Fillon : un bakchich de 50.000 dollars pour faire rencontrer Poutine
Le champion de la rigueur pour les Français, François Fillon, s’enfonce encore un peu plus dans ses contradictions. En effet on vient de découvrir qu’il avait touché 50 000 $ pour avoir mis en relation de responsables économiques avec Poutine. Du coup, on comprend de mieux en mieux la compréhension qu’il témoigne à l’égard du dirigeant russe. François Fillon a permis un industriel libanais (mais aussi au président de Total) de rencontrer Poutine. Notons par parenthèses que c’est aussi un ami avocat libanais qui a réglé la facture des costumes de Fillon. Bref pour résumer, Fillon avait mis en place une véritable machine à fric pour tenir son rang de hobereau de l’ancien régime. Pourtant François Fillon s’estime victime de la justice ! Dans l’enquête sur les emplois présumés fictifs de sa famille, François Fillon a été mis en examen le 14 mars pour « détournement de fonds public », « complicité et recel de détournement de fonds publics », « complicité et recel d’abus de bien sociaux », et « manquements aux obligations de déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ». En outre il y a d’être accusé de faux et d’usage de faux pour avoir fabriqué de fausses preuves concernant l’emploi de Pénélope. Pour résumer, Fillon est un voleur et un voyou. C’est pourtant le candidat qu’à choisi le parti Républicain. Il a même été reconfirmé par ce même parti quand les affaires l’ont fait plonger dans les sondages. Les faits sont tellement scandaleux et indiscutables qu’on peut douter sérieusement de la probité des membres du comité politique des Républicains qui ont donné l’absolution à Fillon en le confirmant comme candidat. D’une certaine manière, les responsables Républicains qui continuent de soutenir Fillon sont sans doute à la fois irresponsables et complices. Pas étonnant la confirmation de François Fillon comme candidat des Républicains a été entièrement organisée par le sulfureux Sarkozy lui aussi complètement englué dans les affaires. Au vu de toutes ces révélations on peut se demander quelle conception on se fait chez les Républicains de la morale politique. On objectera que des questions du même type se posent au parti socialiste. La facture, elle, de toutes ces affaires sera très lourde ; elle se traduira sans doute par la fin du parti Républicain et ou par son éclatement car il se trouve encore quelques vrais responsables dans un parti gangréné des affairistes