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Le pétrole au plus bas depuis fin novembre

Le pétrole au plus bas depuis fin novembre

 

En dépit des pressions des pétroliers et de la spéculation pour la remontée des cours, le pétrole demeure relativement bas ; En cause une  activité internationale qui n’est pas vraiment repartie aussi un déséquilibre de l’offre et de la demande. Les cours du pétrole ont encore  baissé vendredi dans le sillage d’une semaine catastrophique, qui les a fait retomber au plus bas de l’année face à la prise de conscience d’une offre toujours élevée. Le prix du baril de référence a cédé 79 cents à 48,49 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex), finissant au plus bas depuis fin novembre au terme d’une chute hebdomadaire de plus de 9%. « Les investisseurs se disent que c’est le moment de vendre », a résumé Mike Lynch, de Strategic Energy & Economic Research. « Ils se mettent à s’inquiéter du haut niveau des réserves». Malgré une tentative de rebond en début de séance, les cours ont poursuivi un mouvement brusquement entamé en milieu de semaine, après notamment l’annonce d’un bond des réserves américaines de brut à de nouveaux records. « Alors que certains investisseurs jugeaient auparavant que la hausse des stocks américains n’avait pas d’importance pour les cours, c’est maintenant devenu la principale inquiétude », s’est étonné dans une note Tim Evans, de Citi. En effet, le marché n’avait guère évolué lors des précédentes semaines, alors même que le département américain de l’Energie (DoE) faisait déjà état de réserves de brut sans précédent. Après un début d’année marqué par de très nombreux paris à la hausse, c’est en fait l’équilibre spéculatif du marché qui semble s’être inversé car « le mouvement de vente engagé par le plongeon de mercredi continue à primer sur d’éventuelles chasses aux bonnes affaires », a souligné M. Evans. Ce retournement a accentué la prise de conscience, déjà sensible depuis de nombreuses séances dans le discours des analystes, que la production américaine ne cesse d’accélérer et a maintenant retrouvé son niveau d’il y un an. A ce titre, les investisseurs ont encore pris connaissance vendredi d’une nouvelle hausse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, selon le décompte hebdomadaire du groupe privé Baker Hughes. Ce contexte pousse le marché à « s’inquiéter d’un échec de l’accord entre les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres pays », a prévenu John Kilduff, d’Again Capital. Cet accord prévoit des baisses de production avec des quotas précis pour chaque signataire et il avait largement contribué à soutenir le marché lors des derniers mois, mais les observateurs craignent qu’il ait aussi ouvert une brèche aux compagnies américaines, les Etats-Unis n’étant pas impliqués par ce pacte. Les prix du pétrole risquent de demeurer bas encore en 2017 en raison d’une part du tassement de l’économie mondiale et de l’incapacité de l’OPEP à réduire vraiment la production.  .  De façon presque mécanique, le tassement des prix du pétrole suit l’atonie de l’activité économique mondiale.  «On dirait que s’évaporent les attentes d’un rééquilibrage de l’offre et de la demande», a reconnu Gene McGillian, de Tradition Energy. «L’attention des investisseurs se concentre sur le niveau élevé des réserves de pétrole comme de carburant à travers le monde.»   C’est notamment aux États-Unis que la situation préoccupe les marchés, car les réserves d’essence ne cessent d’augmenter

 

OAT au plus bas en un mois

L’OAT au plus bas en un mois

 

Conséquences des incertitudes politiques, le rendement des obligations souveraines françaises à 10 ans (OAT) a touché son plus bas niveau en un mois lundi, alors que les derniers sondages suggèrent que le candidat Emmanuel Macron pourrait battre facilement Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Le rendement de l’OAT est tombé à 0,92%, poursuivant le repli enregistré la semaine dernière après l’annonce d’une alliance entre le centriste François Bayrou et Emmanuel Macron. L’écart de rendement, ou spread, entre l’OAT et le Bund allemand s’est ainsi réduit à environ 71 points de base. Selon un sondage Kantar Sofres Onepoint pour Le Figaro-LCI-RTL publié dimanche, Marine Le Pen arriverait en tête au premier tour (27%) devant Emmanuel Macron (25%). Au second tour, le candidat du mouvement « En Marche » l’emporterait face à la candidature du Front national (58% contre 42%).

