la moralisation de la vie publique et proposé un certain nombre de réformes par référendum. Après avoir manifesté son intérêt pour cette démarche durant la campagne présidentielle, François Hollande n’avait finalement retenu qu’une partie de ces propositions et choisi de privilégier la voie parlementaire. « Le scandale Cahuzac, après tant de mensonges publics, venant après tant d’autres scandales, a créé une onde de choc sur le gouvernement, sur la vie politique de notre pays », a estimé l’ancien candidat à la présidentielle pour qui répéter en boucle « République exemplaire » est « une manière, si rien ne change, d’enlever aux mots leur sens ». « La France a besoin d’une métamorphose en profondeur, d’une démarche globale, d’une réponse dure s’il le faut, qui permette aux citoyens d’obtenir la certitude que ce sont les fondations qui changent vraiment dans la République », a plaidé François Bayrou. Pour l’ancien député béarnais, la nouvelle loi de moralisation de la vie politique doit « permettre d’interdire les conflits d’intérêts par l’adoption rapide de mesures proposées par le rapport Sauvé ». Le leader centriste a notamment évoqué la création d’une autorité de déontologie de la vie publique, la réduction du nombre de ministres et de parlementaires, un changement du mode de scrutin législatif avec une dose de proportionnelle et la fin immédiate du cumul des mandats.  « Je dis à François Hollande que renvoyer à 2017 l’application de cette règle, c’est se moquer des citoyens », a-t-il lancé.  « Dans une démocratie consciente de ses responsabilités de telles décisions devraient pouvoir être prises par le Parlement », a expliqué François Bayrou, tout en exprimant des doutes sur la capacité de l’Assemblée à « abolir un certain nombre de ses privilèges ». « Il faudra alors que le président de la République ait le courage de se tourner vers le peuple pour qu’il s’exprime par référendum », a-t-il ajouté en se disant certain que le succès de sa pétition pourra l’aider à passer à l’acte.

 

Bayrou : «elections : une tromperie»

Bayrou : «elections : une tromperie»

 

Invité sur RMC et BFMTV ce mardi matin, François Bayrou publie De la vérité en politique, aux éditions Plon. Bayrou considère que les élections sont une tromperie depuis 20 ans.  Le président du Moden regrette les attaques contre le juge Gentil, qui a mis en examen Nicolas Sarkozy, et souhaite que toutes les forces du pays soient mises au service des créateurs de richesses, chercheurs, artisans ou chefs d’entreprises.

François Bayrou : « Je n’ai jamais accepté d’entrer un gouvernement dont je n’approuve pas l’orientation. Je n’ai aucune préoccupation d’avoir des places, des galons. Le jour où la France écarte les démons qui sont les siens et qu’elle choisit un chemin solide et courageux, chacun devra prendre sa place. Pour l’instant, la direction n’est pas affirmée ». A propos de la côte de popularité de François Hollande, toujours au plus bas :–

 François Bayrou : « Il y a eu une campagne dont le projet économique ne correspond pas aux réalités. On a fait comme si changer les gouvernants allait résoudre les problèmes du pays.  Nous n’arrivons plus à produire les ressources et les emplois indispensables à notre modèle, parce que tous ceux qui signent des contrats de travail, les chercheurs, les innovateurs, ne sont pas soutenus mais paralysés. Il faut mettre toutes les forces de ce pays au service de ceux qui créent des richesses : les PME, les artisans, les chefs d’entreprise. Il faut leur donner des garanties, leur permettre de gagner de l’argent, d’avoir des règles compréhensibles. Ensuite, il faut moraliser la vie publique. On ne peut pas continuer avec ces questions sur le cumul des mandats. L’extrême droite, l’extrême gauche et le centre ne sont pas représentés, ils représentent 40% des voix. Je propose aussi qu’on baisse le nombre des députés et sénateurs pour montrer que le haut fait un effort ».

 

Tapie- Hersant: Bayrou pour une enquête parlementaire

Tapie- Hersant: Bayrou pour  une enquête parlementaire

Le président du MoDem, François Bayrou, a jugé vendredi « nécessaire » la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le rachat par Bernard Tapie des journaux du pôle sud du groupe Hersant Médias (GHM) « pour que les citoyens soient enfin informés et peut-être un jour rassurés »   Le député PS des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci a demandé lundi la création de cette commission d’enquête parlementaire à laquelle s’oppose le groupe Hersant Médias, selon qui l’élu marseillais cherche à « jeter un doute sur une solution qui est la seule à garantir l’intégrité de groupe et la pérennité de ses titres ».   »Les points d’interrogation qui se multiplient posent un certain nombre de problèmes sur lesquels les citoyens français ont le droit d’être informés », a jugé François Bayrou vendredi sur Europe 1.   »C’est avec l’argent des contribuables français que l’on a nourri ce formidable trésor de guerre de centaines de millions d’euros qui a servi à l’acquisition des journaux du sud-est », souligne l’ancien député à propos des moyens financiers de Bernard Tapie. François Bayrou avait dénoncé en son temps l’arbitrage du dossier Adidas favorable à l’homme d’affaires.  Or, souligne encore le responsable centriste, ex candidat à la présidentielle, « on le sait, dans un pays, la presse est quelque chose d’extrêmement précieux sur laquelle il faut faire très attention ». « Donc l’idée d’une commission d’enquête qui a été lancée ces derniers jours, est une idée nécessaire, me semble-t-il, pour que les citoyens soient enfin informés et je l’espère peut-être un jour rassurés ».

 

Bayrou : « 8 millions de personnes en difficulté »

Bayrou : « 8 millions de personnes en difficulté »

Le président du MoDem, François Bayrou, était l’invité d’Europe 1, vendredi matin, pour réagir notamment à la dégradation de la situation de l’emploi et à la nouvelle hausse du chômage : « ce qui est frappant, c’est que depuis 19 mois, les chiffres sont les mêmes et on s’habitue à les entendre. On fera ce qu’il faut lorsqu’il y aura une mobilisation nationale autour de la question de la production dans notre pays : industriel, agricole, de recherche, artistique et. C’est la seule chose qui peut créer de l’emploi », a estimé le président du MoDem, avant d’être plus alarmiste encore : « la situation est plus grave que ne le disent les chiffres car il y a aussi un chômage dissimulé et en prenant en compte cela, on arrive à au moins 8 millions de personnes en difficulté. »

Compétitivité- François Bayrou « d’accord avec le gouvernement, pas de choc mais remise en cause des 35 heures »

Compétitivité- François Bayrou «  d’accord avec le gouvernement, pas de choc mais remise en cause des 35 heures  »

Charismatique comme une planche à repasser, égocentrique comme un dindon, Bayrou ne manque cependant pas de lucidité ; une lucidité sans doute incompatible avec une campagne électorale ; le drame de la démocratie. Invité du Grand Jury, le président du MoDem a expliqué que la remise lundi du rapport de Louis Gallois sur la compétitivité et la conférence de presse du chef de l’Etat mi-novembre étaient deux événements centraux dans le mandant de François Hollande. Il s’est par ailleurs déclaré opposé à « l’utilisation du mot ‘mariage’ pour désigner une union entre homosexuels ». Selon lui, « c’est là qu’il est devant sa responsabilité de chef d’Etat, c’est le moment où il doit prendre le drapeau du combat majeur qu’est le combat du pays ». « C’est là que va se jouer de savoir si la France a une chance de se redresser, si ce quinquennat sera celui du redressement du pays », a expliqué l’ancien ministre de l’Education.  « J’espère qu’il (M. Hollande) aura ce courage-là, cette audace-là », a-t-il ajouté, à deux jours d’un séminaire gouvernemental à Matignon à l’issue duquel seront annoncées de premières mesures sur la compétitivité. « Je ne crois pas que ce soit une question qui doive être uniquement laissée aux mains du gouvernement, c’est une question si importante que c’est pour moi une question de compétence présidentielle ».Avec la question de la compétitivité de l’économie française, « nous avons là devant nous la cause même de la dégradation de la situation de notre pays depuis 10 ou 12 ans au moins », a fait valoir François Bayrou. « Je pense que François Hollande a l’intuition de ce qu’il va falloir faire (…) Mais il y a une contradiction entre la politique qu’il faut suivre pour le pays et le programme que le Parti socialiste a défendu devant les Français », durant la campagne », a relevé le président du MoDem, arrivé 5e à la dernière présidentielle.  Il s’est dit d’accord avec le gouvernement qui semble écarter tout « choc de compétitivité » qui passerait par une baisse massive des charges patronales. Selon François Bayrou, une des solutions réside dans une nouvelle organisation du travail, avec une remise en cause des 35 heures.

 

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