Archive pour le Tag 'Ayrault'

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Compétitivité : le plan du gouvernement

Compétitivité : le plan du gouvernement

 

D’après les Echos et le Point , le Premier ministre, « sauf revirement doit  annoncer, mardi, à l’issue d’un séminaire gouvernemental, 20 milliards d’euros de crédit d’impôts sur trois ans pour les entreprises, assorti d’un effort supplémentaire sur la dépense publique. Sur son site internet, l’hebdomadaire Le Point affirme que le gouvernement ne suivra pas la recommandation Gallois sur le transfert des cotisations. Sans dévoiler ses source, le magazine affirme que l’exécutif choisira d’octroyer un crédit d’impôt aux entreprises se traduisant par une baisse des cotisations sociales de 6% sur les salaires compris entre 1 et 2,5 fois le Smic, ce qui représenterait un total de 20 milliards d’euros. Pour financer cette dépense, toujours selon Le Point, le gouvernement économiserait 10 milliards d’euros sur le budget 2014 de l’Etat et des collectivités. Mais surtout, il augmenterait légèrement le taux principal de la TVA de 19,6% à 20%. Le gouvernement a plusieurs fois affirmé qu’il ne voulait pas toucher à la TVA.

Métro Grand Paris Express : Ayrault veut 1 milliard si nécessaire, c’est bien mais on les prend où ?

Métro Grand Paris Express : Ayrault veut 1 milliard si nécessaire, c’est bien  mais on les prend où ?

 

Développer les transports collectifs, c’est bien y compris à Paris ; question :  on finance comment ? En moyenne d’après l’UTP, l’usager en France ne couvre que 35% des dépenses (le reste subvention et fiscalité, comme le versement transport). Deuxième question l’aménagement du territoire, pourquoi concentrer autant d’activités à Paris ? 100 000 emplois pourraient être décentralisés rapidement. Argument contre, oui mais les réunions à Paris ; réponse, elles ne concernent que quelques cadres ; cela ne justifie pas la localisation de milliers d’employés à Paris. Exemple , le ministère des transports et de l’équipement ; et à la Défense, le quartier le plus cher de Paris !  Des centaines de services dépendant de l’Etat pourraient être délocalisés en province. Quels liens entre l’urbanisme, le transport, l’emploi ,l’environnement, le coût du foncier et de l’immobilier ? Aucun ou presque, trop complexe. Jean-Marc Ayrault s’est donc engagé mardi sur « un milliard d’euros » en 2015, « si nécessaire », pour permettre la réalisation du métro automatique Grand Paris Express, suscitant des interprétations divergentes des élus régionaux qui attendent cette dotation. Le Premier ministre a précisé que le gouvernement disposerait de « tous les éléments » sur le coût de cette ligne de métro « en début d’année prochaine ». « Sur ces bases, dès que cela sera nécessaire – et en 2015 s’il le faut – nous mettrons en place la dotation d’un milliard (d’euros) au capital de la Société du Grand Paris » maître d’ouvrage de ce projet de 200 km de métro et 72 nouvelles gares, a-t-il dit. « Bien sûr le réseau existant ne pourra pas répondre à lui seul aux perspectives ambitieuses de développement pour la métropole capitale », a déclaré M. Ayrault, qualifiant de « nécessaire » la réalisation du Grand Paris Express, pensé comme un moyen de répondre à la saturation du réseau actuel et de développement pour « toute la région ». Il a d’ores et déjà acté, comme l’avait fait la ministre EELV en charge du dossier Cécile Duflot, qu’il y aurait « une priorisation des travaux », c’est-à-dire que certains tronçons se feront avant d’autres, dans un contexte budgétaire où le dépassement de la date butoir de 2025 semble s’imposer. Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France, a qualifié le discours de M. Ayrault d’ »excellente nouvelle », affirmant à propos du milliard qu’il n’en avait « jamais douté ». « Les financements nécessaires seront au rendez-vous au moment des travaux. Voilà qui devrait calmer les polémiques stériles entretenues par l’opposition », a espéré M. Huchon. Peine perdue: Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP à la région, s’est « indignée » de ces propos « qui signent l’arrêt de mort du projet ».

 

 

Sondage : Hollande et Ayrault au plus bas historique, un séisme politique se prépare

Sondage : Hollande et Ayrault au plus bas historique, un séisme politique se prépare

Le séisme politique se rapproche car la  popularité de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault enregistrent une nouvelle dégradation sérieuse dans le baromètre TNS-Sofres de novembre pour Le Figaro Magazine, avec 36% d’opinions favorables pour le chef de l’Etat (- 5 points) et 34% pour le Premier ministre (- 7 points). Pour la première fois, la cote de confiance du chef du gouvernement est inférieure à celle du président de la République. Mais, si 60% des sondés confient ne pas faire confiance à François Hollande, ils sont un peu moins, 57%, à exprimer leur défiance vis-à-vis de Jean-Marc Ayrault.  Une chute évidemment pathétique, il n’ya que les militants bornés et certains  apparatchiks pour croire que ça ira mieux dans 5 ans. « On sera jugé sur les résultats ». Problème, au rythme de la montée  de cette impopularité et de la dégradation économique, tout cela n’attendra pas 5 ans. Certains socialistes, les écolos, les communistes vont prendre leur distance avec ce gouvernement pour ne pas sombrer électoralement. Avant 2 ans (et sans doute vers la fin 2013), il faut s’attendre à un séisme politique. D’abord au début de 2013, on procédera à un changement de gouvernement. L’Elysée préparerait déjà la suite avec un profil rassurant comme Premier Ministre, type Valls, Moscovici ou  Fabius. On en profitera pour changer les « amateurs » de certains ministères (type Montebourg, Taubira, Cahuzac); Malheureusement la nouvelle formule ne tiendra pas longtemps non plus devant la dégradation des indicateurs économiques et la grogne sociale. Le moment venu, Hollande sera contraint de proposer un gouvernement d’union nationale ; S’il tarde, l’alternative sera pire pour lui. Il sera renvoyé au rang d’un président potiche comme Coty sous la quatrième et ce sera un gouvernement d’experts qui tentera de sauver ce qui peut encore l’être. On pourrait frôler les 3,5millions de chômeurs (catégorie A) d’ici la fin 2013 (500 000 de plus qu’en 2012) car la croissance ne sera pas au rendez-vous. Même si l’Europe (et surtout l’Allemagne) consentait à privilégier la croissance sur l’austérité les effets ne pourraient intervenir que dans 2 ou 3 ans. Du coup, fin 2014, le chômage pourrait concerner 4 millions de personnes. On connaît le seuil de résistance (comme disent les analystes financiers) du PS, les 16% de Jospin, on y va. On ne gouverne pas la France avec un soutien aussi dérisoire.

 

Fonds franco-qatari : Ayrault veut contrôler

Fonds franco-qatari : Ayrault veut contrôler

 

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault assure que « des contrôles » sont exercés sur le fonds franco-qatari doté de 100 millions d’euros destiné à soutenir des projets de développement économique dans l’hexagone, mardi dans Le Parisien-Aujourd’hui en France. A la question d’une lectrice du quotidien s’inquiétant que la France puisse ainsi se « vendre » au Qatar, Jean-Marc Ayrault répond que « la France fait aussi des investissements à l’étranger. Dans une économie ouverte, il ne faut pas décourager les investissements étrangers ». Mais, ajoute-t-il, « je tiens à ce qu’ils se fassent dans la transparence, qu’ils ne mettent pas en cause notre souveraineté et notre indépendance. Il faut être extrêmement vigilant, il y a des contrôles. L’Etat se protège ». « D’autres fonds existent avec d’autres pays. En revanche, ce que nous refusons c’est toute utilisation de type communautariste. Ce fonds doit rentrer dans un fonds commun où la France apportera avec la Caisse des dépôts sa contribution, pour venir en aide à des projets associatifs, projets de développement économique, créations d’entreprises, mais sans influence », conclut le Premier ministre.

 

 

Ayrault : « retour aux 39h ? pas tabou »; on progresse !

Ayrault : «  retour aux 39h ? pas tabou »;  on progresse !

Jean-Marc Ayrault estime qu’un retour à la semaine de 39 heures n’est « pas un sujet tabou », dans un échange avec des lecteurs publié mardi dans Le Parisien/Aujourd’hui-en-France. A la question « si demain, on revenait à 39 heures payées 39, des gens seraient peut-être ravis? », le Premier ministre répond : « développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas. Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique ». « La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur », explique Jean-Marc Ayrault, qui se fera remettre le 5 novembre par Louis Gallois un rapport très attendu sur la compétitivité. « Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort », résume le Premier ministre.

 

 

Sondage : Ayrault encore en baisse

Sondage : Ayrault encore en  baisse

 

La proportion de Français mécontents de François Hollande (57%) progresse très légèrement (+1 point) en octobre mais le mécontentement monte surtout à l’égard de Jean-Marc Ayrault (49%, +3 points), selon un sondage Ifop à paraître dans le Journal du Dimanche. S’agissant du chef de l’Etat, le nombre de « plutôt mécontents » passe, en un mois, de 34% à 33%, mais celui des « très mécontents » de 22% à 24%. 42% des personnes interrogées (-1) se déclarent satisfaites du président de la République. 38% (stable) sont « plutôt satisfaites », 4% (-1) « très satisfaites ». 1% ne se prononce pas. Les évolutions concernant François Hollande sont peu significatives, l’Ifop précisant que la marge d’erreur du sondage s’élève à 2,2 points, compte tenu de la taille de l’échantillon et du pourcentage obtenu de satisfaits et de mécontents

 

 

Sondage : Hollande, Ayrault, Montebourg, Duflot à la ramasse ; un remaniement inévitable

Sondage : Hollande, Ayrault, Montebourg, Duflot à la ramasse ; un remaniement inévitable

 

La cote de popularité du couple exécutif poursuit sa décrue. Selon un sondage Opinionway pour le quotidien Metro diffusé dimanche soir, 49% (+9) des Français se disent « mécontents » de l’action du président de la République François Hollande et 45% (+12) de celle du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.   A la question, « êtes-vous satisfait de l’action de François Hollande? » seuls 42% des sondés répondent par l’affirmative (-4 par rapport à septembre). Quant à Jean-Marc Ayrault, ils sont 40% (-6) à être satisfaits de son action.  C’est la première fois que les courbes d’insatisfaction du couple exécutif sont supérieures à celles de satisfaction dans le baromètre Opinionway confirmant une tendance déjà enregistrée par d’autres instituts. A titre de comparaison, l’indice de satisfaction de Nicolas Sarkozy s’élevait à 63% en octobre 2007 et celle de François Fillon à 56% à la même période en 2007.  Concernant l’action gouvernementale, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls domine le palmarès avec 55% (+10) de satisfaits et 26% de mécontents. Il devance le ministre de l’Education, Vincent Peillon 45% (+4) contre 32% et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius 44% (+3) contre 34%.  Parmi les autres ministres, Arnaud Montebourg (Redressement productif) chute de 5 points à 29% contre 43% d’insatisfaits alors que Cécile Duflot (Logement) gagne un point avec 32% contre 41% de mécontents.  Dans l’opposition, le trio de tête est le suivant: 48% de satisfaits (+5) contre 38% de mécontents pour l’ancien Premier ministre François Fillon, qui devance le maire de Bordeaux, Alain Juppé, avec 43% (+5) contre 40% et le député du Nord, Jean-Louis Borloo, 37% (+10) contre 38%.  Parmi les autres personnalités, Jean-François Copé totalise 29% de satisfaits (+4) contre 52% de mécontents, Marine Le Pen 28% (+7) contre 60% et François Bayrou 34% (+3) contre 47%

 

 

Ayrault promet d’épargner la classe moyenne, qui va payer les pauvres ?

Ayrault promet d’épargner la classe moyenne, qui va payer les pauvres ?

« À l’automne » un second volet « dans le cadre du projet de loi de finances pour 2013″.   »La maîtrise des dépenses est indispensable, elle ne sera pas suffisante », a cependant averti le Premier ministre, réaffirmant que « de nouvelles recettes fiscales seraient mobilisées » ; C’’est évidemment l’annonce d’impôts supplémentaires ; pour autant on affirme en même temps que les couches moyennes seront épargnées. Alors qui va payer ? Les pauvres, ? Les riches eux auront depuis longtemps sollicité l’ingénierie anti- fiscale pour échapper aux impôts. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a confirmé mardi les grandes lignes d’une réforme fiscale qui donnera le coup de grâce aux dernières reliques de la politique de son prédécesseur, promettant que « les classes populaires et les classes moyennes seront épargnées ». Le « collectif budgétaire », qui sera examiné mercredi en Conseil des ministres, « reviendra sur l’allègement incompréhensible de l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) et des droits sur les grosses successions (et) le bouclier fiscal », a-t-il déclaré devant l’Assemblée nationale lors de son discours de politique générale.  Le chef du gouvernement a également confirmé que ce collectif supprimerait « l’exonération des heures supplémentaires dans les entreprises de plus de 20 salariés qui décourage la création de nouveaux emplois, et mettra à contribution les grandes entreprises, notamment bancaires et pétrolières ».   »Les classes populaires et les classes moyennes seront épargnées, puisque sera abrogée la hausse de la TVA (la « TVA sociale », ndlr) programmée pour octobre par le précédent gouvernement, tandis que la TVA sur le livre et le spectacle vivant repassera à 5,5% », a-t-il réaffirmé.  Après cette « première étape » de la réforme fiscale, a enchaîné Jean-Marc Ayrault, interviendra « à l’automne » un second volet « dans le cadre du projet de loi de finances pour 2013″.   »La maîtrise des dépenses est indispensable, elle ne sera pas suffisante », a cependant averti le Premier ministre, réaffirmant que « de nouvelles recettes fiscales seraient mobilisées ».  Elle viseront, a-t-il souligné, « ceux qui jusqu’ici ont été exonérés de l’effort collectif » tandis que « l’impôt sur le revenu sera rendu plus juste, plus progressif et plus compréhensible » et que les « niches fiscales » seront « plafonnées ».   »Pour les plus riches, une nouvelle tranche d’imposition à 45% sera créée » et « pour les revenus annuels supérieurs à un million d’euros, une imposition à 75% sera instaurée », a-t-il ajouté, consacrant une des promesses de campagne de François Hollande. Ainsi, selon lui, « les revenus du capital seront imposés au même niveau que ceux du travail ».

 

Jean-Marc Ayrault : pas d’austérité, du redressement dans la concertation ; bref de la rigueur

Jean-Marc Ayrault : pas d’austérité, du redressement dans la concertation ; bref de la rigueur  

Un exercice inutile devant un parlement qui finalement ne sert à rien en France sinon qu’à produire des tonnes de lois pour complexifier la vie économique et sociale. On n’en saura pas plus ; C’est l’exercice littéraire attendu pour parler de  la politique budgétaire principal objet  de la crise (voir article). Faute de pouvoir et surtout vouloir développer la politique budgétaire de manière comptable, on a eu droit au discours littéraire. « On ne procédera pas à un redressement brutal et comptable » et « on ne touchera pas aux couches moyennes et populaires ». Cela donnait d’entrée les limites de l’exercice, un discours pour ne rien dire ! Jean-Marc Ayrault a appelé mardi devant les députés à la « mobilisation » générale pour redresser la France, « abîmée moralement » et « affaiblie économiquement », sans toutefois reprendre à son compte les termes d’austérité budgétaire.  Après une minute de silence à la mémoire du député PS Olivier Ferrand, décédé subitement samedi, le Premier ministre a livré les grands axes des réformes du quinquennat, avant d’engager la responsabilité de son gouvernement lors d’un vote de pure forme, le PS et ses proches alliés détenant la majorité absolue des 577 sièges.  Sur un ton volontaire, M. Ayrault a lancé un appel à la « mobilisation » de tous pour que la France, « affaiblie économiquement, dégradée socialement, divisée politiquement, abîmée moralement », retrouve « confiance » en son destin.  La lutte contre la dette, qui atteint « près de 1.800 milliards d’euros, soit 90% de la richesse produite par la France chaque année », est ainsi érigée au rang de priorité, au même titre que l’emploi.  Une France endettée est une France dépendante, dépendante vis-à-vis des agences de notation, dépendante vis-à-vis des marchés financiers », a fait valoir M. Ayrault, à la veille de la présentation d’un collectif budgétaire pour 2012 d’un montant de 7 à 10 milliards d’euros.  Sans engager de « débat sur l’héritage », le Premier ministre a toutefois souligné que cette dette s’était accrue de 600 milliards d’euros durant le dernier quinquennat.  Il a aussi écarté à plusieurs reprises toute idée d’austérité budgétaire, privilégiant les termes de « redressement dans la justice ». « Contrairement à ce qu’on a pu lire ou entendre ces derniers jours, le gouvernement n’a pas besoin d’opérer un tournant. Il n’y aura pas de tournant ! », a martelé le Premier ministre.  M. Ayrault, dont l’intervention a été brièvement interrompue par le malaise d’un député PS, a toutefois admis que la seule maîtrise des dépenses ne serait pas « suffisante » pour atteindre l’objectif de retour à l’équilibre des comptes en 2017.  M. Ayrault en a aussi appelé au « patriotisme », un terme pourtant peu courant à gauche, pour fustiger l’évasion fiscale et appeler de ses voeux le redressement de l’appareil industriel français, qui a perdu, selon lui, 750.000 emplois en dix ans. Il a affirmé ne pas être « l’ennemi de l’argent ». Durant la campagne présidentielle, François Hollande avait fait de la Finance son « adversaire ».   »Le redressement prendra du temps, mais nous surmonterons la crise et nous retrouverons le progrès », a promis M. Ayrault.  Sans dévoiler de mesures nouvelles, toutes annoncées par François Hollande durant la campagne, M. Ayrault s’est surtout attaché à décrire sa méthode et préciser le calendrier des réformes.  Loin du style de Nicolas Sarkozy, qui consistait à « combattre l’inertie par l’agitation », M. Ayrault veut plutôt « installer le changement dans la durée ». « Prendre le temps d’écouter, d’évaluer, de décider, de faire partager, c’est la condition même du changement », a-t-il insisté.  L’ancien maire de Nantes a ainsi livré une nouvelle ode à la concertation, au « donnant-donnant » avec les partenaires sociaux, au détriment des décisions « imposées d’en haut et dans la précipitation ».  Au final, le quinquennat se divisera en « deux temps », avec d’abord des « réformes de structure » qui permettront ensuite de « tirer les bénéfices de l’effort collectif ».  A côté des efforts économiques et sociaux, qui ont constitué le gros morceau de l’intervention, M. Ayrault a aussi ouvert le chantier de l’école, avec le lancement jeudi d’une consultation pour sa « refondation ». La transition énergétique, pour aboutir à une réduction de la part du nucléaire dans le bouquet énergétique français, fera l’objet d’une conférence intergouvernementale à la rentrée.

 

Ifop-JDD : Ayrault Premier ministre le plus populaire depuis 1958

 Ifop-JDD : Ayrault Premier ministre le plus populaire depuis 1958

Selon ce baromètre, qui mesure chaque mois depuis 1958 la popularité du couple exécutif, M. Ayrault enregistre 65% de cote de satisfaction (12% des sondés se disent « très satisfaits », 53% « plutôt satisfaits »). 22% des personnes interrogées se disent « mécontentes » (7% « très mécontentes », 15% « plutôt mécontentes »). 13% ne se prononcent pas.  M. Ayrault devance ainsi Alain Juppé (63% en mai 1995), François Fillon (62% en mai 2007) et Jean-Pierre Raffarin (60% en mai 2002).  Le chef du gouvernement recueille 92% de satisfaits parmi les sympathisants socialistes, 81% auprès de ceux du Front de gauche, 41% du côté des sympathisants de l’UMP et 42% de celui du Front national.  François Hollande bénéficie lui d’une cote de satisfaction de 61% (18% « très satisfaits, 43% « plutôt satisfaits »). 33% des sondés sont en revanche « mécontents » (11% « très mécontents », 22% « plutôt mécontents »). 6% ne se prononcent pas.  Le chef de l’Etat fait un peu moins bien que Nicolas Sarkozy (65% en mai 2007) mais mieux que François Mitterrand (54% en mai 1981) ou Jacques Chirac (59% en mai 1995).  Parmi les sympathisants, M. Hollande recueille 97% de satisfaits chez les socialistes, 93% auprès de ceux du Front de gauche, 21% de ceux de l’UMP (72% de mécontents) et 35% parmi les sympathisants Front national.

 

Jean-Marc Ayrault : première réunion le 29 mai des syndicats et organisations patronales

Jean-Marc Ayrault : première réunion le 29 mai des syndicats et organisations patronales

« Il n’est pas question de faire des shows, des sommets sociaux qui durent une heure ou deux, où chacun s’exprime, on repart et il ne se passe rien », a assuré le chef du gouvernement.   »Ensuite, avec l’ensemble de ces organisations, il y aura une conférence de la méthode que je présiderai et qui définira comment nous allons nous y prendre pour préparer la grande conférence sociale qui aura lieu avant le 14 juillet » sur l’emploi, les salaires, les conditions de travail, les retraites, a précisé M. Ayrault.  Ce « calendrier » social sera présenté mercredi par M. Ayrault en Conseil des ministres.  Le Premier ministre a également jugé mercredi sur RTL qu’une cohabitation à l’issue des élections législatives de juin « serait la pire des choses », ajoutant qu’il fait confiance « au bon sens » des Français. « J’irai là où c’est nécessaire, là où il faut convaincre les Français qu’il faut donner au président de la République une majorité large, cohérente, solide » à l’Assemblée nationale, a dit le chef de gouvernement. Pour lui, « la cohabitation, dans la période que nous connaissons, serait la pire des choses ».  Comme on lui demandait s’il fallait une majorité absolue pour les seuls socialistes, il a répondu : « il faut une majorité qui soit conforme aux orientations votées par les Français le 6 mai ». « Je fais confiance au bon sens des Français, au sens politique des Français », a-t-il dit. Ils ont voté à « plus de 80% à l’élection présidentielle. C’est dire à quel point ils prennent cette élection au sérieux ».   »Beaucoup me l’ont dit, y compris des Français qui n’ont pas voté pour François Hollande au second tour : on veut que vous réussissiez le redressement dans la justice », a assuré M. Ayrault.  Concernant le retour à la retraite à 60 ans pour les personnes ayant commencé à travailler tôt, le Premier ministre a « souhaité » mercredi que le décret soit pris « dans les trois semaines ». Interrogé sur RTL, il a précisé que « très vite, et je souhaite dans les trois semaines, l’engagement qui a été pris par le président de la République François Hollande de corriger et de supprimer une injustice » qui pesait sur les personnes ayant commencé à travailler tôt, soit respecté.  Le chef du gouvernement n’a pas donné de précision sur les contours précis du décret, indiquant que la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine avait commencé à discuter avec les organisations syndicales. Il a simplement indiqué que les périodes de chômage, maladie, pouvaient « être prises en compte » comme c’est le cas déjà dans le dispositif carrières longues.   »Nous pouvons travailler sur cette base », a-t-il dit, en ajoutant que « le gouvernement tranchera ».   »Je prendrai mes responsabilités aussi au vu du coût. Nous avons évalué le coût de cette mesure à un milliard d’euros, nous l’avons financée (…). Il faut rester dans l’épure. Il ne s’agit pas d’augmenter le coût de cette mesure », a-t-il dit. Le décret doit instaurer pour les salariés ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans le droit de partir à la retraite à 60 ans à taux plein s’ils ont cotisé 41 ans. M. Ayrault a évalué à « 100.000″ le nombre de personnes concernées la première année.

Croissance : Ayrault veut un accord avec Berlin d’ici fin juin

Croissance : Ayrault veut un accord avec  Berlin d’ici fin juin

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a fixé vendredi comme horizon le sommet européen des 28 et 29 juin pour trouver un accord avec l’Allemagne sur un pacte de croissance européen, ajoutant qu’il fallait « se parler en toute franchise » et « beaucoup travailler » d’ici là. « Ce qui est important dans la relation franco-allemande, c’est le respect mutuel. Ca n’est pas qu’il y en ait un qui soit soumis à l’autre, parce que nous sommes rentrés dans une situation de déséquilibre c’est évident », a déclaré sur France Inter M. Ayrault. « Je connais bien ce pays », a-t-il relevé, « il faut se parler en toute franchise. Ou nous sommes en accord, ou nous sommes en désaccord ». Notant qu’on « n’avait pas vu la chancelière (Angela Merkel) sursauter » lorsque François Hollande a évoqué les euro-bonds durant sa conférence de presse à Berlin mardi, Jean-Marc Ayrault a estimé que les Européens devaient s’efforcer « de converger, parce qu’il faut sortir de la crise », lors de la rencontre informelle du 23 mai. « Mais ça ne peut pas se faire en 24 heures ou 48 heures. Il faut faire les choses sérieusement », a-t-il ajouté. Comme on lui demandait de préciser son horizon, le chef du gouvernement a rétorqué: « Je vous rappelle que nous avons un autre sommet européen à la fin du mois de juin. C’est d’ici là qu’il faut beaucoup travailler ». Fin avril, Angela Merkel avait affirmé que l’Union européenne préparait « un agenda croissance pour le sommet européen de juin ». Interrogée sur les souhaits de François Hollande, alors engagé dans le second tour de l’élection présidentielle, d’ajouter un volet croissance au pacte budgétaire européen, Mme Merkel avait réitéré qu’il n’y aurait « pas de nouvelles négociations » sur ce traité en lui-même.

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