Archive pour le Tag 'Banque mondiale'

Economie- Croissance mondiale : un affaiblissement durable ( Banque mondiale)

Economie- Croissance mondiale : un affaiblissement durable ( Banque mondiale)


La banque mondiale constate un affaiblissement de la croissance prévisible en 2024 soit 2,4 % au lieu de 2,6 % 2023. Ce qui inquiète la Banque mondiale, c’est non seulement la faiblesse de la croissance mais aussi son caractère durable. La banque mondiale note que le tassement affectera plus durement les pays en développement. Deux facteurs pèsent notoirement sur l’évolution de la croissance d’une part le très net ralentissement du commerce extérieur, d’autre part le net affaiblissement de l’activité économique en Chine.

La banque mondiale prévoit une faible hausse du PIB, de 1,2%, pour les économies avancées, en recul sur un an, et de 4% pour les pays émergents, qui voient les investissements privés comme publics, ralentir. Deuxième économie mondiale, la Chine devrait passer de 5,2% en 2023 à 4,5% cette année, puis à 4,3% en 2025, soit le niveau le plus faible depuis 1990. Ce ralentissement traduit une forte baisse de la consommation intérieure, à mesure que l’élan donné par la réouverture du pays se dissipe et que le moral des consommateurs faiblit.

De manière plus générale, la Chine «est le reflet de l’économie» mondiale. L’empire du Milieu est sur la voie d’une croissance plus faible, amenée à se poursuivre en raison du vieillissement et de la diminution de la population ainsi qu’une hausse de l’endettement.

Projections de croissance par région :

Asie de l’Est et Pacifique : 4,5% en 2024 et 4,4% en 2025
Europe et Asie centrale : 2,4% en 2024 et 2,7% en 2025
Amérique latine et Caraïbe : 2,3 % en 2024 et 2,5 % en 2025
Moyen-Orient et Afrique du Nord : 3,5 % en 2024 et 2025
Asie du Sud : 5,6 % en 2024 puis 5,9 % en 2025
Afrique subsaharienne : 3,8 % en 2024 puis à 4,1 % en 2025
lisse

Prévisions économiques- Croissance ralentie durablement (Banque mondiale)

Prévisions économiques- Croissance ralentie durablement (Banque mondiale)

La progression du PIB mondial ralentir de 3,1% en 2022 à 2,1% en 2023 mais dans les pays émergents et en développement, hormis la Chine, l’activité devrait ralentir à 2,9% cette année contre 4,1% en 2022.En 2024 la croissance sera encore ralentie d’après la banque mondiale.


La banque mondiale s’inquiète de la dégradation économique et financière des pays en développement. Avec des conditions de crédit de plus en plus restrictives au niveau mondial, un pays émergent ou en développement sur quatre a perdu l’accès aux marchés obligataires internationaux, alerte l’institution de Washington.

Les paiements d’intérêts absorbent une part croissante des recettes publiques déjà limitées alors que la dette publique atteint en moyenne 70% du PIB. Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être, s’inquiète la Banque mondiale qui appelle une nouvelle fois la communauté internationale à accélérer les restructurations de dettes. Les dossiers entamés sous le nouveau régime du cadre commun du G20, notamment l’Éthiopie et le Ghana, tardent à se concrétiser.

«Les projections de croissance de ces économies pour 2023 sont inférieures de moitié à celles d’il y a un an, indique le rapport, ce qui les rend très vulnérables à des chocs supplémentaires.» Dans les pays à faible revenu, en particulier les plus pauvres, les dégâts «sont considérables» : dans plus d’un tiers, les revenus par habitant en 2024 seront encore inférieurs aux niveaux de 2019.

Du côté des pays développés, l’activité devrait passer de 2,6% en 2022 à 0,7% en 2023 et se maintiendra à un faible niveau en 2024. Après une croissance de 1,1 % en 2023, l’économie américaine pourrait décélérer à 0,8 % en 2024, principalement en raison de l’impact persistant de la forte hausse des taux d’intérêt au cours des dix-huit derniers mois, la Réserve fédérale (Fed) ayant adopté une position plus ferme pour contenir l’inflation. Dans la zone euro, l’activité devrait atteindre 0,4 % en 2023, contre 3,5 % en 2022, en raison de l’effet différé du resserrement de la politique monétaire et des augmentations des prix de l’énergie.

