Archive pour le Tag 'Azerbaïdjan'

Crise Nouvelle-Calédonie : Chine, Russie et Azerbaïdjan à la manœuvre pour déstabiliser l’archipel

Crise Nouvelle-Calédonie :  Chine, Russie et Azerbaïdjan à la manœuvre pour déstabiliser l’archipel 

 

D’après un papier des Échos, l’Azerbaïdjan, la Russie et la Chine sont clairement la manœuvre pour déstabiliser la Nouvelle-Calédonie. Darmanin a notamment assuré ce jeudi matin sur France 2 que l’implication de ce pays du Caucase à Nouméa n’était pas un « fantasme mais une réalité ». Ajoutant qu’« une partie des indépendantistes calédoniens a fait un deal avec l’Azerbaïdjan », sans donner davantage de précisions. La diplomatie azerbaïdjanaise dénonce des accusations « infondées ».

Un papier intéressant mais qui aurait pu parler aussi de pays comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande qui se réjouissent aussi de la perte d’influence de la France dans cette zone stratégique. NDLR

L’Azerbaïdjan a en effet pris fait et cause pour le mouvement indépendantiste kanak via le Groupe d’initiative de Bakou (GIB) qui a été créé le 6 juillet 2023. Ce groupe de réflexion et d’influence affiche, parmi ses objectifs principaux, de « soutenir le combat contre le colonialisme et le néocolonialisme français ». Le GIB se rend depuis plusieurs semaines dans les manifestations contre le dégel du corps électoral et de nombreux manifestants portent fièrement des drapeaux azéris quand d’autres portent des t-shirts avec le logo du GIB.

C’est aussi sur les réseaux sociaux que ce pays du Caucase mène son combat anti-français, comme sur X où le GIB a publié un communiqué pour exprimer « sa pleine solidarité au peuple kanak ». Surtout, il fait porter la responsabilité des violences dans l’archipel à l’Etat français, le « soi-disant pays des droits de l’homme » qui « refuse le doit à l’autodétermination des peuples maintenus sous sa tutelle ».

Un pas supplémentaire a été franchi le 18 avril dernier. Une élue du Congrès de Nouvelle-Calédonie (le parlement local), Omayra Naisseline, s’est rendue à Bakou à la tête d’une délégation pour signer un mémorandum établissant des relations bilatérales entre l’archipel et le Parlement azéri. Gérald Darmanin avait déjà fait part de son irritation, dénonçant devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale « une ingérence extrêmement néfaste ».

Le pays pro-russe n’est pas le seul à scruter la Nouvelle-Calédonie et à profiter des tensions actuelles pour gagner en influence dans l’archipel. « Des régimes autoritaires comme la Russie, l’Azerbaïdjan, mais aussi la Chine saisissent la moindre faille dans nos sociétés pour polariser le débat public et pour créer le chaos », a dénoncé à cet égard l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, qui a présidé une commission du Parlement européen sur les ingérences étrangères, sur Public Sénat.

 

 

Crise Nouvelle-Calédonie : Chine, Russie et Azerbaïdjan à la manœuvre pour déstabiliser l’archipel

Crise Nouvelle-Calédonie :  Chine, Russie et Azerbaïdjan à la manœuvre pour déstabiliser l’archipel 

 

D’après un papier des Échos, l’Azerbaïdjan, la Russie et la Chine sont clairement la manœuvre pour déstabiliser la Nouvelle-Calédonie. Darmanin a notamment assuré ce jeudi matin sur France 2 que l’implication de ce pays du Caucase à Nouméa n’était pas un « fantasme mais une réalité ». Ajoutant qu’« une partie des indépendantistes calédoniens a fait un deal avec l’Azerbaïdjan », sans donner davantage de précisions. La diplomatie azerbaïdjanaise dénonce des accusations « infondées ».

L’Azerbaïdjan a en effet pris fait et cause pour le mouvement indépendantiste kanak via le Groupe d’initiative de Bakou (GIB) qui a été créé le 6 juillet 2023. Ce groupe de réflexion et d’influence affiche, parmi ses objectifs principaux, de « soutenir le combat contre le colonialisme et le néocolonialisme français ». Le GIB se rend depuis plusieurs semaines dans les manifestations contre le dégel du corps électoral et de nombreux manifestants portent fièrement des drapeaux azéris quand d’autres portent des t-shirts avec le logo du GIB.

C’est aussi sur les réseaux sociaux que ce pays du Caucase mène son combat anti-français, comme sur X où le GIB a publié un communiqué pour exprimer « sa pleine solidarité au peuple kanak ». Surtout, il fait porter la responsabilité des violences dans l’archipel à l’Etat français, le « soi-disant pays des droits de l’homme » qui « refuse le doit à l’autodétermination des peuples maintenus sous sa tutelle ».

Un pas supplémentaire a été franchi le 18 avril dernier. Une élue du Congrès de Nouvelle-Calédonie (le parlement local), Omayra Naisseline, s’est rendue à Bakou à la tête d’une délégation pour signer un mémorandum établissant des relations bilatérales entre l’archipel et le Parlement azéri. Gérald Darmanin avait déjà fait part de son irritation, dénonçant devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale « une ingérence extrêmement néfaste ».

Le pays pro-russe n’est pas le seul à scruter la Nouvelle-Calédonie et à profiter des tensions actuelles pour gagner en influence dans l’archipel. « Des régimes autoritaires comme la Russie, l’Azerbaïdjan, mais aussi la Chine saisissent la moindre faille dans nos sociétés pour polariser le débat public et pour créer le chaos », a dénoncé à cet égard l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, qui a présidé une commission du Parlement européen sur les ingérences étrangères, sur Public Sénat.

 

 

Crise Nouvelle-Calédonie : Chine, Russie et Azerbaïdjan à la manœuvre pour déstabiliser l’archipel

Nouvelle-Calédonie :  Chine, Russie et Azerbaïdjan à la manœuvre pour déstabiliser l’archipel

 

D’après un papier des Échos, l’Azerbaïdjan, la Russie et la Chine sont clairement la manœuvre pour déstabiliser la Nouvelle-Calédonie. Darmanin a notamment assuré ce jeudi matin sur France 2 que l’implication de ce pays du Caucase à Nouméa n’était pas un « fantasme mais une réalité ». Ajoutant qu’« une partie des indépendantistes calédoniens a fait un deal avec l’Azerbaïdjan », sans donner davantage de précisions. La diplomatie azerbaïdjanaise dénonce des accusations « infondées ».

L’Azerbaïdjan a en effet pris fait et cause pour le mouvement indépendantiste kanak via le Groupe d’initiative de Bakou (GIB) qui a été créé le 6 juillet 2023. Ce groupe de réflexion et d’influence affiche, parmi ses objectifs principaux, de « soutenir le combat contre le colonialisme et le néocolonialisme français ». Le GIB se rend depuis plusieurs semaines dans les manifestations contre le dégel du corps électoral et de nombreux manifestants portent fièrement des drapeaux azéris quand d’autres portent des t-shirts avec le logo du GIB.

C’est aussi sur les réseaux sociaux que ce pays du Caucase mène son combat anti-français, comme sur X où le GIB a publié un communiqué pour exprimer « sa pleine solidarité au peuple kanak ». Surtout, il fait porter la responsabilité des violences dans l’archipel à l’Etat français, le « soi-disant pays des droits de l’homme » qui « refuse le doit à l’autodétermination des peuples maintenus sous sa tutelle ».

Un pas supplémentaire a été franchi le 18 avril dernier. Une élue du Congrès de Nouvelle-Calédonie (le parlement local), Omayra Naisseline, s’est rendue à Bakou à la tête d’une délégation pour signer un mémorandum établissant des relations bilatérales entre l’archipel et le Parlement azéri. Gérald Darmanin avait déjà fait part de son irritation, dénonçant devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale « une ingérence extrêmement néfaste ».

Le pays pro-russe n’est pas le seul à scruter la Nouvelle-Calédonie et à profiter des tensions actuelles pour gagner en influence dans l’archipel. « Des régimes autoritaires comme la Russie, l’Azerbaïdjan, mais aussi la Chine saisissent la moindre faille dans nos sociétés pour polariser le débat public et pour créer le chaos », a dénoncé à cet égard l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, qui a présidé une commission du Parlement européen sur les ingérences étrangères, sur Public Sénat.

 

 

D’après un papier des Échos, l’Azerbaïdjan, la Russie et la Chine sont clairement la manœuvre pour déstabiliser la Nouvelle-Calédonie. Darmanin a notamment assuré ce jeudi matin sur France 2 que l’implication de ce pays du Caucase à Nouméa n’était pas un « fantasme mais une réalité ». Ajoutant qu’« une partie des indépendantistes calédoniens a fait un deal avec l’Azerbaïdjan », sans donner davantage de précisions. La diplomatie azerbaïdjanaise dénonce des accusations « infondées ».

L’Azerbaïdjan a en effet pris fait et cause pour le mouvement indépendantiste kanak via le Groupe d’initiative de Bakou (GIB) qui a été créé le 6 juillet 2023. Ce groupe de réflexion et d’influence affiche, parmi ses objectifs principaux, de « soutenir le combat contre le colonialisme et le néocolonialisme français ». Le GIB se rend depuis plusieurs semaines dans les manifestations contre le dégel du corps électoral et de nombreux manifestants portent fièrement des drapeaux azéris quand d’autres portent des t-shirts avec le logo du GIB.

C’est aussi sur les réseaux sociaux que ce pays du Caucase mène son combat anti-français, comme sur X où le GIB a publié un communiqué pour exprimer « sa pleine solidarité au peuple kanak ». Surtout, il fait porter la responsabilité des violences dans l’archipel à l’Etat français, le « soi-disant pays des droits de l’homme » qui « refuse le doit à l’autodétermination des peuples maintenus sous sa tutelle ».

Un pas supplémentaire a été franchi le 18 avril dernier. Une élue du Congrès de Nouvelle-Calédonie (le parlement local), Omayra Naisseline, s’est rendue à Bakou à la tête d’une délégation pour signer un mémorandum établissant des relations bilatérales entre l’archipel et le Parlement azéri. Gérald Darmanin avait déjà fait part de son irritation, dénonçant devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale « une ingérence extrêmement néfaste ».

Le pays pro-russe n’est pas le seul à scruter la Nouvelle-Calédonie et à profiter des tensions actuelles pour gagner en influence dans l’archipel. « Des régimes autoritaires comme la Russie, l’Azerbaïdjan, mais aussi la Chine saisissent la moindre faille dans nos sociétés pour polariser le débat public et pour créer le chaos », a dénoncé à cet égard l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, qui a présidé une commission du Parlement européen sur les ingérences étrangères, sur Public Sénat.

Politique-Nouvelle-Calédonie : Chine, Russie et Azerbaïdjan à la manœuvre pour déstabiliser l’archipel

Politique-Nouvelle-Calédonie :  Chine, Russie et Azerbaïdjan à la manœuvre pour déstabiliser l’archipel

 

D’après un papier des Échos, l’Azerbaïdjan, la Russie et la Chine sont clairement la manœuvre pour déstabiliser la Nouvelle-Calédonie. Darmanin a notamment assuré ce jeudi matin sur France 2 que l’implication de ce pays du Caucase à Nouméa n’était pas un « fantasme mais une réalité ». Ajoutant qu’« une partie des indépendantistes calédoniens a fait un deal avec l’Azerbaïdjan », sans donner davantage de précisions. La diplomatie azerbaïdjanaise dénonce des accusations « infondées ».

L’Azerbaïdjan a en effet pris fait et cause pour le mouvement indépendantiste kanak via le Groupe d’initiative de Bakou (GIB) qui a été créé le 6 juillet 2023. Ce groupe de réflexion et d’influence affiche, parmi ses objectifs principaux, de « soutenir le combat contre le colonialisme et le néocolonialisme français ». Le GIB se rend depuis plusieurs semaines dans les manifestations contre le dégel du corps électoral et de nombreux manifestants portent fièrement des drapeaux azéris quand d’autres portent des t-shirts avec le logo du GIB.

C’est aussi sur les réseaux sociaux que ce pays du Caucase mène son combat anti-français, comme sur X où le GIB a publié un communiqué pour exprimer « sa pleine solidarité au peuple kanak ». Surtout, il fait porter la responsabilité des violences dans l’archipel à l’Etat français, le « soi-disant pays des droits de l’homme » qui « refuse le doit à l’autodétermination des peuples maintenus sous sa tutelle ».

Un pas supplémentaire a été franchi le 18 avril dernier. Une élue du Congrès de Nouvelle-Calédonie (le parlement local), Omayra Naisseline, s’est rendue à Bakou à la tête d’une délégation pour signer un mémorandum établissant des relations bilatérales entre l’archipel et le Parlement azéri. Gérald Darmanin avait déjà fait part de son irritation, dénonçant devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale « une ingérence extrêmement néfaste ».

Le pays pro-russe n’est pas le seul à scruter la Nouvelle-Calédonie et à profiter des tensions actuelles pour gagner en influence dans l’archipel. « Des régimes autoritaires comme la Russie, l’Azerbaïdjan, mais aussi la Chine saisissent la moindre faille dans nos sociétés pour polariser le débat public et pour créer le chaos », a dénoncé à cet égard l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, qui a présidé une commission du Parlement européen sur les ingérences étrangères, sur Public Sénat.

Nouvelle-Calédonie : Chine, Russie et Azerbaïdjan à la manœuvre pour déstabiliser l’archipel

Nouvelle-Calédonie :  Chine, Russie et Azerbaïdjan à la manœuvre pour déstabiliser l’archipel

 

D’après un papier des Échos, l’Azerbaïdjan, la Russie et la Chine sont clairement la manœuvre pour déstabiliser la Nouvelle-Calédonie. Darmanin a notamment assuré ce jeudi matin sur France 2 que l’implication de ce pays du Caucase à Nouméa n’était pas un « fantasme mais une réalité ». Ajoutant qu’« une partie des indépendantistes calédoniens a fait un deal avec l’Azerbaïdjan », sans donner davantage de précisions. La diplomatie azerbaïdjanaise dénonce des accusations « infondées ».

L’Azerbaïdjan a en effet pris fait et cause pour le mouvement indépendantiste kanak via le Groupe d’initiative de Bakou (GIB) qui a été créé le 6 juillet 2023. Ce groupe de réflexion et d’influence affiche, parmi ses objectifs principaux, de « soutenir le combat contre le colonialisme et le néocolonialisme français ». Le GIB se rend depuis plusieurs semaines dans les manifestations contre le dégel du corps électoral et de nombreux manifestants portent fièrement des drapeaux azéris quand d’autres portent des t-shirts avec le logo du GIB.

C’est aussi sur les réseaux sociaux que ce pays du Caucase mène son combat anti-français, comme sur X où le GIB a publié un communiqué pour exprimer « sa pleine solidarité au peuple kanak ». Surtout, il fait porter la responsabilité des violences dans l’archipel à l’Etat français, le « soi-disant pays des droits de l’homme » qui « refuse le doit à l’autodétermination des peuples maintenus sous sa tutelle ».

Un pas supplémentaire a été franchi le 18 avril dernier. Une élue du Congrès de Nouvelle-Calédonie (le parlement local), Omayra Naisseline, s’est rendue à Bakou à la tête d’une délégation pour signer un mémorandum établissant des relations bilatérales entre l’archipel et le Parlement azéri. Gérald Darmanin avait déjà fait part de son irritation, dénonçant devant la commission des Lois de l’Assemblée nationale « une ingérence extrêmement néfaste ».

Le pays pro-russe n’est pas le seul à scruter la Nouvelle-Calédonie et à profiter des tensions actuelles pour gagner en influence dans l’archipel. « Des régimes autoritaires comme la Russie, l’Azerbaïdjan, mais aussi la Chine saisissent la moindre faille dans nos sociétés pour polariser le débat public et pour créer le chaos », a dénoncé à cet égard l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, qui a présidé une commission du Parlement européen sur les ingérences étrangères, sur Public Sénat.

La COP 29 en Azerbaïdjan: la honte

La COP 29 en Azerbaïdjan: la honte

Anne Hidalgo (Maire de Paris), Xavier Bertrand (Président de la Région Hauts-de- France), Valérie Pécresse (Présidente de la Région Île-de-France), Bruno Retailleau (Président du groupe LR au Sénat), Carole Delga (Présidente de la Région Occitanie), Michèle Rubirola (Première adjointe au maire de Marseille), Michaël Delafosse (Maire de Montpellier), Jeanne Barseghian (Maire de Strasbourg) protestent dans « la Tribune » contre le choix de l’Azerbaïdjan pour organiser la prochaine COP 29.

Le 11 décembre, l’Azerbaïdjan a été choisi pour accueillir l’année prochaine la COP29. Pour les pays et les collectivités qui luttent contre le réchauffement climatique en sortant des énergies fossiles, c’est évidemment une très mauvaise nouvelle puisque 90 % de l’économie de l’Azerbaïdjan dépend du pétrole et du gaz.

Une COP à Bakou serait une COP de la honte et du déshonneur, pour la France, l’Union européenne et les démocraties. Sa tenue serait en effet inévitablement utilisée par le régime pour se blanchir de ses agressions et de ses atteintes au pluralisme et aux droits de l’homme. Le régime de Bakou n’a pas cessé de combattre et de réprimer ses opposants à l’aide d’un système policier qui en fait un des États les plus répressifs de la région, Ce système répressif ne s’est d’ailleurs pas limité à son seul territoire. À plusieurs reprises ces dernières années, il a tenté en Europe même – y compris sur le territoire français – d’éliminer ses opposants réfugiés dans nos démocraties.

Cette désignation scandaleuse apparaît comme un blanc-seing donné au régime dictatorial du clan mené par Ilham Aliev, qui vient d’ailleurs de décider d’avancer la prochaine élection présidentielle au 7 février 2024 et peut désormais effectuer un nombre illimité de mandats dans un déni démocratique absolu. Elle survient surtout quelques mois après le coup de force militaire contre l’Arménie et le Haut-Karabakh. Fort de sa non-reconnaissance du génocide arménien de 1915 et de son négationnisme systématique proféré par ses organes de propagande, il a décidé de s’attaquer à l’Arménie et aux habitants du Haut-Karabakh.

Rappelons les faits. La dictature de Bakou a attaqué et défait l’Arménie en 2020. Poursuivant sa volonté de dénier aux Arméniens le droit de vivre sur leurs terres historiques, elle a imposé en 2022 au Haut-Karabakh un blocus complet, qui sonnait comme le prélude à un processus génocidaire. En septembre 2023 enfin, elle a envahi militairement le Haut-Karabakh et a exigé sa capitulation. Bakou s’est depuis livré à un nettoyage ethnique méthodique et cynique de ses habitants, leur déniant tout droit à l’autodétermination et détenant arbitrairement plusieurs dizaines d’anciens responsables politiques et de simples citoyens du Haut-Karabakh. Bakou continue enfin à exercer une menace mortelle pour la République d’Arménie.

Le régime du clan Aliev a mis en place depuis plus de dix ans un système de corruption généralisée pour étendre son influence en Europe

L’Europe se déshonorerait d’autant plus d’accepter que Bakou organise la prochaine COP que le régime du clan Aliev a mis en place depuis plus de dix ans un système de corruption généralisée pour étendre son influence en Europe. Ses actions de corruption se sont doublées d’une volonté de déstabilisation des démocraties européennes, y compris dans notre pays. Nous en voulons pour preuve la campagne de désinformation que l’Azerbaïdjan a orchestrée contre l’organisation en France des Jeux olympiques de 2024. L’Europe a déjà signé en juillet 2022 un accord de coopération avec Bakou dans le domaine de l’énergie, en l’occurrence du gaz et du pétrole qui permettent au régime de financer ses achats d’armement, ses guerres et sa propagande. Il n’est pas possible d’aller plus loin dans la complaisance puisqu’il est évident que l’Azerbaïdjan utilisera l’organisation de la COP pour se donner une façade de respectabilité.

Il est impératif de mettre fin à l’impunité du régime de Bakou. Pour cela nous appelons, instamment, la France et l’Union européenne à tout faire pour qu’un autre lieu soit trouvé afin d’accueillir la COP29.

Anne Hidalgo, Bruno Retailleau, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Carole Delga, Michèle Rubirola, Michaël Delafosse et Jeanne Barseghian

Azerbaïdjan : des risques d’ambition guerrière encore plus importants

Azerbaïdjan : des risques d’ambition guerrière encore plus importants

Dans une tribune au « Monde », le directeur de recherche à l’Institut Thomas-More estime que la récente offensive de Bakou pour reconquérir le Haut-Karabakh marque l’échec diplomatique de la France et des Etats-Unis.

Après trois décennies d’existence, la république autoproclamée de l’Artsakh [Haut-Karabakh] a sombré. A la suite d’une guerre victorieuse, à l’automne 2020, puis d’un long blocus, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, vient de porter l’estoc à cette république sécessionniste, qui revient dans les frontières internationalement reconnues de l’Azerbaïdjan. D’ores et déjà, la majorité des populations de cette région, historiquement et démographiquement arménienne, a fui vers la mère patrie.

On peut, à juste titre, crier à la trahison de Moscou, dont la force d’interposition n’a pas fait respecter les termes du cessez-le-feu, la brève offensive azerbaïdjanaise des 19 et 20 septembre n’ayant rencontré aucune opposition russe. Faut-il y voir la volonté de punir le gouvernement arménien, trop démocratique et tourné vers l’Occident, et de s’assurer les faveurs de Bakou ?

Outre les relations politico-mafieuses que des factions russes cultivent sur place, la bonne volonté de l’Azerbaïdjan conditionne en effet divers projets d’axes logistiques nord/sud, entre la Russie et l’Iran, en direction du golfe Arabo-Persique et de l’océan Indien. Par ailleurs, les forces armées russes sont accaparées par la guerre en Ukraine, et Moscou n’a plus les moyens de contrôler le Caucase et, à l’est de la Caspienne, l’Asie centrale.

Pour autant, les puissances occidentales auraient tort de céder à la satisfaction, face à ce qui ressemble à un affaiblissement de la Russie. D’abord, parce que cela n’est peut-être que temporaire : le retrait russe dépendra du sort des armes en Ukraine et donc de la constance dans le soutien à Kiev. L’offensive de Bakou marque l’échec diplomatique de Paris et de Washington, qui avaient tenté d’arracher des garanties pour les Arméniens du Haut-Karabakh. Sur le terrain, la force brute aura prévalu.

Au-delà, il est à craindre que les ambitions géopolitiques azerbaïdjanaises ne se limitent pas à la région du Haut-Karabakh. De fait, Aliev, avec le soutien de son allié turc, revendique haut et fort l’ouverture d’un axe de circulation, le corridor de Zanguezour, dans le Siounik, c’est-à-dire le sud de l’Arménie. L’enjeu est de relier l’Azerbaïdjan à l’enclave du Nakhitchevan, sous la souveraineté de Bakou.

Energie- Russsie …( et Azerbaïdjan) : l’hypocrisie générale de l’Europe

Energie- Russsie …( et Azerbaïdjan) : l’hypocrisie générale de l’Europe

Le journal les Échos rapportent comment Marion Van Renterghem décrypte le plan de Vladimir Poutine pour isoler l’Ukraine et renforcer l’addiction de l’Europe au gaz naturel russe. Elle pose la question de l’incohérence géopolitique, et même du cynisme, des dirigeants européens « sous influence ».(Le même cynisme de l’Europe vis-à-vis du Haut-Karabakh et de l’Arménie. )NDLR

Sans le sabotage anonyme du plus grand pipeline sous-marin du monde, au large de l’île danoise de Bornholm, ce 26 septembre 2022, Vladimir Poutine pourrait encore savourer la satisfaction de tenir l’Europe en laisse grâce à un gazoduc de 10 milliards d’euros, financé pour moitié par cinq groupes européens (Engie, Shell, OMV, Uniper et Wintershall), au côté du géant russe Gazprom.

Ardemment voulu par le Kremlin et… l’ancienne chancelière allemande, Angela Merkel, le gazoduc Nord Stream 2 (inauguré en 2021), qui contourne soigneusement la Pologne et l’Ukraine, s’est soudainement transformé en symbole de la faiblesse et de la coupable incohérence de l’Union européenne.

Avec la guerre en Ukraine, c’est même devenu le stigmate d’ « une des plus gigantesques erreurs stratégiques du XXIe siècle ». Marion Van Renterghem (prix Albert Londres) ne mâche pas ses mots dans ce thriller géopolitique captivant qui est plus qu’une allégorie. Dans un style vif et sans détour, elle retourne avec ardeur le couteau dans la plaie….

Le chef du Kremlin a réussi à berner ou à endormir une grande partie de la classe politique européenne, à travers une armada d’agents d’influence, d’ « idiots utiles ou d’alliés malgré eux », en puisant largement dans la « lâcheté de beaucoup et la naïveté de tous »… dont certains politiques français comme Fillon ou Sarkhosy .

D’autant que la biographe d’Angela Merkel n’épargne personne : ni l’ancienne chancelière elle-même, ni le chancelier Gerhard Schröder, l’un des principaux artisans du vaste réseau de complicités de Poutine, ni l’ancien patron du SPD et puissant ministre de l’Economie et de l’Energie, Sigmar Gabriel, l’un des rares à faire son autocritique.

Au bout du compte, le gazoduc Nord Stream (avec ses deux jumeaux inaugurés à dix ans d’intervalle) apparaît surtout comme l’ultime stigmate de la faiblesse coupable des Européens confrontés au cynisme absolu du régime poutinien. Face à l’obstination de Merkel qui a fait du nouveau gazoduc jumeau de Nord Stream 1 un « impératif catégorique », ni l’opposition des Polonais, ni celle des Baltes, des Slovaques ou des Tchèques ne pèseront du moindre poids.

Surtout, Angela Merkel se refuse à voir que le deuxième gazoduc sous la Baltique fait voler en éclats la sécurité stratégique de l’Ukraine.

Notons que c’est la même hypocrisie de l’union européenne vis-à-vis du conflit du Haut-Karabakh. C’est aussi pour des questions de ressources que l’union européenne, France y compris, a lâché l’Arménie pour l’Azerbaïdjan ! L’accord avec l’Azerbaïdjan est censé doubler les importations de gaz naturel de l’UE pour atteindre au moins 20 milliards de mètres cubes par an d’ici 2027

Conflit Arménie et Azerbaïdjan : un nouveau cessez-le-feu

Conflit Arménie et Azerbaïdjan : un nouveau cessez-le-feu

L’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont de nouveau engagés à respecter à partir du lundi 26 octobre un «cessez-le-feu humanitaire» dans le conflit au Nagorny Karabakh, ont-ils annoncé dans une déclaration conjointe avec les Etats-Unis après des négociations à Washington.

Ce n’est pas la première fois qu’ils s’engagent en faveur d’une trêve. La déclaration conjointe souligne d’ailleurs que les deux ministres «ont réaffirmé l’engagement de leurs pays à mettre en oeuvre et respecter les cessez-le-feu humanitaires conclu à Moscou le 10 octobre et confirmé dans une déclaration publiée à Paris le 17 octobre». Mais la trêve n’a pas tenu jusqu’ici.

Washington fait partie, avec la France et la Russie, du Groupe de Minsk formé de longue date par l’Organisation sur la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) pour être le principal médiateur dans ce conflit.

Azerbaïdjan–Arménie : l’ONU veut un arrêt des combats au Karabakh

Azerbaïdjan–Arménie : l’ONU  veut un arrêt des combats au Karabakh

 

Le Karabakh province de l’Azerbaïdjan avait profité de la chute de l’URSS pour déclarer  son indépendance en 1991. Depuis l’Azerbaïdjan veut reconquérir ce territoire pourtant peuplé de chrétiens orthodoxes comme en Arménie. Suite à des incidents de frontière, l’Azerbaïdjan a engagé des forces militaires qui ont fait une centaine de morts.

Un conflit qui pourrait enflammer la région d’autant que Erdogan n’a pu s’empêcher de mettre son grain de sel en affirmant qu’il soutiendrait l’Azerbaïdjan tandis que Poutine lui soutient l’Arménie. Le Conseil de sécurité de l’ONU a donc réclamé mardi dans une déclaration unanime obtenue par l’AFP un « arrêt immédiat des combats » au troisième jour de combats meurtriers dans la région disputée du Nagorny Karabakh entre l’Azerbaïdjan et des forces séparatistes soutenues par l’Arménie.

Les 15 membres du Conseil de sécurité expriment « leur soutien à l’appel lancé par le secrétaire général aux deux côtés pour arrêter immédiatement les combats, désamorcer les tensions et reprendre sans tarder des négociations constructives », précise leur déclaration adoptée pendant une réunion d’urgence demandée par les pays européens du Conseil (BelgiqueEstonie, Allemagne, France et Royaume-Uni).

Les deux Etats ont décrété la loi martiale et l’Arménie a annoncé une mobilisation générale.

Guerre Azerbaïdjan Arménie: 58 morts

Guerre Azerbaïdjan Arménie: 58 morts

La guerre qui oppose l’Azerbaïdjan à l’Arménie a déjà fait 58 morts. Un conflit qui concerne la région du Haut-Karabakh, territoire enclavé d’Azerbaïdjan peuplé majoritairement d’Arméniens et ayant proclamé son indépendance avec l’effondrement de l’URSS en 1991.

Ces affrontements sont les plus violents depuis 2016 et ravivent l’inquiétude quant à la stabilité dans cette région traversée par des oléoducs transportant du pétrole et du gaz vers les marchés mondiaux. Dans cette guerre la Russie soutient l’Arménie tandis que la Turquie et du côté de l’Azerbaïdjan.

Parmi les nombreuses réactions diplomatiques, la France, médiatrice dans ce conflit dans le cadre du groupe de Minsk mis en place par l’OSCE qu’elle co-préside avec la Russie et les Etats-Unis, a appelé dimanche à une cessation immédiate des hostilités.

“La France est prête à prendre toutes ses responsabilités en tant que co-présidente du groupe de Minsk. Le président de la République a appelé fermement à la cessation immédiate des hostilités et dit sa disponibilité à contribuer à un règlement pacifique et durable de la question du Haut-Karabakh”, a fait savoir l’Elysée dans un communiqué.

 




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