Trump gracie un vendeur illégal de drogue !
Trump gracie Ross Ulbricht, Un baron de la drogue en remerciement de son soutien politique. Notons que ce vendeur illégal de drogues avait été condamné à la prison à vie !
Donald Trump a dit mardi avoir gracié le créateur du site illégal «Silk Road», qui a servi de plateforme en ligne pour la vente de millions de dollars de drogues à travers le monde.
En 2015, Ross Ulbricht, créateur du site Silk Road (route de la soie) – considéré un temps comme le plus grand site de vente de drogues en ligne au monde – a été condamné à la réclusion à perpétuité, sans possibilité de libération. Il avait vendu 200 millions de dollars de drogue à des consommateurs du monde entier.
Son site de marché noir du Dark web, parfois surnommé l’ »Ebay de la drogue », permettait notamment d’acquérir héroïne, cocaïne, LSD et d’autres produits illégaux ou faux documents grâce à la monnaie virtuelle bitcoin, en garantissant l’anonymat de ses dizaines de milliers d’acheteurs à travers le monde.
L’homme de 40 ans était aussi accusé d’avoir commandité cinq meurtres.
«Je viens d’appeler la mère de Ross William Ulbricht pour lui faire savoir qu’en son honneur et celui du mouvement libertarien, qui m’a soutenu si ardemment, j’ai le plaisir de signer une grâce totale et inconditionnelle pour son fils», a déclaré le nouveau président américain sur Truth Social. Donald Trump avait promis de le libérer lors d’un discours en mai devant la convention du parti libertarien, un mouvement marginal qui prône les libertés individuelles et un rôle minimal du gouvernement.
Comment Valls, le baron noir, a viré Montebourg et Philippetti
Comment Valls, le baron noir, a viré Montebourg et Philippetti
Le JDD rend compte du livre Le bal des dézingueurs, qui parait mercredi 9 mars, écrit par les journalistes Laurent Bazin et Alba Ventura, Manuel Valls y raconte en détails le jour où lui et François Hollande ont décidé de remanier le gouvernement et de virer Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filipetti pour clarifier la ligne économique. « C’est sans doute le tournant du mandat de Premier ministre de Manuel Valls. Le 25 août 2014, Le chef du gouvernement décide de démissionner Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti après les critiques du ministre de l’Economie lors de la fête de la Rose à Frangy-en-Bresse. Pour la première fois dans un livre intitulé Le bal des dézingueurs (Flammarion), Valls raconte en longueur le jour où il a viré les frondeurs du gouvernement. « J’avais prévenu Arnaud [Montebourg] quelques jours plus tôt. On sortait d’une réunion gouvernementale où Aurélie [Philippetti] et lui avaient remis une couche avec « le changement de politique économique ». A elle, j’ai dit : ‘Dis donc, tu ne vas tout de même pas nous donner des leçons de gauche!’ Et lui, je l’ai averti. Je lui ai dit : ‘Fais gaffe, Arnaud. Gaffe à ce que tu vas dire à Frangy ». Le dimanche, jour de la fête de la Rose, le ministre de l’Education nationale, Benoît Hamon, proche d’Arnaud Montebourg, donne une interview dans le Parisien où il dit qu’il n’est pas « très loin des frondeurs ». Manuel Valls envoie des textos à Benoît Hamon pour lui dire que « ça ne va pas du tout, qu’il ne peut pas faire ça. ». »J’essaye aussi d’appeler Arnaud, qui ne me répond pas », glisse le Premier ministre. En week-end alors en Normandie, Valls décide alors de rentrer à Paris plus tôt. « Je sens mal ce qui se passe », confie-t-il. « En arrivant, je vois à la télé le discours de Montebourg contre l’austérité et cette scène avec la « Cuvée du redressement », où il se moque ouvertement de François Hollande. Là, on se parle avec le Président… » Manuel Valls explique auprès des journalistes que la décision est prise conjointement avec le chef de l’Etat : « Nous décidons que ça ne peut plus durer. Dans la nuit, sa décision est prise. François me dit : ‘Tu me remets ta démission et on refait le gouvernement’ ». » Il faut alors annoncer la décision aux principaux intéressés : « Je les reçois tous. La seule que j’engueule, c’est Filipetti. Je lui demande ce qui lui a pris d’envoyer un tweet de soutien aux deux autres…Avec Hamon ça se passe sereinement, on en conclut que sa place au gouvernement est intenable. Enfin, arrive Arnaud…Il entre dans le bureau, tranquille, en chantant à tue-tête This is the end, la chanson des Doors. Et puis il me regarde et il m’explique d’un air fataliste : ‘Qu’est ce que tu veux…C’est mon inconscient qui a parlé! » Et là, il se lève, il me prend dans ses bras et il lâche : ‘Allez vieux frère!’ Et il s’en va… » (JDD)