Archive pour le Tag 'Bangladesh'

Bangladesh : Muhammad Yunus premier ministre intérimaire

Bangladesh : Muhammad Yunus  premier ministre intérimaire

Officiellement, les fonctions de cet économiste âgé de 84 ans, seront celles de « conseiller en chef » du gouvernement. Etaient présents à ses côtés des responsables politiques, des personnalités de la société civile, des généraux et des diplomates. Une douzaine de membres du nouveau gouvernement, qui sont officiellement des « conseillers » et non des ministres, ont également prêté serment.

Parmi eux, Nahid Islam et Asif Mahmud, les principaux dirigeants du mouvement estudiantin qui a déclenché les manifestations. Touhid Hossain, un ancien ministre des Affaires étrangères, et Hassan Ariff, un ex-procureur général, ainsi que Syeda Rizwana Hasan, une avocate spécialisée dans les questions environnementales, et Asif Nazrul, un éminent professeur de droit et écrivain, ont eux aussi prêté serment. De même Adilur Rahman Khan, un militant des droits de l’homme condamné à deux ans de prison sous le long règne de la Première ministre destituée.

Le chef de l’armée, le général Waker-Uz-Zaman, s’est, de son côté, dit « certain », dans un discours télévisé à la nation, que Muhammad Yunus serait « capable de mener un beau processus démocratique » en faveur de la population. Le Premier ministre indien Modi adresse, lui, ses « meilleurs voeux » à Yunus.

Dès son arrivée, il a aussi promis de rétablir « la loi et l’ordre »« Nous ne pouvons pas avancer si nous ne réglons pas la situation en matière de loi et d’ordre », a martelé l’économiste. « Si vous me faites confiance, veillez à ce qu’il n’y ait aucune attaque contre qui que ce soit, où que ce soit dans le pays », a-t-il ajouté. Muhammad Yunus a promis, cette semaine, dans le magazine britannique The Economist, qu’il ferait tout pour que des « élections libres et équitables soient organisées dans les prochains mois », mais qu’il fallait que les jeunes « ne soient pas obsédés par les règlements de comptes, comme l’ont été trop de nos gouvernements précédents ».

 

Bangladesh: un gouvernement provisoire avec le prix Nobel de la paix

Bangladesh: un gouvernement provisoire avec le prix Nobel de la paix

Le prix Nobel de la Paix Muhammad Yunus mènera un «processus démocratique» au Bangladesh lorsqu’il y arrivera ( Il était à Paris) pour diriger un gouvernement intérimaire, a déclaré mercredi le chef de l’armée, le général Waker-Uz-Zaman.

«Il est très impatient de le faire», a dit l’officier dans un discours télévisé à la nation. «Je suis certain qu’il sera capable de nous mener vers un beau processus démocratique dont nous tirerons les bénéfices», a-t-il ajouté.

Le chef de l’armée bangladaise, le général Waker-Uz-Zaman, a annoncé qu’un nouveau gouvernement intérimaire pourrait prêter serment au Bangladesh dès jeudi soir, après le retour dans son pays du lauréat du prix Nobel de la Paix Muhammad Yunus.

«Nous faisons de notre mieux pour organiser la cérémonie de prestation de serment demain», a déclaré mercredi le général au cours d’un point de presse télévisé. «Nous pourrions le faire vers 20 heures », a-t-il ajouté.

Bangladesh : la Première ministre prend la fuite

 

Pour avoir voulu réserver certains emplois publics aux partisans de son parti, la première ministre du Bangladesh a mis le feu aux pays. Une révolution qui a fait plus de 300 morts et qui se termine par la fuite de la Première ministre.

La Première ministre du Bangladesh a pris la fuite ce lundi, juste avant que son palais soit pris d’assaut par des manifestants antigouvernementaux. Le chef de l’armée a annoncé peu de temps après son intention de former un gouvernement intérimaire alors que le pays fait face à des manifestations sanglantes depuis plusieurs semaines.

Le Bangladesh est traversé par de violentes manifestations depuis un mois, à l’encontre du gouvernement et de la Première ministre, Sheikh Hasina. Ce lundi, cette dernière a même dû prendre la fuite avant l’assaut de son palais. La situation a même provoqué l’émoi à l’intention, la diplomatie américaine appelant « au calme et à la retenue » ce lundi, tandis que l’Union européenne a jugé « essentiel qu’une transition ordonnée et pacifique vers un gouvernement démocratiquement élu soit assurée ».

 

Affrontement politique Bangladesh : 77 morts

Affrontement politique Bangladesh : 77 morts

 

Une crise sociale qui se transforme maintenant en crise politique en morts et en blessés. En cause l’affrontement de manifestants dans la rue et la présence de l’armée. Bilan pour l’instant 77 morts et des centaines de blessés. Les manifestants réclament la démission de la Première ministre bangladaise Sheikh Hasina et  du parti au pouvoir.

 

D’anciens officiers militaires ont depuis apporté leur soutien au mouvement de contestation. « Nous sommes profondément préoccupés (…) et attristés par tous les meurtres, tortures, disparitions et arrestations massives qui ont tourmenté le Bangladesh au cours des trois dernières semaines », a déclaré dimanche à la presse l’ancien chef de l’armée bangladaise, le général Ikbal Karim Bhuiyan. « Nous demandons au gouvernement en place de retirer immédiatement les forces armées de la rue », a-t-il ajouté, dans une déclaration commune avec d’autres anciens officiers supérieurs, en soulignant que les gens n’avaient « plus peur de sacrifier leur vie ».

« Ceux qui sont responsables d’avoir poussé les habitants de ce pays dans un état de misère aussi extrême devront être traduits en justice », a-t-il encore estimé.

Samedi, l’actuel chef de l’armée, le général Waker-uz-Zaman, avait lui affirmé que l’armée avait « toujours été aux côtés du peuple et le sera(it) toujours », selon un communiqué.

 

 

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Bangladesh: la honte sociale, 11 000 travailleurs poursuivis en justice

Bangladesh: la honte sociale, 11 000 travailleurs poursuivis en justice

Le Bangladesh est en train de devenir l’usine textile du monde et va dépasser la Chine dans ce domaine. Cela grâce à une exploitation éhontée des salariés qui gagnent moins de 100 € par mois pour 70 heures de travail par semaine ! D’où la révolte et des grèves mais qui sont durement sanctionnés avec en particulier des arestations, des fermetures d’usines et 11 000 travailleurs poursuivis en justice. C’est cette réalité sociale qui permet aux consommateurs occidentaux d’acheter des blue-jeans à 25 €!

Le comité du salaire minimum du secteur textile a proposé cette semaine une augmentation de 56,25% du salaire mensuel de base des quatre millions d’ouvriers du secteur, le portant à 12.500 takas (104 euros), un montant jugé «ridicule» et aussitôt rejeté par les syndicats. Jeudi, quelque 15.000 ouvriers ont affronté la police sur une autoroute et ont saccagé Tusuka, une importante usine, ainsi qu’une douzaine d’autres.

Les 3500 usines de confection du Bangladesh représentent environ 85% des 55 milliards de dollars d’exportations annuelles du pays, et fournissent de nombreuses grandes marques mondiales, notamment Levi’s, Zara et H&M. Mais les conditions de travail de bon nombre des quatre millions de travailleurs du secteur, dont la grande majorité sont des femmes, sont désastreuses.

Social- Bangladesh: Un salaire de misère d’environ 100 euros pour 70 heures de travail par semaine

Social- Bangladesh: Un salaire de misère d’environ 100 euros pour 70 heures de travail par semaine

Le Bangladesh va devenir progressivement l’usine du monde du textile. Un développement exponentiel lié à la faiblesse des coûts salariaux. En effet un salarié gagne à peine 100 € pour de l’ordre de 70 heures de travail. Les ouvriers du textile demandent au moins le doublement voire le triplement de cette rémunération.

Près de 250 usines de confection ont fermé après de violentes manifestations. Des dizaines d’entre elles auraient été saccagées et vandalisées.

Deuxième exportateur mondial de vêtement derrière la Chine, le Bangladesh compte 3 500 usines et 4 millions de travailleurs. Fournisseurs de grandes entreprises occidentales, comme Gap, H&M ou Levi Strauss, ces usines exportent une grande partie de leur production vers l’Europe et les États-Unis.

En 2019, plus de 75 % des exportations de vêtements étaient destinées à ces régions. Le secteur de l’habillement représente 85 % des 55 milliards de ses ventes à l’étranger. Plusieurs marques, dont Adidas, Hugo Boss ou encore Puma, ont écrit le mois dernier à la première ministre, Sheikh Hasina, lui enjoignant d’augmenter les salaires conformément à la législation qui prévoit une hausse tous les cinq ans. Certaines entreprises pâtissent déjà de commandes bloquées à cause des grèves.

La colère des ouvriers a explosé après que la puissante association des fabricants et exportateurs de vêtements (BGMEA), représentant les propriétaires d’usines, a proposé une augmentation des rémunérations de seulement 25 %. Les usines sont régulièrement critiquées pour leur dangerosité, en atteste l’effondrement du Rana Plaza, en 2013, qui a coûté la vie à 1 100 personnes. Au-delà des incendies et des effondrements de bâtiments qui sont des menaces constantes, de nombreux travailleurs sont exposés à des risques chimiques nocifs et sans protection adéquate, décrient les syndicats.

Bangladesh : exil forcé des Rohingyas sur une île isolée

Bangladesh : exil forcé des Rohingyas sur une île isolée

DACCA – Les Rohingyas, un groupe musulman minoritaire qui a fui la violence de la Birmanie voisine, à majorité bouddhiste, ne sont pas autorisés à quitter l’île île isolée du Golfe du Bengale ou la plupart ont été exilés de force

Le gouvernement de Dacca veut déplacer 10% du million de réfugiés vivant dans des camps frontaliers délabrés.

Le conflit en cours depuis 2016 a conduit à un exode massif et sans précédent de la majorité des Rohingyas vers le Bangladesh où la plupart se retrouvent dans des camps de réfugiés, installés à proximité de la frontière dans la région de Cox’s Bazar comme Kutupalong. Près d’un million de Rohingyas ont fui au Bangladesh depuis 2016.

Le gouvernement a rejeté les préoccupations en matière de sécurité sur l’île, citant la construction de défenses contre les inondations ainsi que des logements pour 100.000 personnes, des hôpitaux et des centres anti-cyclones.

Le Bangladesh a été critiqué pour sa réticence à consulter l’agence des Nations Unies, ainsi que d’autres organismes d’aide, au sujet des réfugiés et de leur transfert.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés affirme que l’agence n’a pas été autorisée à évaluer la sécurité et la durabilité de la vie sur l’île.

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Textile Bangladesh : les Américains refusent l’accord sur la sécurité

Textile Bangladesh : les   Américains refusent l’accord sur la sécurité

Gap et d’autres grandes marques américaines ont refusé lundi d’approuver un accord sur les conditions de sécurité dans les usines textiles du Bangladesh validé par les deux leaders mondiaux du prêt-à-porter, le suédois H&M et l’espagnol Inditex. Cet accord, soutenu par l’Organisation internationale du travail, des syndicats et d’autres groupes d’influence, était en négociation depuis le 24 avril, date de l’effondrement d’un immeuble abritant des ateliers de sous-traitance travaillant pour des grandes marques occidentales, qui a coûté la vie à 1.127 personnes. Le syndicat IndustriALL, qui a conduit les négociations, a salué l’engagement de H&M et a souhaité que d’autres marques suivent son exemple avant une date-butoir fixée au 15 mai. Le groupe espagnol Inditex, propriétaire de l’enseigne Zara, a fait savoir qu’il soutenait cet accord. « L’accord n’est pas publié mais, comme vous le savez, nous avons joué une part très active dans son développement », a précisé un porte-parole. Un porte-parole d’IndustriALL a dit que l’Américain PVH, qui possède Calvin Klein, et l’Allemand Tchibo, déjà signataire d’un programme existant au Bangladesh, avaient exprimé leur soutien à l’accord. Gap, partie prenante des négociations, a dit être prêt à valider l’accord « aujourd’hui » mais réclame au préalable un changement dans la clause relative aux règlements des contentieux devant la justice. « Grâce à ce simple changement, cet accord mondial historique pourra avancer avec l’ensemble des distributeurs, pas seulement ceux qui sont basés en Europe », a déclaré Eva Sage-Gavin, une cadre de Gap, dans un communiqué.




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