Catalogne : les indépendantistes battus
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Certains comptent e réécrire l’histoire en détruisant monuments et statues qui rappellent un passé y compris si ce passé a pu être discutable. Raser une statue ne changera pas l’histoire, c’est un peu comme si on voulait brûler les livres qui rendent compte de notre passé glorieux parfois mais pas toujours ou pas du tout.
D’une certaine manière c’est un peu la même philosophie chez Poutine et ou les adeptes du wokisme. Une sorte de démarche de type maoïste pour rayer des siècles d’histoire comme si cette dernière s’écrivait seulement en noir et en blanc. L’histoire est souvent grise avec toute une palette de nuances, on ne peut lui régler son compte en détruisant bâtiments, statuts et documents.
Samedi, trente-cinq jours avant tous les Français, les Sablais sont entrés déjà dans l’isoloir. Il ne s’agissait pas d’une élection, mais d’une simple consultation, organisée par la mairie des Sables-d’Olonne (Vendée), en ligne puis dans cinq bureaux de vote. «Souhaitez-vous que la statue de saint Michel reste devant l’église Saint-Michel?» Voilà la question, d’apparence anodine, qui était soumise à quelque 70.000 résidents principaux ou secondaires (pour 45.000 habitants). Le oui l’a emporté à 94,51 % sur 4593 votants, selon des résultats provisoires publiés ce week-end, .
Municipales Savigny-sur-Orge : Les écolos d’EELV battus
Un premier reflux des écolos d’Europe écologie les Verts aux municipales de Savigny sur Orge. En effet effet l’ancien socialiste reconverti écolo Jean-Marc de Fremont a été battu. Sans doute l’effet des bavures nationales des maires écolos des grandes villes qui multiplient bavures et excentricités. Les Républicains ont donc repris dimanche 12 décembre la mairie de la quatrième ville de l’Essonne, Savigny-sur-Orge, aux écologistes : appelés aux urnes lors d’une élection partielle, ses habitants ont choisi Alexis Teillet (LR), devant le maire invalidé Jean-Marc Defrémont (EELV).
En juin 2020, l’écologiste Jean-Marc Defrémont avait été élu à 34%, ravissant la ville de près de 37.000 habitants à Eric Mehlhorn (LR), et plus généralement à la droite qui la dirigeait depuis plus d’une trentaine d’années. Mais en octobre dernier la justice a décidé d’annuler cette élection. Selon le Conseil d’État, l’élection de juin 2020 avait été faussée à cause d’un autre candidat, accusé de fraude, et devait être réorganisée.
Dimanche, outre M. Teillet et M. Defrémont, deux autres candidats étaient en lice : Alexis Izard (LREM), qui a obtenu 10,12% des suffrages, et Olivier Vagneux (sans étiquette) 8,76%. Alexis Teillet est conseiller départemental de l’Essonne. Il a également été l’adjoint de l’ancien maire Eric Melhorn (LR). «Nous récupérons une maison bêtement perdue en 2020. Nous avons beaucoup de choses à reconstruire», s’est réjoui le vainqueur, cité dans Le Parisien .
Allemagne : les verts largement battus
Comme sans doute en France, les verts se voyaient déjà en haut de l’affiche en Allemagne ; ils escomptaient prendre la succession de Merkel. En fait ils ont reçu une véritable claque avec un score autour de 14 % quand la droite et la gauche classique obtienne chacun autour de 25 %. Certes les verres pourraient se présenter en arbitre de la situation car aucun parti ne dispose des voix suffisantes pour s’imposer au gouvernement et comme chancelier.
Il existe cependant d’autres hypothèses. La première consiste à une nouvelle alliance entre la CDU où est le SPD. Une autre possibilité consiste pour l’un des deux parties à s’allier avec les libéraux. Enfin les Verts pourraient éventuellement être de la partie de la nouvelle union.
Il y a une certaine différence avec la France en Allemagne à savoir qu’ un accord entre des partis opposés est toujours possible dans l’intérêt du pays . Dans l’histoire de l’Allemagne on a déjà fait l’hypothèse d’une crise institutionnelle mais à chaque fois l’Allemagne a su faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays sur l’intérêt des partis. Il est clair qu’on envisagerait pas une union en France entre par exemple les républicains , socialistes voir les écolos..
Jean-Christophe Cambadélis
Sa défaite a été annoncée par son opposant, le secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi (LREM)… mais il l’a confirmée. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a été défait dans la 16ème circonscription de Paris (19ème arrondissement).
Selon des résultats partiels, Mounir Mahjoubi serait arrivé en tête avec 35% des voix.
Cécile Duflot
Après sa défaite à la primaire écolo, sa défaite aux législatives, dès le premier tour. L’ex-ministre et ancienne secrétaire nationale d’EELV Cécile Duflot a été éliminée dimanche au premier tour des élections législatives dans la 6e circonscription de Paris , dont elle était la députée sortante, selon des résultats encore partiels.
Elle s’est classée derrière Pierre Person (La République en marche), largement en tête avec plus de 38% des voix, et Danielle Simonnet (La France insoumise, environ 20%), tous deux qualifiés pour le second tour.
Matthias Fekl
Le dernier ministre de l’Intérieur de François Hollande vient d’être évincé de sa circonscription du Lot-et-Garonne . Le haut-fonctionnaire socialiste est placé troisième avec 17% des suffrages, derrière la candidate FN Hélène Laporte (20,32% des suffrages) et Alexandre Freschi (28,39%).Aurélie Filippetti
En 2012, celle qui était ministre de la Culture de François Hollande avait été facilement élue dans la 1ère circonscription de Moselle. Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la Culture (2012 et 2014), est battue dès le premier tour, avec 11,80% des suffrages. Elle est devancée par le candidat de la République en marche (28%) et la candidate du Front national (18,30%). « C’est évidemment une grande déception », a réagi Aurélie Filippetti, se disant victime d’une »vague » LREM.
Matthias Fekl
Avec 17% des voix, Matthias Fekl est battu dès le premier tour, dans la 2e circonscription du Lot-et-Garonne. Ephémère ministre de l’Intérieur, le député sortant est devancé par le candidat de La République en marche (28,39%) et la candidate du FN (20,32%).Christian Eckert
L’ancien secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert a été éliminé dans la 3e circonscription de Meurthe-et-Moselle avec 9,49% des voix. Au second tour, le candidat de La République en marche, Xavier Paluszkiewicz (32,23%), et celui de La France insoumise, Patrice Zolfo (15,91%), qui se disputeront son siège à l’Assemblée.
Ségolène Neuville
Députée socialiste sortante, Sègolène Neuville est, elle aussi, battue dans la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales. L’ancienne secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées de 2014 à 2017 arrive troisième (15,7% des voix) derrière la candidate de La République en marche (22,7%) et la candidate du FN (19,3%).
Pascale Boistard
Dans la première circonscription de la Somme, la défaite est sévère pour Pascale Boistard. L’ancienne secrétaire d’Etat chargée des Droits des femmes puis secrétaire d’État chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie n’a réuni que 7,06%. Pascale Boistard est devancée par le candidat de La République en marche (34,13%), le candidat de La France insoumise et auteur de Merci patron !, François Ruffin (24,32%), le candidat du FN (15,94%) mais aussi le candidat des Républicains (13,38%).
Juliette Méadel
Juliette Méadel ne termine que cinquième du premier tour dans sa circonscription de Seine-et-Marne. L’ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes n’obtient que 8,3% des voix derrière la candidate LREM (38,12%) et le candidat de La France insoumise (15,02%), mais aussi derrière l’UDI (12,77%) et le FN (11,11%)
.Kader Arif
Ancien ministre délégué puis secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, Kader Arif n’est pas qualifié pour le second tour, dans la 10e circonscription de Haute-Garonne. Il arrive en cinquième position derrière LREM, La France insoumise, un centriste et un frontiste. Christophe Sirugue
Secrétaire d’Etat à l’Industrie puis secrétaire d’Etat au Numérique et à l’Innovation, Christophe Sirugue était député sortant de la 5e circonscription de Saône-et-Loire. Il arrive troisième (15,63%), derrière le candidat LREM (30,09%) et le candidat LR (19,66%).
François Lamy
Ancien ministre délégué à la Ville dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, député sortant de la 6e circonscription de l’Essonne, François Lamy se présentait dans la 1ère circonscription du Nord, à Lille. Comme beaucoup de candidats socialistes, il a été laminé au premier tour, avec 9,1% des voix, loin derrière Christophe Ittier (LREM) et Adrien Quatennens, candidat de La France insoumise, qualifiés pour le second tour.
Amer, François Lamy a pointé du doigt François Hollande et Manuel Valls, sur Twitter, ajoutant un petit tacle personnel à l’ancien président de la République : « merci pour ces moments ».
C’est la grande différence, dans la plupart des grands pays démocratiques les leaders des formations battues démissionnent et même souvent quittent la politique. Rien à voir avec la France où les leaders restent à vie. Ce qui explique que la plupart des membres de l’oligarchie exercent des fonctions politiques de 30 à 80 ans ! En France, ce n’est pas uen fonction d’intérêt générale mais un vrai job ; Lucratif en plus quand on peut cumuler différents mandats et bénéficier de quelques avantages occultes ( voir à cet égard les réticences des parlementaires à diffuser l’état de leur fortune, à commencer par Bartolone, de gauche mais quand même il y a des limites ! Finalement en France On va retrouver sans doute en 2017 Sarkozy, Hollande , Bayrou, de vieux routiers de la politique usés jusqu’ à la corde par les manouvres d’appareil, sans grande conviction et sans grande vision. Pas étonnant que Marine Lepen qui surfe sur toutes contradictions ramassent la mise alors quelle n’a strictement aucun programme économique pertinent , au-delà aucun programme politique crédible. N’importe quel jeune aboyeur battrait aujourd’hui nos vieux politiciens usés.. Au Royaume uni Les conservateurs de David Cameron obtenu la majorité absolue et Devant ce triomphe, le leader du Parti travailliste, Ed Miliband, a démissionné ainsi que les chefs de l’Ukip et des « Lib-Dems » !