Archive pour le Tag 'Ayrault'

Page 2 sur 7

Ayrault pas content

Ayrault pas content

Pas content Ayrault qui annoncé lui-même sa démission. Le remaniement était pourtant réclamé par les Français, à 74% selon un sondage BVA pour Le Parisien publié lundi, une opinion partagée par toutes les catégories de la population, sympathisants du PS compris. Et 31% des Français se prononçaient pour son remplacement par Manuel Valls. L’ancien maire de Nantes avait annoncé sa démission dans un communiqué. L’initiative est sans précédent dans la Ve République, où ces annonces sont réservées au président et c’est Emmanuel Grégoire, le chef de cabinet de Jean-Marc Ayrault, qui a apporté la lettre de démission à François Hollande à la présidence. Jean-Marc Ayrault et François Hollande s’étaient rencontrés pendant près de deux heures à l’Elysée lundi matin. A Matignon, le Premier ministre a réuni ses équipes pour les remercier de leur « courage » et de la « persévérance », a raconté un membre de son cabinet, où des cartons sont arrivés lundi. La passation de pouvoir entre les deux hommes n’est pas attendue avant mercredi, dit-on aussi à Matignon. Jean-Marc Ayrault a défendu son bilan ces derniers jours, estimant qu’il était le mieux à même de faire voter le pacte de responsabilité proposé par le chef de l’Etat aux entreprises mais critiqué par la gauche de la majorité parlementaire. François Hollande a annoncé à cet égard qu’un « pacte de solidarité » serait lancé en parallèle de ce pacte jugé par ses détracteurs de gauche trop favorable au patronat. Selon ces derniers, le profil de Manuel Valls ne correspond guère aux aspirations de l’aile gauche du Parti socialiste ou des Verts, qui réclament un changement de cap économique.

Sondage Ayrault : 78% pour son départ

Sondage Ayrault : 78% pour son départ

 

78% des personnes interrogées déclarent souhaiter qu’à l’issue des élections municipales « un nouveau Premier ministre soit nommé » et 22% que « Jean-Marc Ayrault reste Premier ministre ».  Parmi les personnalités susceptibles d’être nommées, 19% des sondés souhaitent voir Manuel Valls succéder à Jean-Marc Ayrault, 13% Martine Aubry, 10% Laurent Fabius, 4% Najat Vallaud-Belkacem, 3% Arnaud Montebourg, 2% Jean-Yves Le Drian et Pierre Moscovici, 1% Michel Sapin.  A noter que 46% des personnes interrogées ne souhaitent « aucun de ceux-là ».  Si Manuel Valls reste le favori des Français, Martine Aubry est en tête des choix des sondés socialistes (29%) et sympathisants du PS (26%) devant le ministre de l’Intérieur (16% et 20%).

 

Municipales : « Un discours ahurissant de Ayrault et un tsunami politique» (Glavany, PS)

Municipales : « Un discours ahurissant de Ayrault et un tsunami politique» (Glavany, PS)

A la différence de la direction du PS qui paraît assommé et pratique le déni de réalité, pas de langue de bois pour le député PS Glavany, c’est « un gros coup sur la tête » et de « la gauche (qui) sort éreintée » de ce premier tour de scrutin, l’élu des Hautes-Pyrénées a souligné que cela n’avait « rien d’étonnant » . Affirmant qu’il l’avait vu venir, il a déclaré qu’il en avait prévenu « nos gouvernants » depuis « des mois ». « L’électorat de gauche va s’abstenir, annonçais-je … et il s’est abstenu. Parce qu’il est de gauche et ne vote donc pas à droite. Mais parce qu’il est mécontent de la gauche qui gouverne et voulait lui mettre une taloche. Ca, c’est fait », a lancé l’ancien ministre de Lionel Jospin. Pour Jean Glavany, « toute la question posée est simple: quelles leçons l’exécutif va-t-il en tirer? »  « A écouter l’ahurissante allocution du Premier ministre hier soir, commentant les résultats comme on commente les chiffres du chômage, parlant de doute ou d’inquiétude là où il y a colère, et incapable de tenir un discours mobilisateur, je l’avoue: je m’inquiète … », a conclu l’ancien chef de cabinet du président François Mitterrand (1981-1988). Début octobre, dans le sillage du premier tour de la législative partielle de Brignoles avec une forte montée du FN, le député PS avait prévenu sur son blog ses « amis qui gouvernent: attention, si vous ne changez pas de cap, si vous ne trouvez pas vite le chemin de l’autorité-cohérence-clarté-exemplarité – et peut-être surtout, efficacité, l’avertissement d’hier pourrait bien se transformer en tsunami politique au printemps ».

