Archive pour le Tag 'bas'

Page 10 sur 12

Leclerc : des prix bas plein de pesticides (Greenpeace)

Leclerc : des prix bas plein de pesticides (Greenpeace)

 

Opération  dénonciation des pesticides vendus par Leclerc dans ses fruits et légumes.  Une opération qui vise Leclerc, le champion des prix bas et aussi de la malbouffe. Champion auusi de la récupération des slogans militants ; une malbouffe qui concerne évidemment les grands enseignes qui tirent tellement sur les prix d’achat que fruits et légumes par exemple sont poussé à l’engrais et aux pesticides pour toujours de meilleurs rendements. Des fruits et légumes qui ne se conservent d’ailleurs que quelques jours. À travers ce coup, l’ONG Greenpeace souhaite dénoncer la politique à bas prix de l’enseigne qui implique, selon eux, une «omniprésence des pesticides» dans les produits agricoles. «Avec cette action, Greenpeace caricature le ton militant souvent employé par Leclerc dans ses publicités», proclame un communiqué de l’organisation. «Nous le faisons pour révéler son vrai visage: la conséquence de son acharnement à acheter de gros volumes de fruits et légumes au prix le plus bas, c’est l’omniprésence des pesticides dans les champs et les assiettes», est-il ajouté dans le texte.  Greenpeace indique avoir lancé cette campagne le 15 octobre dans plusieurs villes de France pour sensibiliser les clients de ce distributeur «en utilisant ses codes de pub, comme il l’avait fait lui-même en détournant des affiches de mai 68», explique à l’AFP Cédric Gervet, un responsable de communication. «L’usage routinier des pesticides laisse des traces jusque dans les fruits et légumes que nous achetons dans les grandes surfaces», indique le mouvement.  Il affirme avoir testé les deux produits frais les plus consommés de France, produits en France, la pomme de terre et les pommes. Ces produits frais vendus en supermarché et toutes les enseignes ont des produits qui ont une présence de résidus de pesticides à divers degrés, sauf pour ceux issus de l’agriculture biologique.

Leclerc : premier prix des prix bas

Leclerc : premier prix des prix bas

Moins cher que moins cher et ça paye (pas les producteurs ni même les industriels) mais ça permet à Leclerc de gagner encore des parts de marché. Et à la malbouffe de progresser ! Et avec l’économie réalisée sur les prix bas on peut s’acheter un gadget dans le même magasin ! Selon le magazine LSA, elle a enregistré une progression de part de marché de 1,3 point en septembre (ce qui est énorme pour le secteur) et pèse désormais 20,6% des achats alimentaires en France. Désormais plus d’un produit alimentaire sur cinq en France est acheté dans un hyper ou un supermarché Leclerc. Du jamais vu pour le groupement. Pour rappel, l’enseigne n’était qu’à 17% de part de marché en France il y a 10 ans. Elle a donc enregistré une progression de près de 4 points en une décennie, ce qui est une dynamique impressionnante sur un secteur où les positions évoluent peu. Une performance qui a de quoi écœurer la concurrence. Il faut se rappeler qu’il y a un an pile, nous assistions à une grande vague de concentration: Casino/Intermarché, Système U/Auchan et Carrefour/Cora. Le but de ces rapprochements: mettre en commun leurs achats pour obtenir de meilleures conditions. Autrement dit: acheté moins cher pour vendre, in fine, moins cher. Seule enseigne à rester « indépendante » dans cette grande valse, Leclerc risquait, selon la plupart des observateurs, de perdre son statut de « supermarché le moins cher ».  Erreur. L’enseigne bretonne n’a tout simplement jamais été aussi puissante en France. « Deux facteurs peuvent l’expliquer, analyse Frank Rosenthal, consultant spécialisé dans le marketing du commerce. Il y a un élément ponctuel qui est la promo « Super Pouvoir d’achat » lancée à la rentrée et qui consiste en une remise immédiate en caisse. Cela a été un grand succès. Mais surtout Leclerc continue à être perçue comme l’enseigne la moins chère de France ce qui est fondamental dans ce secteur. »  Ainsi dans une étude de Kantar qui a demandé aux Français quelle était l’enseigne aux prix les plus attractifs, Leclerc arrive largement en tête avec 54% de citation devant Auchan (33,5%) et Carrefour (32,7%). Or c’est cette image-prix qui est fondamentale dans la distribution et qui permet d’attirer les clients et aussi de leur vendre en même temps des produits dont ils n’ont pas besoin ! Bref de consommer autant voire davantage.

Moral des ménages : au plus bas depuis le début de l’année

Moral des ménages : au plus bas depuis le début de l’année

Le  moral des Français replonge. Ils ne sont que 22% à déclarer être confiants en l’avenir de la situation économique du pays, selon le baromètre économique d’octobre, réalisé Odoxa pour BFM Business, Challenges et Aviva assurance. C’est le plus faible score depuis  le début de l’année! Et si les Français ne croient pas en l’environnement économique, ils sont à peine plus rassurés sur leur sort personnel : seuls 28% déclarent voir leur avenir positivement.    Un pessimisme qui est partagé avec une partie de l’Europe. « Un rideau de fer semble de nouveau partager l’Europe, non plus entre l’est et l’ouest, mais entre les grands pays du sud de l’Europe et ceux du Nord », note Gaël Sliman, président d’Odoxa.  Ainsi, c’est en Italie que la confiance est la plus érodée, avec seulement 21 % des habitants qui croient en leur avenir personnel. Du côté espagnol, ils sont 28%, faisant ainsi jeu égal avec la France. Et c’est en Allemagne que l’on affiche le plus bel optimisme, avec 57% des citoyens qui voient les mois à venir d’un bon œil.  Heureusement, cette morosité ne touche pas toutes les couches de la population française. Le baromètre Odoxa s’est penché ce mois-ci sur les entrepreneurs, et particulièrement ceux exerçant des professions libérales. Les médecins sont ainsi 34% à avoir confiance dans leur situation sur les prochains mois, malgré leur colère contre le projet de loi Santé.  Mais le plus bel optimisme est affiché  par les professions réglementées non médicales, comme les avocats, architectes, notaires… Ces entrepreneurs sont 41% à se déclarer confiants sur l’évolution économique de leur activité, soit 13 points de plus que la moyenne des Français. S’ils sont autant à se montrer positifs, c’est qu’ils misent sur leurs ressorts personnels pour continuer à prospérer. Ils sont 44% à s’appuyer sur une bonne réputation personnelle pour développer leur activité et 14% sur la mise en œuvre de projets de développement. En revanche, seuls 29% misent sur une amélioration de la situation économique générale qui pourrait ainsi relancer la consommation.  Du côté des entrepreneurs inquiets, c’est justement l’environnement économique qui pose problème. 57% jugent que, si la croissance n’est pas de retour, cela aura nécessairement un impact sur leurs résultats. 18% trouvent l’environnement réglementaire inquiétant. A tel point qu’ils sont 14% à avancer que leur préoccupation principale est une évolution négative de la fiscalité et ils sont tout autant à craindre que les lois et règlements de leur profession soient remis en question. « Il semble bien qu’en terme de moral, l’Etat soit clairement le problème, pas la solution » analyse Gaël Sliman.

Prix carburant: au plus bas

Prix  carburant:  au plus bas

 

Le prix du carburant ne cesse de baisser depuis 2008, cette baisse s’accélère depuis le début de l’année. Plusieurs facteurs explicatifs en cause d’abord l’OPEP qui accroît sa production bien au-delà des besoins de la croissance en particulier l’Arabie Saoudite. L’OPEP maintient ainsi une pression sur des prix bas pour détériorer la rentabilité du gaz et du pétrole de schiste des États-Unis. C’est donc un calcul à long terme ;  s’y ajoute bien sûr l’atonie de la croissance mondiale qui pèse de façon négative sur la demande de pétrole et dont sur les prix. Enfin il y a la perspective de la reprise des livraisons de pétrole par l’Iran qui influence les cours. Pour l’avenir,  à court et moyen  terme,  les prix devraient demeurer bas en l’état actuel de la demande laquelle dépend de la croissance mondiale. Le gazole est tombé à 1,10 euro le litre en moyenne, c’est son plus bas niveau depuis fin janvier. Le sans plomb 95 s’affiche lui à 1,40 euro. Le prix du pétrole n’arrête pas de baisser sur les marchés internationaux. En un an, la baisse est si brutale que certains ne sont pas loin de penser qu’on peut descendre à 40 dollars.  En un an, le baril de pétrole a perdu la moitié de sa valeur et tout se conjugue pour maintenir les prix à la baisse. D’abord parce que la demande ralentit dans les pays émergents et en particulier en Chine, premier importateur mondial de pétrole brut. Et surtout, les Américains inondent le marché de pétrole de schiste. Or pour maintenir ses parts, l’Arabie saoudite vient de dépasser les quotas de production fixés. « On a vu en juillet l’Arabie saoudite produire beaucoup de pétrole et mettre beaucoup de pétrole sur le marché. Ce qui a été une des causes de la chute des prix du pétrole en juillet » explique Jean-Louis Schilansky, le président du Centre hydrocarbures non conventionnels. « On a commencé le mois à 60 dollars le baril, on le termine à 50 dollars le baril ». Cet excèdent de 2 à 3 millions de baril par jour, c’est environ une fois et demie la consommation d’un pays comme la France. Désormais les marchés anticipent également en 2016 le grand retour de l’Iran pays producteur, après la levée des sanctions internationales, bref un choc pétrolier à l’envers. Une bonne nouvelle pour les automobilistes, les prix du pétrole vont rester bas, quasiment personne ne prévoit de remontée des cours à moyen terme.

Confiance des ménages: stable mais bas niveau

Confiance des ménages stable mais bas niveau

L’indicateur qui synthétise cette confiance reste stable pour le troisième mois consécutif à 94, le chiffre du mois d’avril ayant été révisé en hausse d’un point.  néanmoins toujours sensiblement inférieur à sa moyenne de long terme (100). Les 10 économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à un indice de 93. En juin, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée est stable et celle sur leur situation financière future progresse très légèrement (+1 point), les deux soldes demeurant sous leur moyenne de longue période. Les ménages sont à nouveau plus nombreux à estimer opportun de faire des achats importants (+2 points) L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle est quasi stable (+1 point) et celle sur leur capacité d’épargne future est stable, les deux soldes étant nettement au-dessus de leur moyenne de long terme. La proportion des ménages jugeant opportun d’épargner progresse de 7 points après avoir fortement baissé en mai, mais reste inférieure à sa moyenne de long terme. L’opinion des ménages sur leur niveau de vie passé est également quasi stable (+1 point) de même que celle sur leur niveau de vie futur (-1 point).Les craintes sur le chômage sont en légère baisse (-2 points) mais avait enregistré une très forte hausse entre mars et avril (+14 points) et demeurent largement au-dessus de la moyenne de long terme. La proportion des ménages considérant que les prix ont augmenté est quasi stable (+1 point) alors que le solde correspondant avait atteint en mai son plus bas niveau depuis l’origine de la série statistique en 1972. Les ménages sont de nouveau plus nombreux à anticiper une augmentation des prix, le solde correspondant s’élève de 3 points et a augmenté de 9 points depuis mars.

 

Détournement de fonds publics : Dumas encore en correctionnelle ou de la merde dans un bas de soie

Détournement de fonds publics : Dumas encore   en correctionnelle ou de la merde dans un bas de soie

Une nouvelle affaire Dumas renvoyé en correctionnel pour détournement de fonds publics. Lui, pourtant l’ancien président du conseil constitutionnel la plus haute instance de la république, garante des lois ! Dumas l’archétype de l’entourage de Mitterrand ( sauf quelques  exception comme Badinter). Dumas impliqué dans différentes affaires et condamné , mondain, méprisant , voleur au surplus. Qui ajoute la muflerie à ses pratiques de truand. Roland Dumas et l’ancien maire de Pont-Saint-Esprit (Gard), Gilbert Beaumet, ont en effet été renvoyé en correctionnel vendredi par le parquet de Nîmes pour une affaire de détournement de fonds publics.  L’avocat et ex-ministre Roland Dumas a été renvoyé vendredi en correctionnelle pour « recel de détournement de fonds publics » par le parquet de Nîmes. Même chose pour Gilbert Beaumet, l’ancien maire socialiste de Pont-Saint-Esprit (Gard), lui aussi ancien ministre de François Mitterrand, renvoyé en correctionnelle dans la même affaire pour « détournement de fonds publics ». La justice suspecte Gilbert Beaumet d’avoir commandé une étude à Roland Dumas sur la vidéosurveillance alors qu’il était maire de Pont-Saint-Esprit. Cette étude d’un montant de 8.300 euros aurait servi à payer une partie des honoraires d’avocats de Roland Dumas qui avait défendu le maire de Pont-Saint-Esprit en 2006 dans une affaire de malversations. BHL avait  trouvé la formule pour le sulfureux  et gâteux Roland Dumas qui a déclaré que Valls était sous influence juive « .De la merde dans un bas de soie »,  cette formule employée par Napoléon à l’égard de Talleyrand convient pour celui qui s’est toujours caractérisé par des paroles et des actes indignes de la république. Sa dernière saillie concernait la certification ( par lui-même alors qu’il était président du conseil constitutionnel) des comptes de campagne de Chirac «  faux mais certifiés pour sauver la république » ! . On attribue une bonne définition de Dumas par  Mitterrand «  pour le droit , j’ai Badinter, pour le tordu, j’ai Dumas ». Effectivement impliqué ( et condamné ) dans des affaires tordues, Dumas avait persisté en déclarant récemment  que Valls était sous influence juive !  Il faut dire que les propos de Dumas ont été largement sollicités par Bourdin, le journaliste de RTL dont le populisme caricatural ne sert pas la cause de la démocratie. Bourdin est un peu au journalisme ce que le FN est à la politique, un provocateur,  un diffuseur de vulgarité  et un défonceur de portes ouvertes qui aime patauger dans les eaux troubles du caniveau.

 

Petites entreprises : moral encore plus bas

Petites entreprises : moral encore plus bas

 

 

Pour la croissance, comme prévu,  le second trimestre sera moins bon que le premier ( la Banque de France prévoit 0.3% pour le second trimestre pour 0.6% de croissance du PIB au premier) . ce que constate aussi les petits patrons qui sosnt au contact  quotidien de la demande. Le moral des patrons de TPE stagne en effet  au 2e trimestre, après un certain regain d’optimisme en début d’année, en raison de leur situation financière et de la poursuite des destructions d’emplois, selon une étude publiée mardi. 29% des patrons de Très petites entreprises se déclarent optimistes sur le climat général des affaires en France, soit seulement 2% de plus qu’au 1er trimestre, selon le baromètre trimestriel IFOP réalisé pour la société Fiducial. Mais en début d’année, la progression était de 15% par rapport au dernier trimestre 2014. Les dirigeants sont 54% à être pessimistes pour leur propre entreprise, contre 71% sur le climat général. La destruction d’emplois se poursuit pour le 7e trimestre consécutif, particulièrement dans le secteur des services aux entreprises, précise l’étude. « Ce n’est pas le niveau d’embauches qui est préoccupant puisque 10 % des entreprises ont recruté 1,5 personne en moyenne, mais le niveau de suppression de postes qui reste élevé », car 7% des TPE ont supprimé au moins un poste au cours du premier trimestre 2015, précise le communiqué. A l’approche de l’été, les patrons « anticipent une faible reprise de l’emploi » au 2e trimestre. La situation financière reste « tendue » pour les TPE, avec un « 11e trimestre consécutif dans le rouge ». Un tiers seulement de ces entreprises « déclarent un trésorerie positive ».

 

Sondage Hollande : de plus en plus bas

Sondage Hollande : de plus en plus bas

 

Assez sympathique mais incompétent , c’est le jugement des Français car c’ est maintenant 81% des Français qui portent un jugement négatif sur Hollande.. Selon un sondage CSA, seules 18% des personnes interrogées souhaitent que le chef de l’Etat soit candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle de 2017. Les jugements négatifs restent massivement majoritaires : 81% (-5 points par rapport à 2014). Près de sept sondés sur dix (69%) mettent en avant une absence de résultats économiques et sociaux, un reproche encore plus sensible (76%) chez ceux qui avaient voté pour lui au premier tour en 2012. Parmi ces électeurs, 46% l’accusent de ne pas réformer le pays en profondeur et 40% de mener une autre politique que celle pour laquelle il a été élu. Et il ne sont que 34% (-4 points) à estimer qu’il mène une politique de gauche et 24% (-6) qu’il tient ses promesses de campagne. Seuls 16% de l’ensemble des sondés (+ un point) pensent qu’il est capable de réformer et 12% qu’il tient ses promesses de campagne (-2 points). L’image de François Hollande semble en revanche bénéficier de sa gestion des attentats de janvier, qui ont fait 17 morts. La proportion des Français qui le jugent « à la hauteur des événements » progresse ainsi de 14 points en un an, à 28%. Ils sont plus nombreux à le trouver courageux (32%, +6 points), déterminé (32%, +4), honnête (38%, +6) et sympathique (45%, +6) « Ces résultats ne préfigurent pas de l’état de l’opinion publique à l’égard de François Hollande en 2017. Ils témoignent toutefois du long chemin qu’il lui reste à parcourir », commente Yves-Marie Cann, directeur de CSA chargé de l’opinion. « L’obtention de résultats sur le plan économique et social apparaît aujourd’hui comme la condition sine qua non d’une amélioration durable des jugements portés par les Français sur son action », ajoute cet analyste. (Avec Reuters)

Antisémitisme- « Dumas : de la merde dans un bas de soie » (BHL )

Antisémitisme-  « Dumas : de la merde dans un bas de soie » (BHL )

BHL a trouvé la formule pour le sulfureux  et gâteux Roland Dumas qui a déclaré que Valls était sous influence juive. Cette formule employée par Napoléon à l’égard de Talleyrand convient pour celui qui s’est toujours caractérisé par des paroles et des actes indignes de la république. Sa dernière saillie concernait la certification ( par lui-même alors qu’il était président du conseil constitutionnel) des comptes de campagne de Chirac «  faux mais certifiés pour sauver la république » ! . On attribue une bonne définition de Dumas par  Mitterrand «  pour le droit , j’ai Badinter, pour le tordu, j’ai Dumas ». Effectivement impliqué ( et condamné ) dans des affaires tordues, Dumas persiste et signe avec cette provocation ignoble. Il faut dire que les propos de Dumas ont été largement sollicités par Bourdin, le journaliste de RTL dont le populisme caricatural ne sert pas la cause de la démocratie. Bourdin est un peu au journalisme ce que le FN est à la politique, un provocateur,  un diffuseur de vulgarité  et un défonceur de portes ouvertes qui aime patauger dans les eaux troubles du caniveau.  Certes Valls n’est pas sans défaut, il se nourrit davantage de propos martiaux que d’action pour autant le procès qui lui est fait par Dumas est scandaleux.  Le CSA se saisit de l’affaire. Ce lundi, le Conseil supérieur de l’audiovisuel annonce qu’il « instruit un dossier » sur les propos tenus par Roland Dumas sur Manuel Valls. Dans la matinée, l’ancien ministre des Affaires étrangères avait estimé sur BFM-TV et RMC que le Premier ministre « était probablement » sous influence juive. Le porte-parole du CSA n’a pas précisé ce qui était visé dans cette enquête, à savoir la chaîne où le journaliste qui a eu cet échange controversé, Jean-Jacques Bourdin. Jean-Jacques Bourdin l’a relancé plusieurs fois sur le fait que Manuel Valls était marié avec une juive. « Qu’est ce que vous voulez dire Roland Dumas? », l’a relancé Jean-Jacques Bourdin avant de lui demander: « Il est sous influence juive ?« . Sur Twitter, Jean-Jacques Bourdin s’est défendu. « J’aime mon métier. Faire dire à mes interlocuteurs ce qu’ils pensent vraiment. Recherche de la vérité contre toutes les langues de bois ». Un belle profession de foi, en apparence honorable mais la méthode Bourdin relève davantage du cirque médiatique que du journalisme. A l’évidence Bourdin s’intéresse  peu au fond, c’est d’obtenir la petite scandaleuse qui fera le buzz.  Manuel Valls a dénoncé ces propos qui « ne font pas honneur à la République« , selon lui. « Aucun mot, aucun acte » à caractère antisémite « ne peut être accepté par un responsable politique, associatif (…), l’antisémitisme n’est pas une opinion, ce n’est pas une petite plaisanterie », a dit le Premier ministre devant des élus du Conseil régional d’Ile-de-France Le CSA annonce ce lundi qu’il « instruit un dossier » sur les propos de Roland Dumas. Sur BFM-TV et RMC, l’ancien ministre avait déclaré que Manuel Valls était « probablement » sous influence juive.  Le CSA se saisit de l’affaire. Ce lundi, le Conseil supérieur de l’audiovisuel annonce qu’il « instruit un dossier » sur les propos tenus par Roland Dumas sur Manuel Valls. Dans la matinée, l’ancien ministre des Affaires étrangères avait estimé sur BFM-TV et RMC que le Premier ministre « était probablement » sous influence juive. Le porte-parole du CSA n’a pas précisé ce qui était visé dans cette enquête, à savoir la chaîne où le journaliste qui a eu cet échange controversé, Jean-Jacques Bourdin.

Sondage- moral des Français : au plus bas depuis 10 ans

Sondage- moral des Français :  au plus bas depuis 10 ans  

Le même jour, deux sondages donnent des résultats complétement contradictoires, l’un celui de Harris pour RTL affirme que les  Français en majorité sont  optimistes pour 2015 alors qu’au contraire un sondage IFOP pour Ouest France considère que jamais le moral n’a jamais été aurait bas depuis 10 ans. Il est vraisemblable que les instituts de sondage vont camoufler leurs divergences derrière des arguments pseudo méthodologiques. La tendance générale des sondages est  à la baisse pour le moral des Français. Il se pourrait cependant que certains acteurs économiques (certains annonceurs) pèsent sur les sondages pour sortir de l’attentisme qui nuit aux affaires. Dans le sondage d’Ouest France seuls 29% des Français se déclarent optimistes pour leur avenir et celui de leurs enfants. Ils étaient 43% en août et 30% il y a un an, selon un sondage IFOP pour Dimanche Ouest France publié samedi 3 janvier. Il s’agit du plus bas niveau depuis février 1995, soit le lancement du baromètre.  La question posée était celle-ci: « En pensant à l’avenir, pour vous et vos enfants, diriez-vous que vous êtes très optimiste, plutôt optimiste, plutôt pessimiste ou très pessimiste? » 26% se disent « plutôt optimistes », 3% « très optimistes », tandis que 71% se déclarent pessimistes (45% « plutôt pessimistes » et 26% « très pessimistes »).  Par tranches d’âges, les plus jeunes sont les plus confiants. Les 18-24 ans sont 41% d’optimistes. En revanche, les plus de 65 ans sont pessimistes avec seulement 24% de confiants. Par professions, les cadres sont confiants (43%), ce qui n’est pas le cas des professions intermédiaires (27%) ou des ouvriers (28%). Les sympathisants du Parti socialiste sont les plus optimistes (49%) en revanche, ils ne sont que 10% au Front national à croire en l’avenir.   »L’absence de croissance soutenue et l’attente, vaine pour l’instant, de résultats et de perspectives économiques et sociales ont altéré sensiblement la confiance dans le gouvernement », explique l’IFOP pour qui « la défiance à son égard s’est durablement installée dans de nombreux domaines ».  22% seulement des personnes interrogées lui font confiance pour la lutte contre la pauvreté, 16% pour la lutte contre le chômage, 14% pour l’augmentation du pouvoir d’achat, 13% pour la baisse des impôts. Les résultats sont moins médiocres pour la lutte contre l’insécurité (41% de confiance), la protection de l’environnement (39%) et l’intégration des personnes issues de l’immigration (36%). 

Pétrole : la guerre des bas prix avant la remontée

Pétrole : la guerre des bas prix avant la remontée

 

 

 

La guerre des prix est confirmée de la part de l’Arabie saoudite, une guerre pour faire écrouler les prix pour les remonter plus tard quand les concurrents seront à genoux «Ce n’est pas dans l’intérêt des producteurs de l’OPEP de réduire leur production, quel que soit le prix», a-t-il déclaré dans une interview à l’Agence de presse officielle saoudienne, «qu’il soit de 20 dollars, 40 dollars, 50 dollars ou 60 dollars, cela n’a pas de sens». Jamais non plus le puissant ministre n’avait aussi clairement désigné les adversaires des pays de l’OPEP dans ce qui s’apparente à une véritable guerre des prix du baril: les États-Unis. Pourquoi le pétrole baisse ?  Dans une intreview à Paris Match Thomas   Porcher, expert,  explique.

 

Paris Match. Le prix du baril de référence vient de passer sous les 60 dollars. A quoi est dû l’effondrement des cours du pétrole?
Thomas Porcher. C’est dû d’abord au développement des pétroles non conventionnels, et notamment les pétroles de schiste. Il y a eu des forages tellement intensifs que la production a fortement augmenté aux Etats-Unis : aujourd’hui on est environ à 10 millions de barils. C’est une montée en puissance extrêmement forte. Il y a aussi une baisse de la croissance mondiale, à laquelle la demande de pétrole est directement liée. La demande est extrêmement morose. Entre 1990 et 2000, la demande mondiale de pétrole augmentait chaque année d’un million de baril par jour. En 2011 et 2012, la demande augmentait de 3 millions de barils par jour tous les ans. Et aujourd’hui, elle n’augmentera cette année que de 900 000 barils. L’offre est supérieure à la demande d’un peu plus de 1,5 million de barils.  

 

Quel est le rôle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans cet effondrement des cours?
C’est un élément nouveau, ça a été une surprise pour moi : l’OPEP n’est pas intervenue alors que le prix baissait. C’est très surprenant. Quand les prix baissent trop, l’OPEP intervient toujours : après le 11 septembre 2001, en 2006 lorsque la consommation de pétrole se stabilisait et en 2008, alors que le prix est passé de 148 dollars à moins de 40 dollars, l’OPEP a retiré plus de 3,5 millions de barils par jour pour faire remonter les prix. On s’attendait à ce que l’OPEP intervienne, elle ne l’a pas fait et c’est la vraie surprise.

Quel intérêt aurait l’OPEP à ne pas intervenir?
Le scénario le plus probable c’est que l’OPEP a décidé de ne plus ajuster sa production, en laissant les autres le faire. Quand vous avez des prix qui baissent, les investissements dans les pétroles non conventionnels diminuent naturellement. On n’aurait jamais fait à ces prix-là les forages qu’on a faits en Guyane. Il y a un autre scénario : il y aurait un axe Washington-Riyad pour laisser filer les prix et étouffer les économies russe, vénézuélienne et iranienne. La réalité, c’est qu’on ne peut pas savoir.

Serait-ce un moyen pour les pays producteurs d’étouffer la dynamique des pétroles non conventionnels, qui ont explosé notamment en Amérique du Nord ces dernières années?
La production de pétrole de schiste va continuer, on ne ferme pas les robinets comme ça. Mais les investissements futurs dans le pétrole de schiste, les sables bitumineux ou en mer très profonde, vont être remis en question. Le prix du baril est beaucoup trop faible et la rentabilité n’est pas assez élevée. Les investisseurs vont y réfléchir à deux fois. Sans investissement, vous avez une contraction de l’offre et de nouveaux des tensions sur les prix. Les prix pourraient donc remonter.  

A quel niveau de prix les pétroles non conventionnels deviennent-ils rentables?
Globalement, sur les sables bitumineux et les pétroles de schiste, le seuil est de 75 dollars le baril. Ça veut dire en fait un prix de 90 dollars, pour que la marge soit suffisante. Pour des pétroles en mer très profonde, il faut un baril autour de 100 dollars. Aujourd’hui, le prix bas du baril met à mal ceux qui exploitent ces pétroles : tous les prêts engagés pour financer les investissements ont été basés sur un prix du baril à 100 dollars. Demain, quand ils devront emprunter pour investir, ce ne sera pas aux mêmes conditions. Les investissements futurs sont mis en danger. Or, si on ne continue pas à investir sans cesse dans ces pétroles non conventionnels, la production chute rapidement, car pour les pétroles de schistes, la durée de vie des forages est beaucoup plus courte que pour les puits traditionnels.    

Qui souffre le plus de cette baisse des prix?
Elle gêne tous les pays producteurs mais plus particulièrement ceux qui sont très dépendants de leurs recettes pétrolières. Ce sont les pays de l’OPEP, mais aussi de petits producteurs comme la République du Congo ou le Gabon, qui vont prendre de plein fouet la chute des cours. L’Arabie Saoudite a plus de marges financières que le Venezuela, la Russie ou le Congo. Il risque d’y avoir des retards dans le paiement des fonctionnaires. Tous ces pays avaient planifié leurs budgets sur un baril à 100 dollars. La marge de manœuvre de l’Arabie Saoudite, qui est le vrai patron à l’intérieur de l’OPEP, est extrêmement faible : ils peuvent jouer la baisse pendant quelques temps, mais à la prochaine réunion de l’OPEP en juin, il va y avoir une pression des autres pays de l’OPEP et peut-être même des troubles sociaux internes en Arabie Saoudite, si le rythme actuel d’augmentation des salaires des fonctionnaires n’est pas tenu.

Les cours du pétrole plongent, mais ceux du gazole baissent beaucoup plus lentement. Comment cela s’explique-t-il?
Il ne faut pas penser que les prix du carburant vont baisser aussi rapidement que les prix du pétrole. Il y a une part importante qui est fixe dans les prix du carburant : c’est la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE). La partie qui dépend uniquement des prix du brut est beaucoup plus faible. Il faut aussi prendre en compte le fait que le dollar s’est renchéri par rapport à l’euro. On achète le pétrole en dollar et consomme l’essence en euro. Si on avait eu un euro fort, il y aurait eu une amplification de la baisse. Enfin, le marché est un peu différent : le marché des carburants, qui est à Rotterdam, dépend plus de la fluctuation des fondamentaux saisonniers : départs en vacances ou climat. Il peut donc y avoir des décalages

 

Prix carburant : au plus bas

Prix carburant : au plus bas

 

D’après nombre dexperts, l’avenir était tracé : cétait la fin du carburaat pas cher, Total avait même pronostiqué le litre à 2 euros. C’était  evidemmenet sans compter sur trois élements d’abord  la crise, ensuite les évolutions technogiques permettant d’économiser lénergie enfin le changemenet de comportement des consommateurs ; Du coup en 2014 la carburant n’a jamais  été aussi bas depuis 4 ans ; L’Elysée estime qu’un automobiliste moyen qui effectue 35 km par jour en voiture a économisé en moyenne 6 euros sur les cinq derniers mois Les prix à la pompe ont atteint la semaine dernière un nouveau plus bas en quatre ans, selon les chiffres officiels publiés ce lundi 8 décembre, le gazole passant ainsi à 1,1792 euro le litre. L’Elysée estime que la baisse des cours du pétrole est bien répercutée dans ces tarifs. Les prix du carburant poursuivent leur chute. Les tarifs vendus aux pompes des stations-service ont ainsi atteint la semaine dernière un nouveau plus bas en quatre ans, selon les chiffres officiels publiés ce lundi 8 décembre.  Carburant privilégié des Français avec plus de 80% des ventes, le gazole s’est établi à 1,1792 euro le litre vendredi dernier, selon les données hebdomadaires du ministère de l’Ecologie et de l’Energie. Il s’agit du niveau le plus bas observé depuis novembre 2010 (voir chiffres détaillés en encadré). Le prix du gazole a ainsi baissé de près de 16 centimes de moins depuis le début de l’année. Pour un plein de 50 litres, cela représente une économie d’environ 8 euros. Les prix de l’essence sans plomb ont également poursuivi leur repli. Deuxième carburant le plus vendu dans l’Hexagone, l’essence sans plomb 95 s’affichait à 1,3733 euro le litre tandis que le sans plomb 98 a lui chuté à 1,4395 euro.  La bonne nouvelle est que, selon Jean-Louis Schilansky, les prix des carburants devraient se stabiliser autour de leur niveau actuel. « Dans tous les cas, on ne voit pas de facteur qui conduirait à la hausse dans les mois qui viennent », explique-t-il.

Les prix à la pompe

- Gazole: 1,1792 euro, soit 3,44 centimes de baisse sur une semaine. Au plus bas depuis novembre 2010

- Sans plomb 95: 1,3733 euro, soit 3,34 centimes de baisse sur une semaine. Au plus bas depuis novembre 2010

- Sans plomb 98: 1,4395 euro, soit 3,04 centimes de baisse sur une semaine. Au plus bas depuis décembre 2010.

 

 

France- Moral des ménages : toujours bas

France- Moral des ménages : toujours bas

Seulement deux petits points d’amélioration, en fait pas grand chose car cela se situe dans la marge d’erreur statistique. A 87 points en novembre, cet indicateur reste encore à un niveau nettement inférieur à sa moyenne de longue période, soit 100 points En novembre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future a augmenté de 2 points, retrouvant son niveau de juillet, celle concernant leur situation passée étant quasi stable (–1 point). «La proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants s’améliore nettement (+4 points)», note l’Insee pour qui ces trois soldes demeurent sous de leur moyenne de longue période. L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne future continue de diminuer légèrement en novembre (–1 point). Leur opinion concernant leur capacité d’épargne actuelle diminue également (–2 points). Néanmoins, ces deux soldes se maintiennent, eux, au-dessus de leur moyenne de long terme. Ils sont un peu moins nombreux à estimer qu’il est opportun d’épargner (le solde perd 2 points).Dans le même temps, la proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants a progressé de quatre points. S’agissant du chômage, les craintes concernant son évolution sont en hausse, le solde qui progresse de 2 points, reste très supérieur à sa moyenne de longue période. Enfin, les ménages sont légèrement plus nombreux à penser que les prix ont augmenté (+1 point) et nettement moins nombreux à anticiper une augmentation des prix (-7 points).

Vive la crise : croissance au plus bas, mais bourse au plus haut

Vive la crise : croissance au plus bas, mais bourse au plus haut

 

C’est le paradoxe le plus étonnant du contexte actuel, la croissance est atone, le chômage au sommet mais la bourse tutoie le ciel. Finalement tout va bien et les médias même économiques ont fait l’impasse sur les indicateurs  très inquiétants concernant la croissance de novembre. Pourquoi simplement par les valeurs boursières se portent au mieux, que les dividendes versée aux actionnaires vont atteindre des sommets en 2014. Par contre les investissements sont en panne et les charrettes de licenciements succèdent aux charrettes. Pourtant nous sommes peut -être à la veille d’un nouveau choc mondial en tout cas d’une  dépression forte de la croissance. En cause évidemment la confusion ente la santé de la sphère financière et celle de l’économie réelle. Il a suffi pour rassurer les marchés que la Chine annonce des baisses d’intérêt et que Draghi permettent encore davantage de liquidités pour la cote se redresse en France mais aussi ailleurs. Pourquoi parce simplement ces politiques plus accommandantes permettent de davantage spéculer ; elles ne servent pas l’investissement, la consommation, elles encouragent les cotations à optimisme. Cela jusqu’au moment où un krach interviendra (bulle immobilière, bulle obligataire ou remontée brutale de taux d’intérêt pas exemple). Puisque la bourse va bien, vive la crise. D’ailleurs les charrettes de licenciements sont généralement très appréciées. Certes c’est souvent de la productivité en plus, donc de la compétitivité et des profits supplémentaires. Donc des marges et des dividendes.  Les actionnaires du monde entier devraient recevoir 133 milliards de dollars de plus en 2014 qu’en 2013. C’est ce qui ressort de l’étude trimestrielle publiée par Henderson Global Investors. 2014 sera donc une année record avec 1.190 milliards de dollars de bénéfices redistribués par 1.200 entreprises cotées. Cela représente une progression de 9,6 %, soit la meilleure année depuis 2011  Pourtant la conjoncture de l’économie réelle est mauvaise. La croissance se tasse aux Etats Unis.,  en Chine, l’indice PMI HSBC/Markit du secteur manufacturier a enregistré une croissance nulle en novembre à 50,0 contre 50,4 en octobre, selon une enquête menée auprès des directeurs d’achat. En zone euro, les indices « flash » des directeurs d’achat de Markit montrent que la croissance de l’activité en novembre a baissé à 51,4 contre 52,1 en octobre, soit un recul encore plus marqué que les prévisions les plus pessimistes.  Mais tout va bien, vive la crise !

Immobiliers : construction de logements neufs au plus bas

Immobiliers : construction de logements neufs au plus bas

Mons de 300 000 logements construits cette année, c’est loin des 500 000 promis par Hollande et surtout, c’est le chiffre le plus bas depuis la guerre. En fait  le plan annoncé par Valls en août ne produit pas l’effet escompté.  Certes des mesures techniques ont été prises pour simplifier les procédures mais la question centrale est celle de la solvabilité. S’ajoute auusi le manque général de confiance. Manque de confiance des organismes de prêts qui ont resserré les conditions du crédit, manque de confiance des ménages auusi. Surtout la question de la solvabilité des candidats à l’accession. Compte tenu des conditions actuelles de financement (surtout de la durée des emprunts) les charges ne peuvent plus être supportées par nombre de candidats à l’accession surtout les primo accédants ; Il faut rappeler qu’en moyenne les organismes prêteurs exigent un revenu minimum de 4500 euro ! , Plus que jamais, les effets des mesures d’urgence se font attendre. État des lieux des principales mesures tardant à être mises en œuvre ou vidées de leur sens par le législateur. «On a perdu 3 à 9 mois pour la mise en œuvre de nouvelles normes techniques», explique-t-on à la FPI. Sur les 50 mesures de simplification promises pour fin 2014, la moitié ont été repoussées à courant 2015, voire même parfois au second semestre, constate la FPI. Ainsi, les 17 mesures allégeant les règles à l’accessibilité arrêtées mi-février en accord avec les associations représentatives (travaux rendant les logements adaptables aux handicapés), dont une ordonnance en octobre prévoyait les travaux modificatifs des acquéreurs à compter du 1er janvier 2015, sont désormais prévues pour juin 2015. Plusieurs mesures visent à simplifier les autorisations de construction et d’urbanisme de logements neufs afin de fluidifier le marché. Prévue pour décembre, la réduction des délais d’obtention de permis de construire sera votée au premier semestre 2015. En parallèle, la mesure réduisant les obligations de création de parkings dans les immeubles neufs situés en zones tendues et bien desservies par les transports en commun, prévue dans le projet de loi Simplification de la vie des entreprises, vient d’être vidée de son sens par le Sénat et limitée aux résidences pour étudiants et personnes âgées. Cette mesure sera-t-elle rétablie par les députés? Faute de visibilité, les mesures annoncées fin août pour inciter les particuliers à investir dans la pierre renforcent leur attentisme. Bien qu’entré en application le 1er septembre, le nouveau dispositif Pinel (version améliorée de l’ex dispositif Duflot) sera voté en fin d’année dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2015. De nombreux particuliers ayant été séduits par le nouveau dispositif ont contacté les promoteurs. Mais, ils préfèrent attendre le vote définitif de la loi avant de s’engager. D’autant qu’il n’est pas exclu que les députés modifient légèrement le texte en deuxième lecture. Alors que le projet de loi prévoit que les investisseurs pourront louer leur bien à leurs ascendants (parents) et descendants (enfants) tout en conservant l’avantage fiscal, les parlementaires pourraient finalement réserver cette disposition à la seule location aux ascendants. Ceux qui loueraient leur bien à un enfant perdraient donc l’avantage fiscal. Par ailleurs, l’abattement exceptionnel de 100.000 euros pour les donations à ses enfants ou petits-enfants pour acheter un logement neuf, lui aussi prévu dans le projet de loi de Finances pour 2015, souffre selon la FPI d’une rédaction trop restrictive. «Il n’y a pas de donation en numéraire pour permettre l’achat d’un logement neuf. La mesure sera sûrement inefficace», juge la FPI.

 

1...89101112



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol