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Bal tragique au Front national, (Sophie Montel)

Bal tragique au Front national, (Sophie Montel)

 

 

Règlement de comptes au RN avec la sortie du livre de Sophie Montel, Sophie Montel, anciennement frontiste puis membre des Patriotes, le parti de Florian Philippot ;  La députée européenne et présidente déchue du groupe dissèque les pratiques et méthodes de son ancien parti avec  confidences divertissantes sur ses ex-colistiers qui vont égayer la chronique.

Inutile aux lecteurs curieux de tenter d’identifier cet élu FN qui conseillait à Sophie Montel, jugeant ses cheveux un peu secs, « de les rincer avec (son) urine » macérée après chaque shampoing. Ça, c’était dans une mandature précédente, tandis que l’assemblée de Franche-Comté examinait son schéma de développement économique. Mais sur ses colistiers présents ou passés, Sophie Montel n’est pas avare d’anecdotes. L’ex-chef de file frontiste rappelle ne pas les avoir tous choisis, beaucoup étant imposés. Elle décrit certains comme des « alcoolodépendants » arrimés au bar de la Région, et d’autres, ou les mêmes, comme étant « incapables de lire » les notes de leurs assistants. Seuls « deux ou trois » des élus actuels seraient capables, selon elle, d’écrire eux-mêmes des textes tenant la route. L’auteur assure qu’un des élus du FN proche de la mouvance catholique traditionaliste aurait fait élire en 2015 à son côté sa maîtresse, « une main dans le bénitier et l’autre dans la culotte de la voisine », cingle-t-elle, sans citer de nom. Opposé à l’avortement, l’homme aurait été moins regardant sur ses grands principes pour sa famille, le tacle Sophie Montel. Des propos homophobes d’élus, qu’elle rapporte, sont pitoyables de grossièreté. Elle se réjouit de n’avoir pas emporté la Région en 2015, un scénario un temps plausible mais « catastrophe » pour elle. « La divine providence m’a évité ce chemin de croix […] avec un groupe pour l’essentiel fainéant et incapable. » On apprend que Marion Maréchal-Le Pen voulait qu’un de ses amis fût tête de liste dans le Jura et qu’elle l’a refusé. « Elle est drôle cette gamine quand elle s’énerve », glisse-t-elle. « Elle trépigne, j’ai chaque fois l’impression qu’elle va se rouler par terre. » Sophie Montel liste les avantages et moyens de la Région réclamés par certains élus « déloyaux, incompétents et […] prétentieux », au profit parfois de leurs fédérations départementales. Elle s’y est opposée, évitant d’importer les errements bruxellois à Besançon. On pourrait multiplier les extraits, mais il y en a trop. Celle qu’au FN on surnommait « la montbéliarde », en référence à la vache éponyme, étrille Florian Philippot en lequel elle a cru, sorte de « Dr Jekyll et M. Hyde » au final, selon elle. Sexe, beuveries ou coucheries collectives, Sophie Montel ne nous épargne rien. Exit la « solidarité entre blondes » que Marine Le Pen feignait, bien que les deux femmes ne s’appréciassent pas. L’auteur affirme ne rien regretter. « Ces boutiquiers du Front national […] abusent les électeurs et les électrices, leur promettant des solutions miracles qu’ils n’ont pas et n’auront jamais. Plus grave encore, leurs cibles préférées sont souvent les plus modestes, les plus fragiles. Ils trahissent sciemment cette France des oubliés dont ils n’ont, à l’évidence, que faire… », Conclut-elle.  «Je veux faire passer aux lecteurs le message suivant, explique au Figaro Sophie Montel: le RN n’est pas la solution. C’est une boutique pleine d’opportunistes, qui ne veulent surtout pas accéder au pouvoir mais souhaitent jouir d’une position d’opposants confortable, rémunératrice et stérile. J’ai été naïve, je n’ai pas voulu voir, puis y croire. J’ai fini par renoncer et je suis partie».

Au Rassemblement national, les réactions sont virulentes sur cet ouvrage qu’on qualifie de «ramassis de ragots et d’approximations». «Sur la forme, c’est épouvantable, c’est écrit avec les pieds et d’une vulgarité sans nom, réagit Sébastien Chenu, porte-parole du RN. Sur le fond, c’est le néant, le vide intellectuel. Mme Montel a visiblement beaucoup de ressentiment à l’encontre d’une maison qui l’a fait vivre durant plus de trente ans, et qu’elle ne trouvait pas si abominable, à l’époque». «Elle a vraiment dû passer sa vie à en vouloir à autrui», commente un proche de la présidente du parti.

Bal tragique au Front national, Éditions du Rocher, 17,90€, le 13 mars en librairie.