Fillon de plus en plus bas, éliminé avec 17,5% (IFOP)

Fillon  de plus en plus bas, éliminé avec 17,5% (IFOP)

 

François Fillon plonge encore d’après le  sondage quotidien de l’IFOP-Fiducial et serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle, avec 17,5%, si le scrutin devait avoir lieu ce dimanche. Toujours devancé par Emmanuel Macron (21%) et Marine Le Pen (26%), le vainqueur de la primaire de la droite perd un demi-point par rapport à la précédente étude réalisée pour Paris Match, iTELE et Sud Radio. Les intentions de vote en faveur de l’ex-Premier ministre n’ont cessé de fléchir depuis le début de la controverse déclenchée fin janvier par les révélations du Canard enchaîné sur les emplois potentiellement fictifs dont aurait bénéficié son épouse et deux de ses enfants. Derrière le trio de tête, suivent Benoît Hamon (15%), Jean-Luc-Mélenchon (10,5%), François Bayrou (5,5%), lequel entretient le suspense sur ses intentions, et une série de candidats à moins de 5%. Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, la seule testée par l’Ifop, l’ancien ministre de l’Economie l’emporterait avec 63% contre 37% à la présidente du Front national. Cette enquête a été menée en ligne du 6 au 9 février auprès d’un échantillon de 1,407 personnes inscrites sur les listes électorales.

Popularité Trump : Au plus bas

Popularité: Trump : Au plus bas

Trump est au plus bas dans les sondages et évidemment pour lui ces  sondages sont truqués. Seulement 40 % des Américains ont une opinion favorable du milliardaire élu le 8 novembre et qui sera investi président vendredi, selon un sondage du Washington Post et ABC News. Donald Trump arrive ainsi loin derrière ses quatre prédécesseurs, avec plus de 20 points de retard, selon cette enquête réalisée auprès de 1.005 personnes (marge d’erreur de 3,5 %). Le contraste est particulièrement saisissant avec Barack Obama, qui était entré à la Maison Blanche en 2009 porté par 79 % d’opinion favorable. Les électeurs ont toutefois de grands espoirs concernant sa gestion de l’économie, avec 61 % des personnes interrogées estimant que Donald Trump fera un « excellent ou bon travail » dans ce secteur, souligne le Washington Post. Seuls quatre Américains sur dix approuvent la façon dont il a mené la transition de pouvoir depuis son élection, d’après un autre sondage CNN/ORC (1.000 personnes interrogées, marge d’erreur de 3 %). Par comparaison, plus de huit Américains sur dix (84 %) avaient apprécié la gestion de la transition menée par Barack Obama à son arrivée à la Maison Blanche, selon CNN.  « Les mêmes gens qui faisaient les sondages bidons pour les élections, et ont eu tout faux, font maintenant des sondages de popularité. Ils sont truqués, comme avant », a lancé Donald Trump surTwitter.

La livre au plus bas depuis 1985

La livre au plus bas depuis 1985

 

La perspective d’un brexit dur  semble avoir été choisie par la première ministre Theresa May et  fait encore plonger un peu plus la livre, au plus bas depuis 1985. En cause évidemment les incertitudes concernant les échanges entre l’union économique et la Grande Bretagne. Par ailleurs,  la balance commerciale est très déséquilibrée et le budget un fort déficit, ce qui nécessite un rééquilibrage par l’apport de capitaux extérieurs. Mais  les investisseurs hésitent à intervenir en Grande-Bretagne, ce qui explique la nouvelle baisse de la livre. On observera cependant que la baisse de la livre peut favoriser à terme un moindre déficit de la balance commerciale en raison de la compétitivité retrouvée. Pour essayer de défendre la monnaie et l’économie Theresa mais se dit pr^te  à s’engager dans la voie du dumping fiscal en cas de rupture totale avec l’union européenne. Le sterling a donc reculé lundi à son plus bas niveau depuis 32 ans, hormis l’épisode du « flash crash » d’octobre, dans la crainte de voir la Première ministre britannique Theresa May opter mardi pour un divorce sans compromission avec l’Union européenne.La devise britannique a reculé jusqu’à 1,1983 dollar en Asie, en repli de 1,5%, tombant à son plus bas niveau depuis le « flash crash » du 7 octobre quand elle avait perdu 10% de sa valeur en quelques minutes. Hormis cet accident, il s’agit de son niveau le plus bas depuis mai 1985.La livre est ensuite remontée pour se traiter autour de 1,20 dollar en milieu de journée en Europe, en baisse de plus de 1%.L’euro de son côté a pris jusqu’à 1,5% face à la livre, à un plus haut de deux mois de 88,53 pence, avant de refluer vers 87,75 (+0,7%). Le yen, profitant de son statut de valeur refuge, a quant a lui pris jusqu’à 2,3% à 136,48 pour un sterling, là aussi un pic de deux mois, et il conservait un gain de 1,4% à mi-séance en Europe. Le marché, disent des cambistes, réagit à des articles de presse selon lesquels Theresa May, qui s’exprimera mardi devant un parterre de diplomates à Londres, donnera la priorité à la maîtrise de l’immigration et à la création de relations commerciales bilatérales dans le cadre du Brexit. Une porte-parole de la Première ministre a qualifié ces informations de spéculations. »A chaque fois que la presse évoque un ‘hard Brexit’, on assiste à un mouvement de vente du sterling », constate Lee Hardman, analyste change chez MUFG à Londres. « Il est pratiquement impossible d’imaginer que l’Europe permettre au Royaume-Uni de rester un membre à part entière du marché unique s’il veut par ailleurs reprendre le contrôle de ses frontières et conclure ses propres accords. » Les informations sorties dans la presse n’apportent toutefois pas de nouveaux éléments, le gouvernement de Theresa May ayant toujours donné la priorité à la maîtrise de l’immigration, ce qui explique que la livre n’ait pas reculé davantage après l’ouverture du marché londonien, ajoute-t-il. Richard Cochinos, responsable de la stratégie de changes du G10 chez Citi à Londres, rappelle que le Royaume-Uni est fortement tributaire des capitaux étrangers en raison de ses déficits courant et budgétaire. Plus les investisseurs éprouvent de l’incertitude quant à la place future de la Grande-Bretagne en Europe, moins il y aura d’investissements vers ce pays, ce qui explique selon lui la baisse du sterling.

Inflation : stabilité à bas niveau

Sur un an, l’inflation officielle se maintient à un bas niveau. En novembre l’augmentation des prix ne dépasse repas 0, 5 % d’après l’INSEE. L es prix à la consommation en France sont restés stables en novembre par rapport au mois d’octobre. Sur un mois, les prix de l’énergie ont poursuivi leur augmentation, « mais moins qu’en octobre » et ceux de l’alimentation ont rebondi légèrement, des hausses « compensées par un recul accentué des prix des services », a précisé l’Insee. Sur un an, l’inflation a connu une légère augmentation pour atteindre 0,5% qui « résulterait d’une nette accélération des prix de l’énergie et d’un rebond modeste des prix de l’alimentation ». Selon l’Insee, les prix des services « augmenteraient au même rythme que le mois précédent ». Quant aux prix des produits manufacturés, ils baisseraient à la même allure qu’en octobre.     L’indice des prix à la consommation harmonisé, utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne, connaîtrait une accélération à +0,7% en novembre 2016, après +0,5% le mois précédent.

