Archive pour le Tag 'Ayrault'

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Participations dans les entreprises publiques : Ayrault vend les bijoux de famille pour boucher les trous

Participations dans les entreprises publiques : Ayrault vend les bijoux de famille pour boucher les trous

« Nous envisageons que dans un certain nombre d’entreprises publiques où le taux de participation de l’Etat (dans leur capital) est très important, nous puissions dégager une partie pour financer de l’investissement. Pas pour boucher les trous du budget », a déclaré le Premier ministre.  L’Etat a déjà cédé des parts dans l’équipementier aéronautique Safran et dans le groupe d’aéronautique et de défense EADS au cours des dernières semaines.  Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a également évoqué en avril la possibilité de céder des parts dans GDF-Suez et dans EDF.  Le 3 avril, le ministère de l’Economie a annoncé avoir vendu 3,12% du capital de Safran, soit 13 millions d’actions, à des investisseurs institutionnels via une procédure accélérée. L’opération lui a rapporté 448,5 millions d’euros et l’Etat détient encore 27,08% du capital.  Le 17 avril, EADS a annoncé avoir conclu un accord avec l’Etat pour lui racheter hors marché 1,56% de son propre capital, pour 482,7 millions d’euros.  Paris s’est engagé à céder au total près de 3% du capital qu’il détenait pour ramener sa participation à 12%, en vertu d’un accord signé en décembre entre les principaux actionnaires.

 

Gouvernement : un remaniement mais avec Ayrault

Gouvernement : un remaniement mais avec Ayrault

 

Acculé Hollande devrait se résoudre à changer le gouvernement mais en gardant Ayrault, une sorte de jeu de chaises puisque le gouvernement sera plus resserré. Ayrault a d’ailleurs décidé de ne pas se présenter aux élections municipales de Nantes. En fait un changement style Hollande, on change mais sans changer. Un gouvernement qui de toute façon sera discrédité en moins de 6 mois avec l’austérité, le chômage, la récession et l’endettement. Exacerbées il y a quelques semaines au moment des aveux de Jérôme Cahuzac, ces rumeurs de remodelage de l’équipe ministérielle s’étaient un peu tues, avant de reprendre de plus belle ces derniers jours.  Jeudi, c’est le président PS de l’Assemblée, Claude Bartolone, déjà critique sur les déclarations de patrimoine, et le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, qui ont relancé les spéculations en plaidant pour un « nouveau moment du quinquennat », plus offensif sur les plans économiques et sociaux.   »Nous sommes à la fin du premier moment du quinquennat, ce temps où on met en place les outils et les politiques », a dit aussi vendredi le ministre du Travail, Michel Sapin, sur RMC/BFM TV. Selon ce proche du chef de l’Etat, le « deuxième moment », celui « de la cohérence, de la cohésion, de l’efficacité », viendra « quand François Hollande l’aura choisi ».  Le quinquennat de M. Hollande semble ainsi traverser un moment charnière, un an presque jour pour jour après le retour de la gauche à l’Elysée.  Est-ce la bonne fenêtre de tir pour changer de Premier ministre? « Non, je ne pense pas du tout », rétorque M. Sapin. « Je crois profondément que Jean-Marc Ayrault a le caractère, la personnalité de ce temps de l’effort, de ce temps du redressement », assure-t-il.   »On n’est pas en train de faire nos cartons », confirme un conseiller de M. Ayrault. Le chef du gouvernement, dont la cote de popularité est aussi basse que celle du président, multiplie d’ailleurs les interventions médiatiques et veut incarner la bataille pour l’emploi et la compétitivité.  Changer de Premier ministre moins d’un an avant les municipales, ce sera donc non. Mais remanier « c’est autre chose », explique M. Sapin.  Une source gouvernementale décrit ainsi un « glacis » qui aurait saisi certains ministères, où il ne se passerait presque plus rien, « les administrations considérant que ce n’est pas la peine de se bouger pour des ministres qui ne vont pas rester ».  Certains pourraient en effet faire les frais d’un remaniement autour d’une équipe resserrée à une vingtaine de membres, contre 38 actuellement.  Un nombre limité de ministres aurait bien des avantages, avec en particulier des « réunions qui dureraient moins longtemps », selon un conseiller de M. Ayrault. Mais ce n’est pas non plus la panacée. Avec moins de ministres, « vous couvrez plus ou moins bien les sujets » et ne pouvez pas livrer de « travail d’écoute, de réception des informations », explique ce membre du cabinet du Premier ministre.  Sans réduire le nombre de ministres, un remaniement pourrait cependant permettre de fluidifier l’organisation gouvernementale, en particulier à Bercy, où cohabitent pas moins de sept ministres. Un nouveau gouvernement Ayrault pourrait aussi accueillir des poids lourds de la majorité comme Bertrand Delanoë ou Ségolène Royal. Lionel Jospin avait ainsi musclé son équipe en 2000 en faisant appel à Laurent Fabius ou Jack Lang .  Le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen, a quant à lui plaidé sa cause sur Public Sénat: « Si j’étais ministre, je vous assure, on ne m’entendrait pas, je ferais mon boulot et puis c’est tout ».   »S’il (M. Hollande) ne voulait pas que je l’affaiblisse, il fallait qu’il me propose l’Intérieur », ironise le maire de Dijon, qui avait refusé un poste ministériel en mai 2012 et s’est depuis opposé à une application du non-cumul des mandats dès 2014.  En attendant un éventuel changement d’équipe autour de l’été, M. Ayrault et ses ministres tentent d’améliorer le fonctionnement de la majorité. « Il faut plus parler avec les parlementaires, il faut plus parler avec les partis de la majorité », conseille ainsi M. Sapin.  Une ministre estime pour sa part qu’il faut au sein du gouvernement « des prises de position plus solidaires et loyales avec ceux qui nous ont donné des responsabilités ». MM. Hollande et Ayrault avaient fait un même rappel à l’ordre ces dernières semaines quand Arnaud Montebourg, Cécile Duflot ou Benoît Hamon avaient réclamé une inflexion de la politique économique.

 

Ayrault : revalorisation du prix du lait pendant trois mois, comme pour le carburant ?

Ayrault : revalorisation du prix du lait pendant trois mois, comme pour le carburant ?

A défaut de politique structurelle on bouche les trous avec des rustines ; en faiat une mesure  transitoire qui ne règle rien sur le long terme ; juste le temps peut-être de faire oublier le mécontentement des éleveurs. Dans le cadre d’une médiation lancée pour venir en aide aux producteurs de lait, qui réclament une augmentation du prix de leur produit pour compenser une hausse des charges, le Premier ministre s’est vu présenter un « point d’étape ».   »Le médiateur, à travers les discussions menées avec les acteurs de la filière, considère qu’il est possible et souhaitable de revaloriser d’au moins 25 euros les mille litres le prix du lait payé aux producteurs pour les mois d’avril, mai et juin sur l’ensemble des laits produits en France », écrit Matignon.   »Le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture » Stéphane Le Foll « soutiennent cette proposition et demandent à l’ensemble des acteurs de finaliser la mise en œuvre de ces orientations avant la fin de la semaine prochaine, afin que la revalorisation soit effective pour l’ensemble des producteurs dès le paiement de la collecte d’avril », poursuit le texte.  La flambée des prix des céréales a renchéri le coût de l’alimentation animale, entraînant une hausse des charges des éleveurs de 30 euros pour 1.000 litres de lait produits. Le prix du lait a amorcé une petite remontée depuis le début de l’année, mais pas suffisamment pour absorber ces coûts supplémentaires.

Ayrault « Moscovici n’avait pas d’information» ; tu rigoles tout le monde était au courant

Ayrault « Moscovici n’avait pas d’information» ; tu rigoles tout le monde était au courant
Une affaire traitée directement dès décembre  par l’Elysée, la justice, l’intérieur,  Moscovici et pourtant personne n’était au courant (L’Elysée et le ministère des finances ont lancé des enquêtes dès décembre). On a sciemment posé les mauvaises questions à la Suisse. Pour avoir la réponse : « Cahuzac n’a pas de compte en Suisse ». Evidemment les comptes avaient été transférés. Pour un peu on affirmerait que non seulement on ne connaissait pas la fortune de Cahuzac mais qu’en plus, on ne le connaissait pas ! Et pourtant d’après Ayrault « c’était le  plus compétent pour occuper ce poste » ; ça donne évidemment froid dans le dos par rapport aux compétences des autres candidats potentiels à ce poste. Il est vrai qu’en matière d’incompétence, on ne peut contester Ayrault.  Le Premier ministre s’est défendu dans l’affaire Cahuzac, en volant au secours de Pierre Moscovici, sous pression depuis dix jours. Le ministre de l’Economie a-t-il demandé au fisc d’enquêter dés le mois de décembre, comme l’affirme Valeurs Actuelles? «A ma connaissance, non. J’ai demandé à Pierre Moscovici au mois de décembre quelles étaient les informations dont il disposait, il a dit exactement ce qu’il a dit à tout le monde : «Il n’avait pas d’information.»   Il ne «croit pas un seul instant », qu’il ait instrumentalisé l’administration fiscale, comme l’affirme Médiapart.  Et pas question de le sortir du gouvernement. «Faudrait-il encore qu’il ait fait des fautes et des erreurs.» Il a promis qu’une commission d’enquête verrait le jour et que les ministres concernés «viendront devant.»   Jean-Marc Ayrault, à qui il est reproché d’avoir choisi Cahuzac au Budget au moment de former le gouvernement alors que des rumeurs semblaient circuler déjà à l’époque sur ses finances personnelles, s’est défendu avec véhémence. Il n’y avait «aucune » rumeur», a-t-il assuré. «Tout le monde dit ça après». Le locataire de Matignon a justifié son choix, rappelant que Cahuzac était considéré, y compris à droite comme un «brillant» président de la commission des finances à l’Assemblée lors du précédent quinquennat. C’était «le plus compétent» alors pour occuper le poste de ministre du Budget.

 

Ayrault, le prof inflexible, inflige une punition de 100 lignes à Cahuzac

Ayrault, le prof inflexible, inflige une punition de 100 lignes à Cahuzac

 

On peut dire qu’Ayrault ne plaisante pas puisqu’il veut punir Cahuzac en lui faisant renoncer à ses indemnités futures d’ancien ministre. Un peu comme s’il lui infligeait une punition de 100 lignes (recopier 100 fois : je ne frauderai plus le FISC). On mesure bien la sévérité et l’autorité d’Ayrault qui se croit encore prof à l’école. Curieux quand même ce monde politique puisque dans le privé quand un salarié fait une faute lourde, il est licencié sans aucune indemnité ; au gouvernement, le concept de faute lourde n’existe pas, un beau métier !  Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a écrit à l’ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale, pour lui demander de « renoncer à ses indemnités » d’ancien ministre. Les anciens ministres touchent leur traitement pendant six mois après leur départ du gouvernement. C’est à ce traitement que doit renoncer Jérôme Cahuzac, selon le Premier ministre.  Les anciens ministres touchent des indemnités, équivalentes à leur traitement de ministre, pendant six mois après leur départ du gouvernement. C’est à ce traitement que doit renoncer Jérôme Cahuzac, selon le chef du gouvernement. La loi organique de 1958 prévoit que les ministres perçoivent leur traitement pendant six mois à compter de la fin de leur fonction, sauf s’ils retrouvent une activité rémunérée. Dans cette lettre à l’ancien ministre, Jean-Marc Ayrault relève que Jérôme Cahuzac a « juridiquement droit » à ces indemnités. Mais « compte tenu des circonstances », le chef du gouvernement lui demande d’y « renoncer ».

Arcelor Mittal Florange: Ayrault « nous a trahis » (E. Martin)

Arcelor Mittal Florange: Ayrault « nous a trahis » (E. Martin)

- Jean-Marc Ayrault, « c’est celui qui nous a trahis le 30 novembre au soir lorsqu’il parle à la télé (et écarte une nationalisation du site de Florange, ndlr) », a déclaré Edouard Martin, leader de la CFDT d’ArcelorMittal Florange et auteur de l’ouvrage Ne lâchons rien, jeudi matin sur Europe 1.   »J’ai malheureusement peur d’avoir compris : c’est qu’il y a eu des règlements de comptes politiques. Jean-Marc Ayrault a réglé le compte de Florange mais en même temps il a essayé de régler le compte de Montebourg. De mon point de vue, j’ai toujours la faiblesse de croire qu’ils sont la pour défendre et maintenir l’intérêt général, l’intérêt d’un pays. Et puis là il y a eu des règlements de comptes entre personnes et c’est terrible pour nous », a-t-il ajouté.

 

Le « tu fais chier tout le monde » de Montebourg à Ayrault a renforcé l’autorité du Premier Ministre ! ‘(Sapin)

Le « tu fais chier tout le monde » de Montebourg à Ayrault  a renforcé l’autorité du Premier Ministre ! ‘(Sapin)

 

L’épisode Jean-Marc Ayrault versus Arnaud Montebourg  - et son désormais célèbre « tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes » – a en réalité … réaffirmé l’autorité du Premier ministre. C’est en tout cas ainsi que l’interprète Michel Sapin ce 2 avril. relaté dans l’ouvrage Florange, la tragédie de la gauche, cosigné par les journalistes Valérie Astruc et Elsa Freyssenet, et confirmé par Jean-Marc Ayrault. En ne tenant pas rigueur de cet « énervement »à son ministre, le chef du gouvernement aurait prouvé son autorité : »Il ne parlait pas publiquement. Et qu’est-ce que cela traduit ? Un moment d’énervement de la part de Monsieur Montebourg.  Qui a fait preuve d’énervement ?  L’un ou l’autre ?  Qui a gardé son calme ? L’un ou l’autre ?  Qui est celui qui a voulu qu’au-delà de l’énervement du moment, l’ensemble de l’équipe gouvernementale retravaille dans de bonnes conditions ? C’est le Premier ministre et il eu raison. Michel Sapin conclut par une définition de ce que doit être l’autorité d’un chef de gouvernement : L’autorité n’est pas de dire « tu sors »à chaque fois que quelqu’un perd ses nerfs. C’est de ramener chacun au principal. Le principal c’est l’action gouvernementale et l’action en commun, avec des personnalités heureusement différentes. Début décembre, en plein affrontement entre Arnaud Montebourg et Jean-Marc Ayrault sur le dossier Florange, le ministre du Redressement productif a attaqué son Premier ministre ainsi : Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport de Notre-Dame-des-Landes, dont tout le monde se fout ! Tu gères la France comme le conseil municipal de Nantes !

 

Ayrault : on ne touche pas aux « petites retraites » ; donc aux autres !

Ayrault : on ne touche pas aux « petites retraites » ; donc aux autres !

Dans une interview au JDD Ayrault reprend l’expression de Hollande «  o ne touche pas aux petites retraites ou aux retraites de base ». Ce qui ne veut rien dire car il n’y a pas de définition juridique pour les désigner. Autant dire clairement que pratiquement toutes les retraites seront concernées par la baisse (on a commencé en 2013) exceptions peut-être de celles de 7 à 800 euros.

S’agissant des retraites, le chef de l’État parle d’augmenter la durée de cotisation. Combien de temps faudra-t-il travailler et jusqu’à quel âge?
L’espérance de vie a considérablement augmenté. On vivra plus longtemps à la retraite que nos parents et grands-parents. Tout le monde le comprend. Mais les régimes de retraite seront en déficit de 20 milliards d’euros en 2020 si nous ne faisons rien. Plusieurs options doivent être débattues. Il y a un préalable : il n’est pas question que les petites retraites soient pénalisées. Et n’oublions jamais que nous avons la chance d’avoir une grande vitalité démographique qui nous assure que nous n’aurons pas, dans trente ou quarante ans, les mêmes difficultés que d’autres pays pour payer les retraites.

Repousserez-vous l’âge légal au-delà de 62 ans ? Nous ne toucherons pas à l’âge légal. Le fil conducteur de nos décisions, c’est la justice. Cette réforme traitera la pénibilité au travail, la complexité des régimes et résoudra les inégalités. Au final, nous paierons les retraites, nous préserverons les plus petites retraites, et nous pérenniserons les régimes de retraite pour les générations à venir

Ayrault propose de passer les amendes de 17 à 35 euros

Ayrault propose de passer les amendes de 17 à 35 euros

Le premier Ministre Jean-Marc Ayrault, qui s’est engagé mercredi à mener jusqu’à son terme le projet du « Nouveau Grand Paris », un futur système de transport pour la région Ile-de-France, a insité sur le cout pharaonique du projet. A savoir 30 milliards d’euros. En cette période de crise, pas facile de financer les nouvelles infrastructures. Pour y parvenir, Jean-Marc Ayrault et le gouvernement ont une idée : majorer les amendes pour stationnement gênant de 17 à 35 euros. Interrogé par 20minutes.fr, Jean-Baptiste Le Dall, avocat spécialisé en droit automobile, apporte son éclairage sur une proposition qui pourrait connaitre de nombreux obstacles. « Il n’a que deux solutions, explique l’avocat.  Augmenter l’amende forfaitaire à 35 euros sur l’ensemble du territoire français, ou alors seulement dans certaines villes. Je crois qu’il ne peut retenir que la seconde option. Car si une hausse à 35 euros peut se concevoir à Paris, c’est plus difficilement le cas dans les petites villes et les villages de France. » Une « tarification à la carte » qui pourrait se heurter au droit pénal puisque une amende forfaitaire doit « être du même montant pour tous », estime Jean-Baptiste le Dall, qui explique que « la seule façon de moduler le tarif selon les territoires est donc de dépénaliser le stationnement. Ce qui n’est pas sans conséquence. »

 

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Ayrault annonce 40 milliards d’euros d’investissements en plus

Ayrault annonce 40 milliards d’euros d’investissements en plus

Jean-Marc Ayrault a finalement décidé de s’exprimer à l’issue du déjeuner réunissant ses ministres à propos des économies budgétaires pour 2013 et 2014. Alors que le pouvoir doit gérer les conséquences de la révision à la baisse des prévisions de croissance pour 2013, le chef du gouvernement a voulu passer à la contre-offensive.  « Nous allons réviser notre prévision de croissance de façon ordonnée« , a-t-il annoncé. Le cap du gouvernement « reste bien l’équilibre des comptes publics en 2017« , a-t-il rappelé ensuite. « Nous devons réduire le déficit, réduire le poids de notre dette, car la dette réduit nos marges de manoeuvre« . Il a également affirmé qu’il n’était pas question de tuer la croissance par des mesures de rigueur excessives, comme l’avait déjà fait François Hollande la semaine dernière après la publication du rapport de la Cour des comptes. « Notre cap, c’est aussi le soutien à la croissance, sans laquelle on ne peut pas redresser durablement les comptes publics et notre pays. Notre responsabilité, c’est de ne pas dégrader la croissance pour 2013« .  Il a aussi annoncé 40 milliards d’euros d’investissements nouveaux : 20 milliards sur 5 ans pour les investissements des collectivités locales, transports, assainissement, rénovation thermique… Et 20 milliards, cette fois d’argent public et privé pour connecter 100% des foyers français au très haut débit d’ici à 10 ans. Le chef de l’Etat doit d’ailleurs intervenir sur le numérique ce mercredi 20 février.  Le Premier ministre a également affirmé vouloir « sauver notre modèle social », mais en le réformant. Référence aux réflexions sur la réforme des prestations familiales et des retraites mal perçues par l’opinion.  Jean-Marc Ayrault a également rappelé la mise en place, jeudi 21 février, de la Banque publique d’investissement. Tout en mettant en avant les mesures en faveur de la compétitivité avec la création du crédit d’impôt.

Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

 

Ayrault reconnaît enfin que ce tous les économistes savent : le déficit 3% du PIB ne pourra pas été atteint en 2013. Motif d’après lui :la croissance ne sera pas au rendez-vous, ce que tout le monde sait aussi depuis longtemps. Comme l’objectif de déficit, le pourtant modeste objectif de 0.8% est aussi obsolète pour 2013. Dès lors, c’est mécanique, moins de croissance, c’est  moins de rentrées fiscales et davantage de déficit. Pour l’instant, on constate que 0.5% de croissance en moins, ce qui va être probablement le cas, c’est 0.25% de déficit en plus (en % du PIB)°. Conclusion, fin 2013 on sera au moins à 3.25% de déficit et encore à condition atteindre 0.3% de croissance, ce qui n’est pas certain. Les autorités françaises se lancent donc dans l’exercice délicat de l’abandon de l’objectif de réduction des déficits publics à 3% du PIB fin 2013, écartelées entre une croissance atone et la pression de l’Union européenne pour le sérieux budgétaire, le tout sous la surveillance des marchés financiers. Pour se justifier Ayrault cible la croissance plus faible que prévu et attend maintenant les prévisions de Bruxelles avant de corriger sa copie. C’est un changement de stratégie car précédemment la France seule décidait (contre l’avis de beaucoup) du niveau de sa croissance. Un abandon de souveraineté donc ? Ou alors plutôt l’espérance que Bruxelles fera une ouverture pour accepter  un assouplissement des règles européennes récemment décidées dans le pacte se stabilité européen.  Le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, avait laissé entrevoir une ouverture fin décembre en estimant qu’ »une fois que vous avez une stratégie budgétaire crédible à moyen terme, y compris par le biais de réformes, vous pouvez avoir un ajustement plus doux ». Les autorités françaises discutent actuellement avec la Commission pour tenter de la convaincre de leur détermination à tenir les dépenses et à mener les réformes structurelles visant à redresser les comptes publics et l’économie française. Après l’accord des partenaires sociaux sur le marché du travail, salué par la Commission, le gouvernement lancera cette année les travaux pour une nouvelle réforme des retraites et ceux de la « modernisation de l’action publique », qui prend la suite de la « RGPP » pour réduire les dépenses publiques. Pour Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank, « la France prépare les esprits » à la révision de son objectif de déficit. « Nous pensons que le gouvernement va essayer de garder le marché – et ses partenaires européens – de son côté en annonçant en termes plus concrets comment les économies dans les dépenses – et pas simplement les hausses des prélèvements – contribueront à la consolidation budgétaire », indique-t-il dans une note.

 

 

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Ayrault : veut pas de l’Etat au capital de PSA, il sait ce qu’il ne veut pas mais sait-il ce qu’il veut ?

Ayrault : veut pas de l’Etat au  capital de PSA, il sait ce qu’il ne veut pas mais sait-il ce qu’il veut ?

C’est pour le moins la pagaille au sein du gouvernement concernant la politique industrielle et plus généralement économique. Montebourg veut des participations de l’Etat au sein des entreprises en difficulté (voire des nationalisations), Cahuzac aussi, pour PSA en tout cas, Ayrault n’en veut pas. Moscovici, non plus. Belle cohésion !  Le problème c’est  que ce gouvernement n’a aucune politique industrielle (à part certaines  mesures du rapport Gallois qui n’aborde que certains aspects) ; 1000 grandes usines ont été fermées depuis 2009, chaque jour il faut compter avec la fermeture de nouveaux sites et surtout environ 1000 chômeurs en plus. La plus grande partie de ces chômeurs vient de PME. Un seul exemple dans le transport routier presque 3000 défaillances d’entreprises en 2012 (souvent de petites entreprises). La raison ? La montée des camions étrangers qui transportent maintenant près de 30% de la production française. Mais la politique des transports c’est trop compliqué pour le gouvernement (comme beaucoup d’autres politiques sectorielles°). Dans le même temps le très libéral Commissaire européenne kallas libéralise à tout va. La France se tait ou presque ; Ce qui est sûr c’est que Ayrault sait ce qu’il ne veut pas (et encore) mais il ne sait guère ce qu’il veut ; En cause, évidemment la crise qui exacerbe les problèmes structurels propres à la France. Mais aussi une totale incompréhension du fonctionnement économique et des réalités sociales ; alors la politique de l France c’est quoi ? On suit bêtement ce que dit Bruxelles (tout en protestant parfois mais finalemenet on se couche comme pour le budget européen ou le pseudo pacte de croissance). Pour PSA, Ayrault a démenti pour Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget, qui jugeait « possible » une entrée de l’Etat au capital de PSA. Une telle prise de participation dans PSA Peugeot Citroën, confronté à des graves difficultés financières, n’est pas à l’ordre du jour et le constructeur ne l’a pas demandée, a déclaré vendredi Jean-Marc Ayrault. Avec une curieuse argumentation temporelle.   »S’agissant d’une participation au capital de cette entreprise, elle n’est pas à l’ordre du jour puisque PSA ne le demande pas. Il existe un outil, le FSI, qui peut, si nécessaire, participer au capital. Cette question n’a aujourd’hui pas été posée. Elle ne se pose donc pas », a déclaré le Premier ministre en marge d’un déplacement à Grenoble. Il a ajouté qu’il fallait « à tout prix sauver » PSA.

Santé : à défaut de politique Ayrault nomme un comité des sages

Santé : à défaut de politique Ayrault nomme un comité des sages

« Une médecine de parcours » voila la nouvelle stratégie en matière de santé ; un concept tellement flou qu’Ayrault confie à un comité des sages le soin d’y réfléchir. Toujours la même méthode avant les élections, on promet tout et n’importe quoi. Au pouvoir, le roi est nu, on confie alors à des experts le soin de faire des propositions. La politique des experts en quelque sorte ; Dès lors à quoi servent les politiques si leur ligne consiste à additionner des avis d’experts de  chaque secteur ; avis forcément contradictoires car les experts d’un secteur ne sauraient prendre en compte la problématique globale Or ce sont précisément ces contradictions qui sont au cœur de la crise. Ce ne sera pas l’œuvre de quelques mois, mais des cinq ans, voire des dix ans à venir », a-t-il prévenu, entouré des ministres de la Santé, Marisol Touraine, et de la Recherche, Geneviève Fioraso. Après avoir visité plusieurs services du CHU de Grenoble, très en pointe notamment dans le domaine de la périnatalité et du traitement de la maladie de Parkinson, et rencontré des médecins de ville regroupés en pôle de santé, il a défini ce qu’il appelle une « stratégie nationale de santé ».  Cette stratégie repose sur une « médecine de parcours » en organisant le parcours de soins des patients. « Cela signifie que ce n’est pas au patient de coordonner lui-même la série d’actes ou d’interventions dont il a besoin », a-t-il expliqué, une allusion au « nomadisme médical » de certains patients qui consultent beaucoup de praticiens, une pratique coûteuse pour la Sécurité sociale. Cette médecine de parcours « doit reposer sur la coopération des professionnels » de la médecine de ville et de l’hôpital, a dit le Premier ministre qui avait entendu auparavant des témoignages de médecins libéraux regrettant le cloisonnement entre les deux médecines.  Pour cette grande réforme « nous nous appuierons sur un comité des sages, composé de hautes personnalités du monde de la santé et de la recherche », a-t-il précisé, confiant la coordination de ces travaux à Alain Cordier, inspecteur général des finances et ancien directeur général de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).   »Demain, si nous ne faisons rien, nous risquons de voir se développer une médecine à deux vitesses: une offre pointue et complète pour ceux qui auront les moyens de payer, et le service minimum pour tous les autres », a mis en garde Jean-Marc Ayrault.  Une réforme sous la pression budgétaire Mais la réforme devra se faire en tenant compte des contraintes budgétaires, le chef du gouvernement réaffirmant sa volonté « d’assurer le retour à l’équilibre des comptes de l’assurance maladie ». « Pour cela, il faut apprendre à dépenser mieux », a-t-il souligné.  Dans ce but, les moyens des ARS (agences régionales de santé) seront renforcés, a-t-il dit, souhaitant aussi une restructuration de la « myriade d’agences sanitaires et de caisses ».  Il a appelé à la poursuite des « efforts contre les déserts médicaux », souhaitant qu’une « réflexion » s’engage sur la formation de tous les professionnels de santé.  Quant à la recherche médicale, elle sera « l’une des priorités du prochain agenda stratégique de la recherche ».  Il a mis l’accent sur la prévention, qui représente seulement « 2% des dépenses de santé » et la santé mentale: « Ces réformes trouveront leur place dans la loi de santé publique qui sera votée l’an prochain », a indiqué le Premier ministre.  Les patients ne seront pas oubliés, a également indiqué M. Ayrault, appelant de ses voeux un bilan de la loi Kouchner du 4 mars 2002 sur les droits des malades pour « prendre en compte l’attente de nouveau droits individuels et collectifs pour les patients ».  M. Ayrault a profité de sa visite grenobloise pour rencontrer les urgentistes du CHU de cette ville qui menacent de démissionner si davantage de moyens ne leur sont pas accordés.

 

Sondage : Hollande-Ayrault : nouveau record d’impopularité

Sondage : Hollande-Ayrault : nouveau record d’impopularité

 

François Hollande et Jean-Marc Ayrault atteignent ce mois-ci un nouveau record d’impopularité, avec respectivement 63% (+5) et 59% (+8) des sondés qui désapprouvent leur action, selon le « tableau de bord » mensuel Ifop-Paris Match publié mardi.Seuls 37% des personnes interrogées (-4 points en un mois) déclarent approuver l’action du président de la République (30% l’approuvent « plutôt », 7% « tout à fait »). En revanche, 33% ne l’approuvent « pas du tout », et 30% « plutôt pas ». Il s’agit de la plus mauvaise performance de François Hollande dans ce baromètre depuis son élection en mai dernier. Si 58% des Français jugent que le chef de l’Etat « défend bien les intérêts de la France à l’étranger », cela n’influence pas leur opinion globale, 37% seulement estimant qu’il « mène une bonne politique économique »

Deux exilés fiscaux décorés par le gouvernement Ayrault, un couac de plus !

Deux  exilés fiscaux décorés par le gouvernement Ayrault, un couac de plus !

Médaille d’argent à Londres en double avec Michael Llodra, Jo-Wilfried Tsonga, comme tous les médaillés tricolores ( et comme son compère Richard Gasquet), figure dans la traditionnelle promotion du nouvel an (Légion d’Honneur et Ordre National du mérite). Jusque là, rien d’anormal sauf que le tennisman réside en Suisse depuis plusieurs années, pour des raisons, à la base, purement fiscales. Une nomination qui a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux, où l’on se demande comment le gouvernement Ayrault peut décorer quelqu’un qui a fait le choix de quitter la France pour des raisons financières, en pleine affaire Depardieu, qualifié de « minable » par Jean-Marc Ayrault (même si le Premier ministre a démenti avoir utilisé ce mot) en personne. Interrogée jeudi sur la question, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a tenté de minimiser cette polémique en se lançant dans une explication loin d’être convaincante. « Il faut faire attention au procès d’intention, explique t-elle. Il y a une différence à faire entre les gens qui choisissent d’aller habiter autre part pour mobilité profesionnelle, on en connaît tous, et ceux qui clament haut et fort s’exiler fiscalement pour éviter d’apporter leur contribution au juste effort à fournir en période de crise ». La porte-parole du gouvernement Ayrault, visiblement pas très informée sur le sujet, affirme que « à ma connaissance, Mr Tsonga ne fait pas partie de la deuxième catégorie », ne voyant « aucun motif  de dénoncer un quelconque comportement ». « Je pense que c’est au motif de ses grandes qualités sportifs qu’il a été décoré ». Car oui, Jo-Wilfried Tsonga habite en Suisse pour découvrir les secrets de la potion magique d’un certain Roger Federer… Si Depardieu, Clavier ou encore Bernard Arnault ont eu droit à une petite saillie de la gauche française et des médias, les sportifs, eux, sont passés à travers les gouttes. Pourtant, ils sont nombreux à avoir choisi l’exil fiscal même si le tennismen a un statut un peu particulier puisque il paie des impôts sur ses gains dans les pays où il remporte des matchs (c’est pour cette raison que Nadal ne veut plus aller disputer le Queen’s en Angleterre, considérant l’imposition sur ses gains trop élevée). En revanche, les revenus liés à la publicité et autres contrats des équipementiers sont censés être déclarés dans le pays de résidence.  Arnaud Clément (capitaine actuel de l’équipe de France de Coupe Davis), Fabrice Santoro ou Guy Forget (ancien capitaine des Bleus) sont pourtant depuis longtemps partis s’installer en Suisse, à l’instar de Tsonga, Gasquet ou encore de Gaël Monfils.  Le premier a tenté l’aventure avait été Yannick Noah, dans les années 90.  Le gouvernement Ayrault va désormais devoir s’expliquer sur quelque chose qui ne pouvait pas ne pas être su. Récemment (en juin dernier), Yannick Noah et Guy Forget, avaient été auditionnés par une commission d’enquête du Sénat sur l’évasion fiscale. Les deux anciens vainqueurs de la Coupe Davis de tennis essayaient de faire avancer le débat sur les nombreux sportifs français domiciliés à l’étranger pour échapper à une fiscalité jugée trop élevée. L’idée n’était pas de fustiger les sportifs, mais de mieux comprendre.   »En tennis, on a une carrière courte », avait plaidé Guy Forget. « Une dizaine d’année au cours desquelles les joueurs essayent d’optimiser leurs revenus », a-t-il poursuivi, précisant que seuls les 120 meilleurs joueurs du circuit « rentraient dans leurs frais ». « On essaye donc de trouver les endroits les plus avantageux, la Floride, Monaco, la Suisse pour optimiser les gains et ne pas connaître la double imposition », avait-il poursuivi.  Interrogé sur son exil en Suisse au début des années 90, Yannick Noah avait lui justifié son choix, opéré au lendemain de sa retraite sportive, « par la peur du lendemain » et a rappelé qu’il était rentré au bout de trois ans. « Aujourd’hui, je gagne mon argent ici grâce au public francais, je paye mes impôts en France », avait-il rappelé avant de lâcher : « Si j’étais une vedette internationale je réagirais différemment.

 

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