Archive pour le Tag 'banalisé'

Le vote RN se banalise

Le vote RN se banalise

 

Le chercheur en science politique Florent Gougou explique, dans une tribune au « Monde », comment les progrès électoraux constants du parti de Marine Le Pen ont abouti à l’élection historique de près de 90 députés.

 

Un vote banalisé et qui se nourrit sans doute surtout de la médiocrité des autres partis. NDLR

 

Au soir du 10 avril 2022, la qualification de Marine Le Pen pour le second tour de l’élection présidentielle n’avait pas été une surprise : compte tenu de sa progression continue depuis sa première candidature présidentielle en 2012, la présence de la leader du Rassemblement national (RN) dans l’affiche du duel décisif pour l’Elysée apparaissait ordinaire. Au soir du 24 avril 2022, sa défaite face au président sortant, Emmanuel Macron, n’était pas non plus une surprise : en dépit d’une progression de plus de 7 points sur son score de 2017 pour atteindre 41,5 % des suffrages exprimés, Marine Le Pen demeurait un danger aux yeux de la majorité des Françaises et des Français.

Au soir du premier tour des législatives, le 12 juin 2022, la poussée du RN avait été invisibilisée dans les commentaires médiatiques par les performances de la Nupes, la coalition de gauche construite par et autour du leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Pourtant, avec 18,7 % des exprimés, le RN avait atteint son plus haut niveau historique à des législatives en France, très nettement au-delà des 14,9 % obtenus en 1997. Au soir du second tour, le 19 juin, cette progression du RN en voix s’est transformée en sièges et a brutalement rappelé que les résultats du RN peuvent encore constituer un choc.

Ces résultats sont particulièrement éloquents. Avec 88 sièges gagnés, auxquels on peut ajouter 2 sièges conservés par des candidates soutenues dans l’Hérault et le Vaucluse, le RN explose tous ses records au scrutin uninominal à deux tours. Les 8 sièges obtenus en 2017, qui constituaient le précédent point haut du parti au scrutin majoritaire, paraissent anecdotiques. Son groupe parlementaire lors de la prochaine législature sera le plus important de l’histoire du parti, surpassant largement les 35 élus acquis au scrutin proportionnel en 1986. Le RN ne paraît plus être cette force impuissante à gagner des élections à deux tours en France. Les responsables du RN ont pu légitimement évoquer un « tsunami ».

Les résultats de ce second tour puisent leurs racines dans le niveau historique atteint au premier tour. Pourtant, comme lors des précédentes séquences à quatre tours que constitue l’enchaînement entre la présidentielle et les législatives, le RN a reculé, lors des premiers tours, par rapport à la présidentielle : 9,7% contre 14,4 % en 1988 ; 11,1% contre 16,9 % en 2002 ; 4,3% contre 10,4 % en 2007 ; 13,6% contre 17,9 % en 2012 ; 13,2% contre 21,3 % en 2017 ; 18,7% contre 23,1 % en 2022.

Chômage : « il n’y a pas de changement du calcul », (Le Roux) …ou la langue de bois banalisée

Chômage : « il n’y a pas de  changement de calcul », (Le Roux) …ou la langue de bois banalisée

 

 

Gonflé le président du groupe parlementaire socialiste pour affirmer qu’il n’y avait pas eu changement dans le mode de comptage des chômeurs opéré par pôle emploi. Il en tire même la conclusion que le chômage s’améliore. En réalité environ 10 000 personnes ont été rayées du statut de chômeur pour des questions administratives. En fait les dits  chômeurs sont bien toujours en recherche d’un emploi. Mais pour Le Roux ils ne sont plus dans l’obligation d’en chercher. Cette petite manipulation méthodologique préfigure sans doute ce qui va se passer dans les mois à venir quand Hollande va décréter l’inversion du chômage. Il suffira pour cela de nettoyer un peu les listes de chômeurs pour modifier la courbe. On fera ainsi apparaître une réduction de quelques dizaines de milliers de chômeurs alors que depuis l’arrivée de Hollande en 2012 on a enregistrés plus de 500 000 chômeurs supplémentaires. Or la promesse d’inversion a été faite fin  2012. La fameuse inversion aura donc un caractère très dialectique. Des chiffres du chômage. Bruno Le Roux voit cependant comme « un signe d’espoir ». L’opposition dénonce comme « un maquillage des chiffres ». Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale assure cependant qu’il « n’y a pas de changement de mode de calcul ».  « Les chômeurs qui étaient en situation de formation, de service civique ou de contrat aidé, étaient, auparavant, comptabilisés dans la catégorie obligée de chercher un emploi », précise-t-il. Or, dans cette situation, « ils ne sont pas dans l’obligation de chercher un emploi ». Pour Bruno Le Roux, « la réalité des chiffres c’est celle de ce mois-ci et pas du mois dernier ». Et le président du groupe socialiste de regretter la réaction de la droite. Pour lui, l’opposition « se désole quand les chiffres s’améliorent, c’est bien ça le problème pour notre pays (…) Je n’arrive pas à regretter que le chômage baisse et je regrette que certains responsables en viennent à douter et à essayer de jeter la suspicion ». Pourtant, François Hollande a lui-même regretté « l’imprécision des chiffres ».

 

UberPop : le travail au noir banalisé

UberPop : le travail au noir banalisé

 

 

Inutile de tourner autour du pot, UberPop c’est la légalisation du travail au noir dans le transport de personnes. Certes on peut comprendre l’intérêt rechercher la rationalisation dans  l’utilisation de moyens de transport mais là c’est le grand bazar avec d’énormes risques juridiques pour les personnes transportées) D’ailleurs une  société américaine Amazon prévoit aussi de faire transporter des colis par des particulier. On pourrait ainsi décliner  Uber dans toues les profession :, si vous avez du temps, des compétences, des moyens matériels éventuellement  vous pouvez vous faire un revenu complémentaire au noir !  Basé en Californie, Uber s’est étendu à une vitesse fulgurante partout dans le monde, grâce à son application permettant d’obtenir rapidement une voiture de transport avec chauffeur (VTC), à des prix très compétitifs. La société ne salarie pas les conducteurs (auto-entrepreneurs ou en entreprise unipersonnelle) et provoque souvent la colère des taxis traditionnels, qui crient à la concurrence déloyale. L’entreprise américaine est à l’heure actuelle interdite d’exercer en Allemagne et fait l’objet de procédures judiciaires en France, aux Pays-Bas et en Espagne. Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre son expansion : Uber s’est récemment lancé dans les métropoles françaises de Marseille, Strasbourg et Nantes. Une arrivée accueillie là encore par l’ire des taxis locaux. En réponse, Uber a déposé des plaintes auprès de l’Union européenne contre la France, l’Allemagne et l’Espagne. La compagnie fait valoir que de telles initiatives enfreignent la législation de l’UE sur la concurrence et le marché unique. En attendant, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a mené une nouvelle charge mardi contre le service UberPop – ce service met en relation des particuliers avec des conducteurs non professionnels qui se déplacent avec leur propre véhicule -, affirmant qu’il est « en situation illégale absolue ». Pour lutter contre ce service, le gouvernement va « multiplier les réunions de Codaf (Comités opérationnels départementaux anti-fraude, ndlr) pour qu’il y ait des poursuites à l’égard de ceux qui n’acquittent aucune charge sociale et aucune charge fiscale », a annoncé le ministre




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