 

Notre-Dame-des-Landes : bal des faux-culs

Notre-Dame-des-Landes : bal des faux-culs

À peine faux-cul le gouvernement, le ministre de la transition écologique Nicolas Hulot et sa secrétaire à l’écologie qui ne cessent de répéter que la décision n’est pas encore prise concernant N Notre dame des landes. En fait il est vraisemblable qu’on se contentera de moderniser l’aéroport actuel ce qui au regard du trafic sera grandement suffisant puisqu’ qu’on pourrait multiplier par trois ou quatre le nombre de passagers avec quelques extensions. Mais les élus nantais locaux veulent récupérer les terrains de l’actuel aéroport pour une  vaste opération urbanistique. Le véritable enjeu  n’est d’ailleurs pas économique, mais éminemment politique. Macron ne peut se passer de Hulot qui a avalé nombre de couleuvres depuis sa nomination et qu’il faut bien satisfaire une fois. Par contre,  le ministre des affaires étrangères, Yves le Drian, lui est clairement en faveur de Notre-Dame des Landes. Politiquement mieux vaut quand même conserver Hulot comme alibi écolo que le Drian lequel d’ailleurs ne prendra pas le risque de partir au gouvernement. On utilise donc la langue de bois en laissant entendre que le suspens est entier : “Je n‘ai aucune idée de la décision qui va être prise. Ce serait un comble qu‘avant la consultation, une décision soit prise”, a déclaré à la presse à Matignon le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot. L‘exécutif “n‘a pas encore pris sa décision”, avait-on également assuré jeudi soir dans l‘entourage du chef de l‘Etat à propos de cet épineux sujet, objet de décennies de controverses entre partisans de l‘ouvrage et opposants, dont plusieurs centaines sont installés sur le site de plus de 3.000 hectares. L‘une des hypothèses désormais envisagées consiste à rénover l‘actuel aéroport de Nantes-Atlantique plutôt que construire un nouvel ouvrage, en plus d’évacuer le site occupé par les opposants, décrite par ses détracteurs comme une “zone de guerre” où l‘Etat de droit n‘est pas respecté. Pour faire passer la pilule aux élus nantais, on va donc nettoyer cette zone de guerre pour faire valoir l’État de droit et octroyer quelques avantages financiers à la ville de Nantes et à la Loire-Atlantique.

 

Théâtre -Primaire de la gauche : « bal tragique à Solférino »

Théâtre -Primaire de la gauche : « bal tragique à Solférino »

Claude Patriat, professeur émérite de Science politique à l’université de Bourgogne, imagine un dialogue imaginaire entre les prétendants à la primaire de la gauche.

 

 

Les sept prétendants à la primaire de la gauche (de haut en bas, de gauche à droite) : Jean-Luc Bennahmias, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, François de Rugy et Manuel Valls. (Reuters)

 

Manolo

(Seul à la tribune, s’adressant à une salle bondée d’une bonne cinquantaine de militants)

 

J’avais tort, avouons, les frondeurs ont raison :

J’ai là dans le panneau donné comme un oison.

Pressé par l’Élysée, et Myriam empêtrée,

Je me suis bonnement lancé tête baissée

Vers une procédure à mon sens désuète :

Du quarante-neuf trois j’ai tiré la gâchette.

Il n’y faut plus penser, j’en ai la conviction.

On doit en supprimer la forte tentation,

L’effacer désormais de la Constitution…

Hier du ministère encore avais les rênes,

Et dans l’adversité gardais visage amène.

À peine mon menton, si fermement pointé,

Rappelait à chacun ma grande autorité.

Me voici devant vous dans le simple appareil

D’un pauvre militant sans or et sans vermeil.

Un seul poste vous manque et tout est transformé.

Voyez, chers camarades, à quel point j’ai changé :

Bien loin de diviser, j’appelle à l’unisson

Pour retrouver ensemble, à la belle saison,

La France réunie autour du grand projet

Que depuis des années je mûris en secret…

 

(Longs applaudissements et cris : « Manolo Président ! »)

 

Manolo

(Apaisant la salle de sa main gauche)

 

Patience, mes amis, car à deux pas d’ici

Se prépare à entrer sans grand catimini

Un clan d’usurpateurs rêvant de me noyer

Dans l’eau de leur moulin à promesses éventées.

 

(Hou ! hou ! crie la salle)

 

J’ai su sans barguigner avaler les couleuvres

Venues d’un chef d’État dont j’étais le hors d’œuvre.

Avec le bel éclat de mon autorité

Les baigneuses aie-je fait vite se rhabiller.

Et quand il a fallu, pour le bien de nous tous,

Amener Président à nous déclarer pouce,

Qui fut à la manœuvre à part moi, Manolo ?

 

(Tohu-bohu quand entrent dans la salle six candidats escortés par une foule de militants enfiévrés)

 

Monsieur de Brandebourg

(Criant du fond de la salle)

 

Silence ! Manolo, tu en dis déjà trop !

Ne nous rends pas complice en si odieux forfait !

L’heure est à rassembler et à tirer un trait

Sur le triste bilan dont tu es le portrait !

Comment peux-tu prétendre avec autant d’audace

Infliger à la Gauche telle sinistre farce

Où tu joues un pompier éteignant l’incendie

Dont tu as de toi-même allumé les bougies !

 

(Sourds grondements de la foule qui montre à Manolo la porte ouverte)

 

Les six candidats ensemble

(Psalmodiant)

 

Unité ! Unité ! Dans le rassemblement

Autour de nos valeurs et de notre parti !

Lui seul peut impulser sans de lourds compromis

Ce message social qu’attendent les Français,

Et qu’avant d’oublier, François leur promettait.

 

Manolo

(Goguenard)

 

Belle unanimité, que je crois partager !

Moi non plus, soyez sûr, je ne peux tolérer

Que par la division nous soyons écartés

D’une compétition qui en serait biaisée.

Mais à trop désirer de me voir déserter

Vous semblez oublier de vous départager.

Il vous faudra choisir celui d’entre vous six

Qui pourra sur le trône imposer son coccyx !

 

Brandebourg

(S’avançant à la tribune)

 

Mais l’affaire est tranchée, et notre réunion

N’a pour unique but qu’en forcer l’opinion.

Je suis celui qui suis. J’incarne changement,

Sachant tant m’adapter au murmure du temps.

À bataille d’Évry, nous préférons Ivry,

Ou mon panache blanc apparaîtra fleuri,

Comme l’a si bien dit notre bon roi Henry.

 

(Applaudissements d’une part de l’auditoire)

 

Hamonius

(S’emparant du micro)

 

Sans enlever de poids aux mérites insignes

De notre camarade, nous n’avons pas sa ligne.

On peut fort désirer cuvée du changement,

Encor faut-il avoir le poids des arguments ;

Vrai made in socialism, j’offre la garantie

D’un respect des valeurs de notre cher parti.

Seul je peux rassembler sur un projet solide

Ceux que le désespoir a rendus invalides.

Orphelins de l’espoir, ralliez-vous à moi !

À la vieille maison, redonnons son vrai toit !

 

(Applaudissements sur la gauche de l’auditoire)

 

Vicente

(Écartant sèchement Hamonius du micro)

 

Mais quels sont ces serpents qui sifflent dans vos têtes ?

Qui peut croire un instant, à moins d’être assez bête,

Que vous disposerez pour le rassemblement

Des atouts nécessaires à l’urgence des temps !

Le danger a un nom, c’est celui du bilan

Dont ledit Manolo est le porteur vivant.

Unissons nos efforts afin de l’écarter,

Et cela je suis seul à pouvoir l’assurer.

Je ne puis garantir l’originalité

Mais loin d’être faiblesse, j’y trouve qualité.

Il faut savoir tirer de son obscurité

La force d’emprunter aux autres leurs idées.

C’est affaire de rythme, et j’ai su en donner

À notre pauvre École emberlificotée.

De la gauche en lambeaux je ferai calicot.

Cessons donc vainement de contourner le pot !

Vicente candidat, la République est là !

 

(Silence gêné dans la salle)

 

Cambadéliès

(Entrant à pas lents et majestueux dans la salle)

 

Mais voulez-vous vraiment que le parti trépasse,

À tant nous enfermer dans une horrible impasse ?

Chacun dedans son coin veut le rassemblement

Pourvu qu’il n’en subisse aucun désagrément !

Entendons pour finir, les petits candidats

Qui nous feront sortir de ce fort mauvais pas.

 

Les trois petits candidats

(Ensemble)

 

Nous nous tenons bien loin de tout ce falbala.

C’est qu’à dire tout vrai, nous ne sommes pas là

Pour disputer la place aux autres postulants.

On nous a demandé de jouer figurants

Et donner à la scène un peu de majesté :

Il fallait une femme et quelques isolés.

On a su nous convaincre en faisant miroiter

De futurs maroquins, à élection gagnée.

Aussi pour nos partis, bien des investitures,

Afin de la défaite, éviter la froidure

Et d’ainsi protéger nos modestes masures.

 

Cambadéliès

(Tombant effondré sur son siège)

 

Alors tout est perdu, il est déjà si tard,

Avec tous nos rivaux nous piquant de leurs dards.

Plus que de cavalier, la France veut changer

De cheval pour gagner la bataille engagée.

 

(Surgissent par deux portes opposées deux diables rouges avec un grand M sur la poitrine, répandant dans la salle des gaz anesthésiants)

 

Les candidats avant de sombrer dans l’inconscience

Quels grands artistes la France va perdre !

 

 

Épilogue

Une foule d’électeurs de gauche rassemblés dans la nuit

 

Un anonyme

Vous connaissez le drame, ils sont sans candidat !

La primaire a fini dans un grand branlebas !

Nous voilà orphelins, sans espoir de demain.

 

Une voix dans la foule

Avons-nous tant péché, pour être condamné

À l’Extrême pain sec, ou bien au bénitier ?

Pourtant, il y a peu, nous votions changement,

Et nous avions élu un nouveau Mitterrand.

 

Une autre voix

Nous nous sommes trompés, et plutôt que pécheurs

C’est du péché d’autrui qu’on nous porte rigueur.

 

Une autre voix encore

Aucun des postulants, à croire les sondages

N’aurait eu le pouvoir d’échapper au carnage !

Ne pleurons pas en vain. Et scrutons dans la nuit

L’étoile du berger qui a toujours conduit

Le peuple des élus aux portes du salut.

 

Un cri dans la foule

Je sens, je crois, je sais, la voici à ma vue !

Mon cœur de joie bondit au mitan de la nuit.

Voyez ce feu follet qui tout là-haut reluit

Éclairant doucement le toit de cette étable !

 

Des voix qui reprennent

La scène qu’on y voit, on dirait un retable :

Dans cette humble demeure, il y a un enfant

Sur lequel sont penchés des anges consolants.

L’innocence se lit sur son visage frais

Et d’un réformateur, on reconnaît les traits !

 

Tous ensemble

Chantons, chantons enfin, nous l’avons retrouvé !

Le chemin nous attend, qui mène à l’Élysée !

Ensemble rendons-nous, pareils à des rois mages

Afin de toutes voix lui apporter l’hommage !

 

(Pendant que sonnent les douze coups de minuit à l’horloge du village, une foule immense monte le chemin qui gagne la bergerie, en murmurant des cantiques.)

 

(Le rideau bleu, couvert d’étoiles, tombe devant la scène.)

Primaire à gauche: le bal des seconds couteaux

Primaire à gauche: le bal des seconds couteaux

Pas vraiment de quoi s’enthousiasmer avec la liste des prétendants à 2017 : sans doute 30 ou 40 candidats maintenant si on ajoute ceux  de gauche et de droite. Dernière annonce en date à gauche, celle de Benoît Hamon, qui s’ajoute à celle la frondeuse Marie-Noëlle Lienemann, de l’écologiste François de Rugy, le président du Front démocrate Jean-Luc Bennahmias et le membre du conseil national du PS Gérard Filoche. Autant de candidats de second rang qui n’ont jamais brillé par leur pertinence et leur charisme. Après ce sera sans doute à Arnaud Montebourg de se déclarer. Le porte-parole d’Arnaud Montebourg, François Kalfon, a confirmé sur RMC la candidature de l’ex ministre à la primaire PS de janvier prochain. Il a déclaré qu’il « y a ceux qui feuilletonnisent leur candidature, là ce n’est pas le genre de la maison (…) Il a déjà écrit sur son carton d’invitation qu’il allait proposer un projet alternatif pour la France ». Ben voyons ! Le porte-parole de Montebourg a ainsi confirmé la candidature de l’ex ministre socialiste à la primaire PS.  » Arnaud Montebourg se présente pour constituer une alternative à François Hollande qui est le candidat officiel mais qui n’arrive pas à s’imposer comme candidat naturel « . « Il y aura une primaire, on exposera nos idées, les conditions du rassemblement pourront se poser le cas échéant au second tour », a-t-il dit, ajoutant: « Arnaud Montebourg n’est pas encore candidat, s’il veut me soutenir il a encore quelques jours pour le faire ».  »Ma conviction, c’est que le président de la République (François Hollande) aujourd’hui, au regard de la déception qu’il a créée dans son propre camp, n’est plus dans cette situation, c’est trop tard, de créer cette relation de confiance avec les Français », a-t-il indiqué.

(Avec AFP)

Déchéance de nationalité :le bal des faux-culs à gauche comme à droite

Déchéance de nationalité :le  bal des faux-culs à gauche comme à droite

 

 

D’une certaine manière la tendance générale à gauche comme à droite concernant la déchéance de nationalité a consisté à approuver l’orientation mais en l’assortissant de réserves telles que cela revenait à en critiquer le principe même. Difficile de s’y retrouver dans l’auberge espagnole des réflexions « philosophiques » des principaux leaders. À droite on trouve ceux qui approuvaient  mais qui pensaient qu’il fallait compléter la mesure, d’autres qui estimaient qu’il n’était pas nécessaire pour autant de modifier la constitution, d’autres encore qui étaient  prêts à voter la modification constitutionnelle avec des interrogations sur son efficacité. À gauche bien sûr il y a les bobos et les indignés permanents gardiens du temple des dogmes, aussi toute cette vieille gauche, anciens marxistes reconvertis au PS pour faciliter leur carrière politique.  La démonstration évidente de l’énorme décalage qui peut exister entre des élites embourgeoisées d’autant plus fermes sur le terrain des valeurs qu’ils sont éloignés des réalités sociales et sociétales. Pour résumer le clergé politique est pour la préservation de la théologie de l’immobilisme contre l’envie de mouvement régalien exprimé par l’opinion publique. À tout cela s’ajoute les discussions byzantines des juristes sophistes qui ne cessent de relire la Bible juridique républicaine. Certes on pourra légitimement objecter que Hollande voulait en même temps réaliser un coup politique en mettant la droite en porte-à-faux. De la même manière on peut argumenter sur le fait que cette mesure (comme d’ailleurs l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution) serait  bien insuffisante pour lutter à elle seule contre le terrorisme. Reste que l’opinion publique est favorable à ce symbole qui correspond à une nette revalorisation du rôle régalien de l’État. Un symbole qui nécessairement aurait dû inspirer une politique beaucoup plus opérationnelle et plus volontariste pour affronter  le terrorisme.

Vote de la déchéance de nationalité : le bal des faux-culs continue .

Vote de la déchéance de nationalité : le bal des faux-culs continue

 

Pour tout dire c’est la confusion la plus générale et les préoccupations idéologiques et tactiques prennent le pas sur l’enjeu que constituent l’intégrisme, la violence et le terrorisme. À gauche un grand nombre de députés jouent  encore les vierges effarouchées en brandissant le drapeau des valeurs rejoignant d’une certaine façon la position de Taubira. À droite la plupart sont pour mais sont gênés de voter la modification de la constitution considérant que ce serait un cadeau politique fait à Hollande. En réalité pour des motifs différents et souvent contradictoires on est aussi divisé à gauche qu’à droite. Il faut bien dire que le commun des mortels, c’est-à-dire l’électeur moyen, n’y comprend plus rien entre les différentes options qui pourraient être proposées au vote du Parlement. Il y a la formulation de la déchéance pour tous une formule séduisante mais inapplicable au regard des textes internationaux et qui revient à ne viser que les bi nationaux. Il y a la formulation déchéance pour les binationaux avancée et soutenue  par Valls mais qui affole les bobos gauchistes du PS qui souhaiteraient  une formule plus ambiguë qui sauve les apparences des valeurs de gauche mais ne changeant rien sur le fond ;  à droite il y a ceux prêts   à voter sans réticence car conscients de la montée de l’islamisme. Il y a aussi ceux  qui la voteront mais seulement du bout des lèvres pour ne pas se mettre en contradiction avec l’opinion publique qui la réclame (entre 70 et 80% selon les sondages). Enfin les iconoclastes de droite qui veulent voter contre, essentiellement pour se distinguer de Sarkozy voire pour se placer en vue des primaires.  Bref un débat incompréhensible qui n’honore pas les formations politiques et qui ne pourra que creuser un peu plus le fossé entre l’opinion publique et des appareils davantage préoccupés par des considérations tactiques que par l’intérêt général.

Déchéance de nationalité : le bal des faux-culs à gauche comme à droite

Déchéance de nationalité : le bal des faux-culs à gauche comme à droite

 

 

D’une certaine manière la tendance générale à gauche comme à droite concernant la déchéance de nationalité consiste à approuver l’orientation mais en l’assortissant de réserves telles que cela revient à en critiquer le principe même. Difficile de s’y retrouver dans l’auberge espagnole des réflexions « philosophiques » des principaux leaders. À droite on trouve ceux qui approuvent  mais qui pensent qu’il faut compléter la mesure, d’autres qui estiment qu’il n’est pas ce nécessaire pour autant de modifier la constitution, d’autres encore qui sont prêts à voter la modification constitutionnelle avec des interrogations sur son efficacité. À gauche bien sûr il y a les bobos et les indignés permanents gardien du temple des dogmes, aussi toute cette vieille gauche, anciens marxistes reconvertis au PS pour faciliter leur carrière politique, ceux qui enfin sont à la recherche de la martingale qui permettrait d’approuver la proposition de Hollande avec des amendements qui rendraient impossible l’application de la mesure, exemple avec un ajout du type « sous réserve des désaccords internationaux passés par la France en matière d’apatridité« . Bref on approuve sans approuver ou on condamne sans vraiment condamner. La démonstration évidente de l’énorme décalage qui peut exister entre des élites embourgeoisées d’autant plus fermes  sur le terrain des valeurs qu’ils sont éloignés des réalités sociales et sociétales. Pour résumer le clergé politique est pour la préservation de la théologie de l’immobilisme contre l’envie de mouvement régalien exprimé par l’opinion publique. À tout cela s’ajoute les discussions byzantines des juristes sophistes qui ne cessent de relire la Bible juridique républicaine. Certes on pourra légitimement objecter que Hollande veut en même temps réaliser un coup politique en mettant la droite en porte-à-faux. De la même manière on peut argumenter sur le faite que cette mesure (comme d’ailleurs l’inscription de l’état d’urgence dans la constitution) sera bien insuffisante pour lutter à elle seule contre le terrorisme. Reste que l’opinion publique est favorable à ce symbole qui correspond à une nette revalorisation du rôle régalien de l’État. Un symbole qui nécessairement devra inspirer une politique beaucoup plus opérationnelle et plus volontariste pour affronter  le terrorisme inspiré dans le domaine du renseignement, de la sécurité, du pénal et de la stratégie militaire notamment.

PS– Déchéance de nationalité : le bal des frustrés et des indignés

PS– Déchéance de nationalité : le bal des frustrés et des indignés

 

