Nouvel An, 1031 véhicules brûlés en 2018 : record à battre
Lors des débordements des gilets jaunes, les chaînes d’info se sont régalées des incendies notamment de véhicules. Des incendies évidemment inadmissibles et qui ternissent effectivement la crédibilité du mouvement des gilets jaunes. Par contre comme d’habitude les mêmes médias et les pouvoirs publics risquent d’être beaucoup plus discrets par rapport au nombre de véhicules qui seront brûlés le soir de la Saint-Sylvestre. 1031 véhicules en 2018 Le même rituel que les autres années mais à peu près le double de véhicules brûlés par rapport à 2017 C’est devenu une sorte de rituel. Plus de 1000 véhicules incendiés contre 650 véhicules l’an dernier avaient brûlés à l’occasion des festivités du nouvel an. Une curieuse manière de fêter la nouvelle année qui témoigne du désordre social mais aussi mental de certains individus. La preuve aussi du laxisme sociétal vis-à-vis d’actes complètement irresponsables. Le pire c’est que la plupart de ces voitures brûlées par des jeunes sont des véhicules appartenant aux populations défavorisées de leur propre quartier. La preuve aussi du laxisme des pouvoirs publics puisque le ministère de l’intérieur avait considéré ces atteintes aux biens comme relevant presque de la normalité. « La nuit de la Saint-Sylvestre s’est déroulée sans incident majeur », avait constaté le ministère. Il ne s’agit certes pas d’une catastrophe économique la plupart des victimes étant indemnisée par les assurances. Mais une indemnisation qui se fonde sur l’argus et qui ne permettra pas de remplacer des véhicules âgés mais encore en bon état. Un rite idiot, une atteinte aux biens qui montre l’impuissance des pouvoirs publics à assurer la sécurité des biens voir des personnes. Il s’agit d’un phénomène sociétal qui confirme que certains quartiers notamment constituent des zones de non-droit puisque ce sont dans ces zones que la plupart des véhicules ont été incendiée. Des zones qui constituent un terreau pour le radicalisme religieux qui fournit une légitimité au désordre, à la haine et à la violence. Le prétexte religieux est instrumentalisé dans la mesure où les voyous auteurs de ces délits ignorent à peu près tout de la religion à laquelle il se réfère. Sans parler de ceux complètement athées qui profitent du laxisme général pour manifester leurs pulsions de destruction. Compte tenu de l’environnement délétère, il est possible que le record soit encore battu en 2019. Et on peut être assuré le ministère de l’intérieur tentera de minimiser les faits.