Archive pour le Tag 'Bachar el-Assad'

Syrie : Bachar el-Assad réfugié à Moscou

Syrie : Bachar el-Assad réfugié à Moscou

 «Assad et les membres de sa famille sont arrivés à Moscou. La Russie, sur la base de considérations humanitaires, leur a accordé l’asile», a indiqué cette source aux agences de presse publiques TASS et Ria Novosti. Dans une allocution dimanche soir, Joe Biden a confirmé que Bachar el-Assad était à Moscou et devrait «rendre des comptes»

Cette source a aussi indiqué que la Russie se trouve déjà en contact avec les rebelles syriens et que leurs dirigeants ont «garanti la sécurité des bases militaires et des institutions diplomatiques russes sur le territoire de la Syrie».  La Russie, principal allié de Bachar el-Assad avec l’Iran et qui s’était engagée militairement dans le conflit syrien en 2015, dispose d’une base navale à Tartous et d’un aérodrome militaire à Hmeimim.

 

 

Syrie : Bachar el-Assad a fui le pays

Syrie : Bachar el-Assad a fui  le pays 

Le président syrien s’est envolé depuis l’aéroport international de Damas, abandonné par l’armée et les forces de sécurité face à l’offensive fulgurante des rebelles entrés dans la capitale.

 

Le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui mène une coalition de rebelles en Syrie a annoncé dimanche être entré à Damas, où des habitants ont déclaré à l’AFP avoir entendu des échanges de tirs . «Nos forces ont commencé à entrer dans Damas», a déclaré le groupe islamiste HTS sur Telegram, après avoir pris le contrôle de plusieurs autres villes clés comme Homs.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a annoncé que le président syrien, Bachar el-Assad, avait quitté la Syrie en s’envolant depuis l’aéroport international de Damas, abandonné par l’armée et les forces de sécurité face à l’offensive fulgurante des rebelles entrés dans la capitale.

«Assad a quitté la Syrie via l’aéroport de Damas, avant le retrait des membres des forces armées et de sécurité» du site, a indiqué à l’AFP le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane.

« Notre adversaire n’est plus Bachar el-Assad »( Marc Le Fur)

« Notre adversaire n’est plus Bachar el-Assad »( Marc Le Fur)

La visite de parlementaires à Assad est un très bonne initiative ( Marc Le fur-UMP) » qui contredit notamment Hollande et Sarkozy. ( interview JDD)

Vous êtes membre du groupe d’amitié France-Syrie à l’Assemblée nationale. Que pensez-vous du voyage de quatre de vos collègues à Damas, où ils ont rencontré Bachar el-Assad?
C’est une très bonne initiative que je ne condamne pas. Si j’y étais allé, j’aurais sans doute été un peu plus attentif aux conditions de mon voyage, en informant peut-être mon parti. Mais je ne leur jette pas la pierre. Les chrétiens d’Orient sont menacés par Daech. Je constate que l’Etat islamique a un très grand nombre d’adversaires, dont Bachar el-Assad. Ce dernier n’est pas parfait, loin de là, mais il a le même adversaire que nous.

Nicolas Sarkozy a qualifié de « gugusses » les deux élus UMP qui étaient partis. Comprenez-vous sa réaction?
Je ne vais pas commencer à commenter les commentaires. Ma position est uniquement personnelle : je ne condamne pas mes collègues.

Aujourd’hui, l’armée régulière syrienne combat davantage les rebelles que l’Etat islamique et a utilisé des armes chimiques. Ne condamnez-vous pas ses méthodes?
Je ne regarde que les méthodes des rebelles qui égorgent et massacrent la population syrienne à l’instar de Daech dans le Nord du pays. Il faut être réaliste et prendre toutes les dispositions pour lutter contre un islamisme extrémiste qui existe aussi chez ces rebelles.

L’ONU a publié plusieurs rapports rendant Bachar el-Assad auteur de « crimes contre l’humanité »…
Il existe des torts des deux côtés, c’est sûr. Mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui. La priorité est de protéger les chrétiens d’Orient. C’est pour cela que mes collègues se trouvaient là-bas. Je ne comprends d’ailleurs pas l’attitude du président de la République (François Hollande a condamné l’initiative des quatre élus depuis Manille jeudi, Ndlr). Il n’a pas à juger le travail des parlementaires, surtout quand il s’agit de sauver des vies.

L’exécutif préfère s’en tenir au « ni Bachar el-Assad, ni Etat islamique ». Cette neutralité n’est-elle pas plus prudente?
A un moment donné, il s’agit de défendre notre territoire et d’être cohérent. Nous avons été attaqués, sur notre sol début janvier, par des terroristes se revendiquant de Daech. Aujourd’hui, la France ne peut pas avoir mille adversaires et se dresser contre le monde entier. Notre ennemi, c’est d’abord ceux qui s’en prennent à nos ressortissants et à notre civilisation : Daech. Bachar el-Assad lutte aussi contre Daech. Donc, il faut en tirer les conclusions. C’est ça la realpolitik.

Préconisez-vous donc de renouer des liens avec le régime de Bachar el-Assad?
A ce stade, je me demande si nous avons bien fait de retirer notre ambassade à Damas. Si nous étions présents en Syrie, nous aurions peut-être les moyens d’infléchir la politique d’Assad afin de cesser les excès, les dérives de son armée que nous dénonçons. En tout état de cause, notre adversaire, ce n’est pas lui. Ou plutôt, ce n’est plus lui. C’est Daech et toutes les formes d’extrémismes musulmans qui peuvent exister. Je suis surpris des réactions très faibles de notre gouvernement quand on s’en prend aux coptes de Libye ou aux chrétiens au Niger.




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