Archive pour le Tag 'Balkans'

Extension de la guerre aux Balkans ?

Extension  de la guerre aux Balkans ?

Le premier ministre du Kosovo détaille les craintes que suscite l’alliance entre Moscou et la Serbie.

En remportant les élections législatives il y a un an, Albin Kurti, 47 ans, a mis un terme à deux décennies de pouvoir des commandants de l’UCK, l’Armée de libération du Kosovo, dont plusieurs représentants, à commencer par l’ex-président Hashim Thaçi, attendent désormais leur jugement pour crimes de guerre à La Haye. Leader du mouvement Vetëvendosje ! (« Autodétermination ! »), il évoque le retour du spectre de la guerre dans la province albanophone devenue indépendante en 2008.

En quoi les liens entre Russes et Serbes vous inquiètent-ils ?

Ils sont beaucoup plus forts que les gens ne l’imaginent, dans tous les domaines. D’abord dans l’économie, en particulier dans l’énergie. Gazprom possède 56 % de l’industrie pétrolière de Serbie et 51 % des capacités de stockage du gaz. Dans les médias, l’agence Spoutnik dirige de Belgrade ses opérations pour les Balkans occidentaux ; et il suffit de regarder les titres des journaux serbes pour comprendre qui les dirige vraiment. Sur le plan du renseignement, la Russie entretient dans la ville de Nis un prétendu « centre humanitaire ». Il y a aussi ce chiffre sidérant : 151 membres du Parlement serbe (60 % des députés) font partie du groupe d’amitié serbo-russe. Au Kosovo aussi, nous avons ces groupes d’amitié parlementaires avec différents pays, mais cela ne dépasse jamais douze personnes.

Sur le territoire du Kosovo, la minorité serbe est-elle soumise à la même influence ?

Nous avons malheureusement aussi ici des organisations serbes d’extrême droite, qui n’ont qu’une jambe à Belgrade, l’autre étant à Moscou. Je remarque que Poutine avait l’habitude de mentionner le « précédent » du Kosovo [intervention de l’OTAN en 1999] une fois par mois, il le fait désormais un jour sur deux pour justifier sa politique hégémonique en Ukraine, et peut-être ailleurs. Nous pouvons appeler cela une invasion russe, ou une agression militaire. Tout cela est vrai. On peut aussi parler d’impérialisme russe. Mais ce que je vois moi, c’est aussi du fascisme.

La guerre en Ukraine pourrait-elle rallumer les braises mal éteintes de la précédente « dernière guerre en Europe », qui a eu lieu sur votre territoire en 1998-1999 ?

Le président Poutine s’est engagé dans une voie sans issue, à part la logique du pire. C’est une forme d’autosabotage, il ne peut plus reculer. Nous sommes bien sûr inquiets ici, car la tentation pour lui de répandre la guerre plus loin me paraît évidente. Trois régions sont en danger. La Moldavie parce qu’en essayant d’enclaver l’Ukraine et de la priver d’accès à la mer Noire, les Russes iront de la Crimée à la Transnistrie en passant par Odessa. La deuxième est la Géorgie : l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie ont été annexées en 2008, année où le Kosovo a déclaré son indépendance.

Union économique : Macron et Merkel à défaut de s’entendre parlent des Balkans

Union économique : Macron et Merkel à défaut de s’entendre  parlent  des Balkans

Aujourd’hui l’Allemagne et la France sont à peu près en désaccord sur tout concernant l’union économique notamment vis-à-vis du Brexit, du climat ou encore des négociations avec les États-Unis. Sans doute pour donner le sentiment que le couple franco-allemand se porte bien, Angela Merkel et Macron ont affiché leur accord sur les Balkans ! “Je suis heureux d’être aujourd’hui à Berlin et de poursuivre les initiatives communes que nous menons sur plusieurs sujets”, a déclaré Emmanuel Macron lors d’une déclaration à la presse. “Il y a quelques semaines vous étiez à Paris pour qu’ensemble nous puissions discuter avec la Chine”. “Aujourd’hui nous traitons ensemble d’un sujet européen au premier chef, je pense que c’est comme ça que nous concevons l’efficacité de la relation franco-allemande et notre volonté de faire ensemble”, a-t-il ajouté. A ses côtés, Angela Merkel a insisté sur la volonté de travailler “ensemble” sur la problématique des Balkans. Ces dernières semaines, des divergences entre Paris et Berlin sont apparues clairement, notamment lors du Conseil européen extraordinaire du 10 avril, sur la date à laquelle devait être reportée la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne – Emmanuel Macron plaidait pour un délai court, Angela Merkel pour une durée plus longue. Quelques jours plus tard, le chef de l’Etat français marquait une nouvelle fois clairement sa différence avec Berlin en s’opposant à l’ouverture des négociations commerciales entre l’UE et les Etats-Unis, invoquant le retrait de Washington de l’accord de Paris sur le climat.

Macron et Merkel à défaut de s’entendre sur l’union économique parlent des Balkans !

Macron et Merkel à défaut de s’entendre sur l’union économique parlent  des Balkans

Aujourd’hui l’Allemagne et la France sont à peu près en désaccord sur tout concernant l’union économique notamment vis-à-vis du Brexit, du climat ou encore des négociations avec les États-Unis. Sans doute pour donner le sentiment que le couple franco-allemand se porte bien, Angela Merkel et Macon ont affiché leur accord sur les Balkans ! “Je suis heureux d’être aujourd’hui à Berlin et de poursuivre les initiatives communes que nous menons sur plusieurs sujets”, a déclaré Emmanuel Macron lors d’une déclaration à la presse. “Il y a quelques semaines vous étiez à Paris pour qu’ensemble nous puissions discuter avec la Chine”. “Aujourd’hui nous traitons ensemble d’un sujet européen au premier chef, je pense que c’est comme ça que nous concevons l’efficacité de la relation franco-allemande et notre volonté de faire ensemble”, a-t-il ajouté. A ses côtés, Angela Merkel a insisté sur la volonté de travailler “ensemble” sur la problématique des Balkans. Ces dernières semaines, des divergences entre Paris et Berlin sont apparues clairement, notamment lors du Conseil européen extraordinaire du 10 avril, sur la date à laquelle devait être reportée la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne – Emmanuel Macron plaidait pour un délai court, Angela Merkel pour une durée plus longue. Quelques jours plus tard, le chef de l’Etat français marquait une nouvelle fois clairement sa différence avec Berlin en s’opposant à l’ouverture des négociations commerciales entre l’UE et les Etats-Unis, invoquant le retrait de Washington de l’accord de Paris sur le climat.




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