Pas de fermetures de nouvelles bases militaires en Afrique
Lee chef de l’Etat n’annoncera aucune fermeture et pour cause la France a déjà été pratiquement chassée du Mali, du Burkina Faso et de Centrafrique grâce aux manœuvre politique de d’apprentis dictateurs locaux souvent soutenus par le groupe Wagner.
Toutefois, le dispositif sera « réarticulé » avec une diminution des effectifs. Paris souhaite rendre sa présence militaire « moins visible » et l’inscrire dans un cadre de « coopération » avec les Etats concernés, grâce à des « partenariats militaires opérationnels ». L’idée n’a rien de nouveau : elle n’est qu’une version, remise au goût du jour, du concept Recamp (Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix) datant de 1997.
La France possède quatre bases permanentes en Afrique, plus quelques autres. Il s’agit de Dakar (Sénégal), Abidjan (Côte d’Ivoire), Libreville (Gabon) et Djibouti. Cette dernière, qui relève de la zone indo-pacifique, n’est pas concernée et pourrait même être renforcée dans ses moyens aériens. A ces bases traditionnelles, s’en ajoutent d’autres, au Tchad (N’Djamena) et au Niger (Niamey). Le Niger est désormais le principal point d’appui français dans la zone du Sahel, depuis que l’armée française a été expulsée du Mali, comme le sont les forces spéciales du Burkina Faso. En décembre dernier, l’armée française avait déjà dû plier bagage de Bangui (Centrafrique). Une réarticulation pas franchement volontaire.