Ayrault : du flou sur les déficits, sur les économies et le pacte de responsabilité

Ayrault : du flou sur les déficits, sur les économies et le pacte de responsabilité

 

Encore une interview pour ne rein dire de Ayrault. Sans doute pour ne pas se mettre en contradiction avec l’Elysée qui décide de tout en réalité. Il ne reste qu’une quinzaine de jours à l’exécutif « pour boucler le pacte de responsabilité et en parallèle définir notre plan de 50 milliards d’économies, les deux vont de pair ». Jean-Marc Ayrault rappelle dans une interview aux Echos de ce vendredi 14 mars que l’exécutif doit faire ses choix rapidement. Concernant les baisses de charges liées au pacte, il reste volontairement très flou, confirmant simplement après François Hollande, mardi, qu’ »avec l’enveloppe de 10 milliards qui vient s’ajouter au CICE, notre priorité est double : améliorer la compétitivité de nos entreprises en France et à l’exportation et la situation de l’emploi ».  Le chef du gouvernement affirme à propos des craintes d’une partie du patronat à propos de baisses de charges qui iraient massivement sur les bas salaires:  » nous sommes en train de chercher le bon réglage ». Mais il ne donne pas de détails précis. Il rappelle seulement à l’égard des chefs d’entreprises que « la première contrepartie des baisses de charges, c’est le dialogue social ».  Jean-Marc Ayrault se défend ensuite de vouloir repousser la date du retour aux 3% de déficit en 2015 comme le craint Bruxelles.  » Nous avons pris ces engagements, nous les tiendrons ». Mais là aussi, il reste dans le vague.  Tout comme pour les 50 milliards d’euros d’économies publiques annoncées par François Hollande. Ces « 50 milliards sont nécessaires pour réduire le déficit et la dette, tout en finançant nos priorités ». A la question d’une possible réduction du nombre de fonctionnaires, il se contente de répondre :  » les arbitrages ne sont pas encore rendus ».  Jean-Marc Ayrault revient ensuite sur la politique industrielle. Grâce selon lui à l’action de son gouvernement,  » la part de l’industrie dans le PIB est remontée fin 2013 pour passer à 11,5%, le taux de marge s’est redressé à 23% contre 19% mi-2012 et l’investissement des entreprises non financières est repartie à la hausse ».  Il concède dans ce cadre que « l’euro est un peu surévalué ». Mais ajoute-t-il,  » au sein de zone euro, la compétitivité n’est qu’en partie liée au taux de change. Conséquence selon lui, l’euro fort « ne doit pas nous dissuader de faire des efforts pour regagner en compétitivité ».

 

Ayraultport Notre Dame des Landes ; violences qui arrangent Ayrault !

Ayraultport Notre Dame des Landes ; violences qui arrangent Ayrault !

 

En fait on se demande à qui profit les violences, sans doute pas à la manif massive et  festive ; plutôt au gouvernement qui peut ainsi détourner l’intérêt sur ces débordements et discréditer en même temps la protestation contre cet aéroport inutile( davantage une opération foncière qu’un besoin transport). ; C’est le même processus que pour la manif pour a famille ; Valls avait annoncé des violences, il n’y en a pas eu. Pas de chance ! Du coup le lendemain Hollande a retiré sa loi famille. Ayrault en profite pour attaquer l’EELV qui pour une fois a fait preuve de courage. Le soutien apporté par les écologistes à la manifestation de samedi contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) a en effet  ravivé les tensions au sein de la majorité, à un mois des élections municipales. Cet appui s’ajoute aux critiques lancées samedi par la ministre du Logement, Cécile Duflot (EELV), pour qui le gouvernement n’a « pas encore démontré » qu’il était conscient de « l’urgence » de la transition énergétique. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a appelé dimanche Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à « sortir de l’ambiguïté », visant son soutien aux opposants à l’aéroport, alors que le défilé à Nantes a été émaillé de violents heurts. « Ces violences sont inacceptables dans un Etat de droit. Tous ceux qui exercent des responsabilités publiques doivent condamner les squatteurs de la Zad (zone d’aménagement différé dédiée à l’aéroport), organisateurs délibérés de ces violences », a-t-il dit à Presse-Océan.fr. « EELV doit sortir de l’ambiguïté », a ajouté le Premier ministre, qui fut maire de Nantes. Mais la secrétaire nationale d’EELV, Emmanuelle Cosse, a rappelé avoir immédiatement condamné les violences provoquées, selon elle, par des perturbateurs. « On les a immédiatement condamnées, il n’y a aucune espèce d’ambiguïté. Les écologistes ont toujours porté le pacifisme et la non-violence », a renchéri Pascal Durand, ancien dirigeant d’EELV, sur BFM-TV.  » De nombreux élus écologistes étaient présents dans la manifestation et Cécile Duflot a affirmé samedi au Monde qu’elle soutiendrait « plutôt deux fois qu’une » les opposants si elle n’était pas au gouvernement.

 

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

Ayrault : Il faut parler franchement à Poutine…il serait temps !

 

100 morts déjà et l’Europe qui prend des mesurettes pour sanctionner le pouvoir corrompu d’Ukraine. Ayrault dit qu’il faut parler clairement, i serait temps. En tout cas encore un nouveau constat de l’impuissance de l’Europe en politique étrangère (en Ukraine comme en Centrafrique par exemple). Alors que les ministres des Affaires européennes se réunissent à Bruxelles jeudi, Jean-Marc Ayrault espère « une décision forte de sanctions graduelles, ciblées » à l’encontre des responsables des violences. Au micro de France info, il a ajouté également qu’ »avec la Russie, il faut parler franchement (…) Les Européens doivent parler avec les Russes. (…) Il y a nécessité de parler et nous allons parler avec le président (Vladimir) Poutine. » « Il y a une trêve qui a été décidée cette nuit, elle va durer probablement le temps de notre visite, mais après on n’en sait rien. Il n’y a pas d’autre solution que d’aller aux élections, il faut retourner vers le peuple », a déclaré Laurent Fabius dans l’avion qui l’emmenait à Kiev jeudi matin, au micro de BFM TV. « La trêve ne remet pas en cause les sanctions. La trêve est souhaitable mais ce dont on a besoin, c’est la paix et il n’y a pas de paix possible s’il n’y a pas de solution politique. Il faut trouver une solution de conciliation, l’Europe est là et négocie directement! »

 

Avancement des fonctionnaires: Ayrault renonce au gel

Avancement des fonctionnaires: Ayrault renonce au gel  

 

A la vielle des élections, Ayrault a remballé la proposition de gel d’avancement des fonctionnaires. Pour les économies, on verra donc plus tard… ou jamais.   »Je vous confirme ce que j’ai déclaré publiquement, à savoir qu’il n’y aura pas de baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires et qu’aucune mesure ne sera prise qui aurait pour objet de geler l’avancement des agents publics », s’est engagé le Premier ministre dans cette missive, datée de vendredi et rendue publique samedi par Unsa Fonction publique. Le Premier ministre avait démenti jeudi l’hypothèse d’un gel des primes et de l’avancement des fonctionnaires pour réduire les dépenses publiques, mais les syndicats avaient demandé un engagement par écrit. Dans sa lettre, Jean-Marc Ayrault affirme également « le besoin de rénover notre modèle de fonction publique ». « J’ai bien noté que les organisations représentatives des fonctionnaires étaient prêtes à mener une discussion sur l’avenir de notre fonction publique dans le contexte de rétablissement de nos comptes publics », écrit-il. Le Premier ministre rappelle qu’il a demandé à la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu d’ouvrir avec les syndicats cette négociation « qui doit reposer sur des engagements réciproques, car dans la situation budgétaire que nous connaissons la fonction publique doit participer à l’effort de redressement du pays ». « Nous pouvons y parvenir par des économies et des réorganisations », précise-t-il. La Fédération des fonctionnaires de l’Unsa se réjouit de la réponse du Premier ministre qui « sauvegarde l’avancement des fonctionnaires » et « met un terme aux rumeurs sur un éventuel gel de leur déroulement de carrière ». Cette lettre « est un signal d’apaisement » et « est de nature à permettre un retour à un dialogue social plus serein », estime le syndicat. »Victimes d’un blocage du point d’indice depuis quatre ans, travaillant dans des conditions souvent dégradées, cibles d’un ‘fonctionnaire bashing’ trop souvent convenu, les fonctionnaires n’auront donc pas à subir une injustice supplémentaire », se réjouit Unsa fonction publique.

 

La vie de château pour Ayrault

La vie de château pour Ayrault

Il faut faire des efforts du faiat de la crise mais les dirigeants n’en font guère ; la preuve on vient de restaurer le château de Souzy en Briche pour Ayrault alors qu’on dispose déjà de plusieurs résidences comme par exemple Rambouillet ou la Lanterne (vide désormais depuis le départ de  Trierweilller).   Le domaine de Souzy-la-Briche, dans le sud de l’Essonne, est un écrin de 15 hectares. Le parc, somptueux, possède une chapelle du XIIe siècle au milieu d’un grand bassin. « Le Premier ministre utilise effectivement Souzy-la-Briche », admet Matignon. En octobre, en plein été indien, les époux Ayrault sont venus en toute discrétion goûter aux charmes de l’une des demeures les plus secrètes de la République. Le couple est venu à deux reprises dans le « château de Mazarine ». « On ne les a même pas vus », s’étonne le maire du village, Francis Jard. « Il est vrai que depuis toujours les hôtes du château n’entrent pas par le portail principal mais par une entrée au fond du parc, loin de tout regard. » Le domaine de Souzy-la-Briche, dans le sud de l’Essonne, est un écrin de 15 hectares entouré de hauts murs, lui-même dans un vaste domaine de 300 hectares. Le parc, somptueux, possède une chapelle du XIIe siècle au milieu d’un grand bassin, un canal de 250 m de long… Les lieux n’ont été ouverts au public qu’une seule fois, en 1995. « En juin dernier, pour les 220 ans de la création de la commune, j’ai demandé au ministère de la Culture, qui gère officiellement les lieux, d’autoriser une visite pour les habitants du village. Mais cela nous a été refusé », déplore le maire, qui, depuis 1995, a toujours été « tenu à l’écart » des visiteurs officiels. À son grand regret. Depuis quelques mois, là encore en toute discrétion, Matignon a fait effectuer des travaux pour remettre les lieux en état. Du mobilier national a été acheminé sur place, et 36.000 euros, selon les services du Premier ministre, ont été dépensés en « travaux d’entretien divers ». Matignon admet aussi 20.000 euros de « dépenses de transmission » pour mettre la propriété aux normes de communication actuelles. Afin de compenser ces frais en période de disette budgétaire, un porte-parole de Jean-Marc Ayrault assure que « le château de Rambouillet ne sera plus utilisé par le Premier ministre, sauf événement exceptionnel », et affirme que « l’un dans l’autre, les dépenses de fonctionnement globales seront moins importantes que du temps de la Lanterne ».

