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L’économie française ira plus mal au quatrième trimestre déclare l inutile Banque de France

L’économie française ira plus mal au quatrième trimestre déclare l’inutile Banque de France

On pourrait sans doute utilement remplacer  les avis de la Banque de France par ceux d’un concierge d’ immeuble qui permettrait par parenthèses de sérieuses économies compte tenu des rémunérations faramineuses des cadres de l’établissement public financier.

On peut légitimement se demander pourquoi subsistent des banques nationales alors que c’est la banque centrale européenne qui désormais gère la monnaie. La Banque de France veut aussi traditionnellement un rôle de prévisions économiques. Et la dernière sortie du gouverneur de l’établissement, c’est d’annoncer que le dernier trimestre enregistrera une croissance moins forte qu’espéré. En clair qu’il y aura  une récession. Ce que tout le monde sait évidemment depuis toutes les enquêtes menées depuis un mois au moins.

“Le Covid a provoqué une chute sans précédent du PIB français aux premier et deuxième trimestres et sa deuxième vague déclenchera une nouvelle contraction au quatrième trimestre, moins grave espérons-le”, a dit le gouverneur de la Banque de France .

Merci madame soleil !

« Un choc temporaire » ??? (Banque de France)

« Un choc temporaire »  ??? (Banque de France)

Une vérité de Lapalisse de la part du gouverneur de la Banque de France qui affirme « Si nous gérons bien la suite, le choc peut rester temporaire », a-t-il indiqué en rappelant que le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit que la France pourrait retrouver l’an prochain une croissance forte à +4,5%. Un chiffre tout à fait approximatif évidemment pour assurer les acteurs économiques.

 

« Nous ne passerons (…) pas d’un coup à une reprise normale » avec le déconfinement à partir du 11 mai, anticipe-t-il : « Ce sera un acte II, où il faudra faire grandir en même temps la confiance sanitaire et la confiance économique, pour les entrepreneurs comme pour les salariés », a indiqué François Villeroy de Galhau. Problème, personne ne sait combien de temps durera cette étape.  »Nous ne connaissons pas encore la durée de l’acte II jusqu’à la reprise complète », a-t-il précisé. Autant dire qu’on ne connaît pas grand-chose et que ses propos ne sont guère éclairants.

« La France va sortir de ce choc avec une dette publique accrue d’au moins 15 points de PIB, à 115%. Dans la durée, il faudra rembourser cet argent », a insisté le gouverneur. « Il faudra viser une gestion plus efficace, d’autant que les Français ne souhaitent pas payer plus d’impôts », a-t-il prévenu

En attendant, « il est trop tôt pour (…) dire » si les 110 milliards mobilisés par l’Etat pour soutenir l’économie suffiront.

La confirmation que des propos de ce type n’apportent  strictement aucun éclairage aussi que la plupart des économistes sont dans le potage.

La monnaie outil de souveraineté ne peut être privée ( Banque de France)

La monnaie outil de souveraineté ne peut être privée ( Banque de France)

 

 

 

Alors que de nombreux lobbys financiers proposent de privatiser les monnaies en s’appuyant sur la technologie Blockchain  et en même temps d’en étendre le champ géographique à la planète, le gouverneur de la Banque de France rappelle que la monnaie constitue un outil de souveraineté nationale. Il est clair que la monnaie constitue le pilier d’une politique économique et sociale et que livrer ce champ régalien aux mains privées serait en quelque sorte autoriser  la domination voire l’aliénation par la finance internationale. Une  finance internationale dont l’objet est d’assurer une rentabilité des capitaux  investis et qui n’a pas à prendre en charge la problématique de l’intérêt général. La monnaie ne peut donc pas être privée, a déclaré samedi sur France Inter François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, qui considère qu’il s’agit avant tout d’un “bien public de souveraineté.

François Villeroy de Galhau a rappelé son attachement au projet européen de création de monnaie numérique européenne, l’e-Euro, soulignant que l’utilisation des billets de banque diminuait progressivement dans plusieurs pays de la zone euro, tout particulièrement dans le Nord de l’Europe.

“Ils se posent la question de savoir si demain il faut pas donner le droit au citoyen a une monnaie digitale qui n’est plus un billet physique mais qui a la même qualité c’est à dire la sécurité de la Banque de France et de la Banque centrale européenne”, a-t-il déclaré.

“La monnaie, ça ne peut pas être privé. La monnaie c’est un bien public de souveraineté. C’est une réflexion que nous commençons, parce qu’elle pose énormément de questions.”

Croissance : 2020: nouvelle révision à la baisse, comme en zone euro (Banque de France)

Croissance : 2020: nouvelle révision à la baisse, comme en zone euro (Banque de France)

 

En milieu d’année, la plupart des instituts publics prévoyaient t une croissance pour 2020 équivalentes à celles de 2019. On se fondait sur des prévisions d’une augmentation de 1,4 % pour le PIB . Avec la détérioration de l’environnement international, les organismes de prévision ont  bien été contraints  de revoir à la baisse plusieurs fois leurs projections pour 2020. Ce que vient de faire encore la Banque de France qui estime maintenant que la croissance pourrait être limitée autour de 1 %. Plus globalement d’après la commission européenne,   l’économie de la zone  connaît actuellement sa septième année consécutive de croissance et devrait encore croître en 2020 et 2021. Les marchés du travail restent solides et le chômage poursuit sa décrue. Toutefois, l’environnement extérieur est devenu beaucoup moins favorable et les incertitudes sont grandes. L’un des secteurs les plus affectés est le secteur manufacturier, qui subit aussi des mutations structurelles. L’économie européenne semble donc aller vers une période prolongée de moindre croissance et de très faible inflation.

L’on s’attend maintenant à ce que le produit intérieur brut (PIB) de la zone euro progresse de 1,1 % en 2019 et de 1,2 % en 2020 et 2021. Par rapport aux prévisions économiques de l’été 2019 (publiées en juillet), la prévision de croissance pour 2019 (initialement de 1,2 %) a donc été revue à la baisse de 0,1 point de pourcentage et celle pour 2020 (initialement de 1,4 %) de 0,2 point. Si l’on considère l’UE dans son ensemble, le PIB devrait augmenter de 1,4 % en 2019, en 2020 et en 2021. La prévision pour 2020 a, elle aussi, été revue à la baisse par rapport à l’été (où elle était de 1,6 %).

 

Le ralentissement de l’inflation enregistré cette année dans la zone euro a jusqu’à présent reposé sur la baisse des prix de l’énergie et sur le fait que les entreprises ont en grande partie choisi de répercuter le coût de la hausse des salaires sur leurs marges plutôt que sur leurs clients. Les tensions inflationnistes devraient rester faibles au cours des deux prochaines années. Le taux d’inflation de la zone euro (indice des prix à la consommation harmonisé) devrait s’établir à 1,2 % cette année et l’an prochain et passer à 1,3 % en 2021. Dans l’UE, l’inflation devrait se chiffrer à 1,5 % cette année et l’an prochain, puis à 1,7 % en 2021.

Les finances publiques en Europe devraient continuer de bénéficier de taux d’intérêt très bas sur les encours de dette. Malgré une croissance plus faible du PIB, le ratio total dette publique/PIB de la zone euro devrait encore baisser, pour la cinquième année consécutive, et s’établir à 86,4 % cette année, 85,1 % en 2020 et 84,1 % en 2021. Les mêmes facteurs seront à l’œuvre au niveau de l’UE, où le ratio de la dette publique au PIB devrait tomber à 80,6 % cette année, 79,4 % en 2020 et 78,4 % en 2021.

Par contre, les soldes des comptes publics devraient enregistrer une légère détérioration, sous l’effet du ralentissement de la croissance et de politiques budgétaires discrétionnaires un peu plus accommodantes dans certains États membres. Le déficit agrégé de la zone euro devrait passer d’un niveau historiquement bas de 0,5 % du PIB en 2018 à 0,8 % cette année, puis à 0,9 % en 2020 et 1,0 % en 2021, à politiques inchangées. Toutefois, l’orientation budgétaire générale de la zone euro, c’est-à-dire l’évolution de l’ensemble des soldes budgétaires structurels des 19 États membres qui composent la zone, devrait rester globalement neutre. Dans l’UE, le déficit agrégé devrait également augmenter et passer de 0,7 % du PIB en 2018 à 0,9 % cette année, 1,1 % en 2020 et 1,2 % en 2021.

Un certain nombre de risques pourraient se traduire par une croissance plus faible que prévu. Une nouvelle montée des incertitudes ou une aggravation des tensions commerciales et géopolitiques pèserait sur la croissance, de même qu’un ralentissement plus brutal que prévu en Chine, qui pourrait se produire si les mesures prises jusqu’ici n’avaient pas les effets attendus. Plus près d’ici, les risques incluent l’éventualité d’un Brexit désordonné et la possibilité que la faiblesse du secteur manufacturier ait plus de répercussions que prévu sur les secteurs tournés vers le marché intérieur. Ces prévisions reposent sur un ensemble d’hypothèses techniques concernant les taux de change, les taux d’intérêt et les prix des matières premières arrêtées au 21 octobre 2019. Pour toutes les autres données nécessaires, y compris les hypothèses relatives aux politiques publiques, les prévisions prennent en considération des informations datant du 24 octobre 2019 au plus tard. Sauf annonce crédible et suffisamment détaillée, les projections reposent sur l’hypothèse de politiques inchangées.

 

Croissance France : optimisme de circonstance pour la Banque de France

Croissance France : optimisme de circonstance pour la Banque de France

 

 

À défaut de dynamisme chez les producteurs et chez les consommateurs, le gouvernement a sans doute demandé aux instituts économiques de sortir des indicateurs qui montrent une petite reprise. C’est le cas pour la Banque de France. Selon une estimation de la Banque de France publiée lundi 11 février, le produit intérieur brut (PIB) progresserait de 0,4% au premier trimestre. L’activité retrouverait ainsi de la vigueur après une année 2018 (1,5%) bien moins dynamique que 2017 (2,3%). À titre de comparaison, l’économie française n’a jamais dépassé 0,3% de progression trimestrielle l’année dernière, d’après les chiffres de l’Insee. L’hypothèse de la banque centrale, conforme à la prévision de l’institut de statistiques public, est en hausse par rapport au chiffre du quatrième trimestre 2018 (0,3%) communiqué par l’Insee.  On se demande comment l’économie pourrait retrouver de la vigueur alors que le pessimisme règne concernant la consommation ou encore l’industrie. Du côté de l’industrie, la situation est moins favorable. Le mois dernier, la production industrielle a diminué dans des secteurs stratégiques comme l’aéronautique ou la chimie. Le climat des affaires est passé de 102 en décembre à 99 en janvier. Les dirigeants prévoient une reprise de l’activité en février. Dans les services, l’enquête de la Banque de France signale de moins bons résultats avec un coup de frein de l’activité. D’après le site OFFEMEDIA, en 2018, les marchés PGC+FLS (Produits de grande consommation – Frais libre-service) décrochent en volume, avec une baisse de 1,2%, soit la même ampleur de baisse que lors de la crise financière de 2008. Seules un tiers des catégories sont en croissance, contre la moitié en 2015 d’après le dernier bilan de Kantar Worldpanel.

56% des Français se méfient de la grande distribution. Dans ce climat, PME et marques de distributeurs (MDD) thématiques tirent leur épingle du jeu. Mais les marques nationales de PGC voient leur niveau de confiance fortement décliner depuis 10 ans.

Une grande majorité de Français souhaite «consommer plus responsable». 80% d’entre eux sont inquiets de la sécurité alimentaire, soit une hausse de 14 points en 6 mois.

Dans ce contexte de défiance, de nouvelles applications guident les consommateurs vers des produits plus sains en fonction de leur composition ou de leur apport nutritionnel. Près de 20% des Français les utilisent. Et les trois quarts des utilisateurs de ces applications déclarent qu’elles ont changé leur façon d’acheter.

 

Kantar Worldpanel identifie 5 tendances qui accompagnent cette mutation :

1 – Le Végétal : il envahit les rayons et affiche une croissance en valeur de +33%.

 

2 – Le sourcing : 31 % des foyers considèrent l’origine des produits alimentaires comme un critère de choix important. Ce sont les labels d’origine France qui sont les plus importants aux yeux des acheteurs comme «Viande Bovine Française», «Made in France», «Origine garantie fabriqué en France».

 

3 – Le clean : cette tendance répond à la volonté des consommateurs de se débarrasser des ingrédients suspects.

 

4 – Le «faire soi-même» : environ 80% des Français ont eu recours à cette méthode. Si l’alimentation était déjà concernée par cette vague, il est devenu tendance de fabriquer ses produits d’entretien ou de beauté, une pratique adoptée par 17% des foyers.

 

5 – Le Bio : il est entré dans tous les foyers français et se démocratise grâce aux enseignes généralistes. Le Bio est le seul label associé à une double promesse santé et environnement. Les préoccupations écologiques gagnent du terrain. Jusqu’à présent manger bio c’était avant tout dans un souci d’améliorer son bien-être et celui de ses proches. Mais, de plus en plus, il s’agit aussi d’agir dans une optique écologique, en choisissant des produits plus respectueux de l’environnement.

 

 

Par enseignes, 2018 a vu la confirmation de tendances à savoir des hypermarchés qui pèsent toujours très lourd en PDM (52%) mais qui cèdent 0,3pt. A l’opposé, Internet poursuit son développement au détriment des HM et gagne +0,3pt de Pdm à 6,1% en 2018.

 

 

Croissance : cocorico, 0.2% au premier trimestre (Banque de France) ; ça commence mal !

Croissance : cocorico, 0.2% au premier trimestre (Banque de France) ; ça commence mal !

 

Hollande  aux anges, la France va connaître une croissance de 0.2% au premier trimestre. Un vrai redressement quand les autres pays vont connaitre en progression 2 à 3 fois supérieure ; En fait cela permet tout simplement une croissance inférieure à 1% en 2014 et vraiment pas de quoi pavoiser. La Banque de France anticipe une croissance française médiocre à l’image de celle prévue par l’Insee. Comme ce dernier, elle projette que le PIB français ne croîtra au premier trimestre 2014 que de 0,2%. C’est ce qui ressort de son enquête mensuelle de conjoncture dont elle publie les résultats ce lundi 10 février. L’institution dirigée par Christian Noyer publie également son indicateur du climat des affaires. Dans l’industrie, il reste stable à 99 points, contre 100 en décembre, et augmente d’un point dans les services, à 94 contre 92 le dernier mois de 2013. Ils se maintiennent en-deçà de leur moyenne de long terme, fixée à 100. La Banque de France constate que la production industrielle a progressé en janvier, notamment dans la métallurgie et l’industrie pharmaceutique. Le taux d’utilisation des capacités de production a repris des couleurs, à 76,1%, après avoir chuté en décembre (74,9% après 76,8% en novembre). Les dirigeants d’entreprises interrogés se sont félicités d’une reprise de la demande étrangère, et de carnets de commandes « quasi normaux ». Ils estiment que la progression de l’activité devrait se poursuivre en février. Ces chefs d’entreprise considèrent que les effectifs s’accroissent « légèrement » dans les services, et anticipent encore une progression de l’activité pour février.

 

« Il faut diminuer le nombre de fonctionnaires » (Noyer, Banque de France)

« Il faut diminuer le nombre de fonctionnaires » (Noyer, Banque de France)

 

