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Etats-Unis: chômage au plus bas

Etats-Unis: chômage au plus bas

 

L’année 2017 devrait terminer en beauté sur le front de l’emploi aux Etats-Unis avec des créations d’emplois solides et un taux de chômage au plus bas depuis 17 ans. Les analystes prévoient encore de robustes créations de postes à 188.000 après 228.000 en novembre. Le taux de chômage devrait baisser à 4,0%, toujours à ses plus bas niveaux depuis 2000.  L’accélération de la croissance (3,2% au 3ème trimestre en rythme annuel), les records de Wall Street, la réforme des impôts de l’administration Trump, qui selon les économistes pourrait ajouter 0,3 point de croissance en 2018, ont soutenu la poursuite des embauches. A cela s’ajoutent une bonne saison de ventes de fin d’année et l’optimisme des consommateurs et des entreprises.

Canal Plus : toujours plus bas

Canal Plus : toujours plus bas

Le taux de désabonnement (Canal Plus et CanalSat inclus, CanalPlay, professionnels et outremer exclus):

2008: 13%

2009: 12,3%
2010: 11%
2011: nc
2012: 13,8%
2013: 14,9%
2014: 14,5%
2015: 14,9%
2016: 16,7%
1er semestre 2017: 17,6%

Depuis mi-2015, date de  la  mainmise de Bolloré  sur Canal, La chaine s’enfonce encore. Un résultat qui découle de  l’évolution éditoriale à coups de trique et de coups de pied au cul. En cause aussi la quasi suppression du foot de haut niveau alors que la moitié des abonnés de Canal étaient  motivé par ce sport. Ce qui pose évidemment plus généralement la question de l’indépendance de l’information vis-à-vis des milieux  économiques mais aussi politiques. Or dans la période, on constate la montée en puissance des groupes économiques et financiers dans la plupart des grands médias. D’où cette impression d’un affadissement général des lignes éditoriales sans originalité qui évite les sujets qui fâchent. D’où aussi effort logiquement la baisse d’audience de ces médias. Le buzz négatif généré par la reprise en main de Canal Plus par Vincent Bolloré semble avoir eu un effet sur le portefeuille d’abonnés. Pour masquer la baisse de revenus, l’équipe actuelle a décidé de modifier la définition du revenu moyen par abonné (ARPU), un indicateur très suivi par la bourse. Elle a décidé d’exclure du calcul de cet indicateur les abonnements à CanalSat souscrits via les fournisseurs d’accès internet. En effet, ces abonnements sont peu chers (2 euros chez Free, 12 euros chez Orange, et 10 euros chez Bouygues Telecom). Prendre en compte ces abonnements aurait donc inéluctablement fait baisser l’ARPU. « Ces offres ne sont pas intégrées car leur revenu est différent, mais elles sont clairement identifiées dans le nombre d’abonnés », souligne le porte-parole.  Par ailleurs, des offres à prix cassés (Canal Plus à 20 euros par mois sur ordinateur) ont été lancées en 2016. Mais le calcul de l’ARPU n’en tient pas non plus compte, au prétexte que ce sont des offres sans engagement. Là encore, les prendre en compte aurait fait baisser l’ARPU… Avec une définition de l’ARPU aussi réduite, le groupe, tout en cassant les prix tous azimuts, parvient à afficher quand même un ARPU en hausse, et le met en avant dans sa communication financière. Depuis l’arrivée aux commandes de Vincent Bolloré, les indicateurs de Canal Plus sont dans le rouge: chiffre d’affaires, rentabilité… Mais, contre toute évidence, Vincent Bolloré et les autres dirigeants martèlent que la chaîne va mieux. Pour cela, soit ils se projettent dans l’avenir, soit ils sortent de leur chapeau de tout nouveaux indicateurs, parcellaires et différents de ceux publiés régulièrement par Vivendi, ce qui rend impossible toute comparaison historique.

 

SMIC : trop haut ou trop bas ?

SMIC : trop haut ou trop bas ?

