Archive pour le Tag 'Bayrou'

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« Fillon, une menace pour la démocratie » (Bayrou)

 « Fillon, une menace pour la démocratie »  (Bayrou)

 

 

François Bayrou estime que le maintien de Fillon comme candidat constitue une véritable menace pour la démocratie. Pour lui,  Fillon altère l’image de la France au plan international et alimente la défiance des Français vis-à-vis de la démocratie. Il critique les pratiques de François Fillon, dénonce la brutalité de son programme inspiré par des puissances d’argent entre (axa notamment) qui l’ont rémunéré. Le président du Modem François Bayrou a donc une nouvelle fois plaidé dimanche pour un retrait de la candidature de François Fillon en vue de la présidentielle, déclarant sur France 3 que son maintien constituait une menace non seulement pour l’alternance mais aussi pour la démocratie. Interrogé sur le candidat Les Républicains, fragilisé depuis plusieurs semaines par des révélations dans la presse concernant des soupçons d’emplois fictifs dont sa famille aurait profité, le dirigeant centriste a une nouvelle fois appelé le député de Paris à se retirer. « Je pense qu’il a des décisions à prendre et il aurait dû les prendre (…) parce qu’il est en train de menacer l’alternance, de menacer y compris son camp ou sa famille politique », a déclaré le maire de Pau, qui n’a toujours pas précisé ses intentions en vue du scrutin d’avril-mai. Pour François Bayrou, qui avait soutenu Alain Juppé, finaliste malheureux de la primaire à droite, les répercussions vont encore au-delà. « Il faut que nous mesurions que la campagne présidentielle dans laquelle nous sommes détruit l’image de la France hors de nos frontières et détruit la confiance des citoyens à l’intérieur », a-t-il déclaré. « Sur le fond des attitudes, des pratiques, de ce qui est accepté, de ce qui est défendu, de ce qui est revendiqué, alors je considère que ça menace notre démocratie », a encore dit François Bayrou. Le maire de Pau, qui dénonce depuis plusieurs mois le caractère « dangereux », « très dur » et « injuste » du programme de François Fillon, a déjà appelé le député de Paris à se retirer la semaine dernière. Il l’a également accusé d’être sous l’influence « des puissances d’argent », en ciblant les activités de conseil de l’ancien Premier ministre qui soulèvent depuis plusieurs semaines des interrogations. François Bayrou, qui doit dévoiler dans la semaine ses intentions en vue de la présidentielle, s’est déclaré « prêt » en vue de cette échéance, sans pour autant faire d’annonce officielle sur sa décision. « Oui je suis prêt, il faut être prêt, c’est la règle de la vie », a-t-il déclaré alors qu’il était interrogé sur sa capacité à remplir les conditions d’une éventuelle quatrième candidature à l’Elysée, à la fois en termes de parrainages et de financement. « Je n’ai jamais été en effet aussi mûr pour cette élection », a-t-il dit. « Mais ce n’est pas au travers de moi que je pose la question. Je pose la question au travers des menaces immenses qui pèsent sur le pays », a-t-il ajouté.

 

Présidentielle 2017. Sondage: Macron 4 fois plus de voix que Bayrou

Présidentielle 2017. Sondage: Macron 4 fois plus de voix que Bayrou

 

Pas étonnant si Bayrou hésite quant à la stratégie à suivre pour les sélections présidentielles. En effet selon Un sondage SOFRES pour Le Figaro, LCI et RTL réalisée fin 2016 François Bayrou n’obtiendrait qu’autour de 6 % à comparer aux 18 % des Emmanuel Macron. Macro, qui dans les très récents sondages progresse encore et se situe entre 18 et 24 pour cent. Dès lors  trois hypothèses se présentent Bayrou : soient se rallier à Fillon, soit se présenter,  soit encore ce rallier à Macron. Visiblement François Bayrou n’est pas prêt de se rallier à Fillon ou alors  il fait monter les enchères non  pas tellement pour avoir une chance lors des présidentielles mais pour sauver quelques députés de sa formation. Récemment François Bayrou a attaqué fortement François Fillon pour la radicalité de ses positions aussi pour l’utilisation de sa référence chrétienne qu’il considère un peu inopportune et pour tout dire électoraliste. François Bayrou pourrait alors envisager de se présenter mais sa candidature mais  affaiblirait un peu Fillon et dans tous les scénarios il n’obtiendrait qu’autour de 6 % Si Manuels Valls est le candidat du PS, Bayrou obtient 6%. Même score si Montebourg est désigné comme le vainqueur de la primaire de la gauche. Chaque jour confirme un peu plus la popularité de Macron dans  le spectre large de l’axe central réunissant les gaullo-réformistes, les libéraux sociaux, les sociaux-libéraux et les sociaux-réformistes. Du coup François Bayrou pourrait renoncer à se présenter en négociant le soutien de Macron lors des élections législatives. En fait si Bayrou a décidé de se donner encore du temps c’est qu’il attend la confirmation des sondages qui marquent l’envolée de Macron. Le dirigeant centriste a démenti lundi sur RTL tout pacte secret avec Fillon, une information du Canard enchaîné qualifiée d’ »intox ». Il reste déterminé, assure-t-il, à « bâtir un autre projet » qui sera l’objet d’un livre-programme dont la parution est prévu fin janvier, après la primaire de la gauche, avec pour mesure-phare « un droit à un semestre d’expérience professionnelle salariée ». Puis viendra le temps de la décision sur une éventuelle candidature, « dans la première moitié du mois de février ». L’état-major de François Fillon assure ne rien redouter d’un possible cavalier seul – le maire de Pau n’a ni troupes ni budget – et souligne que l’entrée en lice d’Emmanuel Macron, plus menaçante pour le candidat de la droite, a réduit l’espace politique du « troisième » homme de la présidentielle de 2007 (18,57% au premier tour).Rappelons que le  sondage Elabe réalisé fin 2016 le créditait de 5 à 6% des intentions de vote.

 

Affaire Lagarde : « François Bayrou, un abruti » ! (Bernard Tapie) !

Affaire Lagarde : « François Bayrou, un abruti » !  (Bernard Tapie) !

 

Plus c’est gros plus ça passe, la devise sans doute de Bernard Tapie qui vient de traiter Bayrou d’abruti. François Bayrou qui a critiqué la décision de la cour de justice de la république qui s’est montrée particulièrement clémente vis-à-vis de Christine Lagarde reconnue coupable mais non sanctionnée en raison notamment de sa personnalité internationale. Un déni de justice qui réjouit l’inénarrable Bernard Tapie qui ne peut s’empêcher de faire parler de lui dans les médias et qui une nouvelle fois annonce même son attention de tout mettre sur la table. En même temps François Bernard Tapie dédouane une nouvelle fois Sarkozy qui d’après lui ne serait être pas impliqué dans cette affaire. Une affaire qui a pourtant a nécessité 17 réunions à l’Élysée y compris en présence de Bernard Tapie. Un dossier politico- financier que Bernard Tapie a déjà fait durer pendant 20 ans et  qui pourrait bien durer tout autant. François Bayrou a toujours eu une position très tranchée, à l’égard de l’arbitrage qui avait été rendu entre Bernard Tapie et l’ancienne banque publique Crédit Lyonnais, qui avait accordé plus de 400 millions d’euros à l’homme d’affaires. Alors que la Cour de Justice de la République a rendu aujourd’hui sa décision à l’égard de l’ancienne ministre de l’Économie et des Finances Christine Lagarde, déclarée coupable de « négligence » mais dispensée de peine, Bernard Tapie a réagi aux propos du maire de Pau.  Ce dernier avait pointé la responsabilité du gouvernement de l’époque, dirigé par François Fillon, pour cet arbitrage. Pour Bernard Tapie, cette affaire est un acharnement.  »Je suis en train de voir cet abruti de Bayrou, qui est en train de raconter des trucs, mais c’est tellement dément ! Il est en train de pérorer sur les responsabilités du président de la République ! [...] Je veux bien être en face des juges, mais qu’on soit l’enjeu politique depuis maintenant 2012, je ne le supporte pas », s’est-il énervé au micro de RTL.

2017 : Bayrou dit non à Fillon

2017 : Bayrou dit non à Fillon

 

Après la nomination de Fillon comme candidat de la droite, les centristes sont très divisés, certains veulent se rallier à Fillon par calcul politique pour les législatives, d’autres refusent. C’est le cas de Bayrou qui a dit non à Fillon. Reste à avoir si Bayrou se présentera pour la quatrième fois aux présidentielles ? Pas sûr car les sondages montrent que son score se situerait autour de 7% soit à peu près la moitié de Macron qui lui invite le Modem à le soutenir.  Du coup Bayrou est dans l’expectative. «Je n’exclus rien. Je ne ferme aucune porte.» Invité mercredi soir du JT de France 2, François Bayrou a exprimé très nettement ses nombreux désaccords avec le projet de François Fillon. L’ancien soutien d’Alain Juppé à la primaire n’exclut donc pas de concourir à la magistrature suprême, pour la quatrième fois de sa carrière. «J’ai de l’amitié pour François Fillon depuis longtemps et je veux l’alternance. Le projet de Fillon est dangereux pour l’alternance», a taclé le maire de Pau, qui a cité le libéral Alain Madelin sur le registre: «C’est Robin des Bois à l’envers. Au lieu de prendre aux riches pour donner aux pauvres, il prend aux pauvres pour donner aux riches!» Avec le projet du député de Paris, «ceux qui ont moins auront moins, et ceux qui ont plus auront plus», a-t-il dénoncé. François Bayrou a notamment mis en parallèle la suppression de l’ISF et la hausse de deux points de TVA pour tous les consommateurs, deux mesures contenues dans le projet Fillon. L’élu béarnais a annoncé qu’il entamerait dès la semaine prochaine des «rencontres publiques» pour étudier les sujets qui lui posent problème: la suppression de 500.000 postes de fonctionnaires qui conduira, selon lui, à «ne pas recruter pendant cinq ans », le droit du travail, la réforme de la Sécurité sociale… Les mêmes angles d’attaque que ceux utilisés par la gauche comme par le Front national à l’égard de Fillon.  . Le président du Modem a souligné que la lutte contre les inégalités était «le combat de sa vie». «Il faut du changement en France mais il doit être juste, sinon François Fillon perdra l’élection présidentielle», a pronostiqué le centriste. Tout en gardant sa porte ouverte au maire de Pau, François Fillon doit faire face à l’implosion de la famille UDI, qui avait choisi de soutenir Alain Juppé au premier tour. Mardi soir, Hervé Morin, le président du Nouveau Centre (affilié à l’UDI), a annoncé la tenue d’un congrès fondateur le 11 décembre pour porter sur les fonts baptismaux un nouveau parti, aux côtés de Maurice Leroy, l’un des rares centristes qui avait soutenu Nicolas Sarkozy lors de primaire.

 

François Bayrou : se présenter en 2017 ou disparaître

François Bayrou : se présenter en 2017 ou disparaître

On sait que François Bayrou avait apporté son soutien sans réserve à Alain Juppé précisément parce que ce dernier proposait  de rassembler la droite mais aussi le centre dans le cadre d’une stratégie réaliste et modérée. Depuis la victoire de François Fillon la donne change dans la mesure où ce dernier ne peut prétendre représenter le centre. Avec ses positions radicales tant sur le plan économique que sociétal François Fillon laisse le champ libre à l’électorat centriste. Un électorat qui pourrait rejoindre Emmanuel Macron qui risque de mordre à la fois sur le centre-droit et le centre gauche. Du coup François Bayrou s’interroge pour savoir s’il doit ou non se représenter. S’il renonce, il risque de faire disparaître son mouvement au profit de Macron. Par ailleurs il ne peut évidemment se rallier à François Fillon même s’il entretient avec l’intéressé de bonnes relations. Fillon est en effet du point de vue des centristes trop impliqués dans le système sarkozyste. Sil se rallie à Fillon Bayrou se discrédite. François Bayrou, soutien d’Alain Juppé, n’exclut donc pas de se présenter à la présidentielle en cas de défaite du maire de Bordeaux face à François Fillon au second tour de la primaire de la droite dimanche, croit savoir Le Figaro. « J’ai l’intention de faire mûrir un projet plus dynamisant pour le pays, plus juste et plus social que celui qui est proposé aujourd’hui », a déclaré le président du Modem selon l’édition de mardi du quotidien.  Le programme de l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy ne correspond pas forcément à la ligne défendue par François Bayrou, qui pourrait donc se présenter si François Fillon était le candidat de la droite à la présidentielle.

Sarkozy « je n’ai pas la même moralité que Bayrou » !

Sarkozy «  je n’ai pas la même moralité que Bayrou » !

 

Compétition de moralité entre Sarkozy et Bayrou. On s’en doutait évidemment mais sur ce terrain pas sûr que Sarkozy sorte de vraiment vainqueur égard notamment aux casseroles qu’il trimbale « Décidément… on n’a pas la même moralité, lui et moi. » Cette semaine sur BFMTV, François Bayrou était interrogé sur un duel Sarkozy-Le Pen : « C’est un des cas de figure, en raison de la violence que Nicolas Sarkozy exprime, où l’issue du scrutin ne serait pas joué » d’avance, a-t-il dit. « Je souhaite de toute mes forces que cette hypothèse désastreuse ne se présente pas », a-t-il ajouté, affirmant néanmoins qu’il « ne votera pas Marine Le Pen » et « prendrait (ses) responsabilités ». Samedi sur Twitter, François Bayrou a rendu la pareille à Nicolas Sarkozy : « Je n’ai aucun problème personnel avec lui, j’ai un problème politique », explique pour sa part Nicolas Sarkozy dans Le Parisien, répétant ses nombreuses critiques formulées au cours de cette campagne pour la primaire de la droite. « Il a voté avec la gauche, son projet n’a rien à voir avec le nôtre. Donc, que les choses soient claires, si je suis élu président de la République, je ne me mettrai pas otage de François Bayrou », ajoute l’ex-Président. Soutien d’Alain Juppé, François Bayrou envisage de se présenter à la présidentielle dans le cas où Nicolas Sarkozy l’emporterait.

Bayrou réplique aux sarkosistes

Bayrou réplique aux sarkosistes

Pas sûr que les sarkosistes aient fait le bon choix en faisant de Bayrou leur bête noire. D’abord parce cela met intéressé au centre des débats (notamment lors de la deuxième séance de débat des primaires) aussi parce que  Bayrou ne manque pas d’arguments pour dénoncer les pratiques quasi délictueuses de responsables du clan  sarkozyste. Il rappelle notamment l’affaire tapie avec la responsabilité de Lagarde mais aussi de Sarkozy lui-même.  « S’ils attaquent avec cette assiduité-là, c’est pour une raison profonde, c’est qu’ils ont peur de quelque chose », a estimé le maire de Pau sur BFM TV. « Ils ne sont pas rassurés parce qu’ils savent que mon principal combat c’est l’honnêteté dans la vie politique, que je ne laisserai jamais passer un certain nombre de leurs pratiques et de leurs habitudes ». « Ça veut dire quelque chose », a-t-il poursuivi. « Ils savent que si j’ai la moindre influence, la moindre capacité de me faire entendre dans les mois et les années qui viennent, je n’accepterai pas que ces pratiques, qui sont honteuses, dont j’ai honte pour mon pays, se perpétuent ». Le troisième homme de l’élection présidentielle de 2007 a épinglé entre autres les époux Balkany, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, corruption et blanchiment de corruption. Il a fait également allusion aux accusations de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, évoquant des « indices de valises d’argent liquide provenant de pays du Moyen-Orient qui se sont déversées sur ces milieux-là». Il évoque enfin la convocation de la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde devant la Cour de justice de la République le 12 décembre prochain dans l’affaire de l’arbitrage Tapie. « Est-ce que quelqu’un a posé la question de savoir sous les ordres de qui, sous l’injonction de qui, Mme Lagarde (ministre de l’Economie et des Finances de Nicolas Sarkozy à l’époque-NDLR) a participé à cette affaire que la justice qualifie d’escroquerie en bande organisée? », a dit François Bayrou

Bayrou…. « Le centre » de la primaire de la droite

Bayrou…. « Le centre » de la primaire de la droite

Un peu surréaliste la place accordée à Bayrou lors du débat de la primaire de la droite. Surréaliste parce que pendant environ une demi heure il n’a été question que ce responsable politique qui pourtant ne se sent pas liés par la primaire et qui n’y participe pas. Sarkozy s’est englué dans cette problématique centriste au point  de complètement noyer  le téléspectateur dans une problématique politicienne assez confuse voire nauséabonde. Le temps consacré à Bayrou a empêché de traiter les questions stratégiques par exemple par rapport à la mondialisation, à l’Europe, à la compétitivité, à la fiscalité ou au chômage. Pour Sarkozy c’est la question des alliances qui l’obsède quand les français eux sont surtout intéressés par le chômage. Les explications alambiquées sur l’opportunité dune alliance avec le centre selon qu’il s’agit de l’élection présidentielle ou des élections locales a dû en souler plus d’un. La faute évidemment aux concurrents de la primaire mais aussi aux animateurs davantage préoccupés des arrangements politiciens que des vrais enjeux économiques et sociaux, il est vrai sans doute un peu trop complexes  pour eux. Toujours est-il qu’on consacré un temps complètement fou à Bayrou auquel jamais sans doute la classe politique de droite n’avait une telle publicité. Les problématiques économiques devaient être au cœur du premier débat sur TF1 le 13 octobre. Mais le format de l’émission, très séquencé, ne permettait pas d’aller au fond de choses sur la durée du travail, le paritarisme, les retraites, les prélèvements obligatoires, la compétitivité, etc. Au grand dam d’ailleurs de François Fillon qui, de l’avis de nombreux observateurs, est le candidat des primaires qui a le plus « bossé » ces sujets mais qui a un mal fou à les exposer. On l’a d’ailleurs constaté de nouveau lors du deuxième débat où le « professeur » Fillon a martelé à plusieurs reprises qu’il fallait aller « au fond » des choses. Il y a de grandes chances que son vœu ne soit pas exaucé. Du moins tant que la primaire de la droite ne sera pas arrivée à son terme le dimanche 27 novembre à 20 heures quand l’on connaîtra le nom du vainqueur, candidat officiel de la droite à l’élection présidentielle. C’est peut-être à ce moment-là que les problématiques liées à l’économie reviendront sur le devant de la scène… et encore, l’air du temps ne s’y prête pas vraiment alors que, paradoxalement, le chômage reste la première préoccupation des Français devant les questions de sécurité.

 

 

Bayrou se lâche contre Sarkozy

Bayrou se lâche contre Sarkozy

Objet de nombreuses attaques de la part de Sarkozy à  cause de son soutien à Juppé contre l’ancien président de la république, Bayrou considère par ailleurs que la radicalisation de Sarkozy à l’égard de Juppé et de lui même caractérise un certain état de panique de l’intéressé qui recule dans les sondages. Il dénonce surtout le caractère systématiquement violent et méprisant  de Sarkozy : « Comment quelqu’un qui a été président de la République et qui aspire à le redevenir peut-il se comporter de la sorte ? », s’interroge le président du MoDem dans un texte intitulé « un affrontement fondateur » publié sur sa page Facebook. « Comment peut-il en arriver à cette violence de chaque minute, lâchant des insultes avec un mépris affiché, crachant sur ceux qui ne votent pas pour lui, n’hésitant pas à leur enjoindre sans crainte du ridicule de ‘se taire’? », ajoute le leader centriste auquel les sarkozystes vouent une rancune tenace depuis son vote en faveur de François Hollande en 2012. Nicolas Sarkozy a multiplié les attaques ces dernières semaines contre le maire de Pau, soutien déclaré d’Alain Juppé qui fait la course en tête dans les sondages à un mois de la primaire à droite et du centre. Des élus proches de l’ex-chef de l’Etat ont également fustigé le « retour opportuniste » du président du MoDem et ont plaidé pour une alternance « solide, franche et visible ». « Ce n’est pas parce qu’il n’est pas assez violent, assez clivant, assez injurieux que Sarkozy décroche, c’est précisément parce que tout le monde voit toute la faiblesse que révèle un tel comportement », riposte François Bayrou. « Et c’est pour cette raison que les Français, de droite, du centre et d’ailleurs, malgré la logique partisane de la primaire, s’apprêtent à lui dire non. Une deuxième fois », ajoute-t-il. « J’affirme même, à l’encontre de Nicolas Sarkozy, et je défendrai cette ligne, que tous ces grands courants du pluralisme français, très à droite, très à gauche ou très au centre, doivent être représentés dans nos institutions, même ceux avec lesquels je suis le plus en désaccord et en affrontement. »

(Avec Reuters)

Panique chez Sarkozy (Bayrou)

Panique chez Sarkozy (Bayrou) 

 

« Ça sent la panique dans les rangs », a déclaré François Bayrou sur BFMTV au sujet des critiques dont il fait l’objet suit à la mise en demeure de 165 personnalités politiques proches de Sarkozy. Une mise en demeure pour que Bayrou se désiste en faveur du vainqueur des primaires de la droite. Le leader des centristes est accusé par les sarkozystes d’être responsable de la défaite de l’ancien président de la république en 2012. Pour le maire de Pau, qui avait appelé à voter pour François Hollande en 2012, « le responsable de l’entrée de François Hollande à l’Elysée, il n’y en a qu’un, c’est Nicolas Sarkozy ». « C’est Nicolas Sarkozy, par sa pratique, sa manière d’être, ses attitudes et ses gestes, qui a convaincu trois millions de Français qui n’étaient pas de gauche, d’empêcher qu’il soit renouvelé dans son mandat », a-t-il poursuivi. François Bayrou a formellement démenti un hypothétique accord avec Alain Juppé sur une nomination à Matignon. « Non seulement il ne me l’a pas promis mais je ne le lui ai pas demandé », a-t-il dit. Concernant les législatives, il a en revanche estimé qu’ »il faudra une majorité équilibrée », précisant qu’il était impossible que la France soit « gouvernée par un parti qui représente 20% » « Les attaques contre le centre sont un défi à tout ce que nous avons fait depuis des années et des années », a-t-il déclaré lundi à Bordeaux. « Nous ne gagnerons qu’ensemble et ce n’est pas en faisant la course à l’échalote avec le Front national qu’on y arrivera. C’est une stratégie perdante. Et moi je dis plus que jamais union de la droite et du centre. »

(Avec Reuters)

 

Bayrou maintient son non à Sarkozy

Bayrou maintient son non  à Sarkozy

En dépit de la mise en demeure de Sarkozy adressé à Bayrou afin qu’il soutienne le candidat sorti vainqueur des primaires,  Bayrou persiste et signe. Le patron du Modem refusera en tout état de cause de soutenir Sarkozy si ce dernier set vainqueur des primaires. En clair il se présentera contre lui réduisant ainsi à néant les chances déjà bien minces de l’ancien président de la république ;  Le président du Modem François Bayrou estime que les « pouvoirs de Nicolas Sarkozy » ne vont pas jusqu’à « lui dicter ce qu’il doit faire » alors que l’ancien chef de l’État l’a sommé de soutenir le vainqueur de la primaire, selon un entretien au site Atlantico. Sur Europe 1, Nicolas Sarkozy a également averti Jean-Christophe Lagarde, point colas Sarkozy sont considérables, du moins le croit-il. Mais, en vérité, ces pouvoirs ne vont pas jusqu’à me dicter ce que je dois faire », estime François Bayrou, qui soutient Alain Juppé mais se dit « libre » de se lancer à la présidentielle si le maire LR de Bordeaux échoue. Dès l’entrée en lice du maire de Bordeaux, en août 2014, François Bayrou s’était dit « prêt à l’aider » dans sa course vers l’Elysée. Cette prise de position est susceptible de renforcer encore le camp de ceux qui ce déterminent surtout en fonction de celui qui semble avoir le plus de chances de l’emporter face à Marine Le Pen à savoir : Alain Juppé.

Augmentation péages Autoroutes: scandale démocratique » (Bayrou)

Augmentation péages Autoroutes: scandale démocratique » (Bayrou)

 

Bayrou a dénoncé dimanche l’augmentation des péages. Alors qu’on avait promis le gel.   »Un scandale démocratique » dans la gestion du dossier des autoroutes, après l’annonce par le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies d’une augmentation du tarif des péages. « Toute cette opération de privatisation comme elle est menée depuis le début est un scandale démocratique », a affirmé M. Bayrou sur France 3. « On a privatisé en créant des sources de bénéfices considérables pour les entreprises privées qui ont repris les autoroutes, on ne cesse d’allonger la durée de ces concessions, en prétendant que ça va arranger les choses ». « Il faut rendre publiques les conditions de cette affaire », a réclamé le maire de Pau, plaidant à nouveau pour « séparer le pouvoir politique des intérêts économiques ». « La trop grande proximité entre les intérêts privés et l’Etat est un affaiblissement pour le pays comme le montre la décision désastreuse prise sur les autoroutes. Et on va encore augmenter les tarifs », a poursuivi M. Bayrou.  Il a cependant jugé « impossible » une éventuelle renationalisation: « les contrats sont tellement ficelés qu’on n’y arrivera pas ». Alain Vidalies a annoncé au JDD qu’il préparait un plan d’un milliard d’euros pour améliorer le réseau autoroutier qui sera financé par les usagers, via une hausse du tarif des péages « entre 0,3% et 0,4% par an entre 2018 et 2020″, et par les collectivités.

 

Si Sarkozy gagne la primaire, Bayrou candidat

 Si Sarkozy gagne la primaire, Bayrou candidat

 

Une nouvelle fois Bayrou réaffirme qu’il sera prendre ses responsabilités pour le cas où Sarkozy gagnerait la primaire à droite. En clair qu’il sera candidat. De quoi enlever de l’ordre de 12 à 15 % des voix à Sarkozy.  François Bayrou a en effet  indiqué mercredi 24 août dans un entretien à Valeurs Actuelles qu’il prendrait ses responsabilités dans l’éventualité où Nicolas Sarkozy emporterait la primaire de droite face à Alain Juppé. Deux jours après la déclaration de candidature de l’ancien président de la République, le président du MoDem prévient: « Je prendrai à l’instant mes responsabilités si Nicolas Sarkozy remporte la primaire. » Il s’est dit  »défavorable » au processus de primaire, jugeant qu’elle « dessert les candidats équilibrés et modérés au profit de ceux qui ‘mettent le feu’ ».  Dans l’entretien, il fustige le « ton polémique » de l’ouvrage de Nicolas Sarkozy et reconnaît ne rien déceler « de nouveau » dans ce livre, notant des propos « à la recherche des affrontements ». Il  »encourage » par conséquent ses électeurs à voter pour Alain Juppé à la primaire, rappelant son soutien au candidat favori des sondages. Pour lui, Alain Juppé incarne « le président dont le pays a besoin » de part « son expérience et son souci de rassemblement ».     Le président du MoDem appelle à une réunification des centristes en un seul parti, si Juppé venait à remporter la primaire, ou s’il se présente lui-même contre Nicolas Sarkozy: « c’est une nécessité et c’est inéluctable ».

(Avec AFP)

François Bayrou : contre la réforme de l’orthographe

François Bayrou : contre la réforme de l’orthographe

François Bayrou déclare son opposition à la réforme de d’orthographe pour la raison simple qu’elle s’attaque à des questions anecdotiques et non à l’essentiel à savoir la nécessité d’un minimum de maîtrise du français par les collégiens. (Interview de François Bayrou au JDD)

Ognon, nénufar, disparition d’accents circonflexes : une réforme facultative de l’orthographe, adoptée par le Conseil supérieur de la langue française il y a 26 ans, approuvée à l’époque par l’Académie française, mais passée largement inaperçue, sera généralisée dans les manuels scolaires du primaire à la rentrée 2016.  Une application qui soulève une vague de protestations… Dans le JDD, François Bayrou, maire de Pau, président du Modem et ancien ministre de l’Education nationale (1993-1997) exprime sa colère contre cette réforme. Extraits de sa tribune.

« Le gouvernement voudrait que j’écrive à sa convenance. Je continuerai à écrire à la mienne. Et il me restera suffisamment d’arguments grammaticaux qui me feront souvenir que l’accent circonflexe est la trace d’un « s » d’autrefois, effacé dans la prononciation, mais présent dans l’histoire du mot : le maître fut un master après avoir été un magister. Et honni soit qui mal y pense.

[…]

Il y aura cependant des conséquences. Il y aura ceux qui sauront, ceux qui se reconnaîtront au circonflexe, ou au trait d’union : autrement dit une orthographe pour les uns, les initiés, et une orthographe pour les autres. Une discrimination de plus. D’autant que personne ne pourra déclarer fautive l’orthographe traditionnelle. Leur pouvoir ne va pas jusque là.

[…]

Ajoutons que prétendre que ces simplifications imposées facilitent en quoi que ce soit l’acquisition de l’orthographe par les élèves est une plaisanterie de garçon de bains. Ce n’est pas l’orthographe de nénuphar qui est un problème au collège, c’est l’accord du sujet avec le verbe, au pluriel le s ou le x pour les noms, et le nt pour les verbes, et la conjugaison simple. Non pas le recherché ou le complexe, mais l’élémentaire. On ne facilitera pas le travail des enseignants de français ou des professeurs des écoles en introduisant dans les esprits des élèves l’idée que ces règles qu’ils essaient de transmettre sont discutables et d’un autre temps. »

Déchéance de nationalité :  » Taubira doit quitter le gouvernement », (Bayrou)

Déchéance de nationalité :  » Taubira doit quitter le gouvernement », (Bayrou)

À juste titre François Bayrou considère que les propos de Christiane Taubira sur le caractère dérisoire de la déchéance de nationalité doivent amener la ministre de la justice à quitter le gouvernement ou à se rétracter. Christiane Taubira continue e effet  d’exprimer son hostilité vis-à-vis de la déchéance de nationalité pour les Français binationaux condamnés pour des actes de terrorisme. Selon la ministre de la Justice, cette mesure phare de la réforme constitutionnelle « n’est pas souhaitable » et fait preuve d’une efficacité « absolument dérisoire ». Pour François Bayrou, cette « situation est intenable ». Au micro de RTL, le maire de Pau estime que « cette crise gouvernementale doit se trancher soit par le fait que Christiane Taubira retire ses propos, soit qu’elle quitte le gouvernement« .

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