Archive pour le Tag 'baisse'

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Pouvoir d’achat : baisse en 2023, selon l’Insee

Pouvoir d’achat : baisse  en 2023, selon l’Insee

Le pouvoir d’achat des salariés a diminué en 2023, même si c’est dans une moindre mesure pour les bas salaires, selon une étude de l’Insee publiée ce mercredi, alors que les négociations annuelles obligatoires (NAO) se tiennent dans nombre d’entreprises.

« En 2023, un salarié du secteur privé gagne en moyenne 2.735 euros nets par mois en équivalent temps plein (EQTP) », souligne l’Insee dans sa note. Un salaire qui « a augmenté de 4% pour le net », précise l’institut.

Mais avec une inflation « encore forte » (+4,9 % en 2023, après +5,2 % en 2022), et des primes qui ont « légèrement reculé », « le salaire net moyen a diminué de 0,8 % en euros constants, après -1% en 2022 », selon l’Insee. De sorte que concrètement, le pouvoir d’achat du salaire net moyen en 2023 est à son niveau de 2019.

Par ailleurs l’Insee indique que « la moitié des salariés du secteur privé perçoivent moins de 2.183 euros nets par mois » pour un temps complet, avec une disparité telle qu’« un salarié sur dix gagne moins de 1.512 euros, un sur dix perçoit plus de 4.302 euros » et « un salarié sur cent gagne plus de 10.222 euros nets, soit près de 7,4 fois le Smic ».

 

 

 

Taux d’intérêt : une « petite » baisse de 25 points la BCE

Taux d’intérêt : une petite baisse de 25 points la BCE

Il est clair que la BCE n’a sans doute pas encore prie la mesure du tassement économique ni même de la maîtrise de l’inflation. Du coup la banque centrale a encore choisi la prudence en abaissant seulement ses taux directeurs de 25 points.  Une misère qui ne suffira pas à relancer une économie mal en point notamment par rapport à celle des États-Unis. 

Sans surprise, la Banque centrale européenne (BCE) a poursuivi sa baisse graduelle de ses taux directeurs, de 25 points de base ce jeudi, après deux baisses, également de 25 points de base, en juin et et en septembre dernier. Une décision prise à l’unanimité.

Les taux directeurs de la BCE s’échelonnent donc de 3,25% pour le taux de facilité de dépôt à 3,65% pour le taux marginal. Sans surprise donc, la BCE reste prudente et ménage toutes les options possibles d’ici la fin de l’année. Sa prochaine réunion, et dernière de l’année, est prévue en décembre. À cette date il faudra autre chose comme soutien d’une économie qui ne cesse de s’étioler et pourrait même tutoyer la stagnation en 2025

Automobiles Stellantis : Une baisse de production de 20 %

Automobiles Stellantis : Une baisse de production 20 %

 

Une baisse très significative de production prélude sans doute à des restructurations à venir chez Stellantis. Stellantis a annoncé, ce mercredi, une baisse de 20%, à près de 1,15 millions d’unités, de ses volumes de véhicules livrés au réseau et aux ventes de flottes d’entreprises au titre du troisième trimestre. Sur le marché américain, la baisse atteint 36%, à 299.000 unités. En Europe, les volumes ont également plongé de 17%, à 496.000 unités.

 

Le groupe dirigé par Carlos Tavares traverse aujourd’hui une passe difficile. Le constructeur a annoncé, le mois dernier, une sévère révision de son objectif de marge opérationnelle. Celle-ci est désormais estimée entre 5,5% et 7%. Cette annonce a surpris les investisseurs, alors que Carlos Tavares campait, jusqu’alors, sur une marge à deux chiffres. Dans la foulée de cette annonce, le groupe a chamboulé sa direction, poussant notamment vers la sortie Natalie Knight, sa directrice financière.

Martinique: un accord de baisse de prix alimentaires

Martinique: un accord de baisse de prix alimentaires 

L’État a annoncé mercredi 16 octobre au soir avoir signé un accord, notamment avec les distributeurs, pour baisser de «20% en moyenne» les prix de l’alimentaire en Martinique, île des Antilles en proie depuis plus d’un mois à une mobilisation contre la vie chère.

 

«L’accumulation des efforts collectifs prévus dans le protocole permettra aux hypermarchés de procéder à une réduction de 20% en moyenne des prix de vente actuellement pratiqués sur une liste de 54 familles de produits correspondant aux produits alimentaires les plus consommés en Martinique», a écrit dans un communiqué le préfet de Martinique.

«La baisse durable des prix de l’alimentaire résultera notamment, parmi d’autres, de l’entrée en vigueur de cinq grandes mesures de baisses structurelles des coûts d’achat et d’acheminement des 6.000 produits alimentaires importés (…), ainsi que d’un engagement ferme et obligatoire des grands distributeurs de réduire significativement leurs marges sur la vente de ces produits», a-t-il ajouté.

«Il y a urgence à signer pour l’économie martiniquaise», avait déclaré à l’AFP le préfet Jean-Christophe Bouvier en marge de la septième table ronde mercredi, qui a également appelé à la «désescalade de la violence», alors que les autorités ont prolongé lundi jusqu’au 21 octobre un couvre-feu nocturne sur l’île.

Monnaie : l’Euro en baisse

Monnaie : l’euro en baisse

L’euro enregistre une baisse par rapport au dollar. En cause le différentiel important en matière de croissance entre les États-Unis et la zone euro. Vers 20h25 GMT lundi, la monnaie unique cédait 0,26% face au billet vert, à 1,0908 dollar pour un euro. 

 

Cette divergence s’opère en lien étroit avec la trajectoire économique des Etats-Unis et de la zone euro.

Faible croissance de la zone euro
Le baromètre de l’antenne d’Atlanta de la Fed estime que la croissance américaine devrait atteindre 3,2% en rythme annualisé au troisième trimestre.

Dans le même temps, les économistes tablent sur une progression en zone euro de 0,3% seulement sur la même période par rapport au trimestre précédent.
Par ailleurs, pour les analystes de Brown Brothers Harriman, le manque de mesures concrètes de soutien à la consommation en Chine «limite le potentiel des actifs à risque et offre du soutien au dollar».

 

Pneumatiques : activités en baisse chez Michelin

Pneumatiques : activités en baisse chez Michelin

 

Conséquence directe de la mollesse de la conjoncture internationale notamment de la demande des ménages, certaines usines françaises des pneus Michelin ont été mises à l’arrêt pendant quelques semaines à cause de la baisse du marché mondial dans le secteur, a indiqué le groupe mardi, détaillant des informations du Parisien. Ces arrêts concernent pour le moment les pneus de spécialités. Les sites de Troyes (Aube, pneus agricoles) et du Puy-en-Velay (Haute-Loire, génie civil), sont arrêtés pour environ trois semaines, avec des salariés au chômage partiel, «pour pallier des baisses de charge conjoncturelles», a expliqué Michelin.

 

Du côté des voitures, le sujet de la baisse d’activité a également «été évoqué à plusieurs reprises» sur les sites de Cholet (Maine-et-Loire), Vannes (Morbihan) et Tours (Indre-et-Loire), qui fabriquent des produits semi-finis et des pneus, a précisé le groupe.

Industrie automobile : ventes en baisse chez General Motors

Industrie automobile : ventes en baisse chez General Motors

 

Le constructeur automobile américain General Motors a subi une baisse de ses ventes au troisième trimestre aux États-Unis, à l’exception des véhicules électriques, tandis que les prix sont restés stables mais un niveau très élevé de leur de 50 000 € !

 

Entre juillet et septembre, le géant de Detroit (nord) a vendu 659.601 véhicules, soit 2,2% de moins que sur la même période de l’année précédente. Mais ce recul est moins creusé que celui anticipé par les analystes.

Le groupe a vu un regain des ventes de son pick-up Sierra mais sa vedette, le Silverado, a enregistré une contre-performance. Le constructeur a en revanche constaté que ses ventes de véhicules électriques progressaient «plus rapidement que le marché», avec un bond de 46% pour atteindre 32.000 exemplaires écoulés sur le trimestre. GM et son compatriote Ford ont levé le pied sur leurs investissements dans l’électrique du fait d’une demande moins dynamique qu’escompté.

 
627.000 véhicules en stock
Le prix moyen de ses véhicules ressort à 49.349 dollars, un niveau qui correspond à celui du deuxième trimestre dans un contexte de promotions et autres aides financières stables. À fin septembre, il comptait 627.048 véhicules en stock, ce qui est bien supérieur à l’année précédente lorsque les trois grands constructeurs américains subissaient une grève inédite qui a duré six semaines. Mais cela reste inférieur au stock pré-pandémie.

Pour Garrett Nelson, analyste de CFRA Research, ces chiffres sont «plus ou moins en ligne» avec les résultats des autres groupes du secteur au troisième trimestre. Cox Automotive s’attend à un recul des ventes de véhicules de 2,1% au total, dans un climat volatile dû à la période électorale et à l’effet bénéfique de la baisse des taux d’intérêts par la banque centrale (Fed). «Nous restons optimistes sur le fait que les ventes de véhicules neufs pourraient légèrement s’améliorer au dernier trimestre 2024», a relevé Charlie Chesbrough, économiste de Cox Automotive.

De son côté, le constructeur japonais Honda a vendu 105.527 véhicules sur le seul mois de septembre ce qui lui a permis de franchir le million de ventes depuis le début de l’année (1.056.495, +8,8%), soit un mois plus tôt qu’en 2023, a-t-il annoncé dans un communiqué. Sur le troisième trimestre, les ventes ont progressé de 8% à 366.214 véhicules, avec un recul de 6,7% pour les automobiles et un bond de 15,7% pour les pick-up. La marque Acura a reculé de 10,3% tandis que la marque Honda gagnait 10,2%.

«Malgré des problèmes d’approvisionnement dus à la préparation pour la production de véhicules électriques et des difficultés d’approvisionnement à cause du catastrophique ouragan Hélène dans le sud-est, nous continuons de connaître des ventes dynamiques», a commenté Lance Woelfer, vice-président d’American Honda Motor, cité dans le communiqué.

Sondage popularité: baisse d’Emmanuel Macron et Michel Barnier

Sondage  popularité: baisse  d’Emmanuel Macron et Michel Barnier 

D’après un sondage au Odoxa, seulement  25% des personnes interrogées jugent qu’Emmanuel Macron est un «bon» président, soit un «record absolu d’impopularité en sept ans». Par ailleurs, le soutien à Michel Barnier tombe à 39 % 

Seules 25% des personnes interrogées jugent que Macron est un «bon» président, soit un «record absolu d’impopularité en sept ans», selon cette étude réalisée pour Public Sénat et 20 titres de la presse quotidienne régionale. De même, 39% estiment que Michel Barnier est un «bon» premier ministre, soit un score inférieur à ceux recueillis par ses quatre prédécesseurs à leur arrivée à Matignon (55% pour Edouard Philippe en mai 2017, 40% pour Jean Castex en septembre 2020, 43% pour Elisabeth Borne en mai 2022, et 48% pour Gabriel Attal en janvier 2024).

Ce sondage, auprès d’un échantillon représentatif de 1.005 Français adultes interrogés par internet, a été réalisé les 18 et 19 septembre, soit avant l’annonce de la composition du gouvernement de Michel Barnier, le plus à droite depuis l’accession d’Emmanuel Macron à l’Élysée en 2017. Marge d’erreur comprise entre 1,4 et 3,1 points.

Livrets: Epargne en baisse

Livrets: Epargne en baisse

 

 

 Selon   la Caisse des Dépôts, sur les Livret A et LDDS (Livret de développement durable et solidaire), les dépôts n’ont atteint que 1,99 milliard d’euros en août, bien en deçà des performances des années précédentes. En cause sans doute aussi la perspective de hausse de nombreux services et fournitures à la rentrée ( Dépenses contraintes).

Dans le détail, les dépôts du Livret A ont atteint 1,5 milliard d’euros et 490 millions d’euros pour les LDDS en août.

L’encours total du Livret A s’élevait au 31 août à 428,5 milliards d’euros, celui du LDDS à 155,6 milliards d’euros, ce qui reste toutefois un record pour ces deux placements préférés des Français. Les encours ont gonflé respectivement de 13,21 milliards (Livret A) et de 6,1 milliards d’euros (LDDS) depuis le début de l’année.

 

Taux d’intérêt : une une baisse de 0,50 par la banque fédérale américaine (FED)

Taux d’intérêt : une une baisse de 0,50 par la banque fédérale américaine (FED)

Constatant que l’inflation se dirige vers l’objectif de 2 %,la  Banque centrale américaine (Fed) a abaissé ce mercredi son principal taux directeur de 0,5 point et envisage un demi-point supplémentaire d’ici fin-2024, au cours de la dernière réunion avant l’élection américaine du 5 novembre.

 

Les taux avaient été relevés pour freiner la flambée des prix, et se trouvent depuis juillet 2023 dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, leur plus haut niveau en plus de 20 ans. Ils se situent désormais dans une fourchette de 4,75 à 5,00%, après avoir passé plus d’un an à leur plus haut niveau depuis le début du siècle, à 5,25-5,50%.

Notons que d’autres banques centrales ont déjà amorcé le processus de baisse des taux d’intérêt. La Banque centrale européenne (BCE) par exemple avait commencé son cycle de baisse en juin 2024. Le 12 septembre 2024, elle a annoncé une deuxième baisse : à partir du 18 septembre 2024, son principal taux directeur, la facilité de dépôt, passe de 3,75 à 3,5%. L’urgence pour l’Europe est différente du fait de l’atonie du niveau de la croissance économique.

La Fed a par ailleurs  révisé à la baisse sa prévision d’inflation, à 2,1% en 2025, contre 2,3% attendus lors des précédentes prévisions, en juin. Le chômage a lui été révisé à la hausse, à 4,4% cette année et la suivante, contre 4,0 et 4,2% auparavant.

 

Voitures électriques : Nouvelle baisse des ventes

Voitures électriques : Nouvelle baisse

Au mois d’août, leur part de marché sur l’ensemble des véhicules neufs écoulés est tombée à 15%, contre 17% à la même période l’an dernier.

Tandis que le mois d’août a été marqué par une baisse globale des immatriculations de voitures particulières neuves en France – celles-ci ont plongé de plus de 24% sur un an, à 86.000 unités, précisait ce dimanche le lobby de l’industrie automobile -, la proportion de véhicules électriques écoulés s’est réduite. Sa part de marché s’est concrètement élevée à 15%, contre 17% à la même période l’année dernière.

«  Le problème vient aujourd’hui du prix des véhicules d’occasion, qui demeurent chers, ou encore des bornes de recharge, dont le maillage du territoire est souvent jugé insuffisant. » d’après un expert. 

Cette situation préoccupe les constructeurs comme Renault et Stellantis. Tous sont confrontés au même calendrier fixé par l’Union européenne, à savoir l’interdiction totale des ventes de véhicules thermiques neufs en 2035. Bruxelles a, en outre, fixé des objectifs intermédiaires en 2025 et en 2030. Les constructeurs s’exposent à de fortes amendes s’ils ne réduisent pas fortement, grâce à l’électrique, les émissions globales de CO2 des voitures neuves vendues. Cette perspective inquiète notamment Luca de Meo, le patron de Renault, qui a prié, le mois dernier, l’Europe à faire preuve « de souplesse » à cet égard.

En attendant, c’est un autre marché, celui des voitures hybrides, possédant un moteur thermique et un voire plusieurs moteurs électriques, qui fait carton plein. Sur les huit premiers mois de l’année, ce segment a représenté de 40% des immatriculations de voitures neuves en France, à près de 450.000 unités, contre 32% sur la même période en 2023, à 365.000 unités.

 

Migrants clandestins: Baisse de 65 % l’Italie mais croissance en Espagne et en Grèce de 150 à 200 %

Migrants clandestins:  Baisse de 65 % l’Italie mais croissance en Espagne et en Grèce de 150 à 200 %

L’Italie affiche une baisse du nombre de migrants clandestins de l’ordre de 65 % mais dans le même temps les  arrivées ont progressé en Espagne 255 % et en Grèce de 222 %. Le signe tout simplement que les routes migratoires sont en train de se modifier. La preuve aussi que politique européenne est encore inadaptée pour gérer l’arrivée des sans-papiers. Dans le même temps, les débarquements ont augmenté en Espagne de 155 %, et en Grèce, de 222 %.

Le problème est évidemment structurel avec une démocratie en nette baisse dans la vieille Europe et des emplois à couvrir. À l’inverse, la démographie galopante des pays d’origine des migrants, l’état lamentable de leur économie et l’absence d’emploi favorisent  la fuite vers l’Europe. ( C’est évidemment aussi le même phénomène entre l’Amérique latine et les États-Unis). La vraie solution serait dans un plan massif de développement des pays pauvres( type plan Marshall) alors que les Européens sont progressivement remplacés en Afrique par les Russes notamment et surtout les chinois surtout préoccupés de piller encore davantage les ressources des pays en voie de développement.

 

Moral des patrons en baisse

Moral des patrons en baisse

 

La baisse du moral des patrons se confirme avec une étude réalisée par les chambres de commerce. Ce sont surtout les incertitudes politiques qui minent le sentiment des patrons. Dans l’attente d’un nouveau gouvernement et surtout en l’absence de stabilité politique certains grands projets sont mis entre parenthèses pour l’instant. Par ailleurs certaines commandes sont différées. De quoi peser évidemment sur la croissance qui sera déjà très faiblarde en 2024 : moins de 1 % et guère plus en 2025.

 

 
Sept dirigeants sur dix estiment que l’incertitude politique pénalisera durablement la situation économique du pays, selon la dernière Grande consultation des entrepreneurs réalisée pour CCI France, La Tribune et LCI. Réuni à Longchamp aux rencontres du Medef (REF), le patronat espère peser sur la décision très attendue d’Emmanuel Macron.

61% des dirigeants interrogés estiment que les difficultés à constituer un nouveau gouvernement les incitent à se montrer plus prudents sur les embauches et les investissements.« Les indicateurs économiques sont loin d’être favorables », déclare Alain Di Crescenzo, président de CCI France contacté par La Tribune. « Ce n’est pas du tout l’euphorie. La France va frôler les 70.000 défaillances d’entreprises en 2024 ».

 

Le prolongement de ce flou politique après l’annonce fracassante de la dissolution de l’Assemblée nationale début juin risque de peser sur l’économie française, selon le patronat. 70% des entrepreneurs interrogés par l’institut de sondages jugent que ces difficultés à constituer un nouveau gouvernement auront un impact négatif durable sur la situation économique de l’Hexagone. A l’inverse, 25% pensent que ce brouillard estival n’aura pas de conséquence négative sur la croissance tricolore.

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Exportations en baisse dans les grands pays

Exportations en baisse dans les grands pays

 

Du faîte notamment des mesures protectionnistes prises par de nombreux pays en particulier vis-à-vis des importations de la Chine mais pas seulement, les exportations de biens des grands pays ont enregistré une stagnation au second trimestre. De fait, le tassement économique de la Chine se fait ressentir sur l’ensemble de l’économie mondiale. Le tassement de la croissance chinoise est affecté par des questions financières récurrentes notamment dans l’immobilier, par la mollesse de sa consommation intérieure est donc aussi par le peu de dynamisme de ses exportations. Les exportations de marchandises des pays du G20 ont stagné au cours du deuxième trimestre. C’est ce que révèlent les données publiées vendredi par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Au trimestre précédent, elles avaient progressé de 1,7 %.

Ce ralentissement des échanges de biens est également imputable e à une baisse des performances à l’export des pays de l’Union européenne (UE). Leurs ventes à l’étranger ont diminué de 0,9 %, principalement en raison de l’évolution en Allemagne, où les exportations de produits chimiques et d’autres biens manufacturés ont reculé. Des produits souvent destiné à la Chine.

Taux d’intérêt-Une timide baisse en septembre aux États-Unis et en Europe

Taux d’intérêt-Une timide baisse  en septembre aux États-Unis et en Europe

La Banque centrale américaine -comme la Banque centrale européenne- envisage une baisse timide de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

Un mouvement de baisse qui serait encouragée depuis que l’inflation officielle semble bien maîtrisée des deux côtés de l’Atlantique. La question est de savoir cependant quel rôle la politique monétaire a joué dans ce domaine. En effet il se pourrait que ce soit le tassement assez net de la demande qui constitue l’élément majeur de la baisse officielle des prix. Une baisse des prix par ailleurs à relativiser en fonction de la modification structurelle de la consommation. Ainsi par exemple les dépenses de logement restent largement sous-estimées comme les dépenses d’abonnement et de services quasi obligatoires.

Lors de la dernière réunion de la Fed les 30 et 31 juillet, « plusieurs membres ont souligné que les récents progrès dans la lutte contre l’inflation et la hausse du chômage plaidaient en faveur d’une baisse de 25 points de base », selon le dernier compte-rendu du comité monétaire de la Fed (FOMC), publié mercredi. Cet avis n’était toutefois pas majoritaire.

Mais « la grande majorité souligne que, si les données poursuivent dans la direction attendue, il serait probablement approprié d’assouplir la politique monétaire lors de la prochaine réunion ». Le compte-rendu du FOMC pointent également la « confiance » de ses membres face à des données qui « soulignent que l’inflation va vers la cible » de 2%.

La Fed dispose d’un double mandat, le maintien de la hausse des prix autour de la cible de 2%, combiné à un objectif de plein emploi. Ces deux dernières années, le chômage historiquement bas aux Etats-Unis lui a permis de se concentrer uniquement sur la lutte contre l’inflation, qui s’était envolée mi-2022 jusqu’à 9,5% par an.

La banque centrale européenne suivra sans doute ( ou précédera) cette baisse de 0,25 point de base des taux d’intérêt mais elle aussi restera prudente même si l’indice européen PMI d’activité est en effet remonté à 51,2 contre 50,1 en juillet, et atteint son plus haut niveau depuis trois mois.

 

 

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