Pétrole : au plus bas depuis trois mois

Pétrole : au plus bas depuis trois mois

 

Contrairement à ce que disaient les experts (souvent impliqués dans la spéculation), le pétrole ne remonte pas. Il a même tendance a nettement diminuer. Des experts qui avaient interprété  un peu vite les décisions de l’OPEP de réduire la production ;  mais les membres de l’OPEP qui ont été incapable de se mettre d’accord sur des quotas par pays. Les cours du pétrole reculaient en effet encore vendredi en fin d’échanges européens, les investisseurs délaissant la présidentielle américaine pour se focaliser à nouveau sur le risque de surproduction du marché. Vers 18h30, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 44,62 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,22 dollar par rapport à la clôture de jeudi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de décembre cédait 1,23 dollar à 43,43 dollars. Les cours de l’or noir sont tombés vendredi à 44,19 dollars pour le Brent, au plus bas en près de trois mois, et à 43,03 dollars pour le WTI, au plus bas en près de deux mois, effaçant les gains engrangés depuis la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines qui avait dopé le goût pour le risque des investisseurs. L’accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur la production était à nouveau au coeur des préoccupations des marchés, alors que le rapport mensuel de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) sur l’état du marché mettait en garde jeudi contre une offre excédentaire. Reste à ressentir la baisse à la pompe !

Clinton : le coup bas du FBI

Clinton : le coup bas du FBI

 

De toute évidence l’enquête relançait par le FBI concernant les Emails de Clinton constitue un coup bas dans cette campagne très nauséabonde. Coup Bas par rapport à la date car on peut s’interroger à propos du calendrier choisi par le républicain du FBI. Un coup d’autant plus bas que le complément d’enquête demandée sur les e-mails de Clinton ne dit strictement rien de son caractère délictueux ou même important. En outre on sait que ce type d’enquête va durer des semaines et des mois et de ce point de vue l’annonce du FBI en tant que telle va peser plus lourdement que les éventuels résultats des investigations qui seront menées. Bref une belle opération de déstabilisation d’Hillary Clinton dans les sondages sont par ailleurs en baisse. Ce rebondissement, aussitôt exploité par Donald Trump, a provoqué un resserrement des courbes d’intentions de vote. La dernière moyenne réalisée par le site Real Clear Politics ne crédite plus Clinton que de 2,2 points d’avance, à 47,5% des intentions de vote contre 45,3. Invité mardi sur CNN, le directeur de campagne de Clinton, Robby Mook, s’est demandé pourquoi le directeur du FBI n’avait communiqué aucune information relative à l’enquête que mène l’agence fédérale sur le rôle présumé de la Russie dans la campagne ou sur ses liens avec Trump et ses proches conseillers. »Si vous vous mettez à diffuser des informations sur des enquêtes concernant des candidats à la présidence, alors vous devez publier tout ce que vous avez sur Donald Trump. Diffusez vos informations sur ses connexions avec les Russes », lui a-t-il enjoint. « Tout ceci est ahurissant, et le directeur Comey doit apporter une réponse », a poursuivi Mook. (Avec Reuters)

Le moral des ménages : stable à bas niveau

Le moral des ménages : stable à bas niveau

L’INSEE enregistre une hausse d’un petit point en septembre c’est-à-dire compte-tenu de la marge d’erreur une relative stabilité à un bas niveau e( la moyenne de longue tendance se situant à 100).L’indicateur mesurant le moral des ménages en France a légèrement augmenté en octobre, ceux-ci étant plus confiants sur leur situation financière personnelle et leur niveau de vie futur, a annoncé mercredi l’Insee. Le moral des ménages, calculé sur la base de soldes d’opinion (différences entre proportion de réponses positives et négatives), s’établit à 98 points contre 97 points en septembre, indique l’institut statistique dans un communiqué.

BCE : des taux bas encore pour longtemps

BCE : des taux bas encore pour longtemps

 

Bien que la banque centrale européenne soit demeurée relativement énigmatique voire silencieuse à propos des perspectives de sa politique monétaire il semble bien que l’on s’oriente pour les mois à venir vers une poursuite des orientations actuelles. En clair la politique accommodante sera poursuivie notamment concernant les taux. Par ailleurs la BCE pourrait également continuer sa politique de rachat d’actifs actuellement fixés à 80 milliards par mois. Reste que cette politique est insuffisante à elle seule à relancer à la fois l’inflation et l’activité générale. Une inflation sur une tendance annuelle de 0,4 % quand l’objectif est de 2 %. Et une activité bien atone avec même un nouveau tassement en 2017.  La traditionnelle conférence de presse qui suit les réunions de politique monétaire n’a fourni que peu d’indices aux investisseurs sur les mesures que l’institution pourrait adopter le mois prochain en vue de l’échéance actuelle de son programme d’achats d’actifs, Mario Draghi se contentant de dire que la BCE avait « fait le point » sur les travaux techniques menés par ses équipes sur les différentes options envisageables. Il a ajouté que les responsables de la BCE n’avaient débattu ni d’un arrêt du programme d’ »assouplissement quantitatif » (QE) ni de sa prolongation. « Il est parfois (…) plus important de dire de quoi nous n’avons pas parlé: nous n’avons pas parlé de ‘tapering’, ni de l’échéance prévue de notre programme d’achats d’actifs », a-t-il dit, employant le terme anglais utilisé pour évoquer un ralentissement progressif d’un programme de politique monétaire. Constatant que l’économie de la zone euro poursuivait une reprise « modérée mais régulière », Mario Draghi a estimé que la politique actuelle était plus efficace qu’espéré initialement par la BCE et il a rejeté les arguments selon lesquels les taux d’intérêt négatifs auraient des effets contre-productifs. « La conclusion a été qu’ils ne freinent pas la transmission de notre politique monétaire. En d’autres termes, les taux bas fonctionnent », a-t-il déclaré. Comme l’avaient anticipé la quasi-totalité des économistes interrogés par Reuters, le taux de refinancement de la BCE reste fixé à zéro et le taux de facilité de dépôt, devenu de fait son principal taux directeur, reste à -0,40%. Interrogé sur leur évolution possible, Mario Draghi a réaffirmé qu’ils resteraient « à leurs niveaux actuels ou à des niveaux plus bas sur une période prolongée, et bien au-delà de l’horizon fixé pour nos achats nets d’actifs ». « Nous restons déterminés à préserver un degré très substantiel d’accommodation qui est nécessaire pour assurer une convergence durable de l’inflation vers des niveaux inférieurs à mais proches de 2% à moyen terme », a dit Mario Draghi. Une large majorité des analystes interrogés par Reuters s’attendent à ce que la BCE annonce en décembre une prolongation de trois à six mois des achats d’actifs. La BCE pourrait justifier cette extension par le fait que l’inflation, à 0,4% sur un an en septembre, reste insuffisante et qu’elle ne devrait pas atteindre avant deux ou trois ans le niveau d’un peu moins de 2% qu’elle s’est fixé comme objectif. Mario Draghi a par ailleurs réitéré son appel aux gouvernements de la zone euro pour qu’ils assument leur part du soutien à la croissance, par le biais de la politique budgétaire et des réformes structurelles.

(Avec Reuters)

Pétrole : toujours bas à cause d’un gel virtuel

Pétrole : toujours bas à cause d’un gel virtuel

 

 