Economie- Croissance ralentie durablement (Banque mondiale)

Economie- Croissance ralentie durable (Banque mondiale)

La progression du PIB mondial ralentir de 3,1% en 2022 à 2,1% en 2023 mais dans les pays émergents et en développement, hormis la Chine, l’activité devrait ralentir à 2,9% cette année contre 4,1% en 2022.En 2024 la croissance sera encore ralentie d’après la banque mondiale.


La banque mondiale s’inquiète de la dégradation économique et financière des pays en développement. Avec des conditions de crédit de plus en plus restrictives au niveau mondial, un pays émergent ou en développement sur quatre a perdu l’accès aux marchés obligataires internationaux, alerte l’institution de Washington.

Les paiements d’intérêts absorbent une part croissante des recettes publiques déjà limitées alors que la dette publique atteint en moyenne 70% du PIB. Quatorze pays à faible revenu sont déjà surendettés ou fortement menacés de l’être, s’inquiète la Banque mondiale qui appelle une nouvelle fois la communauté internationale à accélérer les restructurations de dettes. Les dossiers entamés sous le nouveau régime du cadre commun du G20, notamment l’Éthiopie et le Ghana, tardent à se concrétiser.

«Les projections de croissance de ces économies pour 2023 sont inférieures de moitié à celles d’il y a un an, indique le rapport, ce qui les rend très vulnérables à des chocs supplémentaires.» Dans les pays à faible revenu, en particulier les plus pauvres, les dégâts «sont considérables» : dans plus d’un tiers, les revenus par habitant en 2024 seront encore inférieurs aux niveaux de 2019.

Du côté des pays développés, l’activité devrait passer de 2,6% en 2022 à 0,7% en 2023 et se maintiendra à un faible niveau en 2024. Après une croissance de 1,1 % en 2023, l’économie américaine pourrait décélérer à 0,8 % en 2024, principalement en raison de l’impact persistant de la forte hausse des taux d’intérêt au cours des dix-huit derniers mois, la Réserve fédérale (Fed) ayant adopté une position plus ferme pour contenir l’inflation. Dans la zone euro, l’activité devrait atteindre 0,4 % en 2023, contre 3,5 % en 2022, en raison de l’effet différé du resserrement de la politique monétaire et des augmentations des prix de l’énergie.

Croissance mondiale : risque de récession ( Banque Mondiale)

Croissance mondiale : risque de récession ( Banque Mondiale)

 

La  Banque mondiale (BM) a révisé encore fortement mardi ses prévisions de croissance mondiale pour 2023 ( d’autres révisions en baisse  sont à craindre!).  Elle projette désormais une progression de 1,7% contre 3% en juin dernier, du fait de l’inflation persistante, de la hausse des taux et des effets de la guerre en Ukraine. Par ailluers, elle n’exclut pas un risque de récession mondiale.

En cas de hausse des taux d’un point de pourcentage par les banques centrales au niveau mondial, « la croissance mondiale serait 0,6% moins élevée, ce qui signifie un recul de 0,3% du PIB par habitant », et donc « une récession technique mondiale », a détaillé pour l’AFP Ayhan Kose, directeur du groupe de recherche de la Banque mondiale. Dans ce cas, la décennie 2020 serait la première depuis la Seconde guerre mondiale à être confrontée à deux récessions.

C’est dans les pays développés que le ralentissement sera le plus sensible. L’institution ne prévoit plus que 0,5% de croissance aux Etats-Unis (contre 1,9% en juin dernier) et une croissance nulle dans la zone euro (contre 1,9% également).

Mais les pays émergents ne sont pas non plus épargnés, la croissance chinoise est désormais attendue à 4,3% (0,9 point de pourcentage de moins) et à 2,7% dans les autres pays émergents et développés.

 

Risque de récession mondiale ( Banque Mondiale)

Risque de récession mondiale ( Banque Mondiale)

 

En à peine 6 mois, la Banque mondiale (BM) a révisé fortement mardi ses prévisions de croissance mondiale pour 2023 ( d’autres révisions en baisse  sont à craindre!).  Elle projette désormais une progression de 1,7% contre 3% en juin dernier, du fait de l’inflation persistante, de la hausse des taux et des effets de la guerre en Ukraine.par ailuers, elle n’exclut pas un risque de récession mondiale.

En cas de hausse des taux d’un point de pourcentage par les banques centrales au niveau mondial, « la croissance mondiale serait 0,6% moins élevée, ce qui signifie un recul de 0,3% du PIB par habitant », et donc « une récession technique mondiale », a détaillé pour l’AFP Ayhan Kose, directeur du groupe de recherche de la Banque mondiale. Dans ce cas, la décennie 2020 serait la première depuis la Seconde guerre mondiale à être confrontée à deux récessions.

C’est dans les pays développés que le ralentissement sera le plus sensible. L’institution ne prévoit plus que 0,5% de croissance aux Etats-Unis (contre 1,9% en juin dernier) et une croissance nulle dans la zone euro (contre 1,9% également).

Mais les pays émergents ne sont pas non plus épargnés, la croissance chinoise est désormais attendue à 4,3% (0,9 point de pourcentage de moins) et à 2,7% dans les autres pays émergents et développés.

Conjoncture croissance mondiale: stagflation ou récession ? ( Banque mondiale)

Conjoncture croissance mondiale:  stagflation ou récession ?  ( Banque mondiale)

 

D’après la Banque Mondiale on s’oriente vers la stagnation ou la récession. Une situation qui pourrait durer plusieurs années

« La croissance mondiale devrait être ramenée de 5,7 % en 2021 à 2,9 % en 2022, soit nettement moins que les 4,1 % prévus en janvier », indique-t-elle dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales . C’est plus du double de la décélération enregistrée entre 1976 et 1979 à la suite du premier choc pétrolier.

Pour les pays riches, la croissance devrait fortement décélérer, passant de 5,1 % en 2021 à 2,6 % en 2022. La Banque prévoit seulement 2,2 % en 2023 en raison de la baisse du soutien budgétaire et monétaire mis en place pendant la pandémie de Covid-19. Pour les pays émergents et en développement, cette croissance devrait également passer de 6,6 % en 2021 à 3,4 % en 2022. C’est bien en deçà de la moyenne annuelle de 4,8 % sur la période 2011-2019.

« La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, ainsi que les perturbations de l’approvisionnement et des échanges provoquées par la guerre en Ukraine et la nécessaire normalisation des taux d’intérêt en cours, expliquent l’essentiel de la dégradation » des prévisions, détaille le président de la Banque mondiale, David Malpass. Et de poursuivre : « Même si une récession mondiale est évitée, les affres de la stagflation pourraient persister pendant plusieurs années, à moins qu’une forte augmentation de l’offre ne soit opérée. »

Pour la plupart des pays, la stagflation est une réelle menace au regard de la flambée des prix de l’énergie . En termes nominaux, les prix du pétrole brut ont augmenté de 350 % entre avril 2020 et avril 2022, ce qui en fait la plus forte augmentation sur une période équivalente de deux ans depuis 1973. Les prix du charbon et du gaz ont tous atteint des sommets historiques, ne laissant guère de place à l’utilisation de combustibles fossiles moins chers, comme ce qui avait pu être réalisé dans les années 1970.

Pour l’institution, cette flambée des prix de l’énergie pourrait réduire la production mondiale d’environ 0,5 % en 2022 et d’environ 0,8 % d’ici à 2023. Les économies avancées connaîtraient une réduction de la production de 0,9 % d’ici à 2023 tandis que les pays émergents et en développement importateurs de pétrole verraient leur production fléchir de 0,6 %.

Le risque d’assister à la persistance d’une inflation plus élevée plus longtemps que prévu est réel. Certes, la hausse des prix de détail est appelée à se modérer l’an prochain. Mais elle restera probablement supérieure aux objectifs des banques centrales dans de nombreux pays.

Pour l’institution multilatérale, la conjoncture actuelle ressemble aux années 1970 sur trois aspects essentiels : des perturbations persistantes du côté de l’offre qui alimentent l’inflation, précédées d’une longue période de politique monétaire très accommodante dans les principaux pays industrialisés ; des perspectives d’affaiblissement de la croissance ; des difficultés des pays émergents et en développement confrontés au nécessaire resserrement de la politique monétaire pour contenir l’inflation. La reprise qui était intervenue après la stagflation avait nécessité de fortes hausses des taux d’intérêt dans les principaux pays industrialisés, « ce qui a joué un rôle de premier plan dans le déclenchement d’une série de crises financières dans les pays émergents et en développement », avertit la Banque mondiale.

Une aide urgente aux pays pauvres (FMI et la Banque mondiale)

Une aide urgente aux pays pauvres (FMI et la Banque mondiale)

 

 

L’épidémie du Coronavirus risque d’être encore plus dramatique pour les pays pauvres en raison d’une part des difficultés à faire respecter les règles du confinement mais surtout en raison de la faiblesse voire de l’insignifiance du système sanitaire. N’oublions pas que dans la plupart de ces pays, il n’existe pas de couverture sociale, l’accès aux hôpitaux est parfois gratuit mais les malades doivent régler tout le reste, médicaments compris. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont donc appelé mercredi les créanciers bilatéraux officiels à alléger immédiatement la dette des pays les plus pauvres du monde qui risquent de subir de plein fouet les effets de la crise sanitaire liée au coronavirus.

Dans un communiqué commun, les deux institutions demandent aux créanciers de suspendre les remboursements émis par les pays membres de l’Association internationale du développement (AID) qui représentent un quart de la population mondiale et les deux tiers des populations vivant dans un état d’extrême pauvreté.

“Cela aidera les pays de l’AID à résoudre leurs besoins immédiats en liquidités afin de surmonter les défis posés par l’épidémie de coronavirus et de prendre le temps d’évaluer l’impact de la crise et les besoins de financements de chaque pays”, disent le FMI et la Banque mondiale dans un communiqué.

Parmi les pays membres de l’AID, figurent de nombreux Etats africains jusque-là relativement épargnés par l’épidémie de coronavirus mais où les cas commencent à se multiplier.

« L’Afrique, dernier continent de pauvreté » (Banque mondiale)

« L’Afrique, dernier continent de pauvreté »  (Banque mondiale)

Une nouvelle fois, l’Afrique a fait l’objet d’une attention particulière de la part des grands pays. En cause,  le fait que l’Afrique risque d’être encore pour un moment le dernier continent de pauvreté d’après la Banque mondiale. Le G7  a donc mis l’accent notamment sur l’éducation des filles afin de permettre un meilleur accès au savoir et pouvoir. Il  faudra aussi traiter des questions d’investissement,  de la pertinence des choix aussi des questions de corruption. . Pour parler clair, une partie de l’aide finit dans les sables  ou plus exactement dans la poche de certains. La responsabilité en incombe au manque de rigueur dans l’évaluation des projets et surtout dans leur suivi. De ce point de vue,  certaine grande institution de coopération développement sont devenues de telles cathédrales administratives qu’elles rendent la politique de développement relativement opaque et inefficace.  La priorité donnée à la formation des filles est sans doute l’un des leviers majeurs pour la modernisation du continent. Les ministres du Développement et de l’Éducation du G7 ont donc décidé cette semaine à Paris de réorienter l’aide publique au développement. Kristalina Georgieva, la directrice générale de la Banque mondiale, explique au JDD l’importance de cette décision.

 

Kristalina Georgieva, la directrice générale de la Banque mondiale, est notamment mobilisée pour l’éducation des filles en Afrique. (Sipa)

C’est bien la première fois qu’un G7 accorde autant de place aux questions d’éducation et de développement dans les pays en voie de développement. Sous présidence française, la thématique des inégalités et de l’accès au savoir et aux compétences en Afrique a progressé cette année. Mais il faudra attendre le sommet des chefs d’État à Biarritz du 24 au 26 août pour savoir si l’on passe des vœux pieux des ministres à des mesures concrètes. Kristalina Georgieva, la directrice générale de la Banque mondiale, qui a failli devenir cette semaine présidente du Conseil européen, travaille au quotidien sur les questions d’investissements sur le continent africain.

 

Elle encourage les Européens à se mobiliser massivement dans la politique d’aide au développement en Afrique, persuadée que c’est dans l’intérêt général au sens le plus large. « L’Afrique est l’avenir [de l'Europe] et pas seulement parce que nos économies sont liées. Le continent africain est un immense marché », assure-t-elle.

Kristalina Georgieva insiste également sur le lien entre l’éducation des filles en Afrique et la démographie du continent : « Il est vital d’évoquer le rapport étroit qu’il y a entre démographie et émancipation individuelle. »

« L’idée est de tout faire pour que les filles en Afrique aillent à l’école jusqu’au bout et que les femmes soient encouragées par la suite à prendre des responsabilités, ce qui permet de reculer l’âge des mariages », développe-t-elle encore dans nos colonnes.  

« Selon nos estimations, les neuf dixièmes de la pauvreté dans le monde en 2030 seront concentrés sur le seul continent africain, ajoute-t-elle. Ce qui nous impose d’agir. »

Croissance mondiale : en baisse ( Banque mondiale)

Croissance mondiale : en baisse ( Banque mondiale)

La croissance mondiale sera en baisse ce qui démontre le décalage entre les discours volontaristes et la réalité de l’activité mondiale. La Banque mondiale a abaissé ses prévisions de croissance mondiale pour cette année en appelant les pays développés comme en développement à « attacher leurs ceintures » pendant la période d’ajustement à la baisse des prix des matières premières et à la remontée des taux d’intérêt aux Etats-Unis. Dans ses nouvelles Perspectives économiques mondiales, l’institution basée à Washington dit s’attendre désormais à une croissance mondiale de 2,8% seulement cette année, contre 3% prévu en janvier. Elle explique que la faiblesse des cours des matières premières, et notamment la chute de 40% des prix du pétrole depuis un an, a pénalisé plus qu’attendu les exportateurs de produits de base. Parallèlement, son économiste en chef, Kaushik Basu, estime que la Réserve fédérale américaine devrait attendre 2016 pour entamer le relèvement de ses taux d’intérêt afin d’éviter d’accentuer la volatilité des taux de change et d’handicaper la croissance mondiale. « A la Banque mondiale, nous avons activé le signal ‘attachez vos ceintures’, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse mercredi. « Nous conseillons aux pays, notamment aux pays émergents, d’attacher leurs ceintures. » Il a toutefois ajouté que la baisse des cours des matières premières devrait, à terme, profiter à la croissance mondiale. La Banque maintient d’ailleurs ses prévisions de croissance 2016 et 2017. Mais sa prévision 2015 pour les pays en développement a été abaissée à 4,4% contre 4,8% en janvier, notamment pour prendre en compte les récessions attendues au Brésil et en Russie. Pour les Etats-Unis, la Banque mondiale prévoit désormais une croissance 2015 de 2,7%, soit un demi-point de moins qu’au début de l’année, et de 2,8% l’an prochain, contre 3%. »Si nous conseillions la Fed, je recommanderais que (la hausse des taux d’intérêt) ait lieu l’an prochain et pas à la fin de cette année », en raison d’un contexte économique mitigé, a dit Kaushik Basu, en précisant qu’il s’agissait d’une opinion personnelle et non celle de l’ensemble de la Banque mondiale. En fait c’est surtout  l’industrie mondiale est en panne à peu près partout et ceci faute de demande. Notamment en Chine, l’usine du monde. En il faut s’attendre à de mauvais résultats pou la croissance pour le second trimestre. De quoi encourager les banques centrales à poursuivre leur politique accommodante.  Les inquiétudes viennent aussi de la Chine, l’indice Markit, à 49,2, traduit toujours une contraction de l’activité. Les  enquêtes reflètent en outre une nouvelle contraction des commandes à l’exportation qui incite les entreprises à réduire leurs effectifs. Une enquête distincte montre que la croissance du secteur chinois des services ralentit elle aussi. Dans la zone euro, le PMI Markit du secteur ressort à 52,2 selon les résultats définitifs, contre 52,3 en première estimation et 52,0 en avril.. Aux Etats-Unis, la croissance du secteur manufacturier a légèrement ralenti, l’indice PMI Markit revenant à 54,0 après 54,1 en avril avec le ralentissement des nouvelles commandes. « Les industriels faisant état de la plus faible hausse des nouvelles commandes depuis le début de l’an dernier, l’enquête apporte une nouvelle illustration de l’impact douloureux du dollar fort sur l’économie », note Chris Williamson, économiste en chef de Markit, pour qui « l’ampleur de la reprise au deuxième trimestre reste très incertaine et pourrait bien décevoir ».

Croissance mondiale : plus ralentie pour la Banque mondiale

Croissance mondiale : plus ralentie pour la Banque mondiale

La Banque mondiale a revu à la baisse ses prévisions de croissance globale, affirmant que l’économie mondiale allait poursuivre en 2013 son développement à un rythme plus lent que l’année précédente. L’institution précise que cette révision est liée à une récession plus forte que prévue en Europe ainsi qu’à un ralentissement sur les marchés de certains pays émergents. Dans son rapport semestriel, la Banque mondiale prévient que les grandes économies émergentes, qui ont tiré la croissance vers le haut au cours des dernières années, ne pourront plus jouer le même rôle qu’avant la crise financière. La Banque mondiale préconise des réformes structurelles pour maintenir l’expansion. Le PIB mondial devrait augmenter de 2,2% cette année, juste en dessous des 2,3% enregistrés en 2012. Dans une précédente prévision, en janvier, la banque avait avancé le chiffre de 2,4% de croissance pour 2013. Les perspectives sont de 3% pour 2014 et de 3,3% pour 2015. « La croissance ne s’est pas ralentie en raison d’un problème lié à la demande mais plutôt parce que, à notre avis, la très forte croissance à laquelle nous avions assisté avant la crise était due à un phénomène de bulle », a expliqué Andrew Burns qui a dirigé la rédaction du rapport. »Ce que nous observons actuellement est plus conforme au potentiel sous-jacent de croissance », a-t-il ajouté. « Nous sommes dans le cas d’un retour à une nouvelle norme après la crise ».Cette « nouvelle norme » signifie que les taux de croissance dans des pays comme le Brésil, l’Inde, la Russie et la Chine vont ralentir

Banque mondiale : nouvelle révision en baisse de la croissance 2013

Banque mondiale : nouvelle révision en baisse de la croissance 2013

Comme les autres institutions, la banque mondiale baisse encore ses prévisions de croissance. En fait des prévisions au doigt mouillé qui seront encore revues dans quelques mois et sans doute à la baisse. La Banque mondiale a très nettement réduit ses prévisions de croissance mondiale pour 2013, invoquant des performances médiocres à attendre en provenance des pays développés. Dans son rapport, la Banque prédit une croissance mondiale de l’ordre de 2,4% cette année après 2,3% en 2012. En juin, elle prédisait une progression de 3,0% pour 2013.  « Ce que nous voyons, c’est que la reprise anticipée en juin sera légèrement reportée dans le temps, démarrant à la fin du premier trimestre et au début du deuxième et non un peu avant », explique Andrew Burn, chef de file des rédacteurs du rapport bisannuel de la Banque mondiale.

Banque mondiale : prix alimentaires élevés ; En cause, la spéculation

Banque mondiale : prix alimentaires élevés ; En cause, la spéculation

 

Les prix alimentaires augmentent du fait surtout de la spéculation ; déçus par les marchés des actions et des obligations, les investisseurs se reportent sur les denrées. Sur le seul mois d’octobre, les prix alimentaires mondiaux ont bondi de 7% sur un an, même s’ils ont reculé de 5% par rapport au niveau record atteint pendant l’été, selon le rapport trimestriel de la Banque mondiale, qui souligne que l’évolution n’a « pas été uniforme ».  Sur un an, les prix du maïs ont flambé de 17% en octobre tout comme ceux du blé (+24%) alors que les cours du riz (-7%) et surtout ceux du sucre (-20%) ont dégringolé, souligne la Banque mondiale.  Entre juillet et septembre, le prix du maïs a ainsi bondi de 28% à Haïti, l’un des Etats les plus pauvres du globe, alors qu’il reculait de 26% au Ghana sur la même période.  Pendant ces trois mois, les cours du riz ont, eux, progressé de 14% au Brésil et de 11% en Birmanie, selon les données du rapport.  Les prix alimentaires se sont stabilisés depuis le pic de l’été mais restent « proches » de niveaux record et menacent toujours la survie de millions de personnes, a déploré la Banque mondiale (BM) dans un rapport publié jeudi.   »Les prix élevés s’imposent de plus en plus comme la nouvelle norme. La planète ne peut se permettre de tolérer cette tendance alors que 870 millions de personnes vivent toujours dans la faim et que des millions d’enfants meurent chaque année » des suites de la malnutrition, a noté Otaviano Canuto, vice-président de la BM, cité dans un communiqué.  La Banque mondiale se félicite qu’une crise alimentaire mondiale comparable à celle de 2008 « semble avoir été évitée » alors qu’elle était fortement redoutée au moment du pic de cet été.   »L’absence de réactions de panique a contribué à la stabilisation des prix alimentaires », estime l’institution, qui s’inquiète toutefois de l’indifférence persistante de la communauté internationale sur ce dossier.   »La sécurité alimentaire est-elle vraiment une priorité dans l’agenda politique mondiale ? », feint de s’interroger la Banque dans son rapport.   »Comme pour l’extrême pauvreté, il y a eu très peu de progrès dans la lutte contre la faim (…) depuis le début de la crise économique mondiale », ajoute-t-elle.

 

Réchauffement climatique : rapport alarmant de la Banque mondiale

Réchauffement climatique : rapport alarmant de la Banque mondiale

 

Un rapport alarmant, publié par l’organisation humanitaire DARA et commandé par 20 gouvernements avait tenté d’alerter sur les risques que représente le changement climatique. Selon ce rapport, 100 millions de vies humaines et 3,2% du PIB mondial seraient en jeu entre maintenant et 2030 si rien n’est fait.  Cette fois, c’est la banque mondiale qui s’inquiète. La température moyenne de la planète risque de grimper de 4° Celsius d’ici la fin du siècle, craint la Banque mondiale d’après un rapport publié le 18 novembre. Il s’agit d’un niveau bien pire que celui prévu par d’autres experts comme ceux du GIEC.  Vagues de chaleur, sécheresse, multiplication des cyclones tropicaux, inondations de zones côtières, stocks de denrées alimentaires en danger, écosystèmes et biodiversité attaqués… C’est le sombre scénario envisagé par la Banque mondiale dans les années à venir. « Même si les pays respectent leurs engagements actuels de réduction des émissions de gaz à effet de serre la température moyenne globale pourrait encore grimper de 4 °C d’ici 2100″, s’alarme l’institution dans un rapport publié dimanche soir. Un réchauffement deux fois plus élevé que celui prévu dans le dernier rapport des experts de l’Onu (le Giec). Ces derniers tablent en moyenne sur une hausse des températures de 2 degrés d’ici la fin du siècle. En conséquence, la sécheresse, par exemple, progresserait jusqu’à concerner 44% des terres cultivées contre 15,4% actuellement. Parmi les effets redoutés d’un tel réchauffement: des rendements agricoles qui diminueraient encore plus fortement, et des millions de personnes potentiellement privées de nourriture. Des effets difficiles à chiffrer précisément du point de vie économique. « Dans un monde de plus en plus globalisé », où le niveau d’interdépendance entre les pays s’accroît, « des dégâts sur les infrastructures peuvent conduire à des impacts directs substantiels », est-il ainsi noté dans le rapport.

 

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol