Croissance : revue en baisse par la Banque de France
Du fait de la crise notamment politique et de son environnement, la Banque de France a baisse de 0,3 % sa prévision de croissance du Pib pour 2025 - La croissance française devrait atteindre 0,9% en 2025, un rythme plus faible qu’attendu précédemment, sous la pression de la consolidation budgétaire et de l’incertitude politique, annonce lundi la Banque de France (BdF) qui abaisse également ses prévisions de croissance pour 2026.
Dans ses dernières projections macroéconomiques, la banque centrale a abaissé de 0,3 point sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France l’année prochaine par rapport à ses prévisions publiées en septembre.
La prévision de croissance pour l’année 2024 est en revanche maintenue à 1,1%.
L’économie française devrait donc sortir de la crise inflationniste sans connaître de récession, mais la reprise n’aurait lieu qu’en 2026 et 2027, plus tardivement qu’anticipé auparavant, ajoute la BdF. Des prévisions tout à fait aléatoire qui ne tienne pas compte des tensions suite au relèvement un peu général des droits de douane notamment de la part des États-Unis.
La croissance est attendue à 1,3% en 2026, contre 1,5% attendu auparavant, et à 1,3% en 2027, une reprise soutenue par le rebond attendu de la demande chez les partenaires commerciaux européens et l’assouplissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).
L’inflation devrait poursuivre son repli en 2025 et s’établir à 1,6% avant de rebondir légèrement à 1,7% en 2026 puis 1,9% en 2027, un niveau proche de la cible de 2% fixé par la BCE.
La BdF prévient par ailleurs que les marchés du travail ralentiront en 2025 et en 2026, portant le taux de chômage à 8%, avant d’accélérer de nouveau grâce à la reprise de la croissance.
Des prévisions sans doute amenées à être révisées à de nombreuses reprises compte tenu des incertitudes sur le commerce international notamment avec la Chine et les États-Unis et des aléas du à l’environnement géopolitique. Sans parler de la pression des institutions financière internationale.