Archive pour le Tag 'avenir'

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Retraites : les fonctionnaires inquiets pour leur avenir…comme les autres !

Retraites : les fonctionnaires inquiets pour leur avenir…comme les autres !

 

Une étude montre que les fonctionnaires sont inquiets pour leur l’avenir de leur retraite ; ils ont sans doute raison car le montant de ces retraites n’est pas provisionné par l’État qui devra les financer par l’emprunt donc par la dette. Les fonctionnaires ont raison d’être inquiètes  mais ni plus ni moins que les autres salariés eux aussi qui ne peuvent avoir aucune certitude quant à l’âge de départ en retraite et au niveau de leur pension en l’état actuel des déficits budgétaires, des déficits des comptes sociaux et de la croissance. Si rien ne change sur le plan économique,  il est vraisemblable que tout devra être remis en cause et de manière significative tant  pour les fonctionnaires que pour les salariés du privé. L’inquiétude des fonctionnaires traduits peut-être la découverte des réalités économiques du pays Les fonctionnaires broient du noir. Selon une étude de la Préfon, la caisse nationale de prévoyance de la fonction publique, 60% d’entre eux se disent « inquiets » voire « très inquiets » pour leur avenir et leur future retraite. Le pourcentage grimpe même à 70% parmi les fonctionnaires âgés de 35 à 49 ans, ce qui correspond à une hausse de neuf points par rapport au dernier baromètre réalisé en août 2015.

Frondeurs du PS : Cambadélis ménage la chèvre, le choux et son avenir

Frondeurs du PS : Cambadélis ménage la chèvre, le choux et son avenir

Pas fou Cambadélis, on l’attendait pour sanctionner sérieusement les frondeurs suite à l’échec  du vote de la loi Macron. Le sang devait couler. En fait ce serait plutôt du jus de tomates. Cambadélis s’est limité à gronder les frondeurs ( ce que lui avait demandé Hollande et surtout Valls) mais a aussi invité le gouvernement à davantage écouter les parlementaires. En fait derrière cet exercice de synthèse à la « Hollande » se joue les prochains enjeux du congrès du PS en mai. Et là après la débâcle au départementales le plateau de la balance PS  risque de pencher à gauche, Cambadélis sil veut conserver sa place doit donc ménager les opposants à la ligne de Hollande. La résolution adoptée par le bureau national ménage la chèvre et le chou. Certes, le ton adopté est grave. « Le manque de respect, de fraternité ou tout simplement de camaraderie a atteint un niveau intolérable », constate le texte, qui fait état d’un « climat de division à gauche jamais vu ». La résolution rappelle que selon les statuts du PS, les parlementaires « doivent respecter la règle de l’unité de vote de leur groupe », sous peine de sanctions. Un rappel en forme de dernier avertissement. La résolution annonce d’ailleurs que le bureau national « donnera maintenant ses consignes sur les textes après audition du Gouvernement ». Mais le texte se montre aussi critique envers l’exécutif, en estimant que le PS n’a pas été assez écouté lors de l’examen de la loi Macron. Selon le bureau national, son mémorandum adressé gouvernement à l’automne, dans lequel il préconisait par exemple le chiffre de sept dimanches ouverts au commerce, contre 12 dans le projet de loi, « n’a pas été étudié comme il aurait dû » et « doit l’être en seconde lecture ». Avec son art consommé de la synthèse, cette résolution a eu le mérite de mettre tout le monde d’accord : le texte a été adopté avec 29 voix pour, 9 abstentions, et aucun vote contre. Pour le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, le contrat est rempli : rappeler à l’ordre les frondeurs hostiles à l’exécutif, sans se mettre à dos l’aile gauche du PS, alors qu’il brigue sa propre succession au congrès de juin. « J’ai privilégié le chemin du rassemblement, je suis contre la fragmentation », a-t-il expliqué à la presse après la réunion du bureau national.

 

L’agriculture française : un secteur d’avenir !!

L’agriculture française : un secteur d’avenir !!