La question du bon niveau du SMIC fait  depuis longtemps débat en France. Il y a ceux qui considèrent que ce niveau représente une charge insupportable pour les entreprises, inversement ceux qui estiment que le montant du SMIC ne permet pas de satisfaire de façon convenable les dépenses des salariés ;  d’une certaine manière ces deux points de vue ne sont pas totalement contradictoires. En effet pour une entreprise embaucher une personne supplémentaire au SMIC représente une charge de l’ordre de 2000 € une charge qu’il faut évidemment amortir par une rentabilité. Du coup compte tenu des incertitudes de cette rentabilité, on voit se développer les contrats davantage précaires comme le recours à l’intérim, les temps partiels et les CDD. Pour amortir une charge salariale de 2000 € il faudra générer un chiffre d’affaires d’un minimum de 6000 € en moyenne (avec beaucoup de dispersion selon la nature des activités, la structure et le niveau des coûts). Un challenge qui n’est pas gagné d’avance. Mais il est vrai qu’un salarié qui gagne un peu plus de 1100 € en net se situe tout près du seuil de pauvreté et qu’il est très difficile de vivre dans un ménage avec ce seul  salaire. Le gouvernement vient de décider d’augmenter le SMIC  de 1,24% au 1er janvier 2018”. Soit concrètement un peu plus de 10 € nets pour le salarié. On se souvient que le groupe d’experts en charge d’éclairer le gouvernement sur les augmentations du SMIC avait déconseillé ce réajustement considérant qu’il pouvait affecter la compétitivité. Dans un rapport remis la semaine dernière, des économistes ont en effet recommandé au gouvernement de s‘abstenir de tout “coup de pouce” au smic le 1er janvier 2018, pour tenir compte des “fragilités” de l’économie française, et de supprimer à l‘avenir toute règle d‘indexation obligatoire. La ministre du Travail Muriel Pénicaud a décrit ce rapport comme “une contribution utile” et souligné que le gouvernement prendrait le temps de la réflexion sur l’évolution du smic, “pierre angulaire de notre modèle social français”. Le ministre de l‘Economie et des Finances Bruno Le Maire a quant à lui exclu l‘hypothèse d‘une désindexation. Le dernier “coup de pouce” au smic remonte au 1er juillet 2012, juste après l‘arrivée de François Hollande à l‘Elysée. Le smic avait alors été revalorisé de 2% dont 0,6% de “coup de pouce”. En fait la question posée est celle de l’influence du SMIC sur la compétitivité. Il faut d’abord distinguer le SMIC brut du SMIC net. Actuellement le SMIC net est de 1139 € et le SMIC brut de 1480 € ;  ce qui représente une charge totale d’au moins 2000 € pour le patron (en fonction des dispositions de branche et d’entreprise). De fait le niveau de coût est forcément important pour la compétitivité. Reste à savoir si c’est le  niveau de coûts qui est en cause ou l’insuffisance de productivité. Un salaire net d’un peu moins de 1200 € ne constitue pas un scandale pour permettre d’atteindre un niveau de vie satisfaisant. C’est même un minimum surtout dans les ménages qui ne comprennent qu’un seul salaire. Ceci étant,  ce salaire rémunère une durée du travail de 35 heures qui, elle, plombe vraiment la compétitivité et qui en outre introduit un changement du rapport à la valeur travail. Ce qui est posé encore bien davantage que le niveau du SMIC,  c’est la quantité et la qualité du travail au regard des standards internationaux. Un problème qui explique en partie la détérioration de notre commerce extérieur qui va encore accuser environ de 50 milliards pour l’année tandis que les Allemands dégageront un excédent de 200 milliards.

 

Tableau de l’évolution du SMIC

Ci-dessous, les 15 dernières variations du SMIC jusqu’à aujourd’hui.

SMIC horaire

SMIC mensuel

1 Janvier 2017

9,76 €

1 480,27 €

1 Janvier 2016

9,67 €

1 466,62 €

1 Janvier 2015

9,61 €

1 457,52 €

1 Janvier 2014

9,53 €

1 445,38 €

1 Janvier 2013

9,43 €

1 430,22 €

1 Juillet 2012

9,40 €

1 425,67 €

1 Janvier 2012

9,22 €

1 398,37 €

1 Décembre 2011

9,19 €

1 393,82 €

1 Janvier 2011

9,00 €

1 365,00 €

1 Janvier 2010

8,86 €

1 343,77 €

1 Juillet 2009

8,82 €

1 337,70 €

1 Juillet 2008

8,71 €

1 321,02 €

1 Mai 2008

8,63 €

1 308,88 €

1 Juillet 2007

8,44 €

1 280,07 €

Source : Insee

Chômage UE : au plus bas depuis 2008

Chômage UE : au plus bas depuis   2008 

 

En moyenne Selon les derniers chiffres de l’office de statistiques européen, le taux de chômage en zone euro s’est établi à 8,8% en octobre 2017 (autour de 9.5% pour la France et 6.6% en Allemagne). , soit  une baisse par rapport au taux de 8,9% de septembre 2017 et au taux de 9,8% d’octobre 2016. Des taux de chômage par pays qui évolue de 3 à 20%. Du côté de l’Union européenne, le taux de chômage s’est établi à 7,4% en octobre 2017, en baisse par rapport au taux de 7,5% de septembre 2017 et au taux de 8,3% d’octobre 2016. Il s’agit du taux le plus faible enregistré dans l’UE28 depuis novembre 2008. Ce chiffre est légèrement meilleur que celui anticipé par les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset, qui tablaient sur 8,9%, soit le même niveau qu’en septembre. Parmi les Etats membres, les taux de chômage les plus faibles en octobre 2017 ont été recensés en République tchèque (2,7%), à Malte (3,5%) ainsi qu’en Allemagne (3,6%). Les taux de chômage les plus élevés ont quant à eux été enregistrés en Grèce (20,6% en août 2017) et en Espagne (16,7%). En glissement annuel, le taux de chômage a baissé dans tous les Etats membres excepté en Finlande où il est resté stable. « Les baisses les plus marquées ont été observées à Chypre (de 13,1% à 10,2%) et en Grèce (de 23,4% à 20,6% entre août 2016 et août 2017) ». En France, le chômage s’est élevé à 9,4% de la population active en légère baisse par rapport à septembre (-0,1%). Malgré plusieurs signes d’embellissement, les jeunes sont toujours frappés par un chômage important. Selon les chiffres publiés ce jeudi, le taux de chômage des jeunes s’est établi à 16,5% dans l’UE28 et à 18,6% dans la zone euro, contre respectivement 18,2% et 20,3% en octobre 2016. Les taux les plus faibles en octobre 2017 ont été observés en Allemagne (6,6%) et en République tchèque (7,2%), tandis que les plus élevés ont été enregistrés en Grèce (40,2% en août 2017), en Espagne (38,2%) et en Italie (34,7%). Les jeunes des pays de l’Europe du Sud, qui ont subi la crise économique de plein fouet et des mesures d’austérité à répétition, ont ainsi été durement touchés par le

Audiences radio: Europe 1, encore plus bas

Audiences radio: Europe 1, encore plus bas

 

 

Europe 1 coule encore. La radio qui était en pointe dans les années 70 en matière d’information et de nouveautés musicales voient son audience s’affaiblir encore. L’ancienne radio des jeunes est devenue celle du  troisième âge avec une ligne éditoriale qui hésite entre Paris-Match et le Parisien.  Europe 1  La radio du groupe Lagardère s’enfonce donc toujours avec 7,2% d’audience cumulée, soit près d’un point de moins qu’à la rentrée 2016 et  reste loin derrière des leaders stables, RTL (12 points d’audience cumulée) et France Inter (11,1). Franceinfo reste à des niveaux d’audience très hauts (8,5 soit +0,6 par rapport à la rentrée 2016) comme RMC (7,8, stable). La première des musicales, NRJ reste stable à 10,8% (-0,1 point). Cette dernière est en mauvaise posture. Trimestre après trimestre, son audience s’érode. Elle termine la période à 7,2 % d’audience cumulée, son plus bas niveau historique.   Les petites modifications apportées, les changements d’animateurs n’y ont rien fait. Les auditeurs n’adhèrent plus.

 

Pour la patronne de la Fed, «des taux plus bas pour longtemps » (FED)

Pour la patronne de la Fed, «des taux plus bas pour longtemps » (FED)

C’est la thèse de la patronne de la Fed, Janet Yellen, deux raisons à cela d’abord une croissance encore assez faiblarde et surtout fragile. Ensuite, le fait que la mondialisation concourt à freiner de manière notoire l’inflation. Pour la responsable de la FED,  les taux d’intérêt « naturels » à long terme de l’économie actuelle sont beaucoup plus bas « qu’au cours des décennies passées », « autour de 2,75% contre 4,25% il y a quelques années », a-t-elle affirmé. Il se pourrait donc que cette période de taux bas dure encore longtemps , même si des ajustements maîtrisés à la hausse sont probables. Mais une hausse précipitée et d’ampleur significative serait de nature à faire éclater la bulle financière et à faire replonger la croissance dans la crise. D’où l’extrême prudence de toutes les banques centrales à l’égard des taux afin de ne pas affecter le niveau de l’activité et l’emploi. Ce concept de taux naturel utilisé par la patronne de la Fed est  le taux d’équilibre optimal qui favorise le plein emploi comme des prix stables. En cas de ralentissement économique, sans même une récession, la Fed peut devoir réenclencher sa politique monétaire « non-conventionnelle », a affirmé Mme Yellen faisant référence aux achats d’actifs. « Si nous vivons dans un monde de taux naturel bas, un ralentissement d’activité bien moins sévère qu’une grande récession peut suffire à faire revenir les taux au jour le jour à zéro », a-t-elle ajouté.

 

BCE : abandonner les taux « trop bas » (Schäuble)

BCE : abandonner les taux « trop bas » (Schäuble)

 

Vraiment incorrigible par son orthodoxie monétaire Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, qui a encore critiqué la BCE et souhaité l’abandon rapide des taux bas. En plus avec des motifs complètement fallacieux puisqu’il considère que cette politique monétaire nuit à l’économie allemande. L’Allemagne qui  a largement bénéficié de cette politique monétaire puisque en 2016 elle a dégagé un bénéfice de leur de 300 milliards sur ces échanges extérieurs tandis que la France, elle, a enregistré 50 milliards de déficits. Pour 2017, les résultats dans ce domaine devraient être du même ordre. Le ministre des finances allemand se plaint du niveau de l’euro qui handicaperait l’économie allemande pourtant les résultats le contraire. En outre une remontée des taux serait de nature à soutenir encore un peu plus le niveau de l’euro. Le message contradictoire du ministre des finances allemand et destiné bien sûrs à la banque centrale européenne qu’il n’a jamais appréciée mais aussi à Merkel qui pourrait être tenté de répondre favorablement à la demande de certains partenaires européens d’accepter une politique monétaire et surtout budgétaire un peu plus accommodante. Schäuble  a donc de nouveau critiqué lundi la faiblesse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE), ajoutant espérer que celle-ci y mette fin prochainement. « Elle ne me satisfait pas », a-t-il dit en référence à la politique de taux bas de la BCE. « Et j’espère qu’elle s’achèvera bientôt. » « Il y a des signes qui montrent que la situation s’améliore progressivement », a-t-il dit par la suite à propos de la fin de cette politique. « Personne ne met sérieusement en cause le fait que les taux d’intérêt sont trop bas pour la vigueur de l’économie allemande et le taux de change de l’euro, qui est en train d’augmenter », a-t-il estimé. Il a ajouté que la majorité des observateurs s’attendaient à ce que la BCE franchisse, lors de sa réunion de septembre, une étape supplémentaire vers la sortie de sa politique monétaire très expansionniste. Pourtant rien n’est sûr dans ce domaine et il se pourrait bien que la banque centrale européenne poursuive sa politique à commandant en matière de taux comme d’ailleurs s’apprête aussi à le faire la FED, banque centrale américaine  en raison notamment de la fragilité de la croissance.

Sondage popularité: Trump au plus bas

Sondage popularité: Trump au plus bas

Selon un sondage Reuters/Ipsos publié vendredi 38% des personnes interrogées disent approuver l’action du nouvel occupant de la Maison blanche, tandis que 56% la désapprouvent, le reste disant avoir des « sentiments partagés ». Au sein des républicains, la proportion de personnes disant désapprouver l’action de Donald Trump est passée de 16% la semaine dernière à 23%. La cote de popularité de Donald Trump est tombée à son plus bas niveau depuis son investiture le 20 janvier.  Le président américain et sa pratique présidentielle font l’objet de nombreuses critiques, qui se sont accentuées depuis le renvoi surprise du directeur du FBI James Comey le 9 mai dernier et les révélations en cascade qui ont suivi. Le président est à présent accusé d’avoir exercé des pressions sur James Comey pour lui demander de mettre un terme aux investigations lancées sur les contacts russes de son ex-conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn. Donald Trump, qui entame ce vendredi son premier déplacement à l’étranger, a critiqué jeudi la désignation d’un procureur spécial chargé d’enquêter sur les liens entre son entourage et la Russie, la présentant comme la « plus grande chasse aux sorcières » de l’histoire des Etats-Unis.

Prix du pétrole au plus bas de l’année

Prix du  pétrole au plus bas de l’année

 

 

 

Compte tenu des interrogations sur le respect des quotas définis par les exportateurs de pétrole pour l’avenir, les cours ont tendance à nettement fléchir pour tomber nettement en dessous des 50 $. Le prix du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, a cédé 2,30 dollars à 45,52 dollars à New York sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex), un niveau auquel il n’avait plus fini en clôture depuis novembre. « Le marché s’écroule vraiment », a commenté Gene McGillian, de Tradition Energy. « Tant que l’on n’aura pas l’annonce d’un accord sur des baisses de production, les investisseurs vont tirer les cours vers le bas. » Les cours, sur une pente descendante depuis la fin avril, ont chuté encore plus brutalement, les investisseurs semblant attendre de plus en plus impatiemment l’annonce d’une prolongation des plafonds de production appliqués depuis janvier par de nombreux producteurs.

Ces quotas, que s’imposent depuis janvier les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des pays comme la Russie, ne sont actuellement censés courir que jusqu’à la mi-2017.

Le pétrole au plus bas depuis fin novembre

Le pétrole au plus bas depuis fin novembre

 

En dépit des pressions des pétroliers et de la spéculation pour la remontée des cours, le pétrole demeure relativement bas ; En cause une  activité internationale qui n’est pas vraiment repartie aussi un déséquilibre de l’offre et de la demande. Les cours du pétrole ont encore  baissé vendredi dans le sillage d’une semaine catastrophique, qui les a fait retomber au plus bas de l’année face à la prise de conscience d’une offre toujours élevée. Le prix du baril de référence a cédé 79 cents à 48,49 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex), finissant au plus bas depuis fin novembre au terme d’une chute hebdomadaire de plus de 9%. « Les investisseurs se disent que c’est le moment de vendre », a résumé Mike Lynch, de Strategic Energy & Economic Research. « Ils se mettent à s’inquiéter du haut niveau des réserves». Malgré une tentative de rebond en début de séance, les cours ont poursuivi un mouvement brusquement entamé en milieu de semaine, après notamment l’annonce d’un bond des réserves américaines de brut à de nouveaux records. « Alors que certains investisseurs jugeaient auparavant que la hausse des stocks américains n’avait pas d’importance pour les cours, c’est maintenant devenu la principale inquiétude », s’est étonné dans une note Tim Evans, de Citi. En effet, le marché n’avait guère évolué lors des précédentes semaines, alors même que le département américain de l’Energie (DoE) faisait déjà état de réserves de brut sans précédent. Après un début d’année marqué par de très nombreux paris à la hausse, c’est en fait l’équilibre spéculatif du marché qui semble s’être inversé car « le mouvement de vente engagé par le plongeon de mercredi continue à primer sur d’éventuelles chasses aux bonnes affaires », a souligné M. Evans. Ce retournement a accentué la prise de conscience, déjà sensible depuis de nombreuses séances dans le discours des analystes, que la production américaine ne cesse d’accélérer et a maintenant retrouvé son niveau d’il y un an. A ce titre, les investisseurs ont encore pris connaissance vendredi d’une nouvelle hausse du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, selon le décompte hebdomadaire du groupe privé Baker Hughes. Ce contexte pousse le marché à « s’inquiéter d’un échec de l’accord entre les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres pays », a prévenu John Kilduff, d’Again Capital. Cet accord prévoit des baisses de production avec des quotas précis pour chaque signataire et il avait largement contribué à soutenir le marché lors des derniers mois, mais les observateurs craignent qu’il ait aussi ouvert une brèche aux compagnies américaines, les Etats-Unis n’étant pas impliqués par ce pacte. Les prix du pétrole risquent de demeurer bas encore en 2017 en raison d’une part du tassement de l’économie mondiale et de l’incapacité de l’OPEP à réduire vraiment la production.  .  De façon presque mécanique, le tassement des prix du pétrole suit l’atonie de l’activité économique mondiale.  «On dirait que s’évaporent les attentes d’un rééquilibrage de l’offre et de la demande», a reconnu Gene McGillian, de Tradition Energy. «L’attention des investisseurs se concentre sur le niveau élevé des réserves de pétrole comme de carburant à travers le monde.»   C’est notamment aux États-Unis que la situation préoccupe les marchés, car les réserves d’essence ne cessent d’augmenter

 

OAT au plus bas en un mois

L’OAT au plus bas en un mois

 

Conséquences des incertitudes politiques, le rendement des obligations souveraines françaises à 10 ans (OAT) a touché son plus bas niveau en un mois lundi, alors que les derniers sondages suggèrent que le candidat Emmanuel Macron pourrait battre facilement Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Le rendement de l’OAT est tombé à 0,92%, poursuivant le repli enregistré la semaine dernière après l’annonce d’une alliance entre le centriste François Bayrou et Emmanuel Macron. L’écart de rendement, ou spread, entre l’OAT et le Bund allemand s’est ainsi réduit à environ 71 points de base. Selon un sondage Kantar Sofres Onepoint pour Le Figaro-LCI-RTL publié dimanche, Marine Le Pen arriverait en tête au premier tour (27%) devant Emmanuel Macron (25%). Au second tour, le candidat du mouvement « En Marche » l’emporterait face à la candidature du Front national (58% contre 42%).

Fillon de plus en plus bas, éliminé avec 17,5% (IFOP)

Fillon  de plus en plus bas, éliminé avec 17,5% (IFOP)

 

François Fillon plonge encore d’après le  sondage quotidien de l’IFOP-Fiducial et serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle, avec 17,5%, si le scrutin devait avoir lieu ce dimanche. Toujours devancé par Emmanuel Macron (21%) et Marine Le Pen (26%), le vainqueur de la primaire de la droite perd un demi-point par rapport à la précédente étude réalisée pour Paris Match, iTELE et Sud Radio. Les intentions de vote en faveur de l’ex-Premier ministre n’ont cessé de fléchir depuis le début de la controverse déclenchée fin janvier par les révélations du Canard enchaîné sur les emplois potentiellement fictifs dont aurait bénéficié son épouse et deux de ses enfants. Derrière le trio de tête, suivent Benoît Hamon (15%), Jean-Luc-Mélenchon (10,5%), François Bayrou (5,5%), lequel entretient le suspense sur ses intentions, et une série de candidats à moins de 5%. Dans l’hypothèse d’un second tour Macron-Le Pen, la seule testée par l’Ifop, l’ancien ministre de l’Economie l’emporterait avec 63% contre 37% à la présidente du Front national. Cette enquête a été menée en ligne du 6 au 9 février auprès d’un échantillon de 1,407 personnes inscrites sur les listes électorales.

Popularité Trump : Au plus bas

Popularité: Trump : Au plus bas

Trump est au plus bas dans les sondages et évidemment pour lui ces  sondages sont truqués. Seulement 40 % des Américains ont une opinion favorable du milliardaire élu le 8 novembre et qui sera investi président vendredi, selon un sondage du Washington Post et ABC News. Donald Trump arrive ainsi loin derrière ses quatre prédécesseurs, avec plus de 20 points de retard, selon cette enquête réalisée auprès de 1.005 personnes (marge d’erreur de 3,5 %). Le contraste est particulièrement saisissant avec Barack Obama, qui était entré à la Maison Blanche en 2009 porté par 79 % d’opinion favorable. Les électeurs ont toutefois de grands espoirs concernant sa gestion de l’économie, avec 61 % des personnes interrogées estimant que Donald Trump fera un « excellent ou bon travail » dans ce secteur, souligne le Washington Post. Seuls quatre Américains sur dix approuvent la façon dont il a mené la transition de pouvoir depuis son élection, d’après un autre sondage CNN/ORC (1.000 personnes interrogées, marge d’erreur de 3 %). Par comparaison, plus de huit Américains sur dix (84 %) avaient apprécié la gestion de la transition menée par Barack Obama à son arrivée à la Maison Blanche, selon CNN.  « Les mêmes gens qui faisaient les sondages bidons pour les élections, et ont eu tout faux, font maintenant des sondages de popularité. Ils sont truqués, comme avant », a lancé Donald Trump surTwitter.

La livre au plus bas depuis 1985

La livre au plus bas depuis 1985

 

La perspective d’un brexit dur  semble avoir été choisie par la première ministre Theresa May et  fait encore plonger un peu plus la livre, au plus bas depuis 1985. En cause évidemment les incertitudes concernant les échanges entre l’union économique et la Grande Bretagne. Par ailleurs,  la balance commerciale est très déséquilibrée et le budget un fort déficit, ce qui nécessite un rééquilibrage par l’apport de capitaux extérieurs. Mais  les investisseurs hésitent à intervenir en Grande-Bretagne, ce qui explique la nouvelle baisse de la livre. On observera cependant que la baisse de la livre peut favoriser à terme un moindre déficit de la balance commerciale en raison de la compétitivité retrouvée. Pour essayer de défendre la monnaie et l’économie Theresa mais se dit pr^te  à s’engager dans la voie du dumping fiscal en cas de rupture totale avec l’union européenne. Le sterling a donc reculé lundi à son plus bas niveau depuis 32 ans, hormis l’épisode du « flash crash » d’octobre, dans la crainte de voir la Première ministre britannique Theresa May opter mardi pour un divorce sans compromission avec l’Union européenne.La devise britannique a reculé jusqu’à 1,1983 dollar en Asie, en repli de 1,5%, tombant à son plus bas niveau depuis le « flash crash » du 7 octobre quand elle avait perdu 10% de sa valeur en quelques minutes. Hormis cet accident, il s’agit de son niveau le plus bas depuis mai 1985.La livre est ensuite remontée pour se traiter autour de 1,20 dollar en milieu de journée en Europe, en baisse de plus de 1%.L’euro de son côté a pris jusqu’à 1,5% face à la livre, à un plus haut de deux mois de 88,53 pence, avant de refluer vers 87,75 (+0,7%). Le yen, profitant de son statut de valeur refuge, a quant a lui pris jusqu’à 2,3% à 136,48 pour un sterling, là aussi un pic de deux mois, et il conservait un gain de 1,4% à mi-séance en Europe. Le marché, disent des cambistes, réagit à des articles de presse selon lesquels Theresa May, qui s’exprimera mardi devant un parterre de diplomates à Londres, donnera la priorité à la maîtrise de l’immigration et à la création de relations commerciales bilatérales dans le cadre du Brexit. Une porte-parole de la Première ministre a qualifié ces informations de spéculations. »A chaque fois que la presse évoque un ‘hard Brexit’, on assiste à un mouvement de vente du sterling », constate Lee Hardman, analyste change chez MUFG à Londres. « Il est pratiquement impossible d’imaginer que l’Europe permettre au Royaume-Uni de rester un membre à part entière du marché unique s’il veut par ailleurs reprendre le contrôle de ses frontières et conclure ses propres accords. » Les informations sorties dans la presse n’apportent toutefois pas de nouveaux éléments, le gouvernement de Theresa May ayant toujours donné la priorité à la maîtrise de l’immigration, ce qui explique que la livre n’ait pas reculé davantage après l’ouverture du marché londonien, ajoute-t-il. Richard Cochinos, responsable de la stratégie de changes du G10 chez Citi à Londres, rappelle que le Royaume-Uni est fortement tributaire des capitaux étrangers en raison de ses déficits courant et budgétaire. Plus les investisseurs éprouvent de l’incertitude quant à la place future de la Grande-Bretagne en Europe, moins il y aura d’investissements vers ce pays, ce qui explique selon lui la baisse du sterling.

Inflation : stabilité à bas niveau

Sur un an, l’inflation officielle se maintient à un bas niveau. En novembre l’augmentation des prix ne dépasse repas 0, 5 % d’après l’INSEE. L es prix à la consommation en France sont restés stables en novembre par rapport au mois d’octobre. Sur un mois, les prix de l’énergie ont poursuivi leur augmentation, « mais moins qu’en octobre » et ceux de l’alimentation ont rebondi légèrement, des hausses « compensées par un recul accentué des prix des services », a précisé l’Insee. Sur un an, l’inflation a connu une légère augmentation pour atteindre 0,5% qui « résulterait d’une nette accélération des prix de l’énergie et d’un rebond modeste des prix de l’alimentation ». Selon l’Insee, les prix des services « augmenteraient au même rythme que le mois précédent ». Quant aux prix des produits manufacturés, ils baisseraient à la même allure qu’en octobre.     L’indice des prix à la consommation harmonisé, utilisé pour les comparaisons entre membres de l’Union européenne, connaîtrait une accélération à +0,7% en novembre 2016, après +0,5% le mois précédent.

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