Archive pour le Tag 'base'

Suppression de la TVA sur certains produits de base renvoyée à plus tard par Bardella

Suppression de la TVA sur certains produits de base renvoyée à plus tard par Bardella

Le RN et en particulier Bardella  commencent à mettre la pédale douce sur l’ampleur et la vitesse des réformes qu’ils envisagent. D’abord Bardella pour devenir premier ministre souhaite une majorité nette c’est-à-dire une majorité absolue donc sans partage avec d’autres ; ensuite sur la question des retraites,  le RN a indiqué que la suppression de la réforme des retraites interviendrait dans un second temps de même que la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité.

Selon d’autres déclarations il semble bien que le RN veuille au préalable s’assurer de l’état des finances avant de mettre en œuvre son programme.

La vérité sans doute c’est que la dissolution brutale décidée bien imprudemment par Macron a surpris organisations politiques et responsables contraints un peu à la va-vite d’élaborer un programme électoral à forte connotation sociale mais sans vrai bouclage économique. Cela vaut pour le RN mais aussi pour le front populaire comme pour le programme de la majorité présidentielle.

Notons qu’il y a encore quelques semaines le ministre des finances annonçait l’impérative nécessité d’économiser 10 milliards supplémentaires dans le budget 2024. Au lieu de cela les programmes de la majorité, du RN et du Front populaire prévoient des dépenses de dizaines et de dizaines de milliards ( jusqu’à 300 milliards) avec la perspective de ressources très hypothétiques .

Hausse des taux de la BCE : 75 points de base

Hausse des taux de la BCE : 75 points de base

Nouvelle hausse des taux décidés par la BCE. À noter toutefois que ses taux d’intérêt autour de 2 % sont encore très loin de l’inflation constatée dans l’union européenne autour de 10 %. Conclusion il faudra s’attendre comme aux États-Unis à de nouvelles hausses dans les mois à venir.

La problématique pour les banques centrales et de relever les taux de façon progressive mais en essayant de ne pas porter atteinte à une économie qui se tasse sérieusement et pourrait tutoyer la récession dans au moins la moitié des pays du monde.

Comme la Fed, la BCE poursuit sa remontée des taux, bien décidée à juguler l’inflation en zone euro. Le Conseil des gouverneurs a décidé, ce jour, d’augmenter les taux d’intérêt directeurs de la BCE de 75 points de base, un niveau auquel s’attendaient les marchés financiers. A compter du 2 novembre 2022, le taux de refinancement s’établira à 2%, celui du prêt marginal à 2,25% et celui de la rémunération de dépôt à 1,5%, indique le communiqué de la Banque centrale européenne.

Avec ce troisième relèvement important consécutif, la BCE poursuit le resserrement de sa politique monétaire pour lutter contre une inflation qui reste trop élevée par rapport à l’objectif cible de 2%. Elle a atteint 9,9 % en zone euro en septembre, alimentée surtout par la flambée des prix de l’énergie et des produits alimentaires.

Cette politique monétaire « vise à réduire le soutien à la demande et à éviter le risque d’un glissement à la hausse persistant des anticipations d’inflation », justifie la BCE dans son communiqué.

Concernant les programme d’achats d’actifs, notamment des obligations d’Etat et d’entreprises, le Conseil des gouverneurs va poursuivre les réinvestissements, en totalité, des remboursements au titre du principal des titres arrivant à échéance, « aussi longtemps que nécessaire pour maintenir les conditions d’une liquidité abondante et une orientation appropriée de la politique monétaire », précise la BCE.

BCE : hausse de 50 ou 75 points de base en septembre

BCE : hausse de 50 ou 75 points de base en septembre

 

En raison d’une hausse des prix toujours galopante aussi de l’influence de la banque centrale américaine, la BCE devrait être amenée à relever de 50 points  base son taux directeur.

Mais l ‘inflation qui continue d’atteindre des sommets – 8,9 % sur un an en juillet dans la zone euro, son plus haut historique – pourrait bien la pousser à adopter une stratégie plus agressive à l’instar de celle menée par la Réserve fédérale américaine (Fed) aux Etats-Unis. Cette dernière a déjà relevé à plusieurs reprises ses taux directeurs : d’un quart de point -la hausse habituelle – mi-mars, d’un demi-point – alors la plus forte hausse depuis 2000, en mai puis de trois-quarts de point en juillet. Du coup,  l’euro s’est encore affaibli par rapport au dollar. Le risque évidemment c’est de tuer une croissance dans les prévisions sont déjà très faiblardes pour 2023.

Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, a d’ailleurs affirmé la semaine dernière que les perspectives d’inflation ne s’étaient pas améliorées depuis juillet, donnant à penser qu’elle serait favorable à un relèvement important du coût du crédit en septembre. Ce samedi, elle s’est à nouveau exprimée à ce sujet affirmant que les banques centrales doivent agir avec « détermination » pour combattre l’inflation. Face à « la voie de la prudence », la responsable monétaire a défendu « celle de la détermination » qui consiste à « réagir avec plus de force à la poussée actuelle d’inflation », a-t-elle plaidé lors de la réunion de Jackson Hole, aux Etats-Unis. « Si une banque centrale sous-estime la persistance de l’inflation – comme la plupart d’entre nous l’ont fait au cours de la dernière année et demie – et si elle tarde à adapter ses politiques en conséquence, les coûts peuvent être considérables », a-t-elle prédit.

Trois facteurs plaident en faveur de cette option, a-t-elle expliqué lors de cette grand-messe annuelle des banquiers centraux dans l’Ouest américain : « l’incertitude quant à la persistance de l’inflation, les menaces pour la crédibilité de la banque centrale et les coûts potentiels d’une action trop tardive » contre la hausse des prix, selon son discours mis en ligne par la BCE.

Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a lui aussi défendu une action déterminée de la BCE. « Nous pouvons avoir une approche graduelle, mais nous ne devons pas être lents et retarder la normalisation (de la politique monétaire, NDLR) jusqu’à ce que des anticipations d’inflation plus élevées nous obligent à des relèvements de taux agressifs », a-t-il expliqué. « Ramener l’inflation à 2% est notre responsabilité; notre volonté et notre capacité à tenir les engagements de notre mandat ne sont pas négociables », a déclaré le gouverneur, selon son discours obtenu par l’AFP. « N’ayez aucun doute qu’à la BCE, nous augmenterons les taux si nécessaire au-delà de la normalisation », a-t-il assuré.

 

Et ce, « même au risque d’une croissance plus faible et d’un chômage plus élevé », selon Isabel Schnabel. C’est en effet le risque d’un resserrement monétaire. Or, la perspective d’une récession dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique) est imminente. Les indicateurs passent au rouge les uns après les autres et, après un fort rebond en 2021 post-covid, la croissance devrait fortement ralentir en 2022. D’après le dernier indice PMI, l’activité s’est contractée au mois d’août à 49,2 après un premier repli au mois de juillet à 49,9. Avec deux mois de reculs consécutifs, l’économie de la zone euro se rapproche donc de la récession technique. Cette phase se définit par deux trimestres consécutifs de recul de l’activité.

 

Une hausse des retraites de base de 1,1%… c’est trop !

Une hausse des retraites de base de 1,1%… c’est trop !

 

En dépit d’une hausse des prix qui tournera autour de 2,6 % sur un an, les retraites de base n’auront progressé que de 0,4 %. En 2022 l’inflation devrait être de leur de 2,5 %, cependant la régularisation n’atteindra que 1,1 % au 1er janvier. Bilan, une perte de pouvoir d’achat de près de 5 % en deux ans. Ou comment récupérer par l’inflation les dérives financières du budget et de la dette. Notons en outre qu’apparemment l’inflation progresse moins vite en France qu’ailleurs en raison en particulier de l’obsolescence de l’indice des prix de l’INSEE qui n’intègre pas les modifications structurelles de la consommation notamment les dépenses contraintes (impôts, logement, énergie, assurance, abonnement etc.).

Cette revalorisation de 1,1% attendue en 2022 concernera toutes les retraites de base, tant pour les salariés du privé que pour les fonctionnaires et les indépendants. Son niveau est établi par un calcul consacré dans le Code de la Sécurité sociale: il y est précisé, à l’article L.161-25, que la revalorisation de la retraite de base entre en vigueur chaque année au 1er janvier, et qu’elle est indexée «sur la base d’un coefficient égal à l’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac». Le tout, sur une période allant du mois de novembre de l’année précédente (2020, en l’occurrence) à octobre de l’année en cours (2021).