Comme à chaque fois sur les grandes questions sociétales ou économiques, le PS étale avec complaisance ses divergences. Cette fois la protestation ne se limite pas aux éternels indignés qui limitent leur action politique à la protestation, ils sont rejoints par les frustrés qui ont des comptes à régler  avec Hollande, Valls, voire  la ligne du parti socialiste. Certes il y a de nombreux motifs à être mécontent de la ligne politique du gouvernement et du président de la république qui avaient promis le changement pour maintenant et qui ont échoué à peu près dans tous les domaines notamment sur l’enjeu central du chômage et de la croissance sans parler de l’accumulation des déficits budgétaires ou des comptes sociaux. Mais cette critique ne valide pas pour autant l’inconsistance totale des orientations des protestataires. Il y a d’abord les folkloriques frondeurs qui menacent de claquer la porte tout en restant bien au chaud dans leurs mandats nationaux. Des frondeurs qui de toute évidence seraient davantage à leur place chez Mélenchon ou chez les écolos politisés. Martine Aubry, championne aussi du slalom politique, en profite pour régler une nouvelle fois ses comptes avec Hollande et Valls. Même chose pour Ayrault qui n’a pas apprécié d’être remercié après son pitoyable passage à Matignon. Hamon, Philippetti, Montebourg, la gauche bobo (type Anne Hidalgo), les oligarques et autres frustrés ont aussi grossi la vaguelette des opposants à la mesure de déchéance de nationalité. Autant de courants qui seront balayés lors  des prochaines consultations électorales tellement le décalage est grand entre leur approche théorique et les réalités économiques et sociétales. La volonté de François Hollande d’inscrire dans la Constitution la possibilité de retirer leur nationalité à des binationaux nés Français est loin de faire l’unanimité dans la majorité, où certains dénoncent une mesure contraire aux valeurs de gauche. La polémique a donc  pris une nouvelle ampleur ce week-end avec les interventions de l’ancien chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault et de l’ex-ministre Benoît Hamon, tous deux opposés à un tel projet. Dans un long message aux allures de mise au point publié sur son compte Facebook, l’actuel Premier ministre dit vouloir « éviter tout amalgame, (et) écarter les arguments infondés ».   »Comment peut-on dire que priver de la nationalité française des terroristes condamnés serait une idée d’extrême droite ? (…) C’est strictement faux », selon Manuel Valls. Lequel aurait pu ajouter que cette disposition existe dans le Code civil article 23 sept depuis 1938 et 1945. Plusieurs dizaines de Français ont déjà été privées de leur nationalité dans le cadre de cette disposition. « Ce principe existe dans de nombreux pays démocratiques proches de la France : en Grande-Bretagne, au Canada, en Suisse, aux Pays-Bas et d’autres encore, sans doute », poursuit le chef du gouvernement. L’ancien ministre de l’Intérieur, qui se fait l’avocat de ce projet annoncé par François Hollande trois jours après les attentats sanglants du 13 novembre, se défend de vouloir rétrécir le champ de la nationalité française. « Dès 2012, (…) j’ai rétabli – sous les critiques virulentes de l’extrême droite – des conditions normales et ouvertes d’accès à la naturalisation, y compris bien sûr sur la base du droit du sol », écrit-il. « Ce n’est aucunement une remise en question du droit du sol puisque la possibilité de déchéance concernera tous les terroristes binationaux condamnés pour crimes, quel que soit le mode d’obtention de la nationalité, droit du sol ou filiation », ajoute Manuel Valls. Pour être validée, la réforme constitutionnelle voulue par l’exécutif devra être approuvée par référendum ou par trois cinquièmes des parlementaires. Mais il semble bien que Hollande veuille privilégier la voie parlementaire en utilisant le poids de l’opinion publique pour infléchir la position de ces indignés et de ses frustrés.

Dopage athlétisme : le bal des faux-culs

Dopage athlétisme : le bal des faux-culs

L’immense scandale relatif au dopage sportif en athlétisme semble surprendre. En fait la plupart des institutions été au courant mais ne souhaitaient pas révéler la situation pour ne pas porter atteinte à l’image de ce sport. Première responsabilité, celle de la fédération internationale d’athlétisme d’une part parce qu’elle a camouflé le résultat des tests pratiqués sur les athlètes, d’autre part parce qu’elle  est incapable de prendre des sanctions concernant des cas de dopage avérés. De ce point de vue, la fédération internationale est complice. Il conviendrait en effet de confier à un organisme réellement indépendant le soin d’effectuer à la fois des contrôles et de prononcer des sanctions. Par parenthèse on pourrait dire la même chose dans toutes les disciplines sportives. L’agence mondiale antidopage ne fait pas mieux. Il s’agit d’ailleurs d’un ersatz de structure administrative qui n’est guère plus indépendante que les fédérations sportives. Dans cette affaire c’est un peu le bal des faux-culs. Il est clair que le fric génère une course au dopage  et ce qui est en cause c’est surtout le support business. Le monde de l’athlétisme risque d’être pris dans une nouvelle affaire de dopage au vu des résultats de tests sanguins d’athlètes transmis à plusieurs médias, rapporte la BBC dimanche. Le Sunday Times et le groupe de radio-diffusion allemand ARD/WDR disent avoir eu accès aux résultats de 12.359 tests sanguins effectués sur plus de 5.000 athlètes sur une durée de onze ans. L’analyse des tests par des scientifiques montre que plus de 800 athlètes ont donné des échantillons sanguins qui étaient ou « anormaux » ou « suggéraient grandement » le dopage, rapporte la BBC qui dit avoir vu les documents. Des tests sanguins anormaux ne sont pas en eux-mêmes une preuve de dopage, mais la publication de ces données risque d’embarrasser la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) à moins d’un mois des championnats du monde d’athlétisme à Pékin. « Nous devons attendre la transcription de tout cela avant de faire des commentaires », a déclaré dimanche à la presse le secrétaire général de l’IAAF, Essar Gabriel. Le président de l’IAAF, Lamine Diack, qui doit quitter son poste ce mois-ci, a dit qu’il n’était pas au courant. « Si vous l’avez vu, vous pouvez me dire ce que ça dit », a-t-il déclaré, alors qu’il se trouvait à Kuala Lumpur pour une session du Comité international olympique (CIO). L’Agence mondiale antidopage (Ama) a quant à elle fait part de son inquiétude !!

 

Fillon Jouyet : le bal des menteurs

Fillon Jouyet : le bal des menteurs

 

Ce sera parole politique contre parle politique autant dire qu’on ne saura jamais rien. L’affaire Fillon qui accuse Jouyet d’avoir menti finira en eau de boudin. En effet on se fie à uen conversation entre des journalistes et Jouyet et non sur une conversation entre Jouyet et Fillon. En fait cela ressemble à uen opération de déstabilisation de l’UMP. Jouyet n’est guère crédible dans cette affaire. D’autant qu’il a bouffé dans toutes les gamelles ( ministre à à  droite , responsable à gauche) ; Pour autant il se croit investi d’uen haute mission et n’a jamais hésité à parler à la place des autres. Bref le prototype de l’énarque  qui se croit investi d’uen mission divine. . C’est une affaire insignifiante comme le personnage qui l’incarne. Jouyet comme d’autres pense qu’il faut déstabiliser Fillon, Juppé aussi pour permettre à Hollande d’ affronter Sarkozy, un candidat à sa mesure plombé par sa gestion comme président et discrédité par les affaires. Bref de la cuisine politicienne.   Démentant être intervenu pour demander une accélération des procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy, l’ex-Premier ministre François Fillon poursuit ce jeudi au tribunal le secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet, les journalistes du «Monde» Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ainsi que leur journal et leur éditeur.  L’affaire avait éclaté en novembre dernier. Dans le quotidien du soir et dans leur livre «Sarko s’est tuer», les deux journalistes affirment alors que, lors d’un déjeuner à Paris le 24 juin 2014, François Fillon a demandé à M. Jouyet que l’Elysée accélère les poursuites contre l’ancien président pour entraver son retour. «Mensonge», avait répliqué l’ancien chef du gouvernement, dont la présence est annoncée devant le tribunal correctionnel de Paris. Après avoir démenti dans un premier temps, le secrétaire général de l’Elysée avait finalement affirmé dans une déclaration que François Fillon avait évoqué lors de ce déjeuner l’affaire Bygmalion et celle des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy pour dépassement de ses dépenses de campagne en 2012, qui ont été réglées par l’UMP. Dans cette affaire, dans laquelle les juges d’instruction ont terminé récemment leurs investigations, l’ex-chef de l’Etat a été entendu sous le statut de témoin assisté, échappant à une mise en examen. Le troisième homme présent le 24 juin, François Gosset-Grainville, ami de MM. Jouyet et Fillon, avait défendu la version de ce dernier. Il est cité comme témoin au procès. Pour l’avocat de l’ancien locataire de Matignon, Jean-Pierre Versini-Campinchi, François Fillon est victime «d’une opération politique réfléchie pour le détruire». «Ce ne sont pas des partisans politiques, ce sont des journalistes qui publient des informations d’intérêt général», fait valoir François Saint-Pierre, qui avec ses confrères Marie Burguburu et Christophe Bigot assure la défense de MM. Davet et Lhomme. Les journalistes s’appuient sur un enregistrement qu’ils ont réalisé lors d’un entretien avec M. Jouyet le 20 septembre à l’Elysée. On y entend M. Jouyet raconter que M. Fillon avait demandé de «taper vite» contre Nicolas Sarkozy.

Kerviel : le bal des faux culs

Kerviel : le bal des faux culs

 

C’est d’abord avec une prudence extrême que les grands médias ont rendu compte des révélations d’une  policière sur la responsabilité de la Société Générale dans l’affaire Kerviel. Le plus souvent on s’est limité à diffuser de dépêches d’agences, l’étonnement  de l’avocat de la banque ou encore la nouvelle  plainte de Kerviel. En cause évidemment le poids économique de la Société Générale et son influence sur le marché de la pub qui finance ces grands médias. Il s’agit pourtant d’un des plus grands scandales . Un scandale d’Etat qui met en cause le pouvoir politique ancien et actuel, la justice, plus généralement l’omerta de l’oligarchie qui détient tous les pouvoirs. Un scandale politique car le pouvoir a voulu masqué la spéculation du système bancaire ( pas seulement celle de la Société Générale car d’autres banques ont été concernées). Pire on a accordé une indemnité fiscale de 1.7 milliards à la société générale  pour préjudice subi alors que la banque s’est toujours refusée de publier r les comptes de cette affaire. Un scandale aussi de la justice mise sous tutelle du politique et des groupes financiers et qui en « toute indépendance »  a enfoncé  le lampiste Kerviel, certes pas innocent mais qui ne pouvait être le seul responsable de ces dérives. Comment a-t-on pu autorisé Kerviel à engager de l’ordre de  50 milliards ( avec une  perte de 5 milliards) , soit l’équivalent des fonds propres de la banque. La fraude de Kerviel ( qui au passage ne s’est pas enrichi personnellement) ou les défaillances informatique ne peuvent expliquer cela.  La police s’est aussi laissée manipuler en tronquant les résultats de l’enquête. Aujourd’hui encore les grands médias sont d’uen prudence suspecte vis-à-vis de cette affaire. Pas étonnant tout le monde se  tient par la barbichette. L’oligarchie qui maitrise  tous les pouvoirs en France ( politique  et économique notamment ) a savamment cadenassé la problématique en recentrant toute la responsabilité sur un pauvre type dont on s’est servi quant il permettait d’encaisser des profits mais qu’on a condamné quand les pertes se sosnt accumulées. Kerviel  a surtout une insuffisance rédhibitoire , il n’appartient pas à cette oligarchie, ni énarque, ni polytechnicien pas même sorti d’un institut politique, c’est la victime expiatoire rêvée. A noter que pas un dirigeant de la Société Générale n’a été inquieté ( alors que la responsabilité de la banque a été reconnue) , que dans d’autres affaires des grands dirigeants pour des faits d’enrichissement personnel ont écopé de peines dérisoires . Du coup les réseaux sociaux ont décidé  de suppléer des grands médias défaillants en relayant et en expliquant ce sandale d’Etat. Il  ne fait aucun doute quel’  oligarchie va s’efforcer d’étouffer à nouveau cette affaire si l’opinion ne prend pas le relai ; Une affaire qui met en cause le système politique, judicaire, économique et au-delà  la démocratie.

 

 

Affaires Sarkozy : le bal des faux culs

Affaires Sarkozy : le bal des faux culs

 

De toute évidence l’affaire Sarkozy donne l’occasion aux faux culs de solliciter leur mauvaise foi. Tout d’abord Sarkozy lui-même qui a sans doute raison de s’étonner de la procédure un peu excessive de garde à vue mais qui ne peut balayer d’un revers de main les affaires (notamment l’affaire Pygmalion qui le concerne directement puisqu’il s’agit de fausses factures de sa campagne électorale). Ensuite ses proches qui crient à l’atteinte à la préemption d’innocence alors que Sarkozy lui-même ne s’est pas privé de la mettre en cause en particulier dans son différend avec Villepin (affaire Clearstream). Certes Sarkozy n’a pas tort de s’interroger sur le bien fondé d’écoutes téléphoniques avec son avocat mais qu’avait-il besoin de prendre un faux nom pour ces communications ; Les caciques de l’UMP qui ne soutiennent t que très mollement Sarkozy et se réjouissent en faiat de sa possible marginalisation. Du coté de la gauche on se réfère à l’indépendance de la justice en considérant que Sarkozy est traité comme un citoyen ordinaire. On ne fera croire à personne que le gouvernement n’était pas au courant de la procédure (la preuve Taubira s’est pris les pieds dans le tapis en brandissant une lettre qui indiquait le contraire). Hollande , sans doute depuis le début observe avec le plus grand intérêt ce qui pourrait faire éliminer le candidat Sarkozy de la course pour 2017. Mieux il est vraisemblable que le gouvernement est impliqué dans des procédures qui discréditent Sarkozy. La stratégie est la même que pour Mitterrand. Faire monter le front national et bénéficier du reflexe républicain pour être élu (comme Chirac). Hollande sait qu’il n’a aucune chance, la seule serait effectivement d’empêcher le candidat de droite d’être en seconde position au première tour. La justice enfin qui se drape dans l’immaculé drapeau de l’indépendance comme si quelqu’un pouvait être indépendant et fonctionnaire en même temps. La justice obéit au pouvoir en place. Il est d’ailleurs vraisemblable que si la droite revient au pouvoir en 2017, ce sont des affaires concernant la gauche qui seront déterrées. Ce rame politico médiatique ressemble à du mauvais théâtre ou chacun se positionne en fonction de ses intérêts politiciens et non en fonction de l’Etat de droit ou de l’intérêt du pays.

Justice – trafic d’influence : le bal des faux-culs

Justice – trafic d’influence : le bal des faux-culs

Tout le monde s’offusque du trafic d’influence à légard de la justice notamment dans le cas de Sarkozy et de l’affaire Bettencourt. Certes les faits sont graves mais pour les reactions c’est le bal des faux-culs. C’est évidemment naïf de croire que la justice est indépendante. Politique, justice, business couchent dans le même lit même si ici ou là quelques juges d’instruction jouent aux francs-tireurs. Pour preuve l’affaire Tapie : 450 millions accordés dont la bagatelle de 50 millions pour préjudice moral, record du monde ! La gauche comme la droite ne s’est jamais gênée pour influencer les magistrats (au fait on en est où de l’affaire Cahuzac, le ministre exemplaire ! autre exemple la spéculation des banques : aucun patron n’a été inquiété sauf le lampiste kerviel !) ; L’influence s’applique dans les deux sens soit pour enterrer les affaires, soit au contraire pour les susciter. Dernière affaire en date celle de Sarkozy et le dossier Bettancourt.  Une conversation téléphonique entre Nicolas Sarkozy et son avocat Me Thierry Herzog est à l’origine d’une enquête judiciaire lancée le 26 février pour violation du secret de l’instruction et trafic d’influence, a indiqué vendredi une source proche du dossier, confirmant une information du Monde. Dans cet échangé, les deux hommes évoquent un haut magistrat du parquet général de la Cour de cassation, Gilbert Azibert. Il y est question de le solliciter pour se renseigner sur une procédure en cours devant la Cour de cassation en lien avec l’affaire Bettencourt. Or, la haute juridiction doit décider mardi prochain si elle valide la procédure Bettencourt, notamment la saisie des agendas de l’ancien président, dont Nicolas Sarkozy a réclamé l’annulation. Le quotidien ajoute que l’ancien chef de l’Etat a été placé sur écoute à la demande des juges enquêtant sur les accusations de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi. Le parquet s’est refusé à confirmer le placement sur écoutes par les juges de Nicolas Sarkozy et de Claude Guéant et Brice Hortefeux, deux hommes de son premier cercle. « La direction des services judiciaires de la Principauté de Monaco confirme que M. Gilbert Azibert a été candidat à un poste de magistrat à la Cour de révision, équivalent à Monaco de la Cour de cassation », selon un communiqué. Mais « elle indique qu’au terme du processus de recrutement sa candidature n’a pas été retenue » et souligne « qu’aucune intervention extérieure n’est venue interférer dans cette procédure de recrutement ». Ben voyons !

 




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