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Bassines d’eau: Un effet positif sur la nappe phréatique

Bassines d’eau: Un effet positif sur la nappe phréatique ?

Des opposants contestent le ministre de l’écologie qui considère que les bassines d’eau auront un effet positif sur la nappe phréatique. Le ministre instrumentalisant une étude du BRGM est contredit par des opposants à ces bassines. Ainsi, la députée écologiste de la Vienne Lisa Belluco lui a répondu dimanche 26 mars sur franceinfo, assurant que « le BRGM [avait] pris position publiquement en disant arrêtez de citer notre étude parce qu’il y a un certain nombre d’angles morts et notamment pas de prise en compte des évolutions climatiques ».(un papier de France-Info)

Le BRGM a bien fait un rapport technique sur les conséquences des 16 futures réserves de substitution qui doivent être creusées dans les Deux-Sèvres. Ces réserves, dites « bassines », vont prélever de l’eau dans les nappes phréatiques pendant l’hiver, la stocker et la mettre à disposition de quelques agriculteurs pour qu’ils puissent arroser leurs champs pendant l’été. Le bureau a rendu son rapport à l’été 2022 et il conclut bien, comme l’affirme le ministre, que les bassines pourraient avoir des effets globalement positifs à la fois sur les nappes phréatiques, les cours d’eau et les zones humides.

« Le scénario 2021 de mise en place de retenues de substitution proposé par la Coopérative de l’eau des Deux-Sèvres permettrait une amélioration globale du niveau des nappes », écrit le BRGM, prévoyant que « les interactions entre cours d’eau, zones humides et piézométries [autrement dit, le niveau des nappes souterraines] étant fortes dans le secteur étudié, toute amélioration piézométrique se répercutera sur les autres milieux ».

Le BRGM observe aussi « un effet positif en printemps/été » sur les cours d’eau « de l’ordre de + 6 % de gain de débit en sortie du bassin pour le mois de juillet ». Cela monterait même à + 40 % pour le cours d’eau du Mignon. D’autres cours d’eau pourraient être moins asséchés l’été. L’hiver, le prélèvement d’eau dans les nappes n’aurait qu’un impact « faible et négligeable » sur les cours d’eau, qui baisseraient d’1 % seulement.

Quant aux zones humides comme le Marais poitevin, qui dépendent beaucoup du remplissage des nappes phréatiques, ces bassines « permettraient un meilleur maintien en eau des zones humides en fond de vallées et amélioreraient les débits entrant sur le marais mouillé, soit par débordement (sources, suintement), soit via l’interconnexion nappes/canaux de bordure et par l’augmentation des débits des rivières ».

Toutes ces observations semblent donner raison au ministre de la Transition écologique, pourtant ce n’est pas tout à fait le cas, car il les utilise de façon trompeuse pour prévoir l’avenir alors que ce n’est pas ce que fait le BRGM.

Le bureau s’est fendu d’un communiqué en février 2023 pour réexpliquer son rapport et lui redonner un peu de contexte. Il ne dit pas, comme l’affirme Lisa Belluco, de ne plus l’utiliser, mais il dit en effet, expressément, que ce « n’est pas une étude approfondie, ni une étude d’impact de toutes les conséquences possibles des prélèvements d’eau envisagés. Il ne s’agit pas non plus d’un article de recherche scientifique soumis à l’évaluation de la communauté scientifique », affirme-t-il.

Son rapport « permet d’évaluer ce qui se serait passé si les réserves de substitution avaient été mises en place au cours des années 2000-2011″. C’est donc une simulation dans le passé. « En toute rigueur, cette période de référence ne permet pas de prendre en compte les conditions météorologiques récentes et encore moins futures », continue le bureau.

Le BRGM reconnaît ne pas avoir pris en compte les risques d’évaporation de l’eau depuis les réserves – ce que lui reproche les opposants aux bassines – ni les évolutions climatiques et qu’il serait « important » de le faire. Il est en train de mettre à jour ses données pour pouvoir éventuellement faire de nouvelles simulations qui pourront inclure les années 2010 à 2020 et le changement climatique.

Le bureau pointe un autre enjeu de ces bassines : elles ne pourront pas être remplies en hiver si le niveau des nappes phréatiques est trop bas, sauf que « la récurrence de périodes de sécheresse hivernales pourrait conduire, de manière répétée, à des niveaux de nappes inférieurs aux seuils réglementaires, compromettants le remplissage des réserves certaines années ».

Dans la Vienne, département d’à côté, où 30 bassines doivent aussi voir le jour, un rapport prédit que le niveau des nappes sera régulièrement trop bas et que les bassines ne pourront pas y prélever d’eau deux années sur dix. Enfin, les simulations du BRGM ne répondent pas à l’argument central des opposants aux bassines : la question de l’accaparement de l’eau par quelques agriculteurs.

Bassines en Charente-Maritime : Le Conseil d’État confirme l’interdiction

Bassines en Charente-Maritime : Le Conseil d’État confirme l’interdiction

Le Conseil d’État a confirmé vendredi l’interdiction de remplir les cinq bassines controversées à usage agricole. Celles-ci font l’objet de nombreuses manifestations en Charente-Maritime.

Dans son jugement du 17 mai, la cour administrative d’appel avait interdit de les remplir, notant « l’insuffisance » ou « l’absence de données » de certains aspects des études d’impact avancées par les irrigants. Selon la cour, l’absence de sources de certains chiffres avancés ou des mesures ne permettait pas un « ajustement pertinent » du remplissage des réserves.

Pour demander l’annulation de l’arrêt de la cour administrative d’appel de Bordeaux, l’association syndicale de défense des bassines soutenait que ce dernier était entaché « d’une insuffisance de motivation en ce qu’il se fonde sur des motifs hypothétiques » et plusieurs « dénaturations des pièces du dossier ». Mais pour le Conseil d’État, « aucun de ces moyens n’est de nature à permettre l’admission du pourvoi ».

« On s’y attendait. On va refaire une demande d’autorisation encore une fois avec une nouvelle étude d’impact, mais cela prend du temps », a réagi à l’AFP Thierry Boucard, qui préside l’association, qui « n’a aucune obligation à reboucher les réserves » car « légales ». « Si on abandonne, c’est 5,5 millions d’euros perdus, dont 67 % d’argent public », a-t-il déploré. Avec cette décision, « on donne un permis de les dégrader ».

Environnement-Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Environnement-Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Delphine Batho, Ne fait pas dans la dentelle en même temps qu’elle sait se mettre dans le sens du courant. Comme disait Edgard Faure ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ! Elle est en effet une spécialiste du slalom politique pour avoir navigué entre les différents courants socialistes et écologistes.

L’ancienne écolo n’a cessé de changer de positions sur nombre de sujets . Le problème par rapport aux Bassines dans les Deux-Sèvres c’est qu’en tant qu’écolo elle était fondamentalement pour, se félicitant même du projet et de la concertation. Depuis devenue députée, elle devient fondamentalement contre.

« Les Deux-Sèvriens peuvent être fiers d’être les premiers en France à conditionner l’accès à l’eau, qui est un bien commun, à des pratiques agricoles vertueuses. » Voilà ce qu’écrivait Delphine Batho, le 20 novembre 2018 dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui députée Nupes, Delphine Batho le critique vertement ! « La situation critique de la ressource en eau dans notre territoire comme partout en France exige l’arrêt immédiat des travaux des réserves d’irrigation agricoledans le bassin de la Sèvre Niortaise », a-t-elle expliqué dans un communiqué daté du 31 octobre.

Ecologie-Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Ecologie-Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Delphine Batho, Ne fait pas dans la dentelle en même temps qu’elle s’est se mettre dans le sens du courant. Comme disait Edgard Faure ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !Elle est en effet une spécialiste du slalom politique pour avoir navigué entre les différents courants socialistes et écologistes.

L’ancienne écolo n’a cessé de changer de positions sur nombre de sujets . Le problème par rapport aux Bassines dans les Deux-Sèvres c’est qu’en tant qu’écolos elle était fondamentalement pour, se félicitant même du projet et de la concertation. Depuis devenue députée, elle devient fondamentalement contre.

« Les Deux-Sèvriens peuvent être fiers d’être les premiers en France à conditionner l’accès à l’eau, qui est un bien commun, à des pratiques agricoles vertueuses. » Voilà ce qu’écrivait Delphine Batho, le 20 novembre 2018 dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui députée Nupes, Delphine Batho le critique vertement ! « La situation critique de la ressource en eau dans notre territoire comme partout en France exige l’arrêt immédiat des travaux des réserves d’irrigation agricoledans le bassin de la Sèvre Niortaise », a-t-elle expliqué dans un communiqué daté du 31 octobre.

Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Delphine Batho, Ne fait pas dans la dentelle en même temps qu’elle s’est se mettre dans le sens du courant. Comme disait Edgard Faure ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !Elle est en effet une spécialiste du slalom politique pour avoir navigué entre les différents courants socialistes et écologistes.

L’ancienne écolo n’a cessé de changer de positions sur nombre de sujets . Le problème par rapport aux Bassines dans les Deux-Sèvres c’est qu’en tant qu’écolos elle était fondamentalement pour, se félicitant même du projet et de la concertation. Depuis devenue députée, elle devient fondamentalement contre.

« Les Deux-Sèvriens peuvent être fiers d’être les premiers en France à conditionner l’accès à l’eau, qui est un bien commun, à des pratiques agricoles vertueuses. » Voilà ce qu’écrivait Delphine Batho, le 20 novembre 2018 dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui députée Nupes, Delphine Batho le critique vertement ! « La situation critique de la ressource en eau dans notre territoire comme partout en France exige l’arrêt immédiat des travaux des réserves d’irrigation agricoledans le bassin de la Sèvre Niortaise », a-t-elle expliqué dans un communiqué daté du 31 octobre.

Bassines-Deux-Sèvres: Des objectifs climatiques compréhensibles instrumentalisés par les ultras

Bassines-Deux-Sèvres: Des objectifs climatiques compréhensibles instrumentalisés par les ultras

La problématique de l’eau doit être prise avec la plus grande attention par les pouvoirs publics estime Paul Melun mais cela ne saurait justifier évidemment les violences des gauchiste ultra. par Paul Melun.(Interview dans le Figaro)

Paul Melun est essayiste et président de «Souverains demain !». Il a coordonné la publication d’un ouvrage collectif, Souverains demain: manifeste pour une France indépendante, écologique et innovante (éd. Marie B., 2021).

les «méga bassines» d’eau menacent-elles l’environnement ?
Les militants écologistes qui constituent la « ZAD » ne sont pas des habitants du territoire, pour la majorité d’entre eux. La plupart pratiquent un militantisme nomade et transitent d’un combat à l’autre tout au long de l’année.

Comme souvent, les militants écologistes qui constituent la «ZAD» ne sont pas des habitants du territoire, pour la majorité d’entre eux. Un jour à Notre-Dame-des-Landes contre le projet d’aéroport, un autre à Sivens contre la construction d’un barrage, la plupart de ces activistes pratiquent un militantisme nomade et transitent d’un combat à l’autre tout au long de l’année.
Souvent rejoints par des leaders politiques Verts ou d’extrême gauche à la recherche de popularité, les zadistes huent les plus modérés (Yannick Jadot en a fait les frais en Deux-Sèvres) et encensent les plus radicaux. Leurs combats écologistes sont souvent le paravent de luttes intersectionnelles radicales, dont le but est l’effondrement d’un pays, la France, qu’ils jugent conservateur et réactionnaire.

Si ces militants ne représentent souvent qu’une part infime de la population française, il n’en demeure pas moins que les sujets dont ils s’emparent ne sont pas débattus démocratiquement. La construction de bassines, tout comme le déploiement des éoliennes, ne donne en général lieu à aucune concertation avec les habitants des territoires ruraux, pourtant concernés au premier chef par ces projets. La démocratie locale est régulièrement bafouée par l’État et par les investisseurs privés.
Le projet de bassines de Sainte-Soline interpelle par son envergure : 14 hectares de bassin, 16 hectares d’emprise et 750.000 m3 d’eau. Sur les 300 exploitations agricoles que compte ce territoire, 220 sont engagées dans ce projet collectif, rapporte la Coop de l’eau sur son site.
Si notre pays veut assurer sa souveraineté alimentaire dans les crises, il doit se doter d’une agriculture performante, en mesure de nourrir l’ensemble de la population.

Certains arguments en faveur des bassines sont recevables. Les agriculteurs du département subissent les sécheresses et veulent légitimement pouvoir irriguer leurs sols, et ainsi éviter une baisse abyssale de leurs rendements. Si notre pays veut assurer sa souveraineté alimentaire dans les crises, il doit se doter d’une agriculture performante, en mesure de nourrir l’ensemble de la population. Nos agriculteurs aiment leur terre et alimentent le pays, et certains militants écologistes ont tort de l’oublier.

Néanmoins l’eau est un bien commun fondamental, qui mérite d’être partagé avec équité, dans un souci de préservation environnementale. Seul l’État, garant de l’intérêt général, peut assurer cette mission. C’est donc au gouvernement et aux élus locaux, qu’il appartient de régir le captage et la distribution de l’eau, non aux acteurs privés. La «guerre de l’eau» fait rage partout dans le monde, et va s’accentuer dans les prochaines décennies. Ce constat doit conduire l’État à réagir rapidement pour déployer une transition de notre modèle agricole afin de préparer la nation aux immenses défis que posent les perturbations du cycle de l’eau, induites par le dérèglement climatique.

Dans le respect de la démocratie écologique (référendums locaux, consultation des élus locaux), l’État doit planifier une vaste transition des usages en matière d’eau et d’environnement.

Dans le respect de la démocratie écologique (référendums locaux, consultation des élus locaux), l’État doit planifier une vaste transition des usages en matière d’eau et d’environnement. Le président Macron a annoncé un plan de reforestation qui va dans le bon sens, mais il faut aller plus loin. Il est urgent de multiplier le nombre de prairies et de remettre en place des haies afin de garantir la biodiversité. Le modèle d’agriculture intensive, caractérisé par ses vastes plaines de monoculture doit progressivement évoluer vers un retour aux paysages de bocages, parsemés de cultures différentes et de bois. Les cultures trop gourmandes en eau, dans les zones sujettes aux sécheresses, devront être déplacées vers d’autres territoires où la pluviométrie est plus importante.
Ce chemin ne se fera ni sans le génie de nos agriculteurs, ni sans l’adhésion des populations rurales. Les zadistes n’offrent aucune solution alternative aux projets qu’ils dénoncent. Il faut donc que l’État se dote d’une véritable ambition politique, au service d’une planification de notre agriculture. Par la souveraineté populaire et par le génie agricole français, notre pays a toutes les clés pour une gestion de l’eau équitable, au service de l’intérêt de la nation.




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