Parallèlement à cette revalorisation, les retraités qui touchent moins de 2000 euros par mois doivent s’attendre au versement, en février 2022, de l’«indemnité inflation». D’un montant de 100 euros, elle a également pour but d’amortir la hausse des prix des biens de consommation et en particulier de l’énergie.

La revalorisation des retraites complémentaires, elle, peut varier d’un organisme à l’autre. C’est ainsi que les pensions complémentaires des 13 millions d’anciens salariés du privé n’ont été revalorisées que de 1% au 1er novembre, soit 0,5 point de moins que l’inflation, au 1er novembre dernier. Une décision prise par les syndicats et le patronat qui gèrent la caisse de retraite dédiée, l’Agirc-Arrco. L’objectif assumé était de rétablir la «trajectoire d’équilibre» mise à mal par le Covid-19, qui a provoqué un déficit de plus de 4 milliards d’euros en 2020.

 

Politique– Reconstituer la gauche sur la base du minimum commun !

Politique– Reconstituer la gauche sur la base du minimum commun !

 

Une alternative démocratique, sociale et écologique crédible est possible à gauche, affirme un collectif d’universitaires et de militants qui appellent, dans une tribune au « Monde », à choisir un candidat ou une candidate à l’élection présidentielle de 2022 sur la base d’un « socle commun » de propositions. Bref le retour du programme commun revu encore à la baisse compte tenu des divergences insurmontables ( Par exemple entre les gauchistes d’Europe écologie les Verts et les communistes des insoumis). Une curieuse clarification politique .  Ou le retour de la tambouille politique. Peu importe le contenu,  pourvu qu’on ait le programme !

 

L’appel de gauche

 

Au terme des élections régionales, il est temps de tirer plusieurs enseignements de cette phase inquiétante pour la démocratie. Le principal résulte de l’ampleur de l’abstention : le fait que deux électeurs sur trois – dont presque neuf sur dix des 18-24 ans – n’ont pas été voter atteste que l’offre politique actuelle est en profond décalage avec les attentes de la grande majorité des citoyens et citoyennes.

Le duel imposé entre néolibéralisme et xénophobie identitaire ne passionne visiblement pas les foules et le clivage droite-gauche, donné pour mort, est bel et bien vivant et structurant. Et si le Rassemblement national (RN) n’a pas fait les scores escomptés, il a pris l’ascendant dans le débat public en orientant le positionnement d’une bonne partie de la droite.

Il n’en reste pas moins que la fragmentation de la gauche et de l’écologie désespère l’électorat, dopant l’abstention et empêchant de construire une alternative démocratique, sociale et écologique crédible. Les rassemblements qui ont pu s’opérer entre les deux tours, dans certaines régions, ont été trop tardifs pour pouvoir inverser cette dynamique négative.

Et cela, alors même que plusieurs millions de nos concitoyens et concitoyennes aspirent à ce que les partis qui mettent la justice et l’écologie au cœur de leurs préoccupations parlent d’une seule voix et s’organisent pour présenter, à temps, un programme et une candidature unique en 2022. C’est ce que montre une enquête réalisée par l’institut Harris, les 27 et 28 juin, selon laquelle 90 % des sympathisants de gauche et écologistes souhaitent une candidature unique.

Pour toutes ces raisons, nous, premiers soutiens de l’initiative de la « primaire populaire », invitons toutes celles et tous ceux qui aspirent à une authentique République sociale, démocratique, écologique et paritaire à nous rejoindre et demandons à tous et toutes les candidat(e)s, potentiel(le)s et déclaré(e)s qui partagent notre « socle commun », et souhaitent véritablement le voir mis en œuvre, de s’intégrer à ce processus.

Depuis plusieurs mois, nous travaillons à ce projet. En nous appuyant sur les revendications et les propositions des mouvements sociaux qui se sont manifestés ces dernières années, nous avons construit, avec l’ensemble des partis de gauche et écologistes, un socle commun qui montre combien leurs points d’accord sont nombreux.

Si des différences subsistent – et c’est heureux –, elles ne sont en aucune manière susceptibles d’empêcher la constitution d’une majorité parlementaire et d’une équipe gouvernementale solide et cohérente. Ben voyons ! 

Reconstituer la gauche sur la base du strict minimum !

Reconstituer la gauche sur la base du minimum commun !

 

Une alternative démocratique, sociale et écologique crédible est possible à gauche, affirme un collectif d’universitaires et de militants qui appellent, dans une tribune au « Monde », à choisir un candidat ou une candidate à l’élection présidentielle de 2022 sur la base d’un « socle commun » de propositions. Bref le retour du programme commun revu encore à la baisse compte tenu des divergences insurmontables ( Par exemple entre les gauchistes d’Europe écologie les Verts et les communistes des insoumis. Une curieuse clarification politique .  Ou le retour de la tambouille politique. Peu importe le contenu Pourvu qu’on ait le programme !

 

Au terme des élections régionales, il est temps de tirer plusieurs enseignements de cette phase inquiétante pour la démocratie. Le principal résulte de l’ampleur de l’abstention : le fait que deux électeurs sur trois – dont presque neuf sur dix des 18-24 ans – n’ont pas été voter atteste que l’offre politique actuelle est en profond décalage avec les attentes de la grande majorité des citoyens et citoyennes.

Le duel imposé entre néolibéralisme et xénophobie identitaire ne passionne visiblement pas les foules et le clivage droite-gauche, donné pour mort, est bel et bien vivant et structurant. Et si le Rassemblement national (RN) n’a pas fait les scores escomptés, il a pris l’ascendant dans le débat public en orientant le positionnement d’une bonne partie de la droite.

Il n’en reste pas moins que la fragmentation de la gauche et de l’écologie désespère l’électorat, dopant l’abstention et empêchant de construire une alternative démocratique, sociale et écologique crédible. Les rassemblements qui ont pu s’opérer entre les deux tours, dans certaines régions, ont été trop tardifs pour pouvoir inverser cette dynamique négative.

Et cela, alors même que plusieurs millions de nos concitoyens et concitoyennes aspirent à ce que les partis qui mettent la justice et l’écologie au cœur de leurs préoccupations parlent d’une seule voix et s’organisent pour présenter, à temps, un programme et une candidature unique en 2022. C’est ce que montre une enquête réalisée par l’institut Harris, les 27 et 28 juin, selon laquelle 90 % des sympathisants de gauche et écologistes souhaitent une candidature unique.

Pour toutes ces raisons, nous, premiers soutiens de l’initiative de la « primaire populaire », invitons toutes celles et tous ceux qui aspirent à une authentique République sociale, démocratique, écologique et paritaire à nous rejoindre et demandons à tous et toutes les candidat(e)s, potentiel(le)s et déclaré(e)s qui partagent notre « socle commun », et souhaitent véritablement le voir mis en œuvre, de s’intégrer à ce processus.

Depuis plusieurs mois, nous travaillons à ce projet. En nous appuyant sur les revendications et les propositions des mouvements sociaux qui se sont manifestés ces dernières années, nous avons construit, avec l’ensemble des partis de gauche et écologistes, un socle commun qui montre combien leurs points d’accord sont nombreux.

Si des différences subsistent – et c’est heureux –, elles ne sont en aucune manière susceptibles d’empêcher la constitution d’une majorité parlementaire et d’une équipe gouvernementale solide et cohérente.

Retour du revenu de base pour 13 départements ?

Retour du revenu de base pour 13 départements ?

 

Le retour de l’utopie du revenu de base avec la demande de 13 départements sans doute surtout alléchés par le montant financier qui serait transféré aux départements (prime d’activité notamment). De toute manière le fond et la forme sont tellement flous que cette hypothèse n’est pas prête d’être mise en œuvre.  . La Gironde, l’Ardèche, l’Ariège, l’Aude, la Dordogne, le Gers, la Haute-Garonne, l’Ille-et-Vilaine, les Landes, le Lot-et-Garonne, la Meurthe-et-Moselle, la Nièvre et la Seine-Saint-Denis, départements administrés par la gauche, travaillent depuis plusieurs mois à ce projet avec la Fondation Jean-Jaurès, club de réflexion proche du Parti socialiste. Ils ont également fait appel à l’Institut des politiques publiques, chargé de dresser l’état des lieux des bas revenus en France et de définir le modèle de revenu de base à expérimenter. L’IPP présentait mercredi à Sciences-Po Bordeaux ses 18 scénarios d’expérimentation qui ont permis aux responsables départementaux de dégager un modèle qui doit encore être affiné. “Nous avons tranché en faveur de trois principes fondamentaux”, a expliqué le président du conseil départemental de la Gironde, Jean-Luc Gleyze (PS). “Un principe d’inconditionnalité de versement de ce revenu de base, l’ouverture aux jeunes de moins de 25 ans – mais il reste à préciser s’il faut inclure les jeunes à partir de 21 ans ou de 18 ans -, et enfin la dégressivité en fonction des revenus”, a-t-il précisé. Une question notable reste à trancher, celle des allocations à inclure. Autant dire que c’est le flou le plus absolu.  “Le RSA et la prime d’activité, c’est la base, mais il reste à déterminer si on inclut les aides au logement”, a dit Jean-Luc Gleyze.

La République en Marche : bientôt un chef mais toujours pas de base !

La République en Marche : bientôt un  chef mais toujours pas de base !

 

.

La République en marche va désigner un chef d‘ici la mi-novembre,  un délégué général en remplacement de la direction tricéphale en place depuis cet été, a-t-on appris auprès du mouvement présidentiel. En cause, le fait que la république en marche manque cruellement d’échanges et d’incarnation. Le problème c’est aussi et surtout que la république en marche ne dispose d’aucune structure politique de base pouvant à la fois ajuster les choix du gouvernement et relayer  sa politique. De toute évidence on semble confondre chez la république en marche un parti politique et un club d’élus. Il faut noter que le gouvernement s’adresse uniquement aux élus nationaux car la république en marche n’est pas un véritable parti politique mais une sorte de club de fans. Les structures de base n’existent pas et les adhérents choisis au hasard ne représenteront en tout état de cause que 25 % des voix dans l’organe de direction. Après avoir été très impliqués dans la campagne les militants et adhérents de la république en marche se voient transformer en supporters passifs. Certes ils reçoivent nombre d’informations mais qui se réduisent pour l’essentiel à des communiqués de l’action du gouvernement. On ne demande rien aux militants de base ni de discuter, ni de se réunir encore moins de faire des propositions à la direction du parti. Bref la république en marche n’a aucune base. Une base qui pourrait cependant être dispensable pour recueillir le sentiment des Français et relayer la politique gouvernementale. Du coup, la république en marche court un énorme risque,  celui d’être un parti disposant d’une tête mais sans jambes. En outre la république en marche est complètement absente dans les débats de politique locale et régionale. Pas étonnant si la république en marche éprouve des difficultés à être présent de manière significative au Sénat par définition chambre des élus locaux. Mais pour l’instant LREM se cherche seulement un chef.  “Pour qu‘Emmanuel Macron réussisse, il faut que le mouvement parle d‘une même voix”, indique  ce membre important du parti présidentiel. “Et pour être chef de parti, il faut du coffre”. Parmi les noms cités pour ce rôle figure Arnaud Leroy, l‘un des trois membres de la direction actuelle. Benjamin Griveaux, Julien Denormandie et Christophe Castaner, tous trois membres du gouvernement, sont aussi sur la liste des élus possibles. Si un seul nom devrait en principe sortir au final, les statuts de LREM adoptés cet été prévoient la possibilité d‘une direction collégiale. Selon la procédure envisagée par le parti, la nouvelle direction pourrait être installée lors d‘un Conseil national organisé à la mi-novembre. Ce Conseil sera composé de parlementaires, de cadres du parti et d‘adhérents, à hauteur de 25%. Engagée “à 400%” au service de sa circonscription, ce médecin-psychiatre ne se préoccupe que de loin des travaux de finition chez LREM et de son futur chef. “Que le parti se structure maintenant, tant mieux ! Mais cela n‘interfère pas du tout avec notre travail de député, que nous avons pris à bras le corps”, dit-elle. Une bien curieuse conception de la démocratie politique !

Le revenu universel de base : une utopie suicidaire

Le revenu universel de base : une utopie suicidaire

Alors que la valeur travail est sans doute au coeur  de la détérioration de la compétitivité de certains pays occidentaux en particulier en France, la solution avancée serait d’attribuer un revenu universel ou revenu de base à tous ; Un revenu qui varierait de 500 à 1000 € par mois ce qui représenterait selon les hypothèses de 300 à 700 milliards par an. Une véritable folie économique mais aussi une immense duperie sur le plan social car ce revenu universel se substituerait alors  à toutes les deux autres prestations sociales (Chômage, maladie, retraite). Les plus défavorisés seraient alors  victimes car pour la plupart incapable de gérer de manière prévisionnelle les risques précédemment assurés par la solidarité nationale du système actuel. En gros notons que cette proposition est surtout soutenue par le courant gauchiste mais curieusement aussi par le courant ultralibérale qui, lui,  ne serait pas fâché de casser tout le système de protection sociale. Le Figaro revient justement sur cette proposition de revenu de base un peu surréaliste et qui doit surprendre nombre de travailleurs de pays en développement. Le principe est très simple: chaque citoyen bénéficie d’une allocation, quels que soient ses revenus, son statut professionnel ou sa situation de famille. Cette prime remplace les autres aides sociales. Selon le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB), association créée en 2013 pour promouvoir et informer sur le revenu de base, il s’agit d’un «droit inaliénable, inconditionnel, cumulable avec d’autres revenus, distribué par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur base individuelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie, dont le montant et le financement sont ajustés démocratiquement». Les promoteurs de différents modèles, comme Lionel Stoléru et Martin Hirsch, militent de longue date pour qu’un réel filet de sécurité soit mis en place dans la société. Plus récemment, Gaspard Koenig, le directeur du think-tank libéral Génération Libre, a fait entendre sa voix pour défendre ce revenu qui «assure une autonomie aux individus lui permettant d’effectuer librement des choix de vie». Les défenseurs d’un tel dispositif n’ont pas tous les mêmes arguments. Certains ont une approche libérale du sujet: le revenu de base aurait surtout pour but de réduire le rôle de l’État-providence et libérer l’individu ; il garantit le minimum et le marché prend le relais. La seconde vision témoigne d’une approche influencée par le marxisme: le revenu de base libère l’individu du travail et le rend libre de ses choix d’activités (travail salarié à temps plein ou partiel, entrepreneuriat, travail bénévole, engagement social ou politique…).  Les opposants au système ne manquent pas non plus d’arguments. Le Secours catholique craint, par exemple, qu’un revenu de base se fasse davantage au détriment des populations les plus fragiles. Selon lui, «c’est un système qui ne favorise pas l’inclusion sociale ; ce n’est pas un rempart contre la pauvreté». De fait, la mise en place d’un tel dispositif bouleversera les équilibres aujourd’hui établis. Ce qui ferait inévitablement des gagnants et des perdants. Si le revenu de base défini est bas, les personnes en situation de grande pauvreté vont souffrir, car elles toucheront moins qu’avec l’ancien système d’allocations. S’il est moyennement élevé, à peu près au niveau du RSA (535 euros pour une personne seule sans enfant) et alors que les enfants sont comptabilisés comme bénéficiaires, il avantage les familles monoparentales et les plus aisées. S’il est élevé, en se rapprochant des 1000 euros, cela voudra dire que la protection sociale dans sa forme actuelle aura été totalement supprimée ; et cela pénalisera ceux qui n’auront pas les moyens de s’offrir une assurance-chômage, retraite ou maladie. Dans un autre registre, certains dénoncent un encouragement au laxisme qui foulerait aux pieds la valeur travail. «C’est un vieux rêve, un peu marxiste, plein de bons sentiments irréfutables, mais sans réflexion économique», avait déclaré le directeur du Centre international d’études monétaires et bancaires à Genève, Charles Wyplosz, après le refus des Suisses. Pour lui, si le lien entre la rémunération et le travail était coupé, «les gens en fer(aie)nt moins».

Police : encore des manifs de la base

Police : encore des manifs de la base

La mobilisation se tasse mais plusieurs centaines de fonctionnaires en colère se sont  encore  rassemblés devant le château de Versailles (Yvelines) avec pour slogan « les policiers ne lâcheront rien », a-t-on appris auprès des organisateurs. D’autres manifestations devaient se dérouler à Lille, Strasbourg, Cannes, Le Havre, Nancy, Arras, Montpellier et Toulon, tandis qu’un rassemblement avait eu lieu dans la journée à Nice. Au cours du week-end, des rassemblements sont prévus, notamment à Toulouse. Depuis le 17 octobre, le mouvement animé par des collectifs hostiles aux organisations syndicales s’est manifesté essentiellement lors de rassemblements nocturnes auxquels se joignent de plus en plus de pompiers et policiers municipaux. Si les syndicats de police reçus mercredi par François Hollande se sont montrés satisfaits, les policiers frondeurs estiment n’avoir été qu’en partie – voir pas du tout – entendus. Dénonçant les attaques violentes dont ils font l’objet, les policiers réclament plus de moyens, des conditions de travail plus dignes, moins de pression de la part de la hiérarchie et de la considération. Presqu’un an jour pour jour après avoir répondu à une précédente grogne policière par un protocole de plusieurs centaines de millions d’euros, le gouvernement a annoncé mercredi un plan de sécurité publique de 250 millions d’euros. Outre les mesures visant à rénover les équipements et les commissariats, il prévoit la suppression de tâches dites indues, un durcissement des sanctions pour outrage aux forces de l’ordre, une meilleure protection de leur anonymat, et une évolution des conditions de la légitime défense.

(Reuters)

Salaire de base : baisse au deuxième trimestre

Salaire de base : baisse au deuxième trimestre

Sur un an la progression pourrait être à peine de  1 % par rapport à l’inflation mais au second trimestre  l’indice du salaire mensuel de base (SMB) dans le secteur privé en France a augmenté de 0,3%, moins vite que les prix (+0,6%), selon des données provisoires du ministère du Travail publiées. Le SMB est un salaire brut, avant déduction des cotisations sociales et versement des prestations sociales. Il ne prend en compte ni les primes, ni les heures supplémentaires. Sur un an, dans les entreprises de 10 salariés ou plus (hors agriculture et emplois publics), il a augmenté de 1,2%. L’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) a progressé, comme le SMB, de 0,3% sur trois mois, mais sa hausse est légèrement inférieure sur un an (+1,1%). « Ces évolutions doivent être mises en regard de l’inflation », précise la Dares, le service des statistiques du ministère: les prix à la consommation (hors tabac) ont augmenté de 0,6% sur le trimestre et de 0,2% sur un an.

Le service civique universel non obligatoire pour tous sur la base de volontariat (SCUNOPTSBV) !!!!!

Le service civique universel non obligatoire pour tous sur la base de volontariat (SCUNOPTSBV) !!!!!

 

Difficile de définir ce machin tellement il est inconsistant et ce n’est pas Hollande qui a permis d’éclairer  ce fameux service dont on ne sait pas à qui il est destiné, pour quoi faire et comment ; Bref, les français voulait à une énorme majorité rétablir le service militaire obligatoire pour restructurer certains marginaux et permettre le brassage social et à la place on leur sort cet ersatz de service national. Sur le site officiel du service civique quelques exemples des missions possibles !

 

« Accompagnement socio éducatif des enfants au sein des structures d’accueil

  Où ?

Finistère (Bretagne)

Quand ?

6 février 2015 (11 mois)

Intervenir auprès du service Accès aux droits qui vise une population en situation de précarité financière

Où ?

Ille-et-Vilaine (Bretagne)

Quand ?

6 février 2015 (9 mois)

Accompagner les habitants dans leur consommation quotidienne

Où ?

Nord (Nord-Pas-de-Calais) »

 

Trois exemples magnifiques qui peuvent témoigner du coté structurant de ce service d’opérette certes socialement éventuellement utile mais pas du tout adaptée pour inculquer discipline, autorité et effort à des populations complètement largués sur le plan social, économique et culturel.  Ces technos qui veulent étendre ce service sont de dangereux angéliques pourquoi pas aussi par exemple «  participait et animer la chorale de la paroisse en milieu rural ». Peu importe presque tous les commentaires sont élogieux, Hollande a incarné la fonction présidentielle. Comprendre  : il a été moins nul que d’ordinaire. Sur le plan économique rien strictement rien et sur le plan de la sécurité et du terrorisme des gadgets : un projet de loi (un de plus), une agence, un comité interministériel. Il manque une chose : une commission ou un groupe de travail  ou une mission à un expert pour enterrer la question.

 

Mais les grands médias sont contents, c’est l’essentiel !




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol