Archive pour le Tag 'Ayrault'

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Hollande-Ayrault : 75% d’incompétence

 Hollande-Ayrault : 75%  d’incompétence

 «Nous sommes quand même capables d’un amateurisme confondant», se désolait samedi un parlementaire de la majorité juste après le couperet du Conseil constitutionnel. S’ils ont validé la majeure partie de la réorganisation fiscale voulue par François Hollande, les «sages» ont déboulonné le totem du candidat socialiste à l’Elysée, la taxation à 75% des revenus supérieurs à 1 million d’euros. Il fallait une mesure phare pour gauchiser la campagne de Hollande; la taxe à 75 ;  une orientation décidée à la va vite dans le feu de l’action électorale ; En réalité, un rapport fiscal peu important  (à peine 500 millions) en regard de la fraude fiscale. Tout cela évidemment pour fait avaler les dizaines de milliards d’impôts nouveaux supportés par tous les français ; la solidarité  est certes nécessaires en cette période de crise mais il conviendrait de s’attaquer en priorité à la fraude fiscale évaluée entre 30 et 60 milliards par an par le Sénat ; Une fraude bien connue essentiellement grâce à la subtile ingénierie antifiscale dont bénéficie les plus riches et les très grandes entreprises ( les PME, elle, payent plein pot) ; l’arnaque la plus répandue externalisation des profits dans des paradis fiscaux et l’internalisation en France des surcoûts. La procédure, une filiale à l’étranger surtaxe les biens importés en France pour transformation ( ou l’inverse on facture à perte des produits français exportés) ; résultat, la filiale française ne fait pas de bénéfice et la société étrangère encaisse les profits. C’est légal en plus. En tout cas, l’administration fiscale s’attaque peu à ce phénomène essentiel (qui a permis par exemple à Total de ne pas payer d’impôts sur les sociétés pendant des années). Toutes les grandes sociétés procèdent ainsi surfacturant de pseudo prestations. Cette reforme n’est pas prête d’être mise en œuvre car il faudrait à la fois volonté et compétence. Ceci étant c’est aussi le résultat d’une fiscalité qui plombe la compétitivité française (57% du PIB, c’est le montant des prélèvements obligatoire). Si avec les riches, on parle de mesure confiscatoire de leurs revenus, on peut parler de processus confiscatoire de l’ensemble de l’économie.

 

Perspectives économiques 2013 : changer Ayrault et vite

Perspectives économiques 2013 : changer Ayrault et vite

 

Finalement Ayrault gère la France comme sa ville, mal ;  en comptant surtout sur l’impôt pour boucher les trous. Nantes est en effet un des viles les plus mal gérées de France selon  PES, une agence indépendante de notation des collectivités locales. Les finances de 869 municipalités ont été soigneusement examinées. Pour résumer trop de dépenses de fonctionnement, trop de dettes, trop d’effectifs. Pour les villes de plus de 100 000 habitants Nantes est la vile la plus mal gérée ; Comme la France finalemenet. En maintenant un taux de croissance surévalué (0.8% en 2013 alors qu’on sera sans doute en stagnation comme le prévoit le FMI et même la docile INSEE), Ayrault conduit la France dans le mur ; ce sera une quinzaine de milliards qui vont manquer à ajouter aux 30 milliards d’économies qui sont déjà prévues pour l’inatteignable objectif de 3% de déficit budgétaire. Localement ou nationalement, c’est toujours la même politique, trop de dépenses de fonctionnement, trop de fonctionnaires, trop d’impôts et en dépit de cela une dette qui enfle. A Nantes, la dette par habitant est le double de la moyenne en France. A la décharge d’Ayrault, il n’’est pas plus mauvais que d’autres maires irresponsables ; la plupart : des fonctionnaires qui ignorent tout de l’économie. La France va connaitre en 2013 une année noire avec une croissance inexistante, un chômage supplémentaire de 500 000 chômeurs, une explosion des comptes sociaux ‘( Assedic, RSA, aides de toutes natures) et mécaniquement une augmentation de ses déficit et de sa dette (ce que prévoit l’Europe et le FMI°. Dès lors il faudra se débarrasser d’Ayrault avant la fin de l’année pour lui faire porter le chapeau de l’irresponsabilité. Le plus tôt sera le mieux ; La sincérité de l’homme n’est pas en question, il réfléchit comme tout bon fonctionnaire en pensant que l’impôt peut tout régler. C’est sa compétence qui est en cause. Un ancien professeur qui ne connait rien de réalités économiques et sociales et qui déjà dans sa ville n’a pas brillé par ses performances de gestion.  On objectera qu’il a été réélu et alors ? On a bien réélu (Mitterrand et Chirac). .La démocratie ne change pas les résultats de gestion. L’année 2013 et les suivantes  seront très difficiles, il faudrait un vrai manager de l’entreprise France et non un politicien irresponsable et indécis finalemenet manœuvré par les groupes de pression (Arcelor Mittal, réforme des banques, fiscalité, exil fiscal, Europe, Smic etc.). Comme d’habitude, on va traîner et la question se posera vers l’été, encore 6 mois ou un an perdus.

Ayrault délocalise les centres d’appel au Maroc ! !

Ayrault délocalise les centres d’appel au Maroc ! !

Le pauvre Ayrault va encore goûetr aux joies de la contradiction avec son fiancemenet de centres dapples au Maroc. Lors de sa visite au Maroc le 12 décembre dernier, Jean-Marc Ayrault a signé une convention qui octroie notamment un prêt de 100 millions d’euros « destiné au refinancement des activités offshoring développées par la société Casanearshore », basée à Casablanca. Celle-ci, qui emploie déjà plusieurs dizaines de milliers de personnes, gère notamment les centres d’appel et les supports informatiques de grandes entreprises, parmi lesquelles Accenture, HP, Atos ou encore BDSI, une filiale de BNP Paribas. Le Premier ministre, lors de la signature de la convention, s’était pourtant félicité de son contenu. « Notre objectif est bien sûr d’éviter (…) des délocalisations qui portent sur l’ensemble d’un processus industriel. En revanche une ‘colocalisation’ industrielle, si elle résulte d’une analyse fine de la valeur ajoutée sur toute la chaîne de production et les avantages compétitifs de chaque site, elle peut être bénéfique et soutenir l’activité des deux côtés de la Méditerranée », expliquait-il alors. La principale association d’informaticiens français, le Munci, dénonce une situation invraisemblable : Comment expliquer que le gouvernement favorise l’emploi de l’autre côté de la Méditerranée quand 36.000 informaticiens français sont au chômage, demandent-ils sur leur site Internet. Manuel Jacquinet, spécialiste des questions de relation client qui avait en juillet fait un certain nombre de propositions pour rapatrier en France ces activités, est lui aussi très remonté. Dans une lettre ouverte publiée sur son site Internet, il dénonce une décision « inimaginable ». « Des ministres comme Laurent Fabius, Pierre Moscovici (…) ont décidé que la priorité était… de favoriser encore plus la délocalisation des deux seules industries tertiaires qui créent le plus d’emplois depuis des années : celle de l’informatique, et celle des services clients et hotlines téléphoniques. »

Ayrault découvre la gravité de la dette

Ayrault découvre  la gravité de la dette

Ayrault progresse, il découvre l’ampleur de la dette, aussi insuffisance de la croissance. Pour le reste plutôt des propos de café du commerce  « Si on ne dit pas stop, la situation de fera que se dégrader », une grande découvertes! Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a conclu une visite d’une journée en Auvergne a mis l’accent sur la gravité de la dette.   »La dette est un facteur grave, car il n’est pas acceptable que le premier budget de la France soit le remboursement des intérêts de cette dette. Si nous ne disons pas stop, la situation ne fera que se dégrader. Qui paiera la facture? Les jeunes générations », a-t-il dit lors d’une brève prise de parole dans une salle communale de la petite ville de Coudes, à 30 km au sud de Clermont-Ferrand.   »Nous avons décidé de réagir. Pouvons-nous le faire? Oui, nous le pouvons. Nous ne sommes pas en situation de surendettement. Le fait de réduire les déficits c’est pour garder notre indépendance », a-t-il souligné, prenant l’exemple d’un ménage déclaré en surendettement qui, dès lors, doit se plier aux injonctions de la Banque de France.  Mais outre l’existence de cette dette colossale, « la croissance est trop faible ». « Vous avez voté pour des dépenses prioritaires, pour l’éducation, la recherche, l’emploi, la santé, la sécurité et la justice. Nous avons un triple défi: réduire la dette, investir dans les dépenses d’avenir, s’engager dans des réformes de structures », a-t-il dit.   »Je ne veux pas être le Premier ministre du tournant de l’austérité. Je vous demande de vous engager pour les valeurs de l’effort et dans la justice », a encore indiqué le chef du gouvernement devant une assistance attentive d’environ 200 maires et autres élus.  Le Premier ministre a encore insisté sur le fait que de tels déplacements, comme celui à Coudes (Puy-de-Dôme), étaient importants. « Je rencontre des Françaises et des Français comme les autres. Pour moi, il est important et nécessaire de ne pas rester enfermé dans les bureaux de Matignon, mais d’aller sur le terrain rencontrer ces hommes et ces femmes, ces citoyens engagés pour écouter leurs interrogations, leurs souffrances, leurs doutes », a-t-il conclu.  

 

Gérard Depardieu rend son passeport : du cinéma !

Gérard Depardieu rend son passeport : du cinéma !

 

Dans une lettre au mauvais style théâtral (le comédien n’est pas un intello, c’est connu),  Depardieu rend son passeport à Ayrault ; Du théâtre et du cinéma car on ne rend pas un passeport. Depardieu n’est sans doute pas plus coupable que les autres milliardaires qui « quittent » fiscalement la France ; Depardieu est en fait victime de son personnage public, grand acteur certes (qui a tendance cependant à faire trop souvent  du Depardieu)  mais provocateur, grossier souvent, vulgaire parfois. Juridiquement on ne peut restituer son passeport (mais on peut se le faire retirer par des autorités françaises ou étrangères). Le passeport est attaché à la nationalité, c’est un droit comme la carte d’identité. En outre Depardieu tourne souvent à l’étranger et il aura besoin de son passeport pour exercice son métier (d’autant qu’il s’autorise des frasques dans les avions à qui nécessitent parfois intervention des forces de l’ordre internationales); L’acteur ne manque pas de talent mais il en fait trop et en vieillissant son personnage (comme son physique)  devient grotesque et son comportement davantage ; Depardieu n’a surtout pas apprécié d’être la cible des médias et même d’autres artistes. Il devrait pourtant se montre plus discret car son salaire de comédien (comme celui des footballeurs) est indécent, son attitude aussi. Bon acteur mais mauvais auteure, Depardieu manque de talent pour écrire, même à Ayrault.  Il manque pour le moins de discrétion et de finesse. .    Gérard Depardieu n’a pas admis  les mots du Premier ministre. L’acteur, se disant «injurié» par les critiques après son exil fiscal en Belgique, annonce qu’il «rend (son) passeport» français dans une lettre ouverte à Jean-Marc Ayrault publiée par  «Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté ! Tous ceux qui ont quitté la France n’ont pas été injuriés comme je le suis», écrit la star française au chef du gouvernement qui avait jugé «assez minable» son départ.   Ce qualificatif reste en travers de la gorge de Gérard Depardieu, qui commence ainsi sa «Lettre ouverte à M. Ayrault Jean-Marc, Premier ministre de M. François Hollande», dans une référence à une réplique culte de Louis Jouvet : «Minable, vous avez dit « minable » ? Comme c’est minable !». Rappelant avoir commencé à travailler «à 14 ans comme imprimeur, comme manutentionnaire puis comme artiste dramatique», Gérard Depardieu affirme avoir «toujours payé (ses) taxes et impôts». «Qui êtes vous pour me juger ainsi, je vous le demande M. Ayrault, 1er Ministre de M. Hollande, je vous le demande, qui êtes vous ?», lance le nouvel habitant de Néchin, ce petit village belge situé à un kilomètre de la frontière française. «Je n’ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j’ai payé 145 millions d’euros d’impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (…) Je ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot « minable »», insiste-t-il.  Verdict ? «Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi. Nous n’avons plus la même patrie, je suis un vrai européen, un citoyen du monde, comme mon père me l’a toujours inculqué», assène encore Gérard Depardieu.  Muet jusque là, l’acteur estime ne pas avoir «à justifier les raisons de (son) choix qui sont nombreuses et intimes».«Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent en fait la différence doit être sanctionnée», précise-il cependant, avant d’assurer qu’il continuera «à aimer les Français».«Malgré mes excès, mon appétit et mon amour de la vie, je suis un être libre Monsieur et je vais rester poli», conclut-il un brin théâtral sa missive au Premier ministre. Le départ annoncé de l’acteur, concomitant avec la confirmation de la mise en vente de son hôtel particulier parisien révélée dans nos colonnes, avait suscité en début de semaine une avalanche de réactions, provoquant même une déclaration de l’Elysée. François Hollande avait appelé à Bruxelles à un «comportement éthique», prônant une renégociation des conventions fiscales avec la Belgique. Michel Sardou, chanteur classé à droite, avait lui assuré que l’acteur «allait s’emmerder comme un rat là-bas. Il y a une justice divine, il va se faire chier comme un rat ! Je ne juge pas ce que font les autres, chacun a sa morale, son attitude, mais pour moi la fuite n’a jamais été une stratégie. Jamais.»

 

Sondage- Florange :70% des français mécontents de Ayrault et de Hollande

Sondage- Florange 70% des français mécontents de Ayrault et de Hollande

 

L’affaire Florange va coûter cher politiquement à Ayrault et Hollande selon un sondage BVA/iTélé publié  vendredi soir. Aux yeux des Français, les grands perdants de l’ »affaire Florange » sont Jean-Marc Ayrault et François Hollande: plus de sept sur dix se disent mécontents du Premier ministre comme du président. Ils se montrent en revanche moins sévères à l’égard d’Arnaud Montebourg puisque seule la moitié des Français se dit mécontente du ministre du Redressement productif.   »Je pense à eux », a déclaré à l’AFP le ministre du Redressement productif, après une visite de l’usine de jouets en plastique Smoby d’Arinthod dans le Jura sur le thème du « Made in France ». Il a refusé d’en dire plus sur ce dossier qui a mis au jour des divergences entre lui et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. De son coté, Mittal noie le poisson. « Nous sommes convenus avec le gouvernement de l’arrêt provisoire et du non-démantèlement des hauts fourneaux pendant six ans. Nous avons accepté d’investir 180 millions d’euros dans le site au cours des cinq prochaines années. Nous avons accepté de maintenir l’activité emballage à Florange pendant au moins cinq ans. Et nous avons accepté de ne pas mettre en place de plan social, et de chercher une solution pour les aspects sociaux de la fermeture sur une base individuelle et volontaire ». Selon Europe 1, le projet Ulcos n’est pas évoqué dans ce résumé de l’accord fait par le PDG d’ArcelorMittal.

Sondage : Hollande et Ayrault chutent chez les cadres

Sondage  : Hollande et Ayrault chutent chez les cadres

Les cotes de confiance de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault se stabilisent en décembre, dans le baromètre CSA.  « C’est la bonne nouvelle. La mauvaise, c’est qu’ils sont à un niveau très faible », analyse Jérôme Sainte-Marie, le directeur du département Opinion de CSA. Le chef de l’Etat reste stable à 39% mais la proportion d’opinions négatives à son égard s’accroit de 1 point à 56%. Le Premier ministre, lui, perd 1 point à 35%, la proportion de Français ne lui faisant pas « confiance pour affronter efficacement les principaux problèmes » augmentant, dans le même temps, de 2 points. Le locataire de l’Elysée a perdu 19 points depuis son entrée en fonction ; l’hôte de Matignon, 21. A la fin 2007, Nicolas Sarkozy affichait encore 55% de bonnes opinions -il est devenu impopulaire au début de l’année 2008 -et François Fillon 45%. « Depuis le début du quinquennat, jamais l’écart par rapport à leurs prédécesseurs n’avaient été aussi important », relève CSA. La cote du couple exécutif s’effrite notamment chez les sympathisants socialistes : les deux hommes reculent de 3 points, à 78% de bonnes opinions pour François Hollande et 70% pour Jean-Marc Ayrault. Mais la dégradation la plus notable concerne les cadres et professions libérales. Dans cette catégorie socio-professionnelle, le chef de l’Etat perd 5 points à 41% et le Premier ministre chute de 13 points à 36%. Une dégradation que l’institut explique par l’augmentation de la pression fiscale et « le sentiment d’une gouvernance tâtonnante », avec des « signaux contradictoires » donnés sur les marqueurs politiques : la compétitivité d’un autre, la menace de nationalisation de l’autre dans le dossier très sensible du site de Florange -sur lequel Jean-Marc Ayrault a été plus exposé que François Hollande.

Florange : Ayrault ridiculisé par Mittal

Florange : Ayrault ridiculisé par Mittal

 

Hier encore Ayrault vantait les mérites de l’accord passé entre le gouvernement Mittal, aujourd’hui, on annonce que Mittal refuse de inscrire dans le projet ULCOS qui devait sauver Florange. Un désaveu cinglant pour Ayrault qui traduit d’une part une incompétence notoire d’autre part une mauvaise foi pathétique ; Il est clair que ce gouvernement n’a aucune compétence en économie, ce qui peut à la limite se comprendre  de  la part de politiciens professionnels (pour l’essentiel d’anciens fonctionnaires) ;  la mauvaise foi est encore plus grave quand on sait que pendant la campagne électorale on a promis monts et merveille aux sidérurgistes de Florange.  Le feuilleton Florange a rebondi jeudi avec l’annonce du retrait par ArcelorMittal du projet européen Ulcos pour le captage et le stockage du CO2, sur lequel le gouvernement fonde ses espoirs de salut du site sidérurgique de Moselle. Dune certaine manière Mittal, mis à l’index en France, se venge du gouvernement français. Pas étonnant qu’à propos du fameux accord  «  arraché » par Ayrault , Mittal n’ait voulu faire aucune référence à ULCOS. Un beau gâchis qui coûtera très cher politiquement, d’abord à Ayrault et sans doute  à Hollande lui-même.  Jeudi, la Commission européenne a annoncé qu’ArcelorMittal avait retiré une première version d’Ulcos d’un appel d’offres pour obtenir des financements communautaires.  Le groupe « a parlé de problèmes techniques, j’espère qu’on pourra les résoudre dans les semaines qui viennent », a déclaré le commissaire européen à l’Industrie, Antonio Tajani.  Prototype de haut fourneau innovant, Ulcos est censé faire de Florange une vitrine de nouvelles technologies de production de l’acier beaucoup moins polluantes   »C’est un sacré coup de canif dans le contrat +inconditionnel+ passé entre le gouvernement et Mittal. C’est une douche froide pour le gouvernement », a par contre tranché Frédéric Souillot, de la fédération métaux FO. Selon lui, rien ne garantir que le démonstrateur industriel sera bien implanté à Florange.  ArcelorMittal « a enfumé tout le monde (…) on a signé l’arrêt de mort de la filière liquide », a déclaré de son côté Edouard Martin, leader de la CFDT. « Merci à Ayrault, c’est la signature de la trahison », a-t-il ajouté. Politiquement, ce nouveau flou autour du devenir de Florange intervient alors que Jean-Marc Ayrault, qui a publiquement désavoué son ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg partisan d’une nationalisation du site, s’emploie à panser les blessures au sein de son gouvernement.

 

Florange : Ayrault s’enfonce dans le mensonge

Florange : Ayrault s’enfonce dans le mensonge  

Mercredi soir, les représentants syndicaux de Florange ont rencontré pendant deux heures Jean-Marc Ayrault au sujet de l’accord signé avec ArcelorMittal. Le texte, qui prévoit la fermeture d’un des hauts fourneaux ainsi que des investissements stratégiques très limités ne satisfait pas les délégués du personnel.  La réunion n’a pas permis de dissiper les doutes des syndicats. « On sort de Matignon avec des questions sans réponses », a ainsi souligné Edouard Martin, de la CFDT. « Cet accord ne coûte pas cher à Mittal. Le compte n’y est pas, les investissements portent sur la partie froide de Florange, mais la question de la viabilité des hauts fourneaux reste entière », ajoute-t-il. Même constat pour Norbert Cima, de Force Ouvrière :  » Cet accord, c’est une coquille vide. (…) Le premier ministre portera la responsabilité de la fin de la sidérurgie lorraine. » Yves Fabbri, de la CGT, regrette lui que « le gouvernement n’(aie) pas le courage politique d’aller plus loin ». Les représentants syndicaux ne comptent pas baisser les bras.  » La résistance continue, ce n’est pas terminé », affirme ainsi Edouard Martin. L’intersyndicale de Florange doit se réunir jeudi pour décider des nouvelles actions à mener. « La CGT n’accompagnera jamais un démantèlement d’usine », ajoute Yves Fabbri. Interrogé dans le 20H de France 2 , le Premier ministre a lui mis l’accent sur les emplois sauvés grâce à l’accord. « Les décisions prises ont permis de sauver l’emploi à Florange. Il n’y aura pas de licenciements, pas de plan social. » Une victoire selon lui, à l’heure où « beaucoup de Français qui connaissent des difficultés aimeraient voir un tel résultat ». Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a par ailleurs annoncé la mise en place d’un « comité de suivi » qui aura pour mission de vérifier que l’accord sur Florange « soit respecté ». Le chef du gouvernement a précisé que ce comité de suivi serait dirigé par « François Marzorati, sous-préfet de Thionville (Moselle) bientôt à la retraite ». Jean-Marc Ayrault a également rejeté l’idée d’un repreneur pour le site :  » On avait dit qu’il y avait un repreneur. Il a fait des propositions, non pas pour les hauts fourneaux mais pour la partie froide du site, le laminage. Pour donner une suite, il aurait fallu exproprier Mittal, ce qui aurait couté un milliards d’euros

 

Les syndicats de Florange chez Ayrault pour dénoncer un accord d’amateurs

Les syndicats de Florange chez Ayrault pour dénoncer un accord d’amateurs

 

« Un accord d’amateurs entre Mittal et le gouvernement » que dénonce les syndicats notamment la CFDT. De fait, comme sur beaucoup d’autres dossiers le gouvernement révèle son incompétence économique qui s’ajoute au cynisme. Pas étonnant dans ce gouvernement de fonctionnaires qui n’ont qu’un rapport très approximatif avec les réalités économiques. Le contenu de l’accord conclu avec le gouvernement, tel qu’il a été dévoilé mardi par Le Monde, a confirmé leur scepticisme sur les investissements prévus par ArcelorMittal. Sur les 180 millions d’euros promis pour le site lorrain, moins d’un tiers concernerait des investissements stratégiques.  Le reste se décompose notamment entre « le flux d’investissements courants » et « la maintenance exceptionnelle ».  Le document consulté par le quotidien confirme également « la mise sous cocon » des installations de la phase à chaud (production d’acier brut, qui comprend les hauts-fourneaux), qui seront arrêtées « en toute sécurité à l’issue de la procédure légale ».  Cet arrêt programmé des installations est combattu par les syndicats qui estiment, qu’il rendra impossible de remettre sur la table l’option d’un repreneur pour Florange.  Enfin, l’accord confirme que des activités de « packaging » (acier destiné à l’emballage alimentaire) seront transférées du site de Basse-Indre (Loire-Atlantique) vers celui de Florange. Le Premier ministre avait lui-même confirmé cette information, tout en démentant tout accord secret avec ArcelorMittal privilégiant le site de Basse-Indre.  Les syndicalistes de Florange, interrogés par l’AFP, n’ont pas semblé surpris par ces nouvelles informations.   »Nous depuis le début on sait que c’est un marché de dupes, nos inquiétudes sont confirmées », a expliqué Jean Mangin (CGT). « C’est ce qu’on avait déduit » vendredi, a également déclaré Walter Broccoli (FO), estimant que Mittal « continue à détruire l’outil de travail ».   »Le gouvernement a fait une grosse erreur », et la rencontre de mercredi avec M. Ayrault, « c’est l’occasion de le lui dire », a poursuivi M. Broccoli.  Edouard Martin, délégue CFDT, a quant à lui estimé sur France Info que l’accord était « d’un amateurisme à rougir ».  Quant aux salariés du site de Basse-Indre, dans la région de Nantes, ils ont fait part de leur inquiétude pour leur avenir après la confirmation d’un transfert d’activité vers Florange, même si ce dernier est prévu sans suppressions d’emplois.  Sur la question des investissements promis par ArcelorMittal, le chef de file des députés PS Bruno Le Roux a annoncé qu’un « comité de suivi » verrait le jour au sein de l’Assemblée nationale.  Ce comité sera « ouvert à tous les groupes politiques » et devra « vérifier que les engagements qui ont été pris soient tenus », a-t-il précisé, à l’issue d’une réunion de son groupe à laquelle assistait le Premier ministre.  Depuis vendredi, syndicats et responsables politiques – y compris au sein du gouvernement – ne cachent pas leurs doutes face à l’accord annoncé par Matignon, qui avait mis l’accent sur le fait qu’il n’y aurait pas de plan social à Florange.  La ministre de la Culture Aurélie Filippetti, élue de Moselle, a ainsi estimé mardi qu’il n’y avait « pas de confiance » dans la parole de l’industriel Lakshmi Mittal, ajoutant qu’il faudrait en revenir à une solution de reprise si « les engagements n’étaient pas tenus ».  Le Front de gauche (FG) a dénoncé mardi « un marché de dupes avec Mittal », qu’il a qualifié de « diable de l’acier » et a réaffirmé « la nécessité d’une nationalisation » du site.  Ce scénario avait été envisagé par le gouvernement, et défendu par Arnaud Montebourg, dans la perspective de la recherche d’un repreneur, avant d’être écarté.  Plusieurs médias ont fait état du nom du repreneur qu’avait évoqué le ministre du Redressement productif avant l’annonce de l’accord avec Mittal. Il s’agirait selon eux de Bernard Serin, le président du FC Metz (National de football), et surtout président de CMI, un groupe notamment spécialisé dans la sidérurgie et basé à Seraing en Belgique.

Sondage: Ayrault plonge encore

Sondage: Ayrault plonge encore

La cote de confiance de François Hollande, qui cède un point en un mois, se stabilise à un bas niveau fin novembre, seuls 35% des Français lui faisant confiance, tandis que Jean-Marc Ayrault dégringole encore de 4 points, à 30%, selon le baromètre mensuel de TNS Sofres Sopra Group pour la Figaro Magazine. Dans ce même sondage, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls subit une baisse notable de sept points de sa cote d’avenir en un mois, à 39%, même s’il reste en tête des personnalités politiques. 31% des personnes interrogées (stable) font « plutôt confiance » à François Hollande et 4% (-1) lui font « tout à fait confiance ». Mais 61% (+1) ne lui font pas confiance: 32% (-2) « pas du tout » et 29% (+3) « plutôt pas ». 4% sont sans opinion.

Popularité : Ayrault plonge

Popularité : Ayrault plonge

Jean-Marc Ayrault voit sa cote de confiance plonger de six points tandis que celle de François Hollande se stabilise à 41% (-1). Résultat : le « fusible » Ayrault est presque aussi impopulaire qu’Hollande. Cela n’était plus arrivé depuis cinq ans. Pendant presque tout la durée du quinquennat de Nicolas Sarkozy, François Fillon a été plus populaire. Ce qui n’était pas le cas sous Jacques Chirac ou François Mitterrand à quelques exceptions près.  Très populaire juste après sa nomination, le chef du gouvernement a perdu 22 points en six mois. Ce mois-ci, il perd surtout chez les cadres supérieurs (-11) et les professions intermédiaires (-12). Plus préoccupant, il dévisse à gauche (-10 au Front de gauche, -7 au PS et -5 chez les écologistes). « Le Premier ministre paie l’annonce de la hausse de la TVA. Il paie aussi toute la série des couacs dans son équipe et parfois de sa part. En fait, le doute s’insinue chez les Français sur la capacité de Jean-Marc Ayrault à diriger le gouvernement », estime Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. en baisse ce mois-ci, François Hollande voit sa cote se stabiliser ou s’éroder légèrement. Il est minoritaire dans toutes les catégories socio-démographiques. Il recule nettement chez les professions intermédiaires mais reste finalement assez stable à gauche y compris chez les sympathisants de Jean-Luc Mélenchon. Réalisée avant et après sa conférence de presse, l’enquête montre que les Français dans leurs réponses semblent accorder quelques bénéfices au Président. « Les critiques sur sa méthode, très fortes à la rentrée, s’estompent, constate Frédéric Dabi. Il y a comme une réassurance sur la capacité de François Hollande à être dans le costume. » En revanche, le sondeur voit monter les critique sur le mariage gay notamment chez les personnes de plus de 55 ans. Un nouveau front pour l’exécutif.

 

Ayrault : « 300 000 emplois en plus » ; peut-être, mais 400 000 chômeurs en plus et chaque année »

Ayrault : « 300 000 emplois en plus » ; peut-être, mais 400 000 chômeurs en plus et chaque année »

300 000 emplois en plus c’est bien mais loin de résoudre la question du chômage car en 2013 il faudra compter avec 400 à 500 000 chômeurs en plus chaque année. Ayrault veut  créer entre 300 et 400.000 emplois d’ici à 2017. Et donner un surcroit de croissance de 0,5%. Ce pacte prévoit, entre autres, 20 milliards d’euros de crédit d’impôt aux entreprises. Les marges dégagées grâce à ce crédit d’impôt devront servir à financer la recherche et le développement et « inciter les grands groupes à créer et maintenir des emplois en France », a précisé le Premier ministre. Comment compte-t-il contrôler que les entreprises joueront-bien le jeu? « Les comités d’entreprises contrôleront le bon usage de ce crédit d’impôt, chaque année. Au niveau national, il y aura un comité national chargé de suivi du pacte de compétitivité », a-t-il avancé. Face aux critiques l’accusant de renier ses promesses de campagne et de revenir à la TVA sociale version « Sarkozy », Jean-Marc Ayrault réfute en bloc : « Que l’on ne vienne pas nous dire que nous faisons de la TVA sociale, c’est totalement faux! », s’est-il exclamé dans Les Echos. « Au total, nous faisons deux fois plus pour la compétitivité que Nicolas Sarkozy (20 milliards d’euros contre 10,6 milliards) tout en imposant près de deux fois moins de TVA à la consommation (6 milliards environ contre 10,6)! »

Ayrault: « simplifier 5 démarches administratives » ; il faudrait en simplifier des centaines voire des milliers !

Ayrault: « simplifier 5 démarches administratives » ; il faudrait en simplifier des centaines voire des milliers !

 

Cinq démarches administratives simplifiées, c’est bien mais c’est des centaines voire des milliers qu’il faudrait simplifier. La compétitivité est évidemment entravée par les dépenses publiques (56% du PIB !) mais tout autant par la complexité des démarches administratives. L’Europe et la France ont créé un univers kafkaïen surtout pour les PTE et PME qui n’ont pas les superstructures pour traiter les  parties administratives. Du coup, beaucoup sont sous-traitées y compris par exemple en matière d’établissement des bulletins de salaires. D’une manière générale, la complexification des normes et des dispositions réglementaires est surréalistes ; dans le transport par exemple, les normes sociales, de sécurité, d’environnement, de qualité sont ingérables pour nombre de petites entreprises qui sont les plus nombreuses dans le secteur. Idem pour les PME-PTE  de l’industrie ou les services. Illustration dans le transport, en 1986, les récépissés (feuilles d’expédition par envoi) devaient être présentées par les chauffeurs. 100 millions  par an à l’époque, plus de 200 millions actuellement. Pourquoi ? on ne l’a jamais su. Cette formalité a été supprimée (sur proposition d’un groupe que j’ai présidé à la demande du ministre) et les dits documents ont été dématérialisés (informatisés). C’est un chantier immense, dans chaque secteur, chaque ministère une opération nettoyage devrait être engagée car la technocratie européenne et française ne se rend pas compte e l’absurdité et du coût de ces normes administratives. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a donc annoncé mardi au lendemain de la remise du rapport Gallois que « cinq démarches administratives » seraient simplifiées pour les entreprises en 2013 afin de relancer la compétitivité. « Nous simplifierons dès 2013 cinq démarches administratives essentielles pour l’entreprise et nous stabiliserons sur la durée du quinquennat cinq dispositifs fiscaux qui sont clés pour l’investissement et la vie des entreprises », a déclaré Jean-Marc Ayrault Ayrault. Parmi ces dispositifs fiscaux stabilisés figurent notamment le Crédit d’impôt recherche et la contribution économique territoriale (CET).

Ayrault : « pas d’impôts supplémentaires en 2013 pour les ménages » ; jusqu’à son remplacement ?

Ayrault : « pas d’impôts supplémentaires en 2013 pour les ménages » ; jusqu’à son remplacement ?

Aucune nouvelle hausse d’impôt sur les particuliers ne sera décidée pour 2013, quel que soit le type de fiscalité, a déclaré mardi le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault qui n’en sait évidemment rien. La crise sera alors telle que de nouvelles mesures seront indispensables et par ailleurs, il ne sera pas longtemps Premier ministre en 2013.Le gouvernement a annoncé mardi une hausse de la TVA en 2014 pour financer un crédit d’impôt pour les entreprises, tout en laissant la porte ouverte à une hausse de la CSG dans le cadre d’une future réforme du financement de la protection sociale.  Le ralentissement de la croissance économique pourrait d’autre part le contraindre à augmenter les prélèvements s’il veut tenir son objectif de réduction du déficit public de 4,5% du PIB attendu fin 2012 à 3% fin 2013.  « En 2013, quelle que soit la fiscalité, aucun impôt supplémentaire ne sera demandé aux contribuables français », a dit Jean-Marc Ayrault lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.

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