( Phil Hogna, Irlandais commissaire à l’Agriculture)

 

Secteur d’avenir, oui mais pour quoi et pour qui ; Florilèges de banalités prononcées par le nouveau commissaire européen à l’agriculture. Arrivé à l’agriculture par hasard des jeux de chaises musicales, le nouveau commissaire ne connait pas grand-chose à l’agriculture mais li sait répéter ce que disent les technocrates. Enfin on est rassure l’agriculture française a un avenir ; exemple avec la  suppression des quotas laitiers qui va faire baisser le prix du lait pour le grand bonheur des industriels et conduire à un élevage encore plus intensif. . Les quotas laitiers européens avaient été mis en place en 1984 pour maîtriser les excédents. Depuis 2008, ils ont été augmentés de 1% tous les ans pour préparer le secteur à l’après-quotas.  Mais les éleveurs estiment qu’on ne peut pas passer d’un système totalement régulé au robinet ouvert, sans aucun garde-fou.  La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), branche de la puissante FNSEA, réclame à Bruxelles la mise en place d’un mécanisme de gestion de crise ( ?).  La Confédération paysanne va plus loin et souhaite « un outil de prévention, de gestion dynamique de la production (…)« . « Quand un industriel annonce une baisse de prix, il faut inciter les producteurs à produire moins par un système de pénalités« , explique Yves Sauvaget, de la commission lait du syndicat agricole minoritaire et éleveur dans la Manche.  Car le syndicat craint une crise « pire » que celle de 2009, surtout si le prix du lait passe sous la barre des 300 euros/l.000 litres (contre 365 euros en moyenne en 2014), « une barre psychologique et économique » pour les éleveurs, craint Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne. Et comme mesure de régulation, on propose un observatoire des volumes !!!

 

Florilège de banalités du commissaire européen dans le figaro.

 

 

 Le Figaro -. La politique agricole de l’Union Européenne est-elle adaptée aux préoccupations des exploitants?

Phil Hogan -. Sous la présidence de Jean-Claude Juncker, cette Commission a mis l’investissement, la croissance et les emplois au cœur de nos priorités et je reste absolument convaincu que l’agriculture et le secteur agroalimentaire peuvent être en première ligne de la reprise économique. 25 millions de personnes travaillent dans l’agriculture dans l’Union Européenne et 46 millions dans le secteur agroalimentaire. Nous avons en Europe des conditions de production excellentes, des agriculteurs avec un savoir-faire reconnu, et un secteur agroalimentaire de qualité, à la fois respectueux des traditions mais également porteur d’idées innovantes. Les prédictions des marchés montrent que la demande des consommateurs augmentera ces prochaines années, en particulier pour les produits à valeur ajoutée. L’union Européenne est en mesure de répondre à cette demande croissante – entre autres dans le secteur laitier comme je l’ai déjà mentionné. Étant donné le patrimoine culinaire et gastronomique de la France et sa réputation à travers le monde, je ne qualifierai certainement pas l’agriculture et les produits alimentaires français comme étant en déclin mais comme un secteur d’avenir!

L’Europe met fin à des instruments de régulation comme les quotas laitiers, n’est-ce pas dangereux?

La décision de mettre fin au régime des quotas laitiers a été prise au niveau politique en 2003. Cela a été entamé dès 2008 avec l’augmentation graduelle des quotas. Les producteurs français devraient donc certainement être préparés à gérer la fin de ce régime. Par ailleurs, dans la plupart des États Membres, dont la France, la production est inférieure aux quotas de manière significative. Nous pouvons donc conclure que le régime des quotas n’a plus d’influence sur les niveaux de productions nationaux.

Mais j’aimerais aussi souligner que la fin des quotas ne devrait pas juste être perçue comme une menace. C’est aussi une opportunité. Les marchés prédisent une hausse significative de la consommation à moyen et long terme, notamment pour les produits à valeur ajoutée dans des régions comme l’Asie. L’industrie laitière européenne vend avec succès ses produits sur ces marchés émergents. Je pense que pour de nombreux producteurs européens, limités auparavant par les quotas, il y a de quoi être optimiste pour l’avenir post quota.

Quels mécanismes d’intervention prévoyez-vous: allez-vous par exemple augmenter le prix d’intervention – lorsque ce prix plancher est atteint, l’Europe décide de retirer des marchandises – comme la France l’a demandé?

Il est étrange que la France ainsi que d’autres aient demandé une augmentation du prix d’intervention moins de deux ans après que les États Membres et le Parlement Européen aient conclu qu’il n’était pas nécessaire de changer ces références. De mon point de vue, l’augmentation du prix d’intervention ne ferait que nous faire revenir à l’ancienne Politique Agricole Commune (PAC) avec des prix élevés artificiellement et déconnectés des réalités du marché. Cela aboutirait à un secteur laitier européen non compétitif donc je ne pense pas que j’augmenterai le prix d’intervention. Comme je l’ai déjà dit, nous avons plusieurs mécanismes à disposition.

« 2015 retrouver l’espoir en matière d’avenir », ( Valls)

« 2015  retrouver l’espoir en matière d’avenir », ( Valls)

 

Il fallait oser, il l’a fait et ne comptons pas sur notre Clémenceau d’opérette pour reculer ; « On va retrouver l’espoir  en matière d’avenir ». Eh oui l’ espérance concernant le passé, c’est pas évident donc autant investir le futur avec des banalités. Des banalités quand même nuancées par d’autres  sages et insipides propos : « ile faut être à la fois prudent et lucide ». ce qui n’empêche pas le volontarisme bien maîtrisé   » mais nous pouvons  faire mieux »  Tout est dit, le contraire aussi, en fait  rien n’est dit,  c’est le degré zéro de la politique et de la dialectique. Avec en plus le politique qui se défausse de sa propre responsabilité en ajoutant ‘ »tout cela si chacun joue le jeu ».Non seulement nos responsables actuels sont pour la plupart incompétents mais en plus culturellement nuls. De vrais produits du système, des apparatchiks incultes qui n’ont pas dû lire un livre  depuis leur sortie de l’école. Même la ministre de culture ignore le denier ouvrage de Modiano, le récent prix Nobel de littérature. Ah oui mais elle lit quand même beaucoup a-t-elle ajouté : « des fiches des collaborateurs », sans doute des sondages, des notes de technocrates, de l’administration ou de courtisans. Cette déclaration de Valls a fait l’objet de dépêches de l’agence AFP d’une part et de l’agence Reuters d’autre part. Notes reprises à peu près intégralement et sans commentaire  par la presse docile et légitimiste. Bref la nullité banalisée par des médias qui se plaignent ensuite de la crise de la presse.

 

Extrait : «    Selon les chiffres publiés vendredi matin par l’Insee, la croissance française a été faible sur l’ensemble de l’année 2014, à +0,4 Pour le Premier ministre français, les faibles taux d’intérêt et la chute du prix du pétrole vont aider la France à dépasser l’objectif de croissance que s’est fixé le gouvernement.  Il faut être prudent, il faut être lucide, mais je pense en effet que cette année 2015 est celle qui permet de retrouver l’espoir en matière d’avenir. » Interrogé sur les chiffres de la croissance et de l’emploi du quatrième trimestre, le Premier ministre Manuel Valls a confirmé, vendredi 13 février lors d’un point presse à Honfleur, « penser » pouvoir « faire mieux » que l’objectif actuel du gouvernement de 1% de croissance cette année. Le chef du gouvernement a notamment cité les paramètres macro-économiques favorables (taux d’intérêt et prix du pétrole bas…), ainsi que les effets qu’il attend « si chacun joue le jeu » du pacte de responsabilité mis en place par le gouvernement.  Manuel Valls a également souligné : « Un objectif nous préoccupe bien sûr plus que tout, c’est la question du chômage. Nous allons recréer de l’emploi. Mais l’entrée sur le marché du travail notamment des jeunes fait qu’il y a toujours, dans les prévisions, des chiffres qui restent négatifs. » Selon les chiffres publiés vendredi matin par l’Insee, la croissance française a été faible sur l’ensemble de l’année 2014, à +0,4%, et l’emploi a connu une nouvelle année noire avec 67.600 suppressions nettes de postes (-0,4%). »

 

Sondage avenir : 37% des Français davantage confiants ?

Sondage avenir : 37% des Français davantage confiants ?

 

Après le french bashing l’heure est à la diffusion de messages et de sondages plus optimistes. En fait il s’agit de ne pas désespérer consommateurs et ménages, les entreprises, la presse qui vit de la pub, le gouvernement tentent  donc d’instiller dans l’opinion une opinion plus rose. Il faudrait davantage parler d’adaptation à la crise que de réelle vision plus optimiste.   Malgré une situation économique difficile, les  Les Français sont-ils vraiment en train de reprendre confiance en leur avenir ? Selon une étude de l’observatoire Sociovision, 37% d’entre eux (+6 par rapport à 2013) sont optimistes pour le futur. « Ils sont parfaitement conscients qu’ils ne peuvent pas compter sur l’État-providence, qui a longtemps été un filet de sécurité », explique Marie-José Forissier, PDG de Sociovision. Les Français développent de nouvelles pratiques en souscrivant à des assurances privées ou en se constituant un patrimoine pour plus tard. Leur consommation est également plus prudente et la solidarité semble être de mise.  Plus étonnant, les Français semblent retrouver confiance en l’entreprise.  »Depuis un an, on voit que la grande entreprise reprend des couleurs. On considère qu’elle a un rôle social essentiel », estime Sociovision.

Avenir politique de Sarkozy : c’est cuit !

Avenir politique de Sarkozy : c’est cuit !

Cette fois les carottes paraissent bien cuites pour Sarkozy enfermées dans les affaires et pris dans le cirque médiatico-judiciaire. Plusieurs  raisons vont s’opposer à un retour ga nant de Sarkozy, d’abord le calendrier des affaires lesquelles vont faire régulièrement la une au moins jusqu’en 2017 ; des affaires qui vont nécessairement entacher un peu plus l’image de Sarkozy qu’il soit ou non coupable. Second élément les Français ne croient plus Sarkozy, 23% ne croient pas en son honnêteté et 63% estiment qu’il est traité normalement par la justice ; Enfin dernier élément et non des moindres, Sarkozy n’est pas soutenu par les caciques de l’ ‘UMP (par les militants sans doute mais pas par les responsables nationaux quadras compris).  Pour la première fois dans l’histoire de la 5e République, un ancien Président a donc été  placé en garde à vue. Nicolas Sarkozy est interrogé depuis ce matin au siège de l’office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) de la direction centrale de la police judiciaire. L’ancien chef de l’État a rejoint son avocat Thierry Herzog, et deux hauts magistrats de la Cour de cassation, Gilbert Azibert et Patrick Sassoust, eux-mêmes placés en garde à vue dès lundi matin. Les quatre hommes sont interrogés dans le cadre de l’enquête pour « trafic d’influence » et « violation du secret de l’instruction » dans l’affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy. Les magistrates Patricia Simon et Claire Thépaut enquêtent sur un réseau d’informateurs susceptible d’avoir renseigné les proches de Nicolas Sarkozy voire l’ancien président de la République lui-même, dans les procédures judiciaires le visant, en particulier le dossier Bettencourt. Des interceptions téléphoniques opérées par les juges en janvier et février 2014 avaient révélé des faits troublants : l’ex-président et son avocat semblaient très renseignés sur l’avancée des travaux de la Cour de cassation saisie de la procédure Bettencourt. Les deux hommes se sachant placés sur écoute, ils étaient allées jusqu’à acheter, sous un nom d’emprunt, des téléphones portables. D’où l’incrimination de « violation du secret de l’instruction ». Sarkozy est empêtré dans ces affaires et il ne pourra s’en sortir indemne, son avenir politique est plus qu’hypothéqué.

 

La poste : « conquérir l’avenir » en augmentant les tarifs !!

La poste : «  conquérir l’avenir » en augmentant les tarifs !!

 

 

 

 

La Poste s’oriente de plus en plus vers la stratégie des groupes privé, faire du profit à tout prix. Alors que les résultats financiers sont globalement très satisfaisants, on va pourtant augmenter fortement les tarifs postaux. La Poste se prépare à augmenter fortement le prix des timbres au 1er janvier 2015, dans le cadre de son plan de stratégie financière baptisé «Conquérir l’avenir». Après la hausse de 3% des tarifs du courrier effectuée au début de l’année 2014, le groupe a demandé à l’Arcep -l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes- de relever le plafond d’augmentation annuelle de ses tarifs. Concrètement, la hausse des tarifs postaux serait fixée à 3,5% plus l’inflation pour les quatre prochaines années selon des informations parues dans Les Echos . Le timbre de la lettre verte avait connu une augmentation de son prix de trois centimes, passant au 1er janvier 2014 de 0,58€ à 0,61€ tandis que le timbre prioritaire passait de 0,63€ à 0,66€.  Tous les quatre ans, La Poste négocie un «price cap» avec l’Arcep, c’est-à-dire un panier tarifaire, pour les années suivantes. Le «price cap» actuel valable jusqu’au 31 décembre 2014 fixe la hausse des tarifs à 1% plus l’inflation, ce qui signifie que les prix des courriers des particuliers, des entreprises et de certains colis peuvent augmenter jusqu’à ce plafond, suivant des conditions négociées avec l’autorité de régulation. Lors de la réunion du conseil d’administration de La Poste, qui se réunit ce jeudi, le groupe communiquera officiellement sur sa stratégie financière à l’horizon 2020 et sur ce nouveau panier tarifaire. «On en est au stade de la discussion, rien n’est encore acté», a réagi l’Arcep. Face aux fuites dans la presse, l’autorité rappelle qu’elle «ne met pas un coup de tampon» et qu’il s’agit d’un réel processus de négociation qui se terminera au cours de l’été. «L’activité courrier est en décroissance dans tous les pays développés, des processus de restructuration des activités sont en cours un peu partout» a-t-elle déclaré. En effet, le nombre de plis adressés connaît une baisse constante depuis de nombreuses années: de 18 milliards de plis en 2007, ces derniers sont revenus à 13,7 milliards en 2013, soit une diminution de près de 24%. Contactée, La Poste s’est refusée à tout commentaire, arguant du fait que la discussion était «en cours» avec l’Arcep.

 

Le nucléaire : filière d’avenir pour Valls

Le nucléaire : filière d’avenir pour Valls

 

Confirmation donc que la plan de réorientation énergétique de Ségolène est un leurre et qu’on ne changera pas grand-chose. Valls a réaffirmé que le nucléaire était la filière d’avenir Une visite au pas de course mais une visite qui est un symbole. C’est la première fois depuis le début du quinquennat qu’un premier ministre se rend sur un site industriel Areva. Accaparé une grande partie de la journée par le dossier Alstom, mis sous tension par les mouvements des intermittents et des cheminots, Manuel Valls était vendredi en fin d’après-midi sur le site du Creusot du géant français du nucléaire. Dans cette forge historique où sont produites les cuves, les générateurs de vapeur et d’autres composants des réacteurs nucléaires. Dans cette ville industrielle qui a périclité avant de voir ses activités repartir. «J’ai failli ne pas venir… Et cela aurait été une faute», a lancé le premier ministre avant de faire l’éloge de l’industrie française. Mais en l’absence du ministre de l’Économie, Arnaud Montebourg, un temps annoncé puis retenu à Paris pour une conférence de presse sur l’avenir d’Alstom. «On ne peut pas venir au Creusot sans admiration», a dit Valls en vantant le patrimoine industriel qui a permis à cette ville de «renaître». Il a inauguré la nouvelle presse hydraulique et a assisté, avec casque blanc et lunettes de protection, à une opération de forge.  « La filière nucléaire, c’est donc une filière d’avenir pour notre pays» Manuel Valls  Deux jours seulement après la présentation du projet de loi sur la transition énergétique que le président du directoire d’Areva, Luc Oursel, juge «très équilibré», Valls en a longuement rappelé les grands principes: une stratégie de «bas carbone», une programmation pluriannuelle de l’énergie «pour diversifier les sources et maîtriser la consommation». Mais «c’est grâce au nucléaire que nous pourrons avancer en matière de transition énergétique», a-t-il martelé. Surtout, le premier ministre a repris mot pour mot la phrase qui avait valu à Arnaud Montebourg une avalanche de critiques des partenaires écologistes. Valls l’avait déjà prononcée. Mais jamais depuis qu’il est chef du gouvernement. Luc Oursel était tout sourire. «La filière nucléaire, c’est donc une filière d’avenir pour notre pays, a lancé Valls. Oui, c’est une filière d’avenir.» Commentaire d’un cadre dirigeant: «Les salariés n’en sont pas revenus.» Les écologistes, partenaires à géométrie variable du gouvernement, risquent, eux, de ne pas apprécier. Mais au moment où Montebourg semble avoir quelques états d’âme, ces mots seront du miel. Tout comme le fait d’avoir laissé au ministre de l’Économie les annonces sur le dossier Alstom. «C’était à lui de porter la décision, a commenté Valls. En termes de méthode, c’est l’anti-Florange.» Jean-Marc Ayrault appréciera.

 

Buisson voulait « se ménager l’avenir »

Buisson voulait « se ménager l’avenir »

 

Pour Georges Buisson, le fils de Patrick Buisson, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy qui enregistrait des conversations privées à l’Elysée, les motivations de son père ne font guère de doute. Il voulait « se ménager l’avenir », a-t-il affirmé lundi soir au Grand Journal de Canal Plus. Georges Buisson affirme avoir été au courant des enregistrements depuis fin 2007-début 2008, date où son père lui a demandé de copier des fichiers contenus dans son dictaphone. « Je lui ai posé la question. Il m’a d’abord dit qu’il comptait écrire un livre sur la période, ce qui est assez étrange parce qu’à ma connaissance il n’avait pas été engagé pour être mémorialiste des années Sarkozy. Et puis il a ajouté ‘cela peut toujours servir’, ce qui est plus clair et plausible », a ajouté le fils de l’ancien conseiller officieux de Nicolas Sarkozy. Et le fils de Patrick Buisson ne serait pas étonné que d’autres que Nicolas Sarkozy aient été victimes d’enregistrements à leur insu. « S’il a enregistré Nicolas Sarkozy, il a dû enregistrer d’autres personnes », a-t-il affirmé. Se disant « choqué » par ces enregistrements car Patrick Buisson « a trahi la confiance de quelqu’un », Georges Buisson a ajouté n’être « plus étonné » et avoir « mis du temps à ouvrir les yeux sur (s)on père ». « Patrick Buisson a fait beaucoup de mal à beaucoup de gens » et « tout se finit mal » avec lui, a aussi dit son fils, faisant état de rapports « inexistants » actuellement avec son père, avec lequel il avait travaillé par le passé sur la chaîne Histoire. « On ne se parle plus depuis un an et demi et on est fâchés depuis plus de deux ans », a dit Georges Buisson.

 

Livret A : l’épargne remonte par crainte de l’avenir

Livret A : l’épargne remonte par crainte de l’avenir

La collecte du livret A remonte, c’est le signe de la prudence des ménages qui se méfient de l’avenir. Des chiffres cependant un peu tronqués qui ne témoignent pas de la véritable épargne car les taux du livret A sont très peu incitatifs. Le Livret A ne commence cependant pas trop mal l’année. Le placement a enregistré pour le mois de janvier une collecte nette de 1,6 milliard d’euros, selon les chiffres de la Caisse des dépôts publiés ce vendredi 21 février. C’est le meilleur niveau de collecte mensuelle depuis avril 2013. Mais cela reste nettement inférieur à la collecte record de janvier 2013 qui avait atteint 8,21 milliards d’euros. En ce mois de janvier, les Français étaient dans l’incertitude quant au taux de rémunération de ce placement. Le gouverneur de la Banque de France avait proposé, mi-janvier, de le ramener à 1% en février. Le gouvernement a finalement choisi de le laisser à 1,25%. En décembre dernier, il a déjà réussi à sauver son honneur. Après trois mois consécutifs de décollecte, le placement avait finalement enregistré une collecte nette de 350 millions d’euros. Sur l’ensemble de l’année 2013, si la collecte nette sur le livret A est ressorti positivement, elle n’a atteint que 12,14 milliards d’euros, une somme plus que divisée par deux par rapport à 2012.

Sondage avenir économique : 70% pas confiants dans l’avenir et pas convaincus des effets du pacte de responsabilité

Sondage avenir économique  : 70% pas confiants dans l’avenir et pas convaincus des effets du pacte de responsabilité

Recul  du moral des Français en ce début février, selon le baromètre BVA pour BFM, Challenges et Axys Consultants. 70% des personnes interrogées se disent moins confiantes quant à l’avenir de la situation économique en France. C’est 3 points de plus qu’en janvier. Ils ne sont plus que 26% à se déclarer plus confiants (-4 points). Visiblement, le pacte de responsabilité de François Hollande ne convainc pas -encore- de la possibilité de créer des emplois en nombre. Quatre Français sur dix seulement estiment qu’il aura rôle positif en la matière. Les sympathisants de droite, pourtant à priori favorables aux mesures d’allégement des charges qu’il prévoit, sont les plus nombreux à douter de l’effet du pacte présidentiel.  La réforme fiscale promise par François Hollande et Jean-Marc Ayrault suscite des avis plus clairs. Pour 62% des Français, la priorité est de diminuer les impôts des particuliers alors que seulement 35% affirment qu’il faut réduire d’abord ceux des entreprises, comme l’a annoncé l’exécutif. Même les sympathisants de droite sont majoritairement favorables à cette priorité. Mais pour baisser les impôts, l’Elysée comme Matignon ont mis l’accent sur la réduction des dépenses publiques. La moitié tout juste des Français se dit inquiet par cet objectif, contre 48% qui s’estiment rassurés. Les sympathisants de gauche sont logiquement plus inquiets que ceux d’opposition sur ce point (respectivement à 45% et 52%).

Sondage-avenir de la société française : 72% pessimistes

Sondage-avenir de la société française : 72% pessimistes

Plus de sept Français sur dix se disent pessimistes pour l’ »avenir de la société française » et ils sont près d’un Français sur deux (47%) à l’être pour leur avenir personnel, selon un sondage CSA pour BFMTV publié ce samedi 30 novembre.  Selon l’étude, seuls 26% des personnes interrogées sont « optimistes » sur l’avenir de la société française, un chiffre en baisse de dix points par rapport à octobre. Le pessimisme est élevé dans toutes les catégories d’âge, particulièrement marqué chez les ouvriers et employés que chez les cadres et professions libérales. Interrogés sur leur propre avenir, les Français se partagent assez équitablement. 49% se disent optimistes, mais ils sont en baisse de neuf points. Le niveau de pessimisme pour l’avenir personnel atteint son niveau le plus bas depuis février 2011, précise CSA.

 

Sondage BVA-BFM: 71% pessimistes sur l’avenir économique

Sondage  BVA-BFM: 71% pessimistes

Certes, le pessimisme est toujours bien présent en France, avec 71% des personnes interrogées se déclarant « plutôt moins confiantes » dans l’avenir de la situation économique. Mais ces chats noirs sont moins nombreux qu’au mois précédent, tandis que le nombre d’optimistes augmente un peu. Sans surprise, les sympathisants de gauche sont les plus optimistes, à 53%, tandis que, seuls 4% des sensibilités de droite ont confiance dans l’avenir économique de la France.  Parmi les mesures jugées les plus efficaces pour l’emploi, les Français plaident pour un allègement des charges patronales sur les salaires, à 54%, et un « Small Business Act » pour favoriser les PME, à 52%. Cette dernière mesure est évoquée par les sympathisants de gauche, tandis que ceux de droite plébiscitent plutôt la baisse des charges patronales sur les salaires. Globalement, les personnes interrogées rejettent des réformes sociales à la Schröder, pourtant louées par François Hollande voici quelques jours, et une réforme du contrat de travail. Seul 7% des sondés sont en faveur de la baisse du Smic. En résumé, les Français préfèreraient des mesures favorisant les entreprises à celles pénalisant les salariés.  Une personne sur trois estime que François Hollande a une attitude plus favorable à l’encontre des entreprises ces derniers temps. Les classes supérieures « CSP+ » et les inactifs sont les plus convaincus de cela, tandis que la catégorie « CSP- », ouvriers et employés, adhèrent moins aux propos du Président. Mais un peu plus de la moitié des Français ne voit toujours pas de changement. Encore une fois, sans surprise, les sympathisants de gauche sont les plus convaincus, à 50%. A droite, en revanche, la cote du Président a baissé de 10 points concernant son attitude vis-à-vis des entreprises.  Près de sept sondés sur dix étaient favorables au versement des allocations familiales sous condition de ressources, une mesure que le gouvernement a pourtant rejeté dans sa réforme de la politique familiale au profit du plafonnement du quotient familial. Dans le détail, 85% des sympathisants de gauche étaient favorables à la mesure, contre seulement 52% à droite. Mais plus surprenant, plus de deux tiers des ménages aisés, pourtant les plus concernés par cette réforme, y étaient favorables.

Sondage avenir économique : 73% pas confiants

Sondage avenir économique :73%   pas confiants   

C’est un anniversaire au goût amer pour François Hollande. Ce lundi 6 mai, soit un an après son élection à la tête de l’Etat, le baromètre BVA Axys consultants pour BFMBusiness, BFMTV et Challenges démontre qu’une large majorité de Français ne croit pas à l’action économique du président de la République.73% des sondés n’ont ainsi pas confiance dans l’avenir de la situation économique de la France. Un chiffre en légère augmentation, de 3 points. Selon BVA, François Hollande et son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ne vont pas assez loin dans les réformes pour 54% des Français. Même dans le camp des sympathisants de gauche, ce constat prédomine (48%). Seuls 22% des Français estiment, a contrario, que les deux dirigeants vont « trop loin dans le domaine des réformes ».  La même question avait été posée pour Nicolas Sarkozy moins de six mois après son arrivée à l’Elysée. A l’époque, 40% des Français estimaient que l’équipe précédente menait les réformes à un bon rythme, contre 31% qui jugeaient qu’elle n’allait pas assez loin. Seulement 1 Français sur 5 (19%), soit pas plus que pour François Hollande aujourd’hui, reprochait à l’hyper-Président d’aller « trop loin dans le domaine des réformes ». L’audace réformatrice est donc la clé d’un éventuel rebond de popularité pour François Hollande, en attendant un éventuel retournement de tendance économique.  Ce baromètre montre aussi que les Français estiment que plusieurs grandes réformes auraient un impact plutôt important pour aider le pays de la crise, même celles qui semblent « impopulaire ». La fusion des régions et des départements récolte ainsi 62% de réponses positives, tout comme l’exonération de la totalité des charges sociales sur les salaires jusqu’au niveau du SMIC. L’augmentation progressive de la durée de cotisations des retraites à 44 ans d’ici à 2030 recueille, elle 61% d’avis favorables. La réduction du champ d’intervention de l’Etat dans l’économie, qui à réduit le nombre de fonctionnaires, reçoit également un bon score (59% d’opinions favorables). En revanche, les Français doutent de l’efficacité d’un chèque formation aux chômeurs, qui serait plus important pour les chômeurs de longue durée (54% de réponses négatives).

 

Grèce: contradiction au FMI sur l’avenir

Grèce: contradiction au FMI sur l’avenir

Lagarde affirme que les mesures déjà prises suffiront pour sortir la Grèce de la crise. Pourtant, Poul Thomsen, l’expert pour la Grèce du FMI, avait estimé vendredi que la dette de la Grèce « n’est pas viable » sans de nouveaux « transferts directs » de fonds dans le budget grec par l’Union européenne, qui « s’est engagée » en ce sens en décembre.   »Nous voyons qu’il y a un écart » par rapport aux objectifs à atteindre par la Grèce et « les Européens doivent le combler », avait dit M. Thomsen Pour Lagarde, La Grèce n’aura pas besoin de prendre des mesures supplémentaires si les réformes déjà décidées dans le cadre du plan de sauvetage sont appliquées, a estimé la directrice-générale du FMI Christine Lagarde dans un entretien publié dimanche par le quotidien Kathimerini. Prudente, elle ajoute que si le plan n’est pas appliqué, il faudra d’autres mesures d’austérité.   La Grèce entre dans sa sixième année consécutive de récession et a besoin de l’assistance financière du Fonds monétaire international (FMI) et de l’UE pour ne pas faire faillite. Depuis 2010, l’UE et le FMI ont engagé 240 milliards d’euros d’assistance financière à la Grèce, le FMI débloquant la semaine dernière une nouvelle tranche de 3,2 milliards d’euro dans le cadre de son programme en cours. En fait personne ne sait exactement où va la Grèce et comme l’indique l’expert du FMI d’autres mesures de soutien risquent d’être nécessaires en l’Etat actuel de sa croissance (donc de ses ressources fiscales).  

 

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