Archive pour le Tag 'Avertissement'

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BCE : statu quo et avertissement à la France

BCE : statu quo et avertissement à la France

C’était prévu,  la BCE a décidé de ne rien décider sauf si un jour… peut-être. Même sur le risque de déflation «  ça ira mieux en 2016 » ! Avec en plus un avertissement à la France sur ses déficits. Bref une réunion pour rien qui ne résoudra pas l’atonie de la croissance en Europe et qui n’empêchera pas la France de renégocier ses déficits avec une commission affaiblie par la proximité des élections européennes qui vont sans doute changer la donne. Comme l’anticipait la grande majorité des économistes, la Banque centrale européenne n’est pas passée à l’action, ce jeudi 3 avril. Elle ainsi décidé de maintenir ses taux directeurs à leur niveau actuel (soit 0,25% pour le principal). Néanmoins, lors de sa conférence, le président de l’institution européenne, Mario Draghi a tenté de rassurer les esprits. Evoquant l’inflation extrêmement basse en zone euro, il a indiqué que les prix devraient se redresser en avril, avant de progressivement remonter et se rapprocher des 2%, fin 2016. Surtout, Mario Draghi a donné plusieurs signes de nature à contenter les marchés, qui attendent que la BCE muscle son action. Il a ainsi révélé que la BCE n’exclut pas de « nouvelles mesures non conventionnelles » et que son conseil des gouverneurs « est unanime sur son engagement à utiliser tous les instruments non-conventionnels dans le respect de son mandat ». Le but: « faire face de façon efficace aux risques d’une période trop prolongée de faible inflation », a-t-il rappelé. Autrement dit: éviter que la baisse des prix envahisse la zone euro.  Il a surtout affirmé qu’ »un assouplissement de la politique monétaire de la BCE » n’était pas à exclure et a même révélé qu’ « un assouplissement quantitatif (un rachat d’actifs sur les marchés, ndlr) » a été discuté au sein du conseil des gouverneurs. Il a précisé que cette option devra tenir compte des particularités des canaux de transmission de la BCE, qui transmet sa politique monétaire via le système bancaire. « L’effet final de [cet assouplissement] dépendra de l’état de santé des banques », a-t-il ainsi poursuivi. La mesure portera sur de la dette privée, a-t-il également indiqué. Autre déclaration importante, Mario Draghi a fait savoir que « nous allons suivre de très près les risques en matière d’évolution des taux », ajoutant également que l’évolution du taux de change prenait « une place de plus en plus importante » dans l’analyse économique de la Banque centrale européenne.  Autre annonce, et non des moindres, Mario Draghi a adressé un important avertissement à la France. Interrogé sur cette dernière, Mario Draghi, a alors déclaré qu’il est important que « les grands pays s’en tiennent aux règles budgétaires » ajoutant qu’ »affaiblir les règles convenues affaiblit la confiance ». Des propos qui sonnent comme une importante mise en garde alors que ce jeudi matin, le ministre des Finances Michel Sapin a fait comprendre qu’il négocierait un nouveau délai avec Bruxelles pour ramener le déficit sous les 3% de PIB.

 

Déficit France : avertissement de l’Europe

Déficit France : avertissement  de  l’Europe

C’est un avertissement avant le carton jaune sur les déficits. L’Europe sent que Hollande affaibli par les municipales commence à mollir sur les 50 milliards d’économies (au demeurant très flous), du coup c’est un rappel à l’ordre vis à vis des objectifs affichés par la France elle-même. . La négociation s’annonce serrée. Ce mardi 1er avril, le chef de file de l’Eurogroup, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem a assuré que Paris n’a pas demandé un nouveau report pour ramener son déficit public sous les 3% du PIB. Mais le ministre des Finances des Pays-Bas en a profité pour souligner la nécessité pour Paris de ne pas relâcher ses efforts. « La France est consciente de ses engagements, elle a déjà obtenu du temps et doit fournir davantage d’efforts », a-t-il affirmé. Ces propos font écho à ceux prononcés, quasiment en même temps, par le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn. Ce dernier a affirmé qu’il « est important que la France procède aux ajustements structurels nécessaires », c’est-à-dire qu’elle dégage des économies de long terme.  Ces déclarations sonnent comme autant de rappel à l’ordre alors que la veille, l’Insee a indiqué que le déficit public a dérapé plus fortement que prévu en 2013, s’élevant à 4,3% du PIB, contre un chiffre de 4,1% prévu par le gouvernement. Surtout, les propos de Jeroen Dijsselbloem et Olli Rehn succèdent à l’allocution télévisée de François Hollande. Le président français y a affirmé, concernant les 50 milliards d’économies promis par l’exécutif tricolore, qu’ »il ne s’agit pas de faire des économies pour faire des économies ». « Il ne peut être question de fragiliser la croissance qui repart », a-t-il poursuivi, expliquant que « le gouvernement aura aussi à convaincre l’Europe ».

FN -Brignoles: avertissement ? Non, coup de pied au cul de la démocratie

FN -Brignoles: avertissement ? Non, coup de pied au cul de la démocratie

 

 

Il n’ya pas lieu de se réjouir de la victoire du FN à Brignoles qui n’est que la conséquence du désaveu des partis de gouvernement qui ont été incapables de gérer la France depuis 30 ans. En réalité le FN n’a nullement besoin d’analyse, de projets, de programmes, il n’a pas même le besoin de s’exprimer. Moins Marine Lepen parle et plus elle est crédible . le FN surfe sur les insuffisances, les contradictions et même les trahisons des partis de gouvernement. Il récolte la mise sans rien faire de significatif, y compris en présentant des candidats inconnus, pas même issus de la région où ils se présentent (finalemenet le même parachutage que les dans les autres partis !)  Evidemment sans aucun programme crédible hormis un catalogue de dénonciations ; bref un vote de rejet des partis traditionnels et non d’adhésion. Ce n’est pas seulement un avertissement, un rappel à l’ordre mais un véritable coup de pied au cul de la démocratie. Quand il n’y a plus que l’extrême droite comme refuge c’est que la démocratie est agonisante. Certes le FN pose certaines questions pertinentes mais il n’apporte aucune solution cohérente. Son programme mènerait à la ruine rapide du pays en commençant par une dévaluation de 20 à 30 % de la monnaie (avec l’inflation qui l’accompagne). Ce coup de pied au cul va-t-il réveiller le PS et le gouvernement dont la politique économique est rejetée par 80% des français ? Pas sûr. Même si quand même  Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée, a pour sa part estimé lundi que le Front républicain, « ça ne marche pas ». Le Front républicain, pour faire barrage à l’extrême droite, est-il mort? a demandé France 2 au député. « Il est aux urgences, au minimum », a-t-il répondu. « Ca ne marche pas d’abord parce que les électeurs sont des adultes et n’aiment pas les consignes de vote », « parce que la droite passe son temps à expliquer que le Front national, c’est moins pire qu’un socialiste sectaire », a-t-il ajouté en allusion à François Fillon appelant à voter « pour le mois sectaire » en cas de duel FN-PS. « Ca ne marche pas, mais il faut comprendre que le FN n’est pas un parti comme les autres », « toutes ses réponses sont des problèmes en plus pour le pays » : sortie de l’Euro, retraites…  Il a souhaité que la gauche s’interroge « sur une façon plus exemplaire de faire de la politique, beaucoup plus implacable avec ceux qui trichent » et aussi « plus empathique avec ceux qui souffrent ». « On a des progrès à faire », a dit l’élu de l’Essonne.

 

Avertissement des investisseurs étrangers à la France pour Général Electric

Avertissement des investisseurs étrangers à la France pour Général Electric

 

Mise en garde contre les signaux négatifs que la France envoie aujourd’hui aux investisseurs étrangers. Par Nani Beccalli responsable européen GE (interview Le figaro)

 

General Electric est un géant. Le conglomérat américain, qui emploie 300.000 personnes dans le monde et pèse plus de 230 milliards de dollars en Bourse, est un des plus grands industriels de la planète dans ses principaux métiers (énergie, aviation et transports, santé, finance…). Le groupe a publié vendredi un bénéfice net trimestriel de 3,5 milliards de dollars (+8,3 %).

LE FIGARO. – General Electric est un géant mondial, très présent en Europe et dans de nombreux métiers. Quelles sont à vos yeux les perspectives de l’économie européenne?

Nani BECCALLI. - L’environnement économique en Europe est clairement difficile. Mais il faut garder à l’esprit quelques grandes distinctions. D’abord, il ne faut pas faire l’amalgame entre les ­finances publiques, le système ­financier, et l’économie réelle. Ensuite, les difficultés sont loin d’être uniformes d’un pays à l’autre en Europe. J’étais récemment en Norvège, où l’activité liée à la production pétrolière est extrêmement dynamique… Je peux vous dire qu’on n’y a pas le sentiment d’un pays en crise! Globalement, l’Europe du Nord se porte bien. En Europe centrale et orientale, les économies sont tirées par les afflux d’investissements destinés à reconstruire les grandes infrastructures pour les amener au même niveau que le reste de l’Europe. L’Allemagne, certes, ralentit, mais on y garde un grand sentiment de confiance. Les problèmes se concentrent donc au sud, mais là aussi avec des situations contrastées. Les Italiens restent riches ; c’est l’État italien qui est dramatiquement appauvri et pour longtemps. L’Espagne souffre d’avoir concentré son activité sur un seul secteur, la construction. Reste la Grèce qui, elle, est toujours en crise…

L’Européen que vous êtes a-t-il des difficultés à «expliquer l’Europe» aux dirigeants américains du groupe?

C’est vrai que c’est très difficile d’expliquer le fonctionnement de l’Europe aux États-Unis et ailleurs dans le monde, à des dirigeants souvent nourris par la presse anglo-saxonne dont la vision des choses est partielle. Cela m’a pris beaucoup de temps ces deux ou trois dernières années. Sans être excessivement optimiste, je pense que l’Europe est aujourd’hui en train de se doter des moyens de surmonter la crise, grâce à ­l’action de Mario Draghi et à la création du MES notamment.

Dans cette carte d’Europe que vous venez de dessiner, où placez-vous la France?

Pour être honnête, la France m’inquiète un peu. Depuis la transition politique, votre pays envoie des signaux qui n’encouragent pas l’investissement, et qui, vu de l’étranger, n’en font pas le pays où il faut être. Si j’avais une recommandation à faire, ce serait que la France fasse très attention aux messages qu’elle est en train de faire passer, au sentiment général qu’elle est en train de créer à son sujet. Bien sûr, il ne s’agit parfois que de grands titres dont les médias étrangers se font l’écho allègrement. Mais la façon dont sont abordés des sujets comme le travail, la retraite, les revenus individuels, créent de l’inquiétude. Les investisseurs, qu’ils soient ­financiers ou industriels, recherchent un environnement positif, sinon c’est le capital qui s’enfuit. La France n’est pas une île.

Cela a-t-il des conséquences pour GE en France?

La France est notre deuxième pays en Europe. Nous y employons 11.000 personnes, dont 7500 environ dans nos huit usines. Nous exportons, selon nos métiers, 70 à 95 % de notre production. Nous y avons notre plus grande joint-venture dans le monde, celle ­formée avec Snecma. Belfort est notre deuxième site industriel dans le monde pour la fabrication de turbines. GE a fortement investi ici, avec le rachat de Converteam l’an dernier, et de nouveau à Belfort cette année, avec l’aide de la région, d’ailleurs. Nous n’avons nullement l’intention de remettre en cause tout cela, mais l’environnement actuel nous rend très prudents pour nos futurs investissements en France. Nous serons attentifs aux décisions qui seront prises, aux réformes qui seront mises en place.

Que pensez-vous du débat actuel sur la compétitivité?

La France a des réformes à mener pour être plus compétitive, notamment concernant son marché du travail et son système de retraites. Mais ce sujet n’est pas seulement franco-français. C’est toute l’Europe qui doit réfléchir à sa compétitivité et l’envisager face à ses grands concurrents que sont la Chine, les États-Unis, et, dans une moindre mesure, l’Inde. Elle doit le faire en ayant conscience de son potentiel. Avec 16.000 milliards de dollars de PIB en 2011, l’Europe génère autant de richesse supplémentaire que la Chine – 7500 milliards de PIB – quand celle-ci croît de 6 %. Il faut seulement que ­l’Europe se donne les moyens de trouver ces 2 % de croissance, avec une union bancaire, avec une harmonisation fiscale et avec une politique économique commune. Prenons l’exemple de l’énergie. Qu’il s’agisse des matières premières, de la production ou encore de la transmission et de la distribution d’énergie, c’est un enjeu qui mériterait une stratégie globale à l’échelle européenne et non au ­niveau national. L’Europe a plus de ressources énergétiques qu’elle ne le croit. Elle a du gaz en mer du Nord et en zone méditerranéenne.

 

 

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