Archive pour le Tag 'aveu'

COP 26 : un aveu d’échec

COP 26 : un aveu d’échec

 

La COP 26 devrait au moins avoir le mérite d’acter le fait que la plupart des Etats n’ont pas suffisamment mis en application l’accord de Paris. Un accord pourtant pas très contraignant puisque chaque État demeurait maître de déterminer ses objectifs et de leur actualisation. Un dernier travail qui n’a même pas été suffisamment effectué

Le communiqué final de la COP 26 devrait d’une certaine manière acter l’incapacité des grandes puissances concernées a hausser leur objectif de réduction d’émission, du moins pour cette session, comme espérés par certains. Le projet d’accord final appelle ainsi les Etats à délivrer leurs nouvelles contributions d’ici la 27e COP, en novembre 2022. Soit dans un an. Mais aussi, trois ans avant la nouvelle échéance prévue en 2025.

Selon les dernières estimations de l’Onu données mardi, les nouveaux engagements climatiques à l’échéance 2030 de certains Etats, juste avant ou au début de la COP, ne devraient entraîner aucun changement de la trajectoire de température vers un réchauffement « catastrophique » de +2,7°C d’ici la fin du siècle.

Les prévisions mises à jour mardi par le PNUE, qui évaluent les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet serre de quelque 150 Etats pour 2030 ne changent pas vraiment la donne. Les engagements pour 2030 des deux dernières semaines représenteraient 0,5 gigatonne (gt) d’équivalent CO2 d’émissions en moins en 2030, mais il faudrait ajouter à cela 27 gt pour limiter le réchauffement à +1,5°C, objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris.

De ce fait, les objectifs à 2030 révisés n’entraînent aucun changement de la trajectoire de température: +2,7°C d’ici la fin du siècle, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Pour Jennifer Morgan, directrice de Greenpeace international,  »il ne s’agit pas d’un plan pour régler la crise climatique mais d’un accord pour croiser les doigts en espérant que ça va aller. Une demande polie aux pays de si possible, peut-être, faire plus l’an prochain. Ce n’est pas assez ».

Intervention de Macron au 20h: redite et aveu d’échec

Intervention de Macron au 20h: redite et aveu d’échec  

Pour le professeur Arnaud Benedetti, la communication du chef de l’État, notamment à travers le ton employé, laissait transparaître un léger aveu d’échec et la sensation d’un exécutif tiraillé entre la pression du virus et la crainte de l’opinion.( Tribune dans le Figaro)

Arnaud Benedetti est professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne. Il est rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire. Il a notamment publié «Le coup de com’ permanent» (éd. du Cerf, 2018) dans lequel il détaille les stratégies de communication d’Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron rattrapé par la pression médiatico-épidémique est monté au front. Il lui fallait desserrer l’étau, tant du virus qui n’obéit à aucune autre loi que la sienne que des critiques qui se densifient sur sa gestion sanitaire des dernières semaines.

Alors que le parti des médecins multiplie les alertes, se cabre même depuis l’intervention présidentielle défendant le choix du 29 Janvier de ne pas confiner, l’allocution du Chef de l’État, annoncée dès le matin, a replongé le peuple politico-médiatique de la V ème République dans cette atmosphère monarchique qui instaure la parole d’un seul homme, un instant tout au moins, comme une délivrance messianique.

Or, le temps messianique en régime médiatique est celui de l’attente. La technique de l’Élysée, de ce point de vue, reste inchangée: pré-annoncer, faire mijoter, chaîne info et réseaux aidant, et certifier par l’apparition sur les écrans ce que l’Elysée a laissé inexorablement et de manière pointilliste «fuiter»…

La fermeture des écoles, totem brandi jusqu’à plus soif comme une exception « victorieuse » de la gestion française, redouble cette impression de recul.

Le décor en quelque sorte était planté avant la prestation, la «bande-annonce» communicante ayant déjà amplement infusé, via les chaînes info et les réseaux.

La déclaration d’Emmanuel Macron dans ce contexte s’est articulée autour de trois blocs dont l’objectif consistait à démontrer qu’il existait…une stratégie, que celle-ci était maîtrisée, s’inscrivait dans une continuité et une cohérence d’ensemble, que la carte d’état-major était tenue et surtout que l’on ne reculait pas.

Le premier bloc auto-justificateur constitue désormais une figure pérenne du discours macroniste par temps de crise. Seules les modulations de la voix et de la sémantique le graduent sur un axe allant du péremptoire à l’humilité modérée. C’est cette tonalité qu’a cette fois retenue le Président, après une intervention suite au dernier sommet européen qui avait opté pour le premier registre, frisant l’auto-satisfaction.

 

Le second bloc, central sur le plan discursif, avait pour visée de délivrer les nouvelles mesures dont la plupart traduisent un relèvement des contraintes, lesquelles illustrent en creux la perte de contrôle de l’épidémie par l’exécutif. La généralisation sur tout le territoire des dispositifs s’appliquant jusque-là à dix-neuf départements dit «l’enfoncement de nos défenses» et avoue pratiquement ce que l’expression verbale présidentielle se refuse à reconnaître: l’insuffisance des mesures engagées depuis quelques semaines par le gouvernement.

La fermeture des écoles, totem brandi jusqu’à plus soif comme une exception «victorieuse» de la gestion française, redouble cette impression de recul. Tout se passe comme si la politique du Président pliait toujours plus, mais que seule sa communication ne rompait pas malgré cette forme d’évidence qui dans l’opinion se propage: le retard est la marque de fabrique de cette gestion de crise.

 

Le troisième bloc relevait du combat et de l’espoir, les mots et les annonces se succédant en cascades: le réarmement à venir des réanimations, l’accélération de la vaccination et au bout du bout de ce tunnel qui n’en finit pas l’aurore très pâle d’une réouverture progressive, à pas comptés des commerces et des lieux de vie pour Mai, où les Françaises et les Français auront compris qu’ils ne feront pas, malgré tout, ce qui leur plaît.

Au moment d’évoquer la stratégie, s’est imposée l’impression d’un exécutif tenaillé entre la pression du virus et les doutes de l’opinion.

Au final, n’est-ce pas l’inconscient du Président qui a beaucoup plus dit qu’il n’entendait dire lorsqu’il a prévenu au détour d’une phrase que nous dépasserions, hélas bientôt, la barre dramatique des 100 000 morts, anticipant comme pour le déminer ce que le franchissement de ce seuil produira dans ses répercussions médiatiques et, mutadis mutandis, dans les plis profonds de l’opinion?

C’est ce même inconscient, paradoxe d’une rhétorique aspirant à la pédagogie, qui s’est exprimé lorsqu’évoquant sa stratégie de la tenaille, freiner l’épidémie et accélérer la vaccination, s’est imposée surtout l’impression d’un exécutif tenaillé entre la pression du virus et les doutes de l’opinion.

Remake d’un long remake, la communication présidentielle aura-t-elle redonné sa chance à la parole politique et la parole politique à la puissance publique? Il est permis d’en douter tant la politique justement ne cesse de courir après le virus et la communication après la politique…

Un aveu de Rohani : »L’attaque contre l’Arabie saoudite, un avertissement » » !

Un aveu de Rohani : »L’attaque contre l’Arabie saoudite, un avertissement » » !

On ne peut pas dire que la déclaration du président iranien soit particulièrement adroite quand il affirme que l’attaque contre  l’Arabie saoudite  constitue un avertissement. C’est en quelque sorte une reconnaissance de responsabilité ou en tout cas de Co responsabilité. Dans cette affaire il apparaît que l’Iran est en effet partie prenante compte tenu de la nature du matériel employé (drones et missiles) et de la logistique nécessaire pour l’utiliser. Il est vraisemblable que le président iranien est été contraint par la pression qu’exercent les faucons iraniens sur le l’opinion locale. Des faucons qui nourrissent le nationalisme qui ne cesse de se développer depuis l’embargo décidé par les États-Unis.

L’attaque de drones contre des installations pétrolières saoudiennes, revendiquée par les rebelles chiites Houthis yéménites, est “un avertissement”, a donc  déclaré le président iranien Hassan Rohani, selon des agences de presse iraniennes. Mais sans doute pour équilibrer son propos,

Il  a souligné que l’Iran ne voulait pas déclencher un conflit dans la région et a accusé les Etats-Unis et la coalition emmenée par l’Arabie saoudite au Yémen d’être à l’origine des tensions. Jusque-là la guerre entre l’Arabie Saoudite et l’Iran se localisait  essentiellement au Yémen mais elle semble prendre désormais une autre dimension géographique. De ce point de vue, l’Arabie Saoudite attend de la communauté internationale une réaction un peu plus explicite et plus musclée.

L’attaque ce week-end des installations pétrolières saoudiennes est un “test réel de la détermination mondiale” à faire face aux actes subversifs qui menacent la stabilité internationale, a estimé mercredi le prince Mohammed ben Salman, rapporte l’agence de presse officielle SPA.

L’héritier du trône saoudien a tenu ces propos lors d’un entretien téléphonique avec le président sud-coréen Moon Jae-in, qui a invité la communauté internationale à “prendre fermement position et à agir résolument” contre de tels actes, poursuit l’agence.

L’agence sud-coréenne Yonhap annonce pour sa part que Mohammed Ben Salman a sollicité l’aide de la Corée du Sud pour renforcer les défenses antiaériennes du royaume.

BCE: un aveu d’impuissance avec l’ hypothèse de hélicoptère à monnaie

    • BCE: un aveu d’impuissance avec l’hypothèse de hélicoptère à monnaie
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    • L’idée même d« hélicoptère » monétaire, autrement dit du déversement massif de monnaie témoigne à l’évidence du désarroi dans lequel se trouve la banque centrale européenne. Il ne s’agit bien entendu que d’une hypothèse qui consisterait à déverser des liquidités directement aux Européens pour relancer inflation et croissance, cela sans passer par l’intermédiation des banques. Une hypothèse peu vraisemblable sur laquelle  l’’économiste Christian Saint-Etienne revient dans une interview au Figaro. Pour autant l’argumentation de l’économiste n’est guère éclairante sur la manière de relancer la croissance. Elle évite d’aborder l’articulation nécessaire entre la politique monétaire et les politiques budgétaires. Or dans la conjoncture actuelle les restrictions budgétaires sont complètement contradictoires avec la relance de l’activité. Une contradiction pourtant taboue chez des économistes comme Christian Saint-Étienne englués dans leur approche orthodoxe. Une contradiction qui pour autant ne donne pas non plus raison aux économistes gauchistes qui nient  toute nécessité de rigueur budgétaire. De ce point de vue le chemin de pertinence reste encore à trouver entre laxisme budgétaire et rigueur suicidaire. (Interview de Christian Saint-Étienne dans le Figaro)
    • Une semaine après avoir annoncé la baisse des taux directeurs de la BCE afin de booster la zone euro, Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, a émis une nouvelle hypothèse pour relancer l’inflation :  envoyer directement de l’argent aux citoyens européens. La mesure a-t-elle des chances de se concrétiser ? Y a-t-il une chance pour que vous receviez prochainement un chèque de la BCE ? Christian Saint-Etienne, économiste et universitaire, fait le point.
    • En réalité c’est une vieille idée qui remonte aux années 1950. A l’époque, Milton Friedman expliquait que si l’on augmentait la production de la monnaie, on augmenterait son prix. C’est une idée ancienne qui avait pour but de montrer que ça n’avait pas grand intérêt de faire cela. Plusieurs économistes évoquent à nouveau le fameux hélicoptère de Friedman par provocation, en quelque sorte pour souligner le fait qu’il faille relancer le crédit. Mais en soi, c’est évidemment une mesure infaisable.
    • Ce n’est pas envisageable d’envoyer un chèque à tout le monde par la Poste. De plus, on peut considérer qu’un Etat comme la France verse déjà de l’argent aux particuliers à travers le RSA, tout en étant en déficit. Ce serait une idée délirante pour plusieurs raisons. A supposer que cette somme soit 300 euros, quel serait l’intérêt de donner 300 euros à Mme Bettencourt ?
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    • Ce serait une mesure perverse d’un point de vue économique dans le sens où l’on balancerait de l’argent aux personnes sans vérifier que les gens en ont besoin. A fortiori, des gens qui n’ont pas besoin d’argent se verraient créditer d’une certaine somme. Ce serait une mesure perverse également sur le plan moral, car donner de l’argent à une personne sans qu’elle n’ait fait le moindre effort revient à remettre en cause les fondements de la société occidentale. Même si on peut en quelque sorte dire que le RSA ressemble à l’helicopter drop de Friedman, il y a des critères d’attribution qui font que les gens qui le perçoivent en ont besoin.
    • Oui, mais pas seulement. Si on le fait en février, pourquoi ne le ferait-on pas en mars, avril, mai ? Cela pourrait nous mener à une inflation destructrice comme celle qu’a connue l’Allemagne dans les années 1920 [en juillet 1922, un dollar s’échangeait contre 420 marks puis contre 4.200.000.000.000 marks le 20 novembre 1923].

Hollande interview dans le nouveau journal « society » : aveu d’impuissance

Hollande interview dans le nouveau journal « society » : aveu d’impuissance

Inutile de commenter cette interview tellement elle est insipide, grotesque même, un véritable aveu impuissance et le FN «  qui le ramène à la réalité ». Cette confession aussi « en campagne on fait tout » après on s’adapte…ou en fait le contraire. Le degré zéro de la politique.  A ce niveau d’incompétence et d’hypocrinie,  ça sent la fin d’un parti aussi la fin d’un système, la fin d’une  oligarchie. A quatre jours du premier tour des élections départementales, le Front national est de nature à ulcérer François Hollande. «L’extrême droite est une zone d’ombre au niveau international, qui nous ramène à une réalité interne difficile», lance-t-il, reconnaissant qu’elle «a continué à progresser depuis 2012». Le locataire de l’Elysée pointe «une radicalisation de la droite autour de l’identité nationale (ainsi qu’)une déception à l’égard des alternances successives». D’où, selon lui, «ce vote par colère ou adhésion» et «une forme de banalisation, voulue par le FN lui-même, qui en a fait une stratégie». Comme on lui demande si la gauche a abandonné la classe ouvrière au parti de Marine Le Pen, François Hollande relève qu’elle est effectivement «la catégorie qui a le plus souffert des mutations économiques et des suppressions d’emplois». «Il est donc commode pour les populistes de laisser croire que c’est à cause des étrangers, de la mondialisation et de l’Europe que les difficultés sont venues et que la France pourrait se murer, se barricader ou se replier pour échapper aux grands vents de l’Histoire», analyse-t-il. Mais François Hollande en est persuadé: «Une reprise s’annonce» et «les conditions économiques s’améliorent (…) «alors, si j’arrive à faire passer l’idée que ça va mieux, ça ira encore mieux.» Comme dans un aveu, il ajoute: «en campagne, le candidat peut tout. Après, il s’adapte à la réalité. Et quand il ne peut pas, il est sanctionné». Notant aussi que la société «est devenue de plus en plus impatiente», il estime que «la démocratie doit changer de rythme», sinon, «c’est elle qui sera changée». Pour accompagner cette reprise, il compte sur son jeune ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. «Suspect» aux yeux de certains pour avoir «passé quatre ans dans une banque» avant de le rejoindre à l’Élysée, «il aurait pu aller fonder une start-up ou donner des conférences» et «a préféré servir son pays et donner un coup de jeune à certaines réformes», se félicite François Hollande. Celui-ci tresse aussi des lauriers à Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education nationale qui «n’avait pas le profil habituel du poste» et «apporte plus d’écoute, de compréhension, d’imagination, d’invention que bien d’autres avant elle». «Le fait même qu’elle ait ce visage, qu’elle porte ce nom, c’est aussi un message: ‘Voilà, l’école peut être le lieu de la réussite pour tous’», dit-il.

Valls : aveu d’impuissance économique

Valls : aveu d’impuissance économique

La France va dans le mur mais on continue, en substance ce qu’a annoncé Valls.  Manuel Valls a tenté de préparer  vendredi l’opinion publique française et ses partenaires européens à de mauvaises nouvelles sur le front économique, une situation « difficile » qui devrait empêcher la France de respecter ses objectifs de réduction des déficits. « Nous devons réformer, réformer, réformer inlassablement », a déclaré le Premier ministre lors d’une conférence de presse marquée par la promesse de dire « la vérité aux Français » sur l’état de l’économie que seule la consommation semble nourrir. « Au niveau européen, la croissance et l’inflation sont en retrait par rapport à ce que nous pouvions attendre », a constaté le chef du gouvernement à l’issue du dernier séminaire gouvernemental avant 15 jours de repos pour son équipe. « Le risque de déflation est réel », a poursuivi Manuel Valls, selon qui les politiques européennes face à ce danger ne sont « pas efficaces », regrettant notamment le manque d’initiative sur le niveau de l’euro jugé trop élevé par rapport au dollar.  Selon un participant, François Hollande a annoncé pendant la réunion que « la volonté de la France serait de promouvoir un niveau d’euro réaliste » auprès de ses partenaires européens. Première conséquence de la croissance obstinément atone, la France ne peut pas se permettre de réduire ses déficits à marche forcée, au risque « d’éteindre la croissance ».   »C’est la raison pour laquelle nous allons continuer à réduire notre déficit à un rythme équilibré, compatible avec notre situation économique », a dit Manuel Valls qui a néanmoins refusé dans l’immédiat de revoir à la baisse les prévisions du gouvernement qui table sur 3,8% de déficit et 3.0% en 2015, conformément à ses engagements européens.  Le ministre des Finances, Michel Sapin, fera le point à la mi-août sur la situation de l’économie et des comptes publics sans « rien cacher », a promis Manuel Valls aux journalistes

 




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