 

Gel avancement des fonctionnaires : Ayrault joue au pompier et dément

Gel avancement des fonctionnaires : Ayrault joue au pompier et dément

 

Un joli cafouillage au gouvernement à propos du gel de l’avancement des fonctionnaires et Ayrault qui joue encore au pompier en démentant.  « Ce n’est pas vrai… Pourquoi annoncer de fausses nouvelles? (…) On n’est pas dans le concours Lépine des économies », a lancé le Premier ministre, alors que tout le monde se demande où le gouvernement va trouver quelque 50 milliards d’euros d’économies en trois ans.  Il avait déjà assuré fin janvier que ces économies ne se feraient « pas sur le dos » des quelque 5 millions d’agents (Etat, Territoriale et Hospitalière), dont les salaires sont gelés depuis 2010.  Mais tant que les pistes n’auront pas été officiellement dévoilées, les fonctionnaires sont sur leurs gardes.  Dans la soirée, les syndicats de la fonction publique (CFDT, CFTC, CGC, CGT, FAFPT, FSU, Solidaires, Unsa et FO) ont publié un communiqué commun réclamant un engagement écrit du Premier ministre « affirmant que le gouvernement n’envisage pas le gel des avancements et des primes des agents ».  Ils ont subordonné à la réception de ce courrier la poursuite des discussions avec la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu en vue de négociations qui doivent démarrer en mai sur les « parcours professionnels, carrières et rémunérations » des agents.  Un gel des primes et avancements permettrait d’économiser 1,2 milliard d’euros par an, une goutte d’eau au regard des économies visées et un risque politique, à l’approche des municipales, vis-à-vis d’un corps électoral traditionnellement favorable à la gauche.  Cette piste explosive a d’abord surgi la semaine dernière, lorsque la presse a rapporté des propos que le ministre de l’Education Vincent Peillon aurait formulés devant quelques journalistes, mais que l’intéressé avait aussitôt démenti avoir tenus.  Face à la polémique, le ministre délégué au Budget Bernard Cazeneuve avait alors déclaré à l’AFP que les fonctionnaires avaient « déjà fait beaucoup d’économies », via le gel du point d’indice (qui sert de base au calcul de leurs salaires et est bloqué depuis 2010) et la stabilisation des effectifs. Des économies qui ont notamment engendré une baisse de la masse salariale de 200 millions d’euros en 2013 par rapport à 2012 dans la fonction publique d’Etat, une maîtrise des dépenses « très exceptionnelle », selon M. Cazeneuve.  Mais mercredi, alors que la majorité est déjà divisée sur le pacte de responsabilité qui prévoit une baisse de 30 milliards des cotisations patronales, c’est le président du groupe PS à l’Assemblée Bruno Le Roux qui a relancé le débat.  Il a affirmé que l’hypothèse d’un gel était bien « sur la table », avant de corriger un peu plus tard ses propos.  Sur les radios, au moment où M. Ayrault s’exprimait jeudi, ses ministres avaient visiblement aussi reçu la consigne d’apaisement. « Rien n’est encore sur la table. Un processus est engagé », a dit la ministre de la Santé Marisol Touraine. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a évoqué un effort « extrêmement fort » des fonctionnaires et invité « tous ceux qui se sont exprimés à garder un peu plus de temps à bien réfléchir ».  Pour les syndicats, en tout cas, c’est tout vu: alors qu’ils réclament depuis des mois un dégel du point d’indice, l’idée qu’on puisse y ajouter un gel de l’avancement et des promotions est tout simplement « hors de question », a affirmé en début de semaine le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.  Pour Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, premier syndicat chez les agents de l’Etat, ce serait même un « casus belli », son syndicat dénonçant le « yoyo » du gouvernement sur le sujet et l’intervention du « pompier » Ayrault pour déminer des propos issus de son propre camp.  De son côté, l’ancien Premier ministre François Fillon (UMP) a affirmé qu’il ne serait « pas étonné » que le gouvernement soit contraint de geler les primes et l’avancement des fonctionnaires, faute d’avoir agi plus tôt, selon lui, pour réduire les déficits.

 

Sondage- Hollande-Ayrault: politique pas efficace pour 82%

Sondage- Hollande-Ayrault :  politique pas efficace pour 82%

Novelle dégringolade pour le président et Ayrault. François Hollande chute lourdement en ce début de février, reculant de 4 points par rapport à janvier pour tomber à 27% de bonnes opinions, soit à la fois son deuxième plus bas niveau personnel et le deuxième plus bas niveau historique pour un Président sous la Vème. Si l’Affaire Gayet ne lui a guère coûté, la conjonction des mauvais chiffres du chômage et de la politique économique plus libérale assumée par le Président avec, notamment, le Pacte de responsabilité, lui font grand tort sur sa gauche. Il perd ainsi 8 points en un mois auprès des sympathisants de gauche (61% de bonnes opinions contre 69% en janvier) et surtout 15 points auprès des sympathisants d’extrême-gauche (30% de bonnes opinions contre 45% en janvier).Comme toujours, la courbe du Premier ministre suit la même pente que celle du Président. Jean-Marc Ayrault perd 2 points, tombant à 26%, soit son deuxième plus mauvais score depuis son arrivée à Matignon. D’un point de vue national, la campagne des municipales s’annonce bien mal pour la gauche avec de tels niveaux de rejet du Président et du Premier ministre et avec 70% de Français ne jugeant pas leur politique « juste » et 82% ne la trouvant pas « efficace ».

Pacte de responsabilité : Ayrault dans la panade avec les contreparties

Pacte de responsabilité : Ayrault dans la panade avec les contreparties

 

 

Ayrault est dans la panade avec les contreparties, d’un coté Hollande évoque de moins en moins des objectifs chiffrés d’emplois, de l’autre le PS (surtout la gauche) veut absolument des chiffres précis. Du coup, on a du mal à comprendre ce qui pourrait constituer engagement ou non. Deux hypothèses, ou bien des chiffres précis d’embauche seront indiqués et dans ce cas, le pacte de responsabilité finira en eau de boudin car les entreprises n’accepteront  pas ce pari fou qui consiste à embaucher avant d’avoir des commandes ; Soit au contraire, ce qui est vraisemblable, les engagements seront surtout de l’ordre de qualitatif (formation, dialogue, place des jeunes et des séniors etc) et alors ce pacte pourrait avoir un sens. Mais de toute manière, le pacte  n’est pas à l hauteur des enjeux. Par ailleurs on comprend mal qu’une question fiscale soit soumise au seul débat entre syndicats et patronat. Gattaz avait clairement remis en cause hier les contreparties ( après s’être fait remonter les bretelles par ses adhérents En réponse, la porte-parole du Parti socialiste (PS), Annick Lepetit, qui a rapporté les propos du Premier ministre : « Le dialogue social ne peut pas reposer sur des oukases », a expliqué Jean-Marc Ayrault devant les députés de sa majorité en réaction aux propos du président du Medef, Pierre Gattaz, sur le pacte de responsabilité. Depuis Washington, où il accompagne François Hollande, le patron des patrons avait expliqué ne pas vouloir entendre parler de « contreparties » dans le cadre du pacte de responsabilité, en demandant qu’on arrête en France « de gérer par la contrainte ». Cette déclaration a dynamité le pacte de responsabilité qui devait permettre de relancer l’économie et endiguer le dérapage budgétaire. Selon Pierre Gattaz, il faudrait non pas 30 mais 60 milliards d’euros d’allègement de cotisations. Du côté de l’Élysée et de Matignon, on minimise l’incident. S’exprimant devant des caméras de télévision, Jean-Marc Ayrault a déclaré souhaiter que « Pierre Gattaz quand il sera revenu en France, rencontre le plus vite possible les organisations syndicales comme c’était prévu, pour engager le dialogue social (…) ». « Je pense que le décalage horaire parfois peut causer des problèmes… », a-t-il ajouté. « La tradition républicaine veut qu’on ne critique pas à l’étranger la politique de son pays, a fortiori quand on est invité du président de la République », a lancé pour sa part Annick Lepetit. « Sur le fond, nous rappelons à Pierre Gattaz qu’il s’agit d’un pacte de responsabilité et non d’irresponsabilité », a-t-elle ajouté. Interrogée sur les motivations du patron des patrons, Annick Lepetit a lâché : « Il faudra lui demander à son retour si le président de la République ne l’oublie pas là bas ». « Nous rappelons aussi à Pierre Gattaz que c’est lui qui arbore à sa boutonnière depuis plusieurs mois un pin’s promettant un million d’emploi. Tenir sa parole ne concerne pas que les hommes politiques, cela engage aussi le patronat. Il serait mieux que le président du Medef apprenne la constance et arrête la danse de Saint Guy », a-t-elle poursuivi.  À Matignon comme à l’Élysée, on souligne qu’il y a une dynamique autour du pacte de responsabilité et que les discussions se passent bien. On sous-entend ainsi qu’il y a d’autres interlocuteurs au Medef, prêts à jouer le jeu. La négociation est bien engagée et il y aura de toute façon, une heure de vérité fin février ou début mars. C’est à cette date que le patronat proposera par écrit les contreparties au pacte.

 

Enterrement de la grande Réforme fiscale: d’Ayrault

Enterrement de la grande Réforme fiscale: d’Ayrault

 

Ce n’est pas un enterrement mais ça y ressemble. La grande remise à plat fiscale n’aura pas lieu.  Deux raisons à cela Hollande a repris la main sur la fiscalité en fixant désormais un allégement d’abord pour les entreprises et (peut-être) pour les ménages. Ensuite l’instabilité fiscale crée un climat d’inquiétude supplémentaire qui amène les ménages à épargner au lieu de consommer. Du coup la principale mesure (injuste) d’Ayrault la fusion IR- CSG n’aura pas lieu. C’st donc aussi la fin du prélèvement à la source de revenus, un prélèvement plus indolore qui aurait permis d’ augmenter encore les prélèvements avec moins de vagues. Après avoir lancé, mercredi 29 janvier, lesAssises de la fiscalité des entreprises, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault va mettre en place, ce vendredi, un groupe de travail sur la fiscalité des ménages. Il s’agit en fait de plancher sur la remise à plat fiscale promise fin 2013. Mais avant même le début de ces travaux, le chef du gouvernement a prévenu: il n’y aura pas de « grand soir fiscal », a-t-il déclaré dans une interview au Monde du 24 janvier. « L’objectif est d’abord de rendre l’impôt plus transparent et plus juste », expliquait-il. Ajoutant: « les contestations fiscales de la fin de l’année dernière ont montré que l’acceptation de l’impôt était en jeu. Il faut garantir au citoyen la transparence sur ce qu’il paie et sur la manière dont ses impôts sont utilisés ».  De fait, l’une des principales pistes de la future remise à plat de la fiscalité, la fusion CSG-impôt sur le revenu, a déjà du plomb dans l’aile. Trop complexe et surtout trop dangereuse politiquement à mettre en place.  Selon un rapport non publié de Bercy rédigé en 2012, cette fusion pourrait faire jusqu’à 10 millions de perdants en raison des transferts de charges qu’elle entraînerait. Dix millions de Français qui verraient donc leurs prélèvements obligatoires augmenter. « La combinaison des différentes causes de transferts et la diversité inévitable des situations individuelles peuvent conduire, pour certains ménages, à des évolutions très importantes qu’il sera difficile voire impossible d’anticiper, faute d’appréhender l’intégralité des situations », lit-on dans le rapport. En fonction des scénarios retenus, les experts de Bercy estiment cependant que les perdants seraient au minimum de 9 millions de foyers sur 37 millions. « 35 à 45% des perdants disposent de moins de 26.000 euros de revenus » par an, ajoute Bercy. Et près de un million de ces perdants déclarent actuellement moins de 14.000 euros, ajoute le rapport. Les familles avec enfants seraient par ailleurs perdantes car « une partie des sommes consacrées à la famille est dirigée vers les non-imposables », ajoute Bercy. En clair, la réforme voulue par les socialistes défavoriserait aussi les classes moyennes et populaires. Le but recherché par le gouvernement?  Finalement, la remise à plat pourrait accoucher d’une mesure principale: la retenue à la source de l’IR, un mécanisme déjà appliqué dans la majorité des Etats européens.  Thierry Breton, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances UMP, invité de BFM Business, le lundi 9 décembre, assurait même que 20 à 30 milliards d’euros seraient alors directement injectés dans l’économie avec cette retenue. Cette somme correspond à l’épargne des contribuables qui sert à payer les impôts l’année suivante.  En cas de retenu à la source, le fisc se calerait sur l’année en cours. Ce qui veut dire que l’année de la mise en place de la réforme, les contribuables gagneraient un an d’imposition qu’ils avaient mis de côté. Pour l’Etat, cela ne correspondrait pas à un an de perte fiscale car, concrètement, il continuera à faire rentrer des recettes tous les mois.  Sur le papier, cela semble donc simple. Mais la mise en place d’une telle réforme soulève tout de même des difficultés. Les ménages les plus aisés étant les plus taxés, ils auraient le plus à y gagner si l’on annule une année d’imposition. Sur le plan politique, cela pourrait donc être interprété comme un cadeau fait aux plus riches.  Autre réforme qui devrait être mise en œuvre: la fusion du RSA et de la prime pour l’emploi (PPE). Jean-Marc Ayrault l’aurait assuré à l’ancien patron de la CFDT, François Chérèque, jeudi 23 janvier, à l’occasion de la remise de son rapport sur la pauvreté. Aujourd’hui, la partie du RSA « complément d’activité », touchée par les salariés à faibles revenus, s’élève en moyenne à 176 euros par mois. Mais elle vient en réduction de la PPE, faisant du RSA une simple avance de paiement. D’un montant moyen de 436 euros, la PPE a été perçu par 6,3 millions de foyers en 2013.  Cette fusion pourrait s’accompagner d’une réforme de la décote, ce mécanisme d’entrée dans le barème de l’IR qui doit éviter les « effets de seuil » pour les petits contribuables. Les députés socialistes poussent en tout cas le gouvernement à aller dans cette voie. Mais les contribuables moyens et aisés n’y gagneraient rien.