Le principe d’un gel de la production décidée récemment par l’OPEP  risque de demeurer très virtuel et surtout inopérant pour permettre un redressement important des cours. Pour schématiser l’OPEP a décidé de geler la production à peu près à son niveau actuel mais sans l’assurance du respect de ce contingentement, sans l’accord des autres producteurs non représentés à l’OPEP et alors que la croissance de  l’économie mondiale tend à se tasser. Du coup il y a fort à parier que l’équilibre offre demande ne sera guère modifié pour cette fin d’année et pour une grande partie de l’année 2017. Notons enfin que le phénomène d’essayer des prix du pétrole s’alimente par le fait que nombre de producteurs rencontrent  des difficultés économiques et budgétaires et qu’ils tentent  de compenser par le volume la faiblesse des prix.  Les analystes ne sont en effet pas persuadés que la proposition de l’OPEP de réduire la production pour la première fois depuis 2008 fasse beaucoup monter les prix pétroliers, montre une enquête Reuters publiée vendredi. Les 32 analystes et économistes interrogés ont ramené leur prévision du cours moyen de baril de Brent cette année à 44,74 dollars contre 45,44 dollars anticipés en août, l’abaissant pour le deuxième mois d’affilée après l’avoir relevée lors des cinq précédentes enquêtes. Pour 2017, le Brent, qui est à 43,34 dollars le baril en moyenne cette année, est prévu à 57,28 dollars le baril contre 57,90 dollars dans la projection précédente. « Nous sommes pessimistes quant aux chances d’un accord global lors de la réunion de novembre de l’OPEP car les producteurs ont toujours rechigné à accepter ou à adhérer à des quotas de production individuels », dit Ashley Petersen, analyste de Morgan Stanley. Le a décidé de réduire légèrement sa production à 32,5-33,0 millions de barils par jour (bpj) afin de mettre un terme à une « guerre de la production » qui s’est traduite par un engorgement du marché et une chute des cours de plus de moitié depuis la mi-2014. Selon des sources de l’OPEP, les ministres de l’Energie d’Arabie saoudite, d’Iran et d’Irak figureront parmi les délégués de l’OPEP qui rencontreront la Russie pour des discussions informelles la semaine prochaine en marge d’une conférence sur l’énergie à Istanbul. La prochaine réunion officielle de l’OPEP aura lieu le 30 novembre à Vienne. La production de l’OPEP a atteint 33,6 millions bpj en septembre contre 33,53 millions le mois précédent, selon un rapport fondé sur les données des armateurs et les informations de sources industrielles. Un rééquilibrage du marché est peu probable avant la mi-2017 même si la demande mondiale augmente de plus d’un million bpj l’année prochaine, disent les analystes. « Nous pensons que les profits d’une hypothèse de gel seront vite oubliés car la production sera gelée à des niveaux élevés, ce qui laissera un excédent d’offre sur le marché et repousse un peu plus, à la fin 2017, la perspective de rééquilibrer le marché pétrolier », commente Harry Tchilinguirian  (BNP Paribas).

 

Pétrole : encore bas pour un bon moment

Pétrole : encore bas pour un bon moment

En dépit de la réunion des producteurs de pétrole qui se tiendra aujourd’hui à Alger les prix du pétrole risquent de demeurer relativement bas encore pour un moment au moins jusqu’en 2017. En cause l’incapacité totale de ses producteurs à se mettre d’accord sur un gel de la production alors que la demande se tasse.

Les prix du pétrole risquent donc de demeurer bas encore en 2017 en raison d’une part du tassement de l’économie mondiale et de l’incapacité de l’OPEP à réduire la production.  Les cours du pétrole sont  au plus bas depuis trois mois.  De façon presque mécanique, le tassement des prix du pétrole suit l’atonie de l’activité économique mondiale. Après un premier trimestre relativement dynamique, les prix du pétrole ont suivi la croissance pour atteindre au printemps le niveau de 50 $ le baril. Depuis comme la croissance s’affaiblit nettement et le pétrole repasse nettement sous les 50 dollars. Une baisse qui devrait être durable si l’on se fie aux  perspectives relativement pessimistes des  instituts économiques notamment du FMI. Alors que son déclin persistant soutenait le marché depuis le printemps, la production américaine montre des signes de rebond. Résultat, cette offre excédentaire de produits pétroliers pèse de plus en plus sur les prix. Le département américain a montré une hausse des réserves pétrolières américaines à un plus haut historique pour cette période de l’année, déprimant les cours.  «On dirait que s’évaporent les attentes d’un rééquilibrage de l’offre et de la demande», a reconnu Gene McGillian, de Tradition Energy. «L’attention des investisseurs se concentre sur le niveau élevé des réserves de pétrole comme de carburant à travers le monde.»   C’est notamment aux États-Unis que la situation préoccupe les marchés, car les réserves d’essence ne cessent d’augmenter depuis plusieurs semaines, alors qu’elles baissent normalement en période estivale. L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a porté sa production de brut à un niveau record cet été, a-t-elle déclaré à l’Opep, signe que les principaux pays membres du cartel continuent de privilégier la défense de leurs parts de marché au détriment du rééquilibrage entre l’offre et la demande. Le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole publié mercredi montre aussi que la production totale de ses 14 pays membres a atteint un plus haut historique le mois dernier, suggérant que l’offre mondiale devrait rester excédentaire en 2017. Cette baisse des prix a ravivé les spéculations sur la possibilité que l’Opep coordonne une limitation de la production de ses membres. « Le brut bon marché a conduit les raffineurs à produire davantage de produits raffinés dans le monde entier, accentuant la situation de surproduction du marché », constate l’Opep dans son rapport. L’Opep précise prévoir une demande pour son brut de 33,01 millions de bpj en moyenne en 2017, ce qui implique un excédent de 100.000 bpj si sa production ne diminue pas. Tous les producteurs sont d’accord sur le gel à condition qu’ils concernent les autres. Ni la Russie, ni l’Iran, ni l’Algérie ni même l’Arabie Saoudite ne sont décidés à figer le niveau de leur production.

(Avec Reuters)

 

Livret A : toujours bas mais en hausse

Livret A : toujours bas mais en hausse

Infléchissement de la tendance baissière constatée depuis 2014 avec une petite collecte positive de 630 millions en juillet. En clair le niveau de collecte demeure historiquement toujours bas mais se redresse. En cause en juillet des interrogations encore plus fortes des ménages  en matière de consommation. Pas forcément une bonne nouvelle pour la croissance. Produit d’épargne le plus répandu en France, le Livret A a connu depuis fin 2014 une certaine désaffection en raison notamment de la faiblesse de son taux de rémunération, à un niveau historiquement bas. Ce dernier est passé le 1er août 2015 sous le seuil symbolique de 1% pour s’établir à 0,75%. Jamais, depuis sa création en 1818, il n’avait été si bas. Il demeure toutefois supérieur à ce qu’il devrait être en théorie, si sa formule de calcul, qui repose pour beaucoup sur l’inflation, était strictement appliquée. Le Livret de développement durable (LDD) a pour sa part terminé fin juillet à l’équilibre mais affiche une décollecte cumulée de 260 millions à l’issue des sept premiers mois. L’encours total sur ces deux produits défiscalisés atteignait 357,9 milliards d’euros fin juillet.

(Avec AFP)

Pétrole : prix toujours bas en 2017

 Pétrole : prix toujours bas en 2017

 

 

Les prix du pétrole risquent de demeurer bas encore en 2017 en raison d’une part du tassement de l’économie mondiale et de l’incapacité de l’OPEP à réduire la production.  Les cours du pétrole sont  au plus bas depuis trois mois.  De façon presque mécanique, le tassement des prix du pétrole suit l’atonie de l’activité économique mondiale. Après un premier trimestre relativement dynamique, les prix du pétrole ont suivi la croissance pour atteindre au printemps le niveau de 50 $ le baril. Depuis comme la croissance s’affaiblit nettement et le pétrole repasse nettement sous les 50 dollars. Une baisse qui devrait être durable si l’on se fie aux  perspectives relativement pessimistes des  instituts économiques notamment du FMI. Alors que son déclin persistant soutenait le marché depuis le printemps, la production américaine montre des signes de rebond. Résultat, cette offre excédentaire de produits pétroliers pèse de plus en plus sur les prix. Le département américain a montré une hausse des réserves pétrolières américaines à un plus haut historique pour cette période de l’année, déprimant les cours.  «On dirait que s’évaporent les attentes d’un rééquilibrage de l’offre et de la demande», a reconnu Gene McGillian, de Tradition Energy. «L’attention des investisseurs se concentre sur le niveau élevé des réserves de pétrole comme de carburant à travers le monde.»   C’est notamment aux États-Unis que la situation préoccupe les marchés, car les réserves d’essence ne cessent d’augmenter depuis plusieurs semaines, alors qu’elles baissent normalement en période estivale. L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a porté sa production de brut à un niveau record en juillet, a-t-elle déclaré à l’Opep, signe que les principaux pays membres du cartel continuent de privilégier la défense de leurs parts de marché au détriment du rééquilibrage entre l’offre et la demande. Le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole publié mercredi montre aussi que la production totale de ses 14 pays membres a atteint un plus haut historique le mois dernier, suggérant que l’offre mondiale devrait rester excédentaire en 2017. Le prix du baril a chuté de près de 15% en juillet en raison des craintes d’engorgement du marché du brut et de celui des produits raffinés. Cette baisse des prix a ravivé les spéculations sur la possibilité que l’Opep coordonne une limitation de la production de ses membres. « Le brut bon marché a conduit les raffineurs à produire davantage de produits raffinés dans le monde entier, accentuant la situation de surproduction du marché », constate l’Opep dans son rapport. L’Arabie saoudite a pompé 10,67 millions de barils par jour (bpj) en juillet, contre 10,55 millions en juin, selon les chiffres qu’elle a transmis à l’Opep. Son précédent record, à 10,56 millions de bpj, remontait à juin 2015. D’autres pays de l’Opep augmentent eux aussi leurs pompages, compensant largement les baisses de production liées aux attaques visant des installations pétrolières au Nigeria et au conflit en Libye. Sur la base des chiffres de l’Opep, obtenus de sources extérieures, le cartel a produit 33,11 millions de bpj en juillet, soit 46.000 de plus qu’en juin. Il s’agit du chiffre le plus élevé enregistré depuis au moins 2008, sur la base des rapports précédents de l’Opep. L’Opep précise prévoir une demande pour son brut de 33,01 millions de bpj en moyenne en 2017, ce qui implique un excédent de 100.000 bpj si sa production ne diminue pas. Le rapport de juillet tablait, lui, sur un léger déficit.

 

 (Avec Reuters)

Après le brexit, des taux bas pour longtemps

Après le brexit, des taux bas pour longtemps

Il y aura au moins une conséquence heureuse pour l’économie mondiale après le brexit: l’assurance à peu près totale de connaître des taux bas pendant encore longtemps. Une conséquence heureuse dans la mesure où avant le brexit l’économie mondiale manifestait déjà des signes réels de tassement y compris aux États-Unis et au Royaume uni. Un relèvement précipité des taux  aurait constitué en quelque sorte une mesure à contre-courant en affaiblissant un peu plus la croissance non seulement celle des États-Unis mais celle de l’économie mondiale en raison de l’effet de diffusion. La faiblesse des taux pourra permettre de soutenir une économie dont la croissance est très faiblarde, en outre elle permettra des reports sur le marché des actions car la rémunération des ses obligations notamment est trop insignifiante voire négative. Après les incertitudes provoquées par la décision des électeurs britanniques de sortir de l’Union européenne à l’occasion du référendum organisé le 23 juin, Wall Street a repris pied, confortée par le sentiment que les taux d’intérêt aux Etats-Unis ne seront pas relevés de sitôt. Le résultat du référendum du 23 juin a donné naissance à beaucoup d’incertitudes concernant l’avenir de la Grande-Bretagne, de l’Union européenne et de l’économie mondiale. Mais comme il faudra beaucoup de temps pour régler toutes les questions soulevées par le Brexit, les investisseurs se concentrent sur ce qu’ils considèrent comme un acquis pour le futur proche : que la Réserve fédérale n’est pas prête dans l’immédiat de relever ses taux. Tout en gardant un oeil sur les implications du vote britannique, les investisseurs seront surtout attentifs cette semaine aux chiffres de l’emploi du mois de juin, dont la publication est prévue vendredi. Les économistes tablent à ce stade à 175.000 créations d’emplois en juin. Même si le chiffre se révèle supérieur aux attentes, il ne devrait pas pour autant redonner naissance à des anticipations d’une hausse des taux imminente. En revanche, s’il est aussi faible que celui du mois de mai – 38.000 créations d’emplois contre 164.000 attendues – les acteurs de marché pourraient se poser des questions sur la solidité de la croissance américaine. « S’il y a un nouveau choc, les gens vont commencer à penser qu’il s’agit d’une tendance et il y aura des craintes de récession », a déclaré Aaron Jett, vice-président chez Bel Air Investment Advisors.

(Avec Reuters)

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