Archive pour le Tag 'baptiste'

Une nouvelle gauche ? ( Samir Lassoued et Baptiste Ménard)

Une nouvelle gauche ? ( Samir Lassoued et Baptiste Ménard)

« La gauche doit à nouveau être audible comme un Fabien Roussel, crédible comme un Bernard Cazeneuve, ancrée comme une Carole Dalga, indignée comme Yannick Jadot et républicaine comme un Guillaume Lacroix »

L’élection partielle de dimanche dernier en Ariège doit servir d’électrochoc. Les électeurs ont préféré une gauche radicale et modérée à l’outrance de La France insoumise. C’est un premier fait politique incontestable.

La construction de la Nupes est ainsi faite que le plafond de verre est atteint et que sans élargir son socle électoral, la gauche est condamnée à emprunter des impasses électorales, de telle sorte que la Nupes servira de marche pied au Rassemblement national. C’est ici un second fait politique. Nous devons bâtir une réponse politique à partir de ces réalités politiques.

Injures. Le message envoyé par les électeurs ariégeois résonne dans tout le pays. Les Français veulent l’alternance, mais pas n’importe laquelle, et à choisir aujourd’hui, ils semblent largement préférer la haine déguisée du RN à l’outrance injurieuse de LFI. En lisant ces mots, un torrent d’injures déferlera assurément, venu des partisans de cette gauche populiste à laquelle n’appartiennent ni les socialistes républicains, ni les radicaux de gauche, ni les écologistes, ni les communistes.

Les Français ont besoin d’apaisement. La gauche doit à nouveau être audible comme un Fabien Roussel, crédible comme un Bernard Cazeneuve, ancrée comme une Carole Dalga, indignée comme Yannick Jadot et républicaine comme un Guillaume Lacroix.

Le Parti socialiste est aujourd’hui un courant qui doit obtenir l’autorisation préalable de LFI pour faire entrer une voix dissonante dans son groupe parlementaire

La force de la gauche a toujours été dans l’affirmation pour chacun de son identité. La puissance du grand Parti socialiste a été de réunir en son sein tous les courants de la gauche. Pensez-y ! En 1981 pouvaient cohabiter dans le même parti politique des Européens convaincus comme Delors et Hollande, et des souverainistes déterminés comme Chevènement et Montebourg. Ce n’était pas un signe de faiblesse, c’était une condition de la force commune.

Fin de la Nupes.Le Parti socialiste est aujourd’hui un courant qui doit obtenir l’autorisation préalable de LFI pour faire entrer une voix dissonante dans son groupe parlementaire. Les « jours heureux » de la gauche sont possibles et nécessaires face à un gouvernement qui brutalise le corps social, bouscule les corps intermédiaires et réprime durement la voix de la rue.

La Nupes est morte. C’est un autre fait politique. Un nouveau souffle ne la réanimera pas. Sa réincarnation se trouve dans ses acteurs existants, respectueux les uns des autres, et convaincus qu’il ne suffit pas de convaincre son camp pour gagner et changer la vie des gens.

Bernard Cazeneuve a proposé un chemin. Dorénavant, il appartient à chacun, à gauche, de bâtir un espace commun vers la victoire ou alors terminer le sillon qui mène vers celle de Marine Le Pen. Nous avons choisi le chemin de la victoire.

Samir Lassoued est avocat
Baptiste Ménard est adjoint au maire de Mons-en-Barœul (Nord) et membre du bureau national du PS

«Pour une nouvelle gauche» – La tribune de Samir Lassoued et Baptiste Ménard

«Pour une nouvelle gauche» – La tribune de Samir Lassoued et Baptiste Ménard

« La gauche doit à nouveau être audible comme un Fabien Roussel, crédible comme un Bernard Cazeneuve, ancrée comme une Carole Dalga, indignée comme Yannick Jadot et républicaine comme un Guillaume Lacroix »

L’élection partielle de dimanche dernier en Ariège doit servir d’électrochoc. Les électeurs ont préféré une gauche radicale et modérée à l’outrance de La France insoumise. C’est un premier fait politique incontestable.

La construction de la Nupes est ainsi faite que le plafond de verre est atteint et que sans élargir son socle électoral, la gauche est condamnée à emprunter des impasses électorales, de telle sorte que la Nupes servira de marche pied au Rassemblement national. C’est ici un second fait politique. Nous devons bâtir une réponse politique à partir de ces réalités politiques.

Injures. Le message envoyé par les électeurs ariégeois résonne dans tout le pays. Les Français veulent l’alternance, mais pas n’importe laquelle, et à choisir aujourd’hui, ils semblent largement préférer la haine déguisée du RN à l’outrance injurieuse de LFI. En lisant ces mots, un torrent d’injures déferlera assurément, venu des partisans de cette gauche populiste à laquelle n’appartiennent ni les socialistes républicains, ni les radicaux de gauche, ni les écologistes, ni les communistes.

Les Français ont besoin d’apaisement. La gauche doit à nouveau être audible comme un Fabien Roussel, crédible comme un Bernard Cazeneuve, ancrée comme une Carole Dalga, indignée comme Yannick Jadot et républicaine comme un Guillaume Lacroix.

Le Parti socialiste est aujourd’hui un courant qui doit obtenir l’autorisation préalable de LFI pour faire entrer une voix dissonante dans son groupe parlementaire

La force de la gauche a toujours été dans l’affirmation pour chacun de son identité. La puissance du grand Parti socialiste a été de réunir en son sein tous les courants de la gauche. Pensez-y ! En 1981 pouvaient cohabiter dans le même parti politique des Européens convaincus comme Delors et Hollande, et des souverainistes déterminés comme Chevènement et Montebourg. Ce n’était pas un signe de faiblesse, c’était une condition de la force commune.

Fin de la Nupes.Le Parti socialiste est aujourd’hui un courant qui doit obtenir l’autorisation préalable de LFI pour faire entrer une voix dissonante dans son groupe parlementaire. Les « jours heureux » de la gauche sont possibles et nécessaires face à un gouvernement qui brutalise le corps social, bouscule les corps intermédiaires et réprime durement la voix de la rue.

La Nupes est morte. C’est un autre fait politique. Un nouveau souffle ne la réanimera pas. Sa réincarnation se trouve dans ses acteurs existants, respectueux les uns des autres, et convaincus qu’il ne suffit pas de convaincre son camp pour gagner et changer la vie des gens.

Bernard Cazeneuve a proposé un chemin. Dorénavant, il appartient à chacun, à gauche, de bâtir un espace commun vers la victoire ou alors terminer le sillon qui mène vers celle de Marine Le Pen. Nous avons choisi le chemin de la victoire.

Samir Lassoued est avocat
Baptiste Ménard est adjoint au maire de Mons-en-Barœul (Nord) et membre du bureau national du PS

Sarko le baptiste qualifie ses amis

Sarko le baptiste qualifie ses amis

 

Sarko rebaptise des amis politiques avec une certaine pertinence et un sens certain de la formule. Certes on peut mettre en doute certaines sources comme celles de Buisson mais les définitions sont confirmées par d’autres propos tenus par ailleurs. Chirac «corrompu», Fillon «pauvre type», Xavier Bertrand «méchant», Estrosi «abruti», DSK «dégoûtant personnage» qu’il a «de quoi faire exploser en plein vol»… Florilège des petites phrases et autres confessions de Nicolas Sarkozy, selon son ancien conseiller Patrick Buisson, dans un livre, «La Cause du peuple», à paraître jeudi.

- sur Jacques Chirac: «Il aura été le plus détestable de tous les présidents de la Ve. Franchement, je n’ai jamais vu un type aussi corrompu (…) J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi méchant et avide.»

- sur François Fillon, après l’inauguration en 2010 par son Premier ministre d’une mosquée: «Pauvre type, minable… Tant qu’il y est, il n’a qu’à venir mercredi au Conseil des ministres en babouches et avec un tapis de prière!»

- sur Dominique Strauss-Kahn: «Ce type est un dégoûtant personnage. Il n’aime pas les femmes, mais le sexe. Faites-moi confiance. J’ai de quoi le faire exploser en plein vol.» Et Buisson, pour qui Sarkozy a «la mine des mauvais jours» quand éclate l’affaire du Sofitel en mai 2011, d’ajouter: «Selon les jours, il évoquait une mystérieuse affaire à Marrakech ou une triviale histoire de +parties fines+ à Lille, s’excusant à chaque fois de ne pas pouvoir nous en dire davantage.»

- sur François Baroin en 2010, et dont il dit aujourd’hui qu’il fera son Premier ministre en cas de victoire en 2017: «Je l’ai acheté à la baisse. Trop cher, je te le concède, pour un second rôle.»

- sur le choix de son gouvernement, en juin 2007: «Je sais bien que je suis le Tom Cruise du pauvre, mais enfin Gérard Larcher ministre, ce n’est pas possible: il est trop laid! Tandis qu’avec Rachida (Dati) et Rama (Yade), on va leur en mettre plein la vue.»

- sur lui-même, en mars 2007: «Ils s’en moquent, les Français, que je sois sympathique! Ils veulent que je fasse le job. Est-ce qu’on demande à Rocco Siffredi (acteur pornographique, ndlr) d’avoir des sentiments?»

- sur Carla Bruni: «Crois-tu que notre histoire à Carla et à moi aura un impact favorable sur le moral des Français?» Et M. Buisson raconte une scène où «il s’extasie sur le décolleté de son épouse et invite ses conseillers à faire de même».

- sur Xavier Bertrand: «C’est un méchant. Dix ans à essayer de placer des assurances en Picardie, dix ans à taper aux portes et à se prendre des râteaux, ça a de quoi vous rendre méchant pour le restant de vos jours. C’est d’ailleurs pour ça que je l’avais choisi.»

- sur Christian Estrosi: «Cet abruti (…) qui a une noisette dans la tête.»

- sur Angela Merkel, à qui il disait en plaisantant «Je suis la tête, vous êtes les jambes», Patrick Buisson assure que la chancelière allemande lui répondait: «Nein, je suis la banque.»

(AFP)




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