Archive pour le Tag 'Bayer'

Glyphosate Bayer: 400.000 euros d’amende pour lobbying illégal

Glyphosate  Bayer: 400.000 euros d’amende pour  lobbying illégal

Une amende administrative de 400.000 euros contre bas hier à propos de lobbying illégal concernant le phosphate. L e chimiste est accusé d’avoir fiché illégalement des personnalités publiques ou issues de la société civile (politiques, journalistes, militants écologistes, agriculteurs, scientifiques…) dans le but d’influencer le débat public pour favoriser le renouvellement de l’autorisation du glyphosate par la Commission européenne.

« La création de fichiers de contacts par les représentants d’intérêts à des fins de lobbying n’est pas, en soi, illégale. En revanche, ne peuvent figurer dans ce fichier que des personnes qui peuvent raisonnablement s’attendre, en raison de leur notoriété ou de leur activité, à être l’objet de contacts du secteur », explique la Commission CNIL.Le  fichier en question contenait pour chacune des « plus de 200 personnalités » inscrites dans le fichier, une « note allant de 1 à 5″ permettant « d’évaluer son influence, sa crédibilité et son soutien à la société Monsanto sur divers sujets tels que les pesticides ou les organismes génétiquement modifiés ».

Roundup-États-Unis : Bayer encore condamné

Roundup-États-Unis : Bayer  encore condamné

 

Bayern n’a sans doute pas fini avec l’héritage judiciaire de l’affaire du round up. Une affaire qui pourrait lui coûter encore beaucoup plus cher qu’initialement. Bayer avait racheté le round up à Monsanto pour la somme faramineuse de 63 millions de dollars mais a récupéré en même temps toutes les poursuites judiciaires engagées dans plusieurs pays notamment aux États-Unis , au total la facture risque d’être très salée. Ainsi suite à l’action en justice d’un seul plaignant, le jury de San Francisco a confirmé une forte indemnisation.

La cour a toutefois réduit de 74%, à 20,5 millions de dollars, les indemnités que Bayer devra verser au plaignant Dewayne Johnson, qui s’était vu accorder 289,2 millions de dollars d’indemnités par un jury de San Francisco en août 2018.

Cette affaire ne règle pas tous les contentieux de Bayer à propos du Roundup et est distincte de l’accord à hauteur de 10,9 milliards de dollars conclu le mois dernier par le groupe allemand pour mettre fin à près de 100.000 litiges aux Etats-Unis.

Bayer a hérité lors du rachat de Monsanto pour 63 milliards de dollars, en 2018, des poursuites engagées contre le Roundup et d’autres produits à base de glyphosate.

Dans un communiqué, le groupe a qualifié la décision de lundi de “pas dans la bonne direction” mais a fait savoir qu’il pourrait saisir la Cour suprême de Californie, estimant le verdict en contradiction avec les preuves et la loi.

Bayer continue de considérer que le Roundup ne présente pas de dangerosité pour ses utilisateurs.

La cour d’appel a estimé que le plaignant avait présenté des preuves “abondantes” montrant que le glyphosate, de même que d’autres ingrédients composant les produits Roundup, était à l’origine de son cancer.

Dans sa décision de 86 pages, elle a toutefois estimé que le montant des indemnités devait être réduit car la loi californienne ne prévoyait pas d’attribution de dommages et intérêts pour une espérance de vie raccourcie.

L’avocat de Johnson a qualifié la décision de la cour de victoire majeure pour son client malgré tout.

Roundup: bayer va mettre 10 milliards pour stopper les procédures

Roundup: bayer va mettre 10 milliards pour stopper les procédures

Bayer a annoncé mercredi qu’il versera entre 10,1 et 10,9 milliards de dollars pour mettre un terme aux procédures lancées par près de 100.000 Américains ayant souffert d’un cancer qu’ils imputent à leur exposition au Roundup, un herbicide à base de glyphosate produit par Monsanto.

 

Le groupe allemand s’efforce de mettre fin aux poursuites engagées aux Etats-Unis contre le Roundup et d’autres produits à base de glyphosate, dont il a hérité lors du rachat de Monsanto pour 63 milliards de dollars, bouclé en 2018.

Le règlement annoncé mercredi ne règle pas tous les contentieux, Bayer ayant précisé qu’il portait sur environ 75% de procédures ouvertes aux Etats-Unis. L’accord “résout les litiges actuels et met en place un mécanisme clair pour gérer les risques des litiges potentiels futurs” dit Bayer dans un communiqué.

Ces “futurs cas potentiels seront régis par un ‘accord de classe’ soumis à l’approbation du tribunal. L’accord comprend la création d’une classe de potentiels futurs plaignants et la création d’un comité scientifique de classe indépendant.”Bayer continuera de commercialiser le Roundup et n’a pas l’intention de préciser sur ses emballage qu’il serait susceptible de provoquer l’apparition d’un cancer.

Le groupe, qui n’admet dans ce règlement ni sa culpabilité ni avoir commis le moindre acte répréhensible, continue de considérer que le Roundup ne présente pas de dangerosité pour les agriculteurs qui l’utilisent en l’associant à ses semences génétiquement modifiées.

Dans un règlement séparé, Bayer a accepté de mettre un terme à une autre procédure ouvertes sur des cas de pollution d’eaux usées par des polychlorobiphényles (PCB) que Monsanto a produit avant 1977, en versant 820 millions de dollars.

Il versera enfin jusqu’à 400 millions de dollars pour résoudre des contentieux soulevés par des propriétaires de terrains qui affirment que leurs cultures ont été endommagées par l’usage dans des champs voisins d’un herbicide extrêmement volatile qu’il avait lui même produit.

 

Bayer prêt à payer 7 à 9 milliards pour fermer le dossier Roundup

Bayer prêt à payer 7 à 9  milliards pour fermer le dossier Roundup

 

Pour mettre fin aux innombrables plaintes contre Bayer concernant l’herbicide Round-up, Bayer est prêt à verser huit à dix milliards de dollars (7,1 à 8,9 milliards d’euros) au total pour clore ce dossier.

Le conseil de surveillance du groupe allemand doit débattre et voter ce projet d’accord dans les prochains jours, d’après Handelsblatt, qui cite des sources chez Bayer et parmi les négociateurs. A la Bourse de Francfort, le titre du groupe avançait de 6,26% à 72,95 euros vers 14h15 GMT.

Bayer replonge en Bourse après la décision de la justice américaine

Bayer replonge en Bourse après la décision de la justice américaine

 

Il est pour le moins curieux que la justice américaine ait attendue début août 2018 pour sanctionner le Roundup  de Monsanto. C’est-à-dire peu après la vente de Monsanto à l’allemand Bayer pour la modique somme de 63 milliards de dollars. Monsanto connaissait parfaitement les innombrables procédures judiciaires engagées à son encontre non seulement contre le RoundUp mais aussi contre les herbicides  de Dicamba. Ou bien la justice américaine est particulièrement machiavélique ou bien la société Byerllet est particulièrement naïve, peut-être les deux hypothèses peuvent-elles être retenues. On sait par ailleurs que les relations économiques entre l’Allemagne et les États-Unis sont actuellement particulièrement détestables. Le président américain n’est certainement pas contrarié par les sanctions boursières qui affectent Bayer. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que les États-Unis assurent la promotion d’un produit qui se révèle dangereux pour  la santé,  pour l’environnement et qui en sanctionne ensuite l’utilisation. Tant que le produit n’est pas interdit les États-Unis se permettent même de critiquer les conditions de concurrence qui freinent ses exportations, par exemple en ce moment les OGM. On a constaté à peu près le même phénomène concernant les émissions polluantes du secteur automobile. Très laxiste pendant très longtemps dans ce domaine, les États-Unis sont subitement devenus très rigoristes évidemment pour tenter de freiner les importations de voitures en particulier européennes. Maintenant allemand, le groupe Monsanto n’en a pas fini avec la justice américaine. En effet selon WirtschaftsWoche, plusieurs exploitants agricoles dans l’Arkansas et le Dakota du Sud ont engagé une procédure de plainte en nom collectif (« class action ») contre Monsanto, que Bayer vient de racheter, et contre le groupe allemand lui-même en arguant du fait que leurs récoltes ont souffert de l’épandage par certains de leurs voisins d’herbicides à base de dicamba. Ce composé chimique est utilisé par des producteurs de soja et de coton utilisant des semences génétiquement modifiées par Monsanto pour y résister. Certains Etats américains ont édicté des restrictions à l’usage du dicamba et plusieurs procédures judiciaires sont déjà en cours au sujet des dommages que l’herbicide aurait causé à des cultures l’an dernier.

Glyphosate : sale temps pour Bayer

Glyphosate : sale temps pour Bayer

 

On se demande bien pourquoi Bayer, le groupe de chimie et de pharmacie a consenti à sortir 63  milliards pour l’achat à Monsanto  de son produit-phare le Roundup. Certes le Roundup était le principal vecteur de bénéfice de Monsanto  mais la marque américaine savait parfaitement que son produit serait à terme condamné et qu’en plus il faudrait sans doute payer les innombrables indemnités réclamées par des victimes utilisatrices du produit. Curieux quand même que les autorités américaines aient  attendu la vente du RoundUp à Bayer pour condamner judiciairement le produit. Cette condamnation n’a peut-être rien à voir avec le raidissement des relations entre les États-Unis et l’Allemagne mais il est difficile de ne pas y voir une certaine coïncidence. En attendant on a constaté pour Bayer une chute en bourse de 10,75 % en fin d’après-midi à la Bourse de Francfort et même de 13,78 % au moment le plus critique de la journée. À cause du procès Monsanto, la capitalisation de Bayer a fondu de 11 milliards d’euros. Le géant allemand de la pharmacie, qui a conclu le rachat de Monsanto en juin pour 63 milliards de dollars, doit maintenant assumer les déboires judiciaires du groupe américain.

Vendredi 10 août, un tribunal de San Francisco a accordé 289 millions de dollars de dommages et intérêts à un jardinier, Dewayne Johnson, estimant que son cancer était lié à l’utilisation de l’herbicide Roundup de Monsanto. Bien que le groupe ait fait appel, les investisseurs n’ont pas été rassurés par ce jugement historique qui retient le caractère cancérigène du glyphosate.  Outre-Atlantique, 4 000 plaintes ont été déposées contre Monsanto. Celui-ci avait provisionné 277 millions de dollars en août 2017, un montant inférieur aux dommages et intérêts décidés par la justice californienne. De son côté, Bayer a déjà provisionné 884 millions d’euros pour ses propres litiges. Il devra prendre également en compte ceux de Monsanto.

«Si chaque procès perdu coûte un quart de milliard de dollars, il n’en faut pas beaucoup pour que ça devienne assez cher», estime Michael Leacock, analyste chez MainFirst. Selon lui, la facture pourrait atteindre 10 milliards de dollars.

 

Impact du glyphosate : l’Europe a recopié le rapport de Bayer !

Impact du glyphosate : l’Europe a recopié le rapport de Bayer !

En général,  l’agence européenne de sécurité alimentaire s’inspire largement des études des producteurs industriels pour formuler son avis mais cette fois elle est accusée d’avoir recopié 100 pages d’une étude du chimiste allemand, dans son dossier d’évaluation du produit de 2015. Selon les quotidiens The Guardian et La Stampa (respectivement britannique et italien) qui ont révélé cette curiosité, même s’il ne s’agit que d’une centaine de pages sur un document qui en fait 4 300, le «copier-coller» concerne «les parties les plus controversées, qui ont été au centre du débat ces derniers mois, notamment sur la génotoxicité, le risque cancérogène et celui de toxicité pour la reproduction», déplorent les deux quotidiens. Le rapport de l’Efsa aurait donc repris des études scientifiques sur la santé humaine, sélectionnées par Monsanto dans un ancien rapport, et aurait mis de côté deux études qui auraient été négatives pour le produit. Récemment, l’Efsa s’était défendu d’être mis en cause pour 2 articles sur plus de 700 références scientifiques. En  2015, un groupe de travail international de 17 experts de 11 pays du Circ (Centre international de recherche sur le cancer), «a classé le glyphosate comme probablement cancérogène pour l’homme», après avoir constaté des risques de lymphome non hodgkinien chez l’homme et une génotoxicité probable (c’est-à-dire des lésions chromosomiques et sur l’ADN de mammifères y compris sur des cellules humaines, selon des expériences conduites in vitro). Une précédente étude du Circ avait été plus mesurée. Lors du vote qui devra intervenir avant la fin de l’année, la France a l’intention de voter contre le renouvellement pour dix ans du glyphosate, notamment en raison du principe de précaution. Une majorité qualifiée est nécessaire pour prolonger le droit d’utilisation de l’herbicide, c’est-à-dire le vote d’au moins 16 pays représentant près des deux-tiers de la population de l’Union européenne.

Bayer: le gros coup sur Monsanto, bonjour l’environnement

Bayer: le gros coup sur Monsanto, bonjour l’environnement

 

 

Un coup de près de 60 milliards,  l’une des plus grosses de l’histoire des fusions-acquisitions  et qui risque de porter un rude coup à l’environnement. Pas étonnant que  Merkel soutienne avec tant de vigueur le projet transatlantique d’échange commercial entre les États-Unis et l’Europe ;  un projet qui permettrait d’abaisser notoirement les critères de protection de l’environnement. Monsanto pourrait vendre encore plus librement ses semences industrielles qui tuent la bio diversité, ces produits chimiques qui détruisent la faune et la flore et ses produits transgéniques qui vont contaminer l’ensemble des plantes. Le géant allemand de la pharmacie et de l’agrochimie Bayer a en effet annoncé mercredi avoir convaincu le spécialiste américain des semences Monsanto d’accepter une offre d’achat de 66 milliards de dollars (58,8 milliards d’euros) après plusieurs tentatives infructueuses. Le rachat de Monsanto doit permettre à Bayer de renforcer sa division de produits agrochimiques, un marché dont il est numéro deux mondial derrière le suisse Syngenta, en mettant la main sur le portefeuille de semences de l’américain. Son objectif à terme est d’offrir aux agriculteurs un fournisseur unique de semences, de produits agrochimiques (engrais et pesticides principalement) et de services d’aide à la culture.

(Avec Reuters)

OGM: feu vert de l’Europe aux OGM et à Monsanto, Bayer et BASF

OGM:  feu vert de l’Europe aux OGM et à Monsanto, Bayer et BASF

 

L’Europe a évidemment plié devant les groupes de pression  américain et allemands pour autoriser des OGM. Résumons cette décision parfaitement hypocrite :  des OGM sont légalement  autorisés en Europe mais on peut les interdire ! Il ne fallait pas s’attendre à autre chose de la part de Juncker, le président de la commission,  qui a l’habitude de se coucher devant les groupes de pressions économiques. La Commission européenne a autorisé vendredi l’importation et la commercialisation de 19 OGM dans l’Union européenne, deux jours après avoir proposé aux Etats membres une réforme leur permettant d’interdire leur utilisation sur leur territoire. Onze produits de la multinationale américaine Monsanto figurent au nombre des OGM autorisés.  Onze produits de la multinationale américaine Monsanto, diverses variétés de soja, maïs, colza et coton, figurent parmi les organismes génétiquement modifiés (OGM) autorisés dorénavant par la Commission européenne. Les huit autres produits sont fabriqués par la firme américaine Dupont et les groupes allemands Bayer et BASF. Dix-sept de ces OGM sont destinés à l’alimentation animale et humaine, les deux autres étant des fleurs coupées. L’autorisation, annoncée ce vendredi par la Commission européenne, est immédiate et vaut pour dix ans dans toute l’Union européenne. Cependant, si les gouvernements européens approuvent la réforme par ailleurs présentée mercredi dernier, ils pourront interdire l’utilisation des OGM sur leur territoire. Dans le cas contraire, les règles applicables seront celles qui ont conduit la Commission européenne à autoriser la commercialisation des OGM considérés comme inoffensif pour la santé animale et humaine dans l’ensemble de l’UE. Cette solution est celle réclamée par les grands groupes. L’organisation Greenpeace accuse le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, « de ne pas avoir l’intention de rapprocher l’Europe des citoyens, comme il l’a promis, et d’agir en faveur des intérêts des Etats-Unis et de Monsanto« .

 




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