Noyer, patron de la Banque de France dit clairement que les 50 milliards d’économies promis par Hollande ne sont pas tenables sans reformes structurelles profondes et sans réduction du nombre de fonctionnaires. Une évidence qui a échappé à Hollande, lui même fonctionnaire ,  et à l’assemblée composée de 55% de fonctionnaires !  S’agissant des déficits publics, le gouverneur de la Banque de France estime que les ramener sous 3% du PIB comme la France s’y est engagé à l’horizon 2015 est un « objectif tenable et il est hors de question de ne pas le tenir si la tentation existait ». Il rappelle sur ce point que la France a déjà obtenu un délai de deux ans de la Commission européenne pour y parvenir et qu’un nouveau report n’est pas envisageable en échange de la mise en œuvre de réformes structurelles déjà promises. « On ne va quand même pas les ‘ vendre’ une deuxième fois », déclare-t-il à propos de ces réformes. « La France a engagé sa crédibilité là-dessus. Si elle donnait l’impression qu’elle ne tient jamais ses objectifs, qu’elle les reporte indéfiniment, la qualité de sa signature sur les marchés et sa crédibilité tout entière pourrait être remise en cause ». S’agissant de l’effort de 50 milliards d’euros annoncé par le gouvernement sur les dépenses publiques d’ici 2017, Christian Noyer déclare que « le cap est fixé et la méthode pour les réaliser me semble la bonne. » Mais au-delà des annonces déjà faites, il estime qu’il faut « évidemment réamorcer la baisse des effectifs » de la fonction publique initiée par Nicolas Sarkozy et interrompue depuis 2012. « Cela ne fait aucun doute », dit-il.

 

Pacte de responsabilité : insuffisant selon Noyer (Banque de France)

Pacte de responsabilité : insuffisant  selon Noyer (Banque de France)

 

Enfin un haut responsable dit tout haut ce que nombre de patrons  pensent  tous bas ( et 90% des français) ; Noyer de la Banque de France estime  que le pacte de responsabilité ne suffira pas pour redresser la compétitivité, la croissance et l’emploi. Les chefs d’entreprise (les vrais  pas les anciens fonctionnaires nommés grâce à leur passage en cabinet ministériel) savent que c’est un véritable choc fiscal qu’il faut, tout de suite et sans cathédrale administrative. En clair Noyer souhaite de vraies réformes structurelles et notamment moins de fonctionnaires. Dommage qu’il ne commence pas à faire le ménage à la Banque de France dont les sureffectifs surpayés sont supportés par le contribuable.  Le pacte de responsabilité proposé par François Hollande est un « pas dans la bonne direction » pour doper l’économie française mais il n’est pas suffisant et devra « absolument » s’accompagner de réformes structurelles fortes, estime donc  Christian Noyer. Dans une interview dans l’édition de vendredi des Echos, diffusée jeudi soir sur le site internet du journal, le gouverneur de la Banque de France déclare que la croissance de l’économie française devrait s’inscrire « autour de 0,9% » cette année, validant ainsi le scénario retenu par le gouvernement dans son budget. « La vraie question qui se pose est celle de son accélération », dit-il en soulignant qu’il faudra pour cela surmonter « deux types de problèmes fondamentaux »: la détérioration de la productivité et les rigidités de l’économie. Dans ce contexte, il estime que le pacte de responsabilité, qui repose sur une baisse de 30 milliards d’euros des charges des entreprises, « est un pas dans la bonne direction ». « Mais il en faudra d’autres », s’empresse d’ajouter Christian Noyer. Il fait valoir que le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), équivalant à une baisse de 20 milliards des charges des entreprises, a permis de redresser « un peu » le niveau de leurs marges mais sans qu’elles reviennent à leur moyenne de long terme. « Ce pacte doit absolument s’accompagner de réformes structurelles fortes pour s’attaquer aux rigidités », dit-il. En attendant, il juge que les baisses de charges annoncées « apporteront un surplus de croissance d’environ un point de PIB dans les deux à trois ans à venir et la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois. » Alors que le gouvernement entend obtenir en échange des engagements des entreprises en termes d’investissements et d’emplois, il estime qu’il faudra laisser chacune d’entre elles libre d’utiliser cette baisse de charges « en fonction de sa propre situation ». « Certaines en profiteront pour baisser leurs prix, d’autres pour restaurer leurs marges, investir ou embaucher. C’est ainsi que la mesure aura le plus d’effet », indique-t-il.

Croissance : PIB a +0.2% en 2013 pour la Banque de France

Croissance : PIB a +0.2% en 2013 pour la  Banque de France

Le 9 septembre, la Banque de France avait estimé que le PIB français allait progresser de 0,2% au troisième trimestre lors de sa deuxième estimation, fondée comme toutes les autres sur son enquête de conjoncture dans l’industrie et les services.  Cette nouvelle prévision se rapproche ainsi de celle de l’Insee révélée jeudi et qui table sur une stagnation de la croissance française en juillet-septembre avant un rebond de 0,4% au dernier trimestre.  L’estimation de la Banque de France s’appuie sur l’indice synthétique qu’elle confectionne du climat des affaires dans l’industrie (à 97 en septembre, comme en août) et dans les services (à 93 en septembre comme en août). « En septembre, la production industrielle progresse dans la majorité des secteurs, sauf l’agro-alimentaire et l’automobile », explique-t-elle dans un communiqué. « Les carnets de commandes se remplissent légèrement mais restent en dessous de la moyenne », ajoute-t-elle, en précisant que les industriels s’attendaient à une poursuite de l’amélioration de l’activité en octobre.  Dans l’industrie, la réduction des effectifs est restée marginale mais les trésoreries se sont crispées.  Dans les services, l’activité a légèrement progressé, en particulier dans les secteurs de l’information et la communication et du travail temporaire. En revanche, l’activité s’est repliée dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Les effectifs ont légèrement augmenté mais les trésoreries, bien que plutôt bien orientées, restent en deçà de la moyenne de longue période.  Jeudi, le cabinet Markit a estimé que l’activité du secteur privé français avait redémarré en septembre, renouant avec une croissance certes fragile mais pas vue depuis 20 mois, selon son indice composite PMI final. Celui-ci s’est hissé au delà de la barre des 50 qui sépare périodes d’expansion et de récession, pour la première fois depuis 20 mois.

 

Croissance : +0.2% pour la Banque de France au troisième trimestre

Croissance : +0.2% pour la Banque de France au troisième trimestre

La Banque de France a relevé lundi sa prévision de croissance de l’économie française au troisième trimestre à 0,2%, l’indicateur pour l’industrie atteignant son plus haut niveau depuis près de deux ans et les chefs d’entreprise attendant une accélération. Ce relèvement intervient après la publication de plusieurs indicateurs positifs pour l’économie française, dont l’annonce d’une croissance de 0,5% du PIB au deuxième trimestre par l’Insee, un chiffre supérieur aux prévisions des économistes qui s’interrogent sur la pérennité de ce rebond post-récession. L’enquête mensuelle de la Banque de France pour le mois d’août fait apparaître des hausses de deux points des indicateurs du climat des affaires dans l’industrie (97) et dans les services (93). Si ces indicateurs restent inférieurs à leur moyenne de long terme (100), un niveau qu’ils n’ont pas atteint depuis mai 2011 pour l’industrie et juin 2011 pour les services, les chiffres d’août sont les meilleurs enregistrés depuis septembre 2011 pour l’industrie et mai 2012 pour les services. Pour septembre, les chefs d’entreprise attendent une accélération de l’activité dans l’industrie et une poursuite de la progression dans les services, ajoute la Banque de France. En août, les dirigeants d’entreprise interrogés par la Banque de France déclarent que la production industrielle a une nouvelle fois légèrement progressé dans la majorité des secteurs, notamment les équipements électriques et électroniques, la chimie et la pharmacie. L’intensification des livraisons a fait diminuer les stocks qui sont désormais jugés adaptés, les commandes ont augmenté et les carnets cessent de se dégarnir, le taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie manufacturière baisse quant à lui nettement. L’érosion des effectifs dans l’industrie marque une pause et les trésoreries continuent de se détendre, précise encore la Banque de France.  

 

Banque de France : une croissance de 0,1% au 3e trimestre

Banque de France : une croissance de 0,1% au 3e trimestre

Volontarisme ou approximation méthodologique, sans doute une peu des deux. Le gouvernement incite en tout cas les instituts d’Etat à insuffler de l’optimisme ; ce que faiat depuis quelques mois la Banque de France qui tient peut-être à  racheter de son pessimisme des mois écoulés. Pourquoi ne pas prévoir en effet +0.1% pour le troisième trimestre alors que l’INSEE prévoit une stagnation. De toute manière c’est une prévision de l’épaisseur d’un trait qui ne mange pas de pain et qui ne peut que satisfaire Hollande qui voit la sortie de crise. Le FMI lui, prévoit une récession sur l’ensemble de l’année. L’économie française devrait connaître une croissance de 0,1% au troisième trimestre, estime la Banque de France dans une première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juillet publiée mercredi. Cette hausse interviendrait après une progression de 0,2% pour le produit intérieur brut du deuxième trimestre, une prévision faite par la banque dans sa précédente enquête de juillet. Dans sa dernière note de conjoncture, en date de fin juin, l’Insee déclarait également tabler sur une croissance identique de 0,2% au premier trimestre suivie d’une stagnation au 3e trimestre. Le chiffre officiel de la croissance au deuxième trimestre sera publié le 14 août par l’institut. L’enquête de juillet de la Banque de France fait apparaître une baisse d’un point par rapport à juin de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 95, et une hausse d’un point de celui des services, à 91, les deux se situant en-dessous de leur moyenne de long terme (100). Selon les chefs d’entreprise interrogés par la Banque de France, la production industrielle a légèrement progressé ou s’est maintenue dans la plupart des secteurs le mois dernier, à l’exception de l’automobile et du secteur caoutchouc-plastique, tous deux en recul. Les commandes ont légèrement baissé et les carnets sont jugés insuffisants, sauf dans le matériel de transport hors automobile, et se sont redressés dans l’agroalimentaire. Le taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie manufacturière a progressé de 0,4 point, à 75,9%, son plus haut niveau depuis décembre. Pour le mois d’août, les chefs d’entreprise prévoient une faible amélioration de l’activité. Dans les services, l’activité a augmenté en juillet du fait de la hausse du travail temporaire et des services informatiques. Les effectifs sont stables et les contraintes de trésorerie se sont un peu desserrées. Les chefs d’entreprise entrevoient une amélioration de l’activité en août.

Récession confirmée en 2013 par la Banque de France

Récession confirmée en 2013 par la Banque de France

 

La Banque de France qui avait prédit une petite croissance reconnait qu’elle s’est trompée et confirme la récession. La France n’évitera peut-être pas une récession cette année même si l’économie semble s’améliorer, a déclaré vendredi Christian Noyer, en jugeant essentiel de poursuivre les réformes. Le gouverneur de la Banque de France, dans un entretien diffusé vendredi soir sur LCI, a estimé que l’allongement de la durée de cotisation pour les retraites, la piste privilégiée par le gouvernement pour sa réforme de l’automne, devrait s’accompagner d’efforts des retraités. « Si l’on veut que nos taux d’intérêt soient durablement bas, il faut (…) montrer qu’on prend les mesures nécessaires pour doper notre croissance (…) et en même temps montrer qu’on est capable de prendre des mesures de long terme pour consolider nos finances publiques », a dit Christian Noyer. L’Insee a fait savoir jeudi qu’il prévoyait un recul du PIB de 0,1% en 2013. (voir ) Mais, selon le gouverneur de la Banque de France, avoir un chiffre de croissance négatif sur l’année n’est pas important si l’on voit l’activité redémarrer progressivement. « Les choses semblent s’améliorer », a-t-il dit, en citant les derniers chiffres de la production industrielle et les enquêtes sur le climat des affaires. « Je vois ce début de remontée et d’accélération très lente, c’est vrai, mais ça va dans la bonne direction », a-t-il ajouté. Prié de dire si la France pourrait échapper à une récession cette année, il a répondu : « Ça n’est pas certain parce qu’on a commencé l’année avec un acquis négatif. » « Mais ça n’est pas important, ce qui est important c’est de voir le profil des trimestres, si les choses s’améliorent de trimestre en trimestre et si on finit l’année en croissance positive, ça c’est important », a-t-il ajouté. Concernant les retraites, il a estimé qu’il aurait été possible de modifier non seulement la durée de cotisation pour une retraite à taux plein mais également l’âge légal de départ en retraite, ce qu’a refusé le président François Hollande.

 

Banque de France : croissance quasi nulle en 2013

Banque de France : croissance quasi nulle en 2013

L’Insee et la Banque de France sont tombés d’accord: la croissance française repartira très légèrement au second trimestre 2013, avec une hausse de 0,1% du Produit intérieur brut (PIB). La Banque de France a confirmé, ce lundi 10 juin, sa prévision, à la suite de son enquête de conjoncture dans l’industrie et les services. Une telle croissance apporterait un peu de répit à l’économie française, et au gouvernement.  La France est en effet entrée en récession début 2013, d’après les estimations de l’Insee. Selon les premiers chiffres publiés mercredi 15 mai, la croissance a été de -0,2% au premier trimestre 2013. Elle avait connu une chute semblable fin 2012. Or, par définition, une économie plonge en récession si elle connaît deux trimestres consécutifs de croissance négative. Pour la France, il s’agit de la troisième période de récession en quatre ans. De son côté, le gouvernement espère encore une croissance faible sur l’ensemble de l’année, autour de 0,1%. Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des Finances, table sur un retour de la croissance au deuxième semestre 2013. Mais François Hollande, plus pessimiste, avait évoqué, mi-mai, la possibilité d’une croissance nulle.

La Banque de France, comme « madame Soleil » prévoit une croissance de 0,1% au deuxième trimestre

La  Banque de France, comme « madame Soleil » prévoit une croissance de 0,1% au deuxième trimestre

Il faut insuffler de l’optimisme, ce que fait la Banque de France en prévoyant une croissance de 0.1%, ce n’est pas grand-chose mais c’est positif ; si on se trompe ce sera de peu ; une prévision qui contredit en tout cas les indicateurs actuellement disponibles. La Banque de France continue de se montrer légèrement optimiste pour l’économie française. Après avoir déjà prévu une croissance de 0,1% pour le premier trimestre 2013, l’institution dirigée par Christian Noyer  annonce, ce lundi 13 mai, qu’elle table sur le même chiffre de 0,1% pour le deuxième trimestre 2013. Du coup, après une croissance négative au dernier trimestre 2012, l’Hexagone échapperait à la récession sur l’ensemble du premier semestre. En effet, d’un point de vue purement comptable, une économie plonge en récession si elle connaît deux trimestres consécutifs de croissance négative. Avec deux chiffres positifs, la France passe donc les six premiers mois dans le vert.  Cette prévision, si elle ne contredit pas réellement celle de la Commission européenne, qui table sur une croissance négative de 0,1% pour l’ensemble de 2013, donne en tout cas un peu d’espoir au gouvernement, qui veut croire à une croissance très légèrement positive pour cette année, à +0,1%. L’Insee publiera d’ailleurs, mercredi 15 mai, sa première estimation pour la croissance française au 1er trimestre de cette année. Par ailleurs, l’énquête de conjoncture de la Banque de France de ce lundi, démontre un léger mieux pour l’ensemble de l’économie française. Ainsi, les statististiques publiées montrent une hausse d’un point de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 94, et une stabilité de celui des services, à 93, les deux se situant en-dessous de leur moyenne de long terme (100).

 

Banque de France : croissance à plat et exports dans le rouge foncé

Banque de France : croissance à plat et exports dans le rouge foncé

La Banque de France prévoit une croissance de l’ordre de 0,1% au premier trimestre 2013.  Sa troisième estimation trimestrielle est identique à celle publiée le 8 mars mais légèrement supérieure à celle établie depuis par l’Insee, à 0,0% au premier trimestre.  Le gouvernement a annoncé dimanche qu’il tablait sur une croissance annuelle de 0,1% en 2013, conforme aux prévisions de la Commission européenne.  L’Insee a confirmé fin mars un repli de 0,3% de la croissance au quatrième trimestre 2012 et une croissance nulle sur l’ensemble de l’année écoulée.  Par ailleurs, le déficit commercial de la France s’est creusé en février, atteignant 6,01 milliards d’euros contre 5,65 milliards en janvier, ont annoncé mardi les Douanes.  Ce recul s’explique par un net recul des exportations qui n’a pas été compensé par la baisse des importations: « Les exportations enregistrent à nouveau un repli marqué: les livraisons de biens intermédiaires se tassent, tandis que les ventes aéronautiques et spatiales subissent à nouveau un aléa négatif », expliquent les Douanes dans un communiqué.

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