 

 

Ayrault: adieu à la grande réforme fiscale

Ayrault: adieu à la grande réforme fiscale

Ni soutenu par Bercy, ni par Hollande, Ayrault rétropédale sur la grande remise à plat de la fiscalité ; En fait Hollande a repris la main et ne veut pas aouter l’  instabilité fiscale au manque général de confiance. Sans parler du flou relatif au fameux pacte de responsabilité dont les contraintes pourraient se terminer par un grand flop.  Du coup Ayrault remet sa réforme dans sa poche. En fait la grande réforme fiscale pourrait se limiter à la suppression de petites fiscalités accessoires mais pesante. Jean-Marc Ayrault défend la politique de l’exécutif. Dans une interview au Monde daté du samedi 25 janvier, le Premier ministre estime qu’il « est temps de sortir des confrontations stériles », se défendant ainsi de tendre la main au Medef. « Notre politique ne consiste pas à faire des ‘cadeaux’ aux patrons mais à soutenir les entreprises », affirme Jean-Marc Ayrault, qui évoque également la baisse des impôts et les contreparties au pacte de responsabilité.  Abordant les contreparties du pacte de responsabilité, Jean-Marc Ayrault évoque « un certain nombre de thèmes précis : la création d’emplois pour les jeunes et les seniors et la réduction de la précarité ». « Dans les branches, il est possible de faire évoluer les qualifications professionnelles. A l’intérieur de chaque entreprise, il faut laisser la négociation jouer », affirme-t-il.  Jean-Marc Ayrault répète qu’ « outre la suppression des cotisations familiales nous devons nous attaquer à la multiplication des petites taxes qui, additionnées, finissent par peser lourd ». « L’autre chantier est de rapprocher la fiscalité des entreprises de celle de nos voisins allemands à l’horizon 2020″, ajoute-t-il, précisant quelque peu les propos de François Hollande qui, mardi, évoquait « une harmonisation avec nos grands voisins européens ».  Evoquant les avancées de la remise à plat de la fiscalité, Jean-Marc Ayrault affirme que « l’objectif n’est pas le grand soir fiscal, mais d’abord de rendre l’impôt plus transparent et plus juste ».  « Les contestations fiscales de la fin de l’année dernière ont montré que l’acceptation de l’impôt était en jeu. Il faut garantir au citoyen la transparence sur ce qu’il paie et sur la manière dont ses impôts sont utilisés ».  Le Premier ministre rappelle les conditions requises pour baisser les impôts. Le gouvernement doit effectuer 50 milliards d’euros d’économies sur 2015-2017. « Si nous parvenons à faire davantage et si le contexte économique le permet, nous pourrons baisser les impôts plus vite », précise-t-il.  Concernant, par ailleurs, d’éventuelles mesures à destination des ménages modestes il rappelle que « nous avons réindexé le barème de l’impôt sur le revenu et ajouté des mesures pour les revenus modestes. Nous le confirmons pour 2015″, indique-t-il. Il assure par ailleurs que « l’universalité des prestations familiales sera préservée ».  Jean-Marc Ayrault affirme que « la politique de rabot » est terminée, assurant vouloir « mener des réformes structurelles qui engagent tous les acteurs sur plusieurs années ». Il donne comme exemple « la stratégie nationale de santé ». « Si nous parvenons à réorganiser l’hôpital avec la médecine de ville, à revoir notre politique du médicament, nous réduirons substantiellement les coûts sans nuire à la qualité des soins, avance-t-il

 

Impôts ménages 2015 ; Ayrault rétropédale

Impôts ménages 2015 ; Ayrault rétropédale

 

Rétropédalage de la part du Premier Ministre en matière de fiscalité sur les ménages.Jean-Marc Ayrault estime qu’une éventuelle baisse d’impôts en 2015, évoquée par l’entourage de François Hollande, ne pourrait intervenir que si les économies sont bel et bien au rendez-vous, dans une interview au Monde daté de samedi. Mardi, l’Elysée a indiqué envisager « une première baisse d’impôts », un « petit geste pour les ménages » en 2015. Pour les entreprises, le président a déjà annoncé une baisse des prélèvements, en contrepartie d’embauches. « Le gouvernement s’est engagé à baisser la dépense publique d’au moins 50 milliards d’euros d’ici à 2017, ce qui est un effort considérable », souligne le Premier ministre dans Le Monde. « Si nous parvenons à faire davantage et si le contexte économique le permet, nous pourrons baisser les impôts plus vite », ajoute-t-il, sans s’engager plus avant. A ce stade, les ménages devront se contenter de la réindexation du barème de l’impôt et d’autres mesures ciblées sur les plus modestes.  Pour les entreprises, « outre la suppression des cotisations familiales, nous devons nous attaquer à la multiplication des petites taxes qui, additionnées, finissent par peser lourd », explique le chef du gouvernement. Selon lui, « l’autre chantier est de rapprocher la fiscalité des entreprises de celle de nos voisins allemands à l’horizon 2020″. Jean-Marc Ayrault, qui recevra lundi les partenaires sociaux sur le pacte de responsabilité, répète qu’il sera vigilant quant aux « contreparties » demandées aux entreprises, même s’il n’a « pas des engagements une conception administrative ». Interrogé sur la prévision de croissance du gouvernement cette année (0,9%), Jean-Marc Ayrault juge qu’ « 1% est tenable, mais il faut améliorer substantiellement la perspective 2015-2017″.  Quant à son avenir au poste de Premier ministre, Jean-Marc Ayrault reconnaît qu’ »il y a de très beaux miroirs à Matignon ». « Mais je ne passe pas mon temps à me regarder dedans, je travaille », ajoute-t-il.

Ayrault: « pas d’économies sur le dos des fonctionnaires », alors sur les autres ?

Ayrault: « pas d’économies sur le dos des fonctionnaires », alors sur les autres !

Pas d’économies sur le dos des fonctionnaires, la messe est dite. Ce sont donc sur les autres catégories qu’on devra faire les 50 à 80 milliards d’économies nécessaires pour financer toutes les promesses de Hollande. Pas étonnant de la part d’un gouvernement essentiellement composés de fonctionnaires qui restent sans doute l’essentiel de son soutien. Pourtant il y a bien au moins un millions de fonctionnaires en trop comparés à ce qui existe dans les pays équivalents, soit un coût d’environ 40 milliards par an ! Jean-Marc Ayrault a voulu rassurer les fonctionnaires. Le Premier ministre, lors d’un déplacement ce jeudi 23 janvier à Metz, a déclaré que les économies prévues d’ici la fin du quinquennat ne se feraient « pas sur le dos » des fonctionnaires, mécontents de voir leurs rémunérations gelées depuis 2010. Il a présenté ses vœux aux trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière). Accompagné des ministres Marylise Lebranchu (Fonction publique), Dominique Bertinotti (Famille) et Aurélie Filippetti (Culture), il a notamment visité une caisse d’allocations familiales et une caserne de pompiers. « Pourquoi voulez-vous que les économies se fassent sur le dos des fonctionnaires », a-t-il dit à des journalistes en marge de son déplacement. « Il faut simplement les respecter et ne pas systématiquement culpabiliser les fonctionnaires et dire que ce sont des nantis, parce que c’est très injuste », a fait valoir Jean-Marc Ayrault. « Je suis venu leur adresser un message de confiance mais en même temps leur dire que comme tout corps, ils ont besoin de se réformer, de s’adapter », a ajouté Jean-Marc Ayrault, lui-même ancien professeur.   »Je crois que les fonctionnaires en sont conscients et le message que je leur adresse c’est que avec eux que nous allons le faire », a-t-il enchaîné. « Le faire, c’est ce que Mme Lebranchu a lancé, une négociation pour voir comment améliorer les carrières, les conditions de travail », a précisé le chef du gouvernement. « On ne travaille pas contre les fonctionnaires, on veut travailler avec eux », a-t-il assuré. Les syndicats de fonctionnaires ont fait part ce jeudi 23 janvier de leur « préoccupation » et de leur « mécontentement » au Premier ministre en matière de salaires. Dans une lettre ouverte, la quasi-totalité des syndicats de la fonction publique (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FA-FPT, FSU, Solidaires, Unsa) s’alarme en particulier des récentes annonces présidentielles d’une réduction des dépenses publiques de 50 milliards d’euros d’ici à 2017. Depuis l’arrivée au pouvoir de la gauche, les syndicats réclament unanimement une revalorisation du point d’indice, qui sert de base au calcul des salaires des quelque 5 millions de fonctionnaires et qui est gelé depuis 2010.

 

12345...7



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol