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Epidémie de méthode Coué : Moscovici touché avec sa « sortie de récession »

Epidémie de méthode Coué : Moscovici touché avec sa « sortie de récession »

Après Hollande («  la reprise est làa) c’est Moscovici qui est touché, « on sort de la récession, les embauches reprennent, la consommation aussi ». Même l’INSEE n’y croit pas. D’abord il faudrait au moins une augmentation d’au moins 1.5% du PIB pour récréer des emplois , ensuite au mieux ce sera un croissance de 0.1%  environ pour 2013 ( et encore ce n’est pas certain) ; sans doute managé par les services de com. on vient de s’apercevoir que la crise est lié d’une part à l’amputation du pouvoir d’achat mais aussi par l’attentisme général ; un attentisme généré par les hausses  de fiscalité à venir et le flou de la politique économique. Du coup le mot d’ordre c’est redonner confiance ; évidemment les mots ne suffisent pas, le scepticisme demeurent surtout avec les augmentations à venir à l’automne et en 2014. C’est vrai, c’est vrai que la France est en train de sortir de la récession », a déclaré M. Moscovici à l’Assemblée nationale, en réponse à une question du député UMP (opposition) Dino Cinieri sur les déclarations de M. Hollande lors de son interview du 14 juillet à l’Elysée.   »La reprise, elle est là », avait déclaré M. Hollande. Cette affirmation avait été contestée par des économistes et membres de l’opposition.   »Le président de la République a adressé le 14 juillet aux Français un message, qui est un message de mobilisation, de confiance dans le pays », a affirmé mardi M. Moscovici.   »Et l’Insee et la Banque de France prévoient pour le deuxième trimestre de cette année 2013 une croissance positive de l’ordre de 0,2% », a argué M. Moscovici.   »Observez en effet les signaux qui apparaissent ici ou là. Je pense à l’investissement industriel qui repart plus qu’en Allemagne, je pense à la consommation des ménages, je pense au pouvoir d’achat, je pense aux embauches », a déclaré M. Moscovici.  L’Insee prévoit un petit rebond de 0,2% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre après avoir confirmé une période de récession marquée par un recul de 0,2% de l’activité économique sur chacun des deux trimestres précédents.  Mais sur l’ensemble de l’année 2013, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) voit une contraction du PIB de 0,1%, tandis que le gouvernement prévoit une croissance de 0,1%.   »Tout cela ça ne fait pas une croissance qui repart à la hauteur de ce que nous souhaitons mais c’est la concrétisation de l’effort que nous faisons pour réformer ce pays, pour le redresser », a-t-il dit en citant « le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi » (CICE) accordé aux entreprises et les « réformes structurelles ».   »Une reprise c’est une croissance de 2%, pour l’instant on n’y est pas du tout », avait alors commenté l’économiste Marc Touati du cabinet de recherche économique ACDEFI.  Le nouveau président du Medef, Pierre Gattaz, avait lancé, lundi à Marseille que les propos de François Hollande sur une reprise lui avaient « fait un peu peur ».  Luc Chatel, vice-président délégué de l’UMP, en commentant les déclarations de M. Hollande sur l’économie avait déclaré lundi avoir vu la veille « un président déconnecté de la réalité ».

 

Iran : l’UE veut travailler avec le nouveau président

Iran : l’UE veut travailler avec le nouveau président

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a réagi samedi à la victoire surprise du modéré Hassan Rohani à la présidentielle iranienne en se disant « déterminée » à travailler avec son gouvernement sur la question nucléaire.   »J’adresse mes voeux de réussite à M. Rohani dans la formation d’un nouveau gouvernement et dans ses nouvelles responsabilités. Je reste fermement déterminée à travailler avec les nouveaux dirigeants iraniens en vue d’une solution diplomatique rapide à la question nucléaire », écrit Mme Ashton dans un communiqué.

Allemagne : rééquilibrage balance commerciale avec la zone euro

Allemagne : rééquilibrage balance commerciale avec la zone euro

 

Les statistiques du commerce extérieur allemand publiées vendredi montrent que la balance commerciale allemande vis-à-vis de la zone euro, depuis longtemps excédentaire, est revenue à l’équilibre en avril pour la première fois depuis la création de la monnaie unique, les importations depuis les 16 autres Etats membres s’affichant en hausse de 5,4% sur un an. Dans une zone euro en récession, la croissance économique de l’Allemagne, aussi faible soit-elle, constitue l’une des rares sources de demande adressée aux économies en difficulté du sud de l’Europe, comme l’Espagne ou le Portugal. Pour Holger Schmieding, économiste chez Berenberg, une demande solide de la part des consommateurs allemands permettra cette année aux importations de croître plus rapidement que les exportations. « Cela va bénéficier en particulier aux économies de la périphérie, qui vendent davantage de biens à l’Allemagne et attirent davantage de touristes allemands », explique-t-il. L’Allemagne a été critiquée par certains de ses partenaires, dont la France, et par l’OCDE, qui estiment que sortir la zone euro de la crise suppose plus que la simple réduction des dettes des Etats du sud de l’Europe. La solution à long terme, estiment-ils, implique également une augmentation de la demande en Allemagne, première économie européenne, pour qu’elle achète davantage à ses partenaires. L’économiste en chef de Barclays, Philippe Gudin, estime que la situation s’est améliorée depuis 2010, quand la ministre des Finances française, Christine Lagarde, avait choqué les Allemands en leur demandant d’accroître leur demande intérieure.

2017- Fillon : rupture avec Sarkozy

2017- Fillon : rupture avec Sarkozy

François Fillon, interrogé à Tokyo sur l’ancien chef de l’État et ses conférences à travers le monde (comme jeudi à Las Vegas), entérine sa rupture avec Sarkozy: « Moi, je suis engagé dans la vie politique, ce n’est pas son cas », insiste-t-il, ajoutant que M. Sarkozy avait annoncé son retrait après sa défaite à la présidentielle de 2012. Candidat en 2017 « quoi qu’il arrive »: par ces mots, prononcés jeudi à Tokyo, François Fillon a marqué sa « détermination » à être candidat à l’élection présidentielle, semblant ainsi écarter un retour de Nicolas Sarkozy, même s’il a ensuite voulu clarifier sa position en évoquant la primaire.  En réalité, au soir de sa défaite, le 6 mai 2012, Nicolas Sarkozy était resté suffisamment vague pour laisser une porte ouverte. « Une autre époque s’ouvre (…) mon engagement dans la vie de mon pays sera désormais différent (…) au moment où je m’apprête à redevenir un Français parmi les Français », avait-il affirmé.  Les sarkozystes Roger Karoutchi et Patrick Balkany ont tous deux réagi en affirmant que « ce n’était pas le moment » de tenir de tels propos, les Français étant « plus préoccupés » par les problèmes économiques.  Selon le sénateur Karoutchi, parler maintenant de 2017, « c’est accélérer le calendrier ». « On n’est pas dans le timing » et M. Fillon est « plus préoccupé par sa carrière que par ce qu’il se passe en France », a renchéri M. Balkany.  Toutes ces subtilités de langage montrent en tous cas que la droite française reste divisée en deux camps, reproduisant depuis des années la rupture opérée en 1994 entre chiraquiens et balladuriens, quand Nicolas Sarkozy avait pris le parti d’Édouard Balladur contre son ancien mentor Jacques Chirac pour la présidentielle de 1995, ce que les chiraquiens ne lui ont jamais pardonné.  François Fillon, à l’époque balladurien, vient d’ailleurs de s’adjoindre un allié de poids en la personne du chiraquien Patrick Stéfanini, ex-directeur de campagne de M. Chirac en 1995 et 2002, et qui deviendra, d’ici quelques jours, le secrétaire général de Force républicaine, l’association de François Fillon. Cette information, révélée par i-Télé, a été confirmée à l’AFP par l’entourage de M. Fillon.

Gouvernement : un remaniement mais avec Ayrault

Gouvernement : un remaniement mais avec Ayrault

 

Acculé Hollande devrait se résoudre à changer le gouvernement mais en gardant Ayrault, une sorte de jeu de chaises puisque le gouvernement sera plus resserré. Ayrault a d’ailleurs décidé de ne pas se présenter aux élections municipales de Nantes. En fait un changement style Hollande, on change mais sans changer. Un gouvernement qui de toute façon sera discrédité en moins de 6 mois avec l’austérité, le chômage, la récession et l’endettement. Exacerbées il y a quelques semaines au moment des aveux de Jérôme Cahuzac, ces rumeurs de remodelage de l’équipe ministérielle s’étaient un peu tues, avant de reprendre de plus belle ces derniers jours.  Jeudi, c’est le président PS de l’Assemblée, Claude Bartolone, déjà critique sur les déclarations de patrimoine, et le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, qui ont relancé les spéculations en plaidant pour un « nouveau moment du quinquennat », plus offensif sur les plans économiques et sociaux.   »Nous sommes à la fin du premier moment du quinquennat, ce temps où on met en place les outils et les politiques », a dit aussi vendredi le ministre du Travail, Michel Sapin, sur RMC/BFM TV. Selon ce proche du chef de l’Etat, le « deuxième moment », celui « de la cohérence, de la cohésion, de l’efficacité », viendra « quand François Hollande l’aura choisi ».  Le quinquennat de M. Hollande semble ainsi traverser un moment charnière, un an presque jour pour jour après le retour de la gauche à l’Elysée.  Est-ce la bonne fenêtre de tir pour changer de Premier ministre? « Non, je ne pense pas du tout », rétorque M. Sapin. « Je crois profondément que Jean-Marc Ayrault a le caractère, la personnalité de ce temps de l’effort, de ce temps du redressement », assure-t-il.   »On n’est pas en train de faire nos cartons », confirme un conseiller de M. Ayrault. Le chef du gouvernement, dont la cote de popularité est aussi basse que celle du président, multiplie d’ailleurs les interventions médiatiques et veut incarner la bataille pour l’emploi et la compétitivité.  Changer de Premier ministre moins d’un an avant les municipales, ce sera donc non. Mais remanier « c’est autre chose », explique M. Sapin.  Une source gouvernementale décrit ainsi un « glacis » qui aurait saisi certains ministères, où il ne se passerait presque plus rien, « les administrations considérant que ce n’est pas la peine de se bouger pour des ministres qui ne vont pas rester ».  Certains pourraient en effet faire les frais d’un remaniement autour d’une équipe resserrée à une vingtaine de membres, contre 38 actuellement.  Un nombre limité de ministres aurait bien des avantages, avec en particulier des « réunions qui dureraient moins longtemps », selon un conseiller de M. Ayrault. Mais ce n’est pas non plus la panacée. Avec moins de ministres, « vous couvrez plus ou moins bien les sujets » et ne pouvez pas livrer de « travail d’écoute, de réception des informations », explique ce membre du cabinet du Premier ministre.  Sans réduire le nombre de ministres, un remaniement pourrait cependant permettre de fluidifier l’organisation gouvernementale, en particulier à Bercy, où cohabitent pas moins de sept ministres. Un nouveau gouvernement Ayrault pourrait aussi accueillir des poids lourds de la majorité comme Bertrand Delanoë ou Ségolène Royal. Lionel Jospin avait ainsi musclé son équipe en 2000 en faisant appel à Laurent Fabius ou Jack Lang .  Le président du groupe PS au Sénat, François Rebsamen, a quant à lui plaidé sa cause sur Public Sénat: « Si j’étais ministre, je vous assure, on ne m’entendrait pas, je ferais mon boulot et puis c’est tout ».   »S’il (M. Hollande) ne voulait pas que je l’affaiblisse, il fallait qu’il me propose l’Intérieur », ironise le maire de Dijon, qui avait refusé un poste ministériel en mai 2012 et s’est depuis opposé à une application du non-cumul des mandats dès 2014.  En attendant un éventuel changement d’équipe autour de l’été, M. Ayrault et ses ministres tentent d’améliorer le fonctionnement de la majorité. « Il faut plus parler avec les parlementaires, il faut plus parler avec les partis de la majorité », conseille ainsi M. Sapin.  Une ministre estime pour sa part qu’il faut au sein du gouvernement « des prises de position plus solidaires et loyales avec ceux qui nous ont donné des responsabilités ». MM. Hollande et Ayrault avaient fait un même rappel à l’ordre ces dernières semaines quand Arnaud Montebourg, Cécile Duflot ou Benoît Hamon avaient réclamé une inflexion de la politique économique.

 

Juppé: c’est la politique qu’il faut changer ; pas seulement le gouvernement, avec Juppé à la tête ?

Juppé: c’est la politique qu’il faut changer ; pas seulement le gouvernement, avec Juppé à la tête ?

Juppé est un connaisseur de la politique, il résume l’action du gouvernement : des pseudos chocs, d’abord de compétitivité, ensuite de simplification maintenant de moralisation. En fait, il sait que le gouvernement et la majorité PS n’ont  plus de crédibilité et que toute cela se terminera un jour par la mise en place d’un gouvernement d’union nationale (et –ou d’experts). Il faudra un personnage un peu crédible pour le diriger, il y en a très peu en France, il en fait partie. Ses déclarations ne sont pas anodines, une sorte de posture de candidat potentiel. « Le président de la République serait bien inspiré de dire +je me suis trompé+ », a déclaré le maire UMP de Bordeaux sur Canal+. Selon lui, le pays vit « une crise politique grave » et « ce gouvernement n’a plus de crédibilité alors même qu’il y a des réformes extrêmement difficiles à faire ».   »Remanier, oui, à condition de changer de politique », a dit M. Juppé, évoquant une situation économique « gravissime ». « Remanier n’a de sens que si c’est pour engager une politique différente », a-t-il souligné, en affirmant que « la boîte à outils du président de la république n’est pas à la hauteur » de la situation.  Alain Juppé a notamment demandé au gouvernement de « cesser de matraquer » et de « stigmatiser les entreprises ».  Jugeant « le pouvoir complètement déboussolé », Alain Juppé a ironisé sur « le grand patouillage » dans la majorité depuis les aveux de l’ancien ministre du Budget, et notamment sur « le choc de moralisation » annoncé, après « le choc de compétitivité et le choc de simplification ».  A propos de l’affaire du compte suisse de Jérôme Cahuzac, l’ancien Premier ministre a estimé qu’il restait « des questions » auxquelles le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, devait répondre « de façon plus explicite qu’il ne l’a fait ».  M. Cahuzac a commis « une faute inqualifiable », selon M. Juppé. « Maintenant, il redresse apparemment la tête et prétend rester sur son siège de député. C’est inacceptable », a-t-il ajouté. Même si légalement Jérôme Cahuzac a le droit de revenir à l’Assemblée nationale, « il faut qu’il s’écarte complètement de la vie politique », a dit M. Juppé, parlant d’une « question de morale ».  Interrogé sur les moyens d’éviter à l’avenir ce genre d’affaire, M. Juppé a indiqué qu’il fallait « sans doute être plus vigilant dans le choix des principaux responsables des grands postes » comme le ministère de l’Economie ou celui du Budget. Il a cité l’exemple de « procédures d’audition » aux Etats-Unis pour les candidats à certaines fonctions.  Selon M. Juppé, il n’est pas forcément nécessaire de légiférer à nouveau, mais il convient plutôt de faire appliquer les textes existants.  Quant à un référendum, dont l’idée a été avancée par le PS, il risquerait fort, estime-t-il, de « se transformer en question de confiance pour ou contre le gouvernement ».

 

Budget de l’UE: un accord possible mais avec des coupes budgétaires

Budget de l’UE: un accord possible mais avec des coupes budgétaires

 

Un accord sera finalemenet trouvé (même avec retard) mais avec de sérieuses coupes budgétaires comme le voulait le  premier ministre britannique soutenu en faiat par la chancelière Merkel. Pour la France les réductions de budget se feront sur les retombées de la PAC.  La partie est loin d’être jouée et tout le monde s’attend à de longues et difficiles négociations jusqu’au bout de la nuit de jeudi à vendredi, voire jusqu’à samedi.  Elles risquent de faire passer à la trappe les autres sujets inscrits à l’ordre du jour du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.   »Si le temps nous est donné », le président François Hollande voudrait parler avec ses pairs de la situation au Mali, après l’intervention des forces françaises. Les dirigeants européens devraient également parler de la stratégie pour aider au suivi des Printemps arabes, et évoquer l’accord de libre-échange à négocier, notamment avec les Etats-Unis.  Il faudrait pour cela que les 27 s’entendent rapidement sur le budget européen. « Il y a urgence à trouver un accord », a averti le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, dans sa lettre d’invitation.  Il va mettre sur la table une nouvelle proposition dès l’ouverture du sommet. L’enveloppe serait de 960 milliards d’euros pour les crédits d’engagement, qui correspondent au plafond autorisé, et de 900 milliards d’euros pour les crédits de paiement, soit les dépenses effectives. La taille est sévère: 13 milliards en moins sur les engagements et 43 milliards en moins pour les paiements par rapport à sa proposition de novembre.  C’est ce que demandait le Premier ministre britannique David Cameron, qui ne raisonne qu’en termes de crédits de paiement, plus compréhensibles pour les citoyens. C’est également ce que souhaitait la chancelière allemande Angela Merkel.  Les coupes vont porter sur l’enveloppe destinée aux projets d’infrastructures, les frais de fonctionnement des institutions, les moyens d’actions du controversé Service d’action extérieure, mais aussi sur les budgets pour la Recherche et l’Innovation, l’aide au développement et l’aide destinée aux citoyens européens les plus pauvres.  Le Parlement européen a dit non. François Hollande, venu présenter mardi sa vision de l’Europe aux députés, a été mandaté pour refuser un tel compromis. « Vous demandez à un socialiste d’empêcher les conservateurs de faire un mauvais budget », a-t-il lancé aux élus du Parti populaire européen, qui l’avaient invité à user de son droit de veto. « Mais mon devoir est de rechercher un compromis », a-t-il expliqué.  Toute la négociation jeudi va consister à remonter la proposition de M. Van Rompuy afin de trouver un équilibre entre les positions les plus radicales et les lignes rouges du Parlement européen.  Un accord est donné pour certain. Outre l’image désastreuse pour l’Europe, un nouvel échec ferait des perdants, à commencer par l’Allemagne qui joue un milliard d’euros, soit le montant du rabais obtenu sur sa contribution pour la période 2007-2013.  La France et le Royaume-Uni en revanche pourraient se satisfaire d’une absence d’accord. Le rabais obtenu par Londres est inscrit dans les traités. Pour Paris, ce serait l’assurance de conserver le même niveau pour les aides agricoles, ce qu’elle n’a pas obtenu avec le projet de compromis sur la table.

 

Petroplus: reprise ou pas avec une participation « minoritaire » de l’Etat ?

Petroplus: reprise ou pas avec une participation « minoritaire » de l’Etat ?

Incertitude sur la reprise de Petroplus, il faudrait d’abord retrouver un repreneur, si c’était le cas, L’Etat est prêt à une participation « minoritaire » dans la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, a affirmé mardi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ajoutant que la piste d’un repreneur libyen restait sérieuse. Le ministre a assuré sur la radio RTL que le gouvernement attendait « plusieurs offres » de candidats à la reprise du site de Seine-Maritime, qui emploie 470 salariés, à quelques heures de l’expiration du délai fixé à mardi 17H00 pour le dépôt des offres auprès de l’administrateur judiciaire.  Au terme lundi soir d’une réunion de conseillers du Premier ministre Jean-Marc Ayrault avec l’intersyndicale de la raffinerie, Matignon a estimé « limitées » les chances de trouver un acheteur.   »Limité n’est pas impossible », a répliqué M. Montebourg, pour qui l’éventuel repreneur « investira certainement aux côtés de l’Etat, car nous sommes disponibles pour accompagner un offreur ».  Selon lui, l’Etat est disposé à participer « de façon minoritaire » dans la reprise, « parce qu’il faut des capitaux très importants pour réinvestir et rendre cette raffinerie performante ».  Le ministre a fixé deux conditions pour la reprise de la raffinerie: « beaucoup d’argent et du pétrole ».  Il souhaite que le repreneur provienne d’un pays producteur de pétrole et n’a pas écarté un groupe libyen. Cette piste a « toujours été sérieuse », a-t-il affirmé.   »Les pays producteurs ont intérêt aujourd’hui, alors que la production reprend (…) qu’ils veulent se repositionner sur le marché européen à chercher des lieux de raffinage à proximité de la distribution », a-t-il affirmé.  La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé de son côté mardi que l’exécutif « se prépare à tous les scénarios en attendant la fin des discussions ».   »Attendons donc la fin de la journée pour en savoir plus », a-t-elle déclaré sur France Info, sans écarter une fermeture du site.   »Nous aurons à cœur évidemment de veiller à ce que les salariés, s’il devait y avoir un plan social, puissent être accompagnés vers une transition, une reconversion professionnelle et l’employeur lui-même devra prendre un certain nombre d’engagements en la matière », a-t-elle souligné  Ouvert en 1929, le site de Petit-Couronne est menacé depuis plus d’un an: dans la foulée de l’effrondrement de sa maison mère Petroplus, la raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier 2012. Elle a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre, avec poursuite de l’activité pour deux mois.  L’intersyndicale appelle à un rassemblement devant la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne mardi midi.

 

Uranium : le Niger veut une hausse des prix avec AREVA

Uranium : le Niger veut une hausse des prix avec AREVA

 

Pour  Mahamadou Issoufou, le président du pays, dimanche sur TV5 Mondel’exploitation du minerai, qui constitue la principale ressource du pays, ne lui rapporte « que » 100 millions d’euros par an, soit 5% du budget national. « Ce n’est pas admissible », a martelé le président du quatrième pays producteur d’uranium.  Une complainte qui intervient une semaine après que le groupe français a annoncé une hausse de 5,5% de son chiffre d’affaires sur l’extraction d’uranium. Une progression liée notamment à la hausse de son prix de vente, et à une maîtrise grandissante des techniques d’extraction, faisant ainsi baisser les coûts de production.  D’après le président Issoufou, des discussions ont déjà cours avec le groupe. Il s’est dit ouvert à l’arrivée d’autres investisseurs que la France, seul étranger qui possède actuellement des champs au Niger. Interrogé sur un éventuel intérêt de la Chine sur cette ressource, il a répondu : « notre objectif est de diversifier nos partenaires dans l’extraction d’uranium ». La Chine qui, justement, annonce ce lundi 4 février être en mesure d’exporter ses propres EPR, des concurrents directs des réacteurs de dernière génération du Français. Pour Areva, le Niger est un partenaire de premier plan qui représente 20% de ses besoins en uranium. Pour certaines associations, ce serait même un tiers. Selon les publications du groupe, les 8 700 tonnes extraites en 2011 provenaient à parts égales du Niger, du Canada et du Kazakhstan.

 

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Sondage mairie Paris : NKM loin devant Dati , à égalité avec Fillon

Sondage mairie Paris  : NKM loin devant Dati , à égalité avec Fillon

La première adjointe du maire de Paris, candidate déclarée, gagnerait dans tous les cas de figure face au candidat UMP. Mieux, elle sortirait en tête du premier tour (avec 38 à 39% des suffrages) quel que soit le nom du challenger de droite. Qui est le mieux placé pour porter les couleurs de l’UMP l’an prochain à Paris? Poussé par ses amis parisiens depuis cinq ans, François Fillon recueillerait 28%. Un résultat en demi-teinte puisque dans une enquête similaire réalisée au début du mois de septembre dernier, il obtenait 33% des voix. Certains verront dans cette relative contre-performance un effet collatéral de la crise de l’UMP avant Noël. La surprise provient surtout de la percée de Nathalie Kosciusko-Morizet. Testée pour la première fois depuis que son nom circule chez les élus parisiens, l’ancienne ministre de l’Ecologie fait jeu égal avec François Fillon. Si Fillon semble peu tenté par une aventure municipale dans la capitale, NKM laisse ses amis pousser sa candidature tout en affirmant que sa priorité demeure la ville de Longjumeau, dans l’Essonne, qu’elle administre depuis 2008.En attendant les choix de François Fillon et Nathalie Kosciusko-Morizet, la candidature la plus crédible reste celle de Rachida Dati. La maire du VIIe arrondissement se prépare activement pour la primaire. Pour l’instant, elle peine à convaincre les Parisiens puisqu’elle obtiendrait  21% au premier tour si elle était tête de liste UMP. Testée aussi dans la primaire auprès d’un échantillon de sympathisants de droite (certes petit donc moins significatif), la députée européenne apparaît très en retard (8%) par rapport à Fillon (64%) et NKM (21%).

 

C. Boutin: « Les homos peuvent se marier mais avec une personne d’un autre sexe»

C. Boutin: « Les homos peuvent se marier mais avec une personne d’un autre sexe»

 

Le mariage homos, on croyait que Christine Boutin était contre ; pas du tout elle vient d’affirmer que les homos peuvent se marier ; mais avec une personne d’un autre sexe. Voilà un compromis qui arrangerait bien Hollande empêtré dans une question sociétale qui intéresse moins les français que la question du chômage. Non, les homosexuels, qui n’ont actuellement pas accès au mariage, ne sont pas discriminés. C’est ce qu’a assuré ce lundi Christine Boutin, avec un argument choc: puisque «le droit au mariage est ouvert à tout le monde», ils peuvent déjà «se marier, naturellement», mais «il faut qu’ils se marient avec une autre personne d’un autre sexe, pas avec le même sexe». «Le mariage assure, par la relation charnelle qui existera après, l’espérance de la naissance», a-t-elle poursuivi, sur iTélé. «C’est ça le mariage», a-t-elle insisté, jugeant que le mariage civil, «ce n’est pas une question d’amour». Ainsi, a-t-elle défendu, lors de la cérémonie «on ne vous demande pas de témoigner de votre amour, on vous demande la fidélité, la solidarité». La présidente du Parti chrétien-démocrate a par ailleurs demandé à nouveau à François Hollande d’organiser un référendum sur le sujet. «Les conséquences de ce texte sont très importantes, c’est un sujet de civilisation. Ça dépasse la majorité actuelle qui durera ce qu’elle durera, mais le texte, lui sera irréversible et changera les donnes de notre société», a-t-elle argué. Christine Boutin a enfin rappelé son ambition de manifester, le 13 janvier. «Je pense que nous serons plusieurs centaines de milliers de personnes», a-t-elle prévu

 

Les rapports de Cahuzac avec les labos pharmaceutiques

Les rapports de Cahuzac avec  les labos pharmaceutiques

 

Selon Le Parisien , Jérôme Cahuzac a fait pendant plusieurs années du conseil pour l’industrie pharmaceutique. Alors que le ministre du Budget, accusé par Mediapart, nie farouchement avoir détenu un compte en suisse chez UBS , cette activité de conseil dans le monde de la santé peut poser la question, pour un élu, d’éventuels liens d’intérêts avec l’industrie.  Dès avant le début de sa carrière politique en 1997, le chirurgien Cahuzac a noué des contacts avec les grands noms de l’industrie pharmaceutique, en tant que conseiller du ministre de la Santé Claude Evin, de 1988 à 1991, où il est en charge de la politique du médicament. « A l’époque, il était vraiment réservé, il ne voulait même pas nous rencontrer, comme si on était le diable. Mais il a fini par se décrisper. Par la suite, nous avions des contacts réguliers », s’amuse Daniel Vial, une figure incontournable du lobbying pharmaceutique (en tant qu’ex-dirigeant de la société PR, et aujourd’hui conseiller du directeur général de Sanofi). Jérôme Cahuzac fonde ensuite, avec son épouse Patricia, une très chic clinique de microgreffe des cheveux, à Paris, qui prospère. Mais surtout, le 11 octobre 1993, il crée Cahuzac conseil, société à responsabilité limitée, spécialisée dans le conseil en entreprise, et qui existe toujours. Dès les premières années, cette société se révèle très rentable, avec un bénéfice d’environ 150000 € par an. Selon nos informations, Jérôme Cahuzac a fait fructifier pendant plusieurs années son carnet d’adresses auprès des laboratoires. Sollicité, son entourage assume et apporte de nouvelles précisions sur ce sujet : « C’est vrai, Jérôme Cahuzac a fait du conseil pour la plupart des laboratoires pharmaceutiques en matière de politique du médicament et de refonte de la gamme de leurs produits. » Une activité qui en soi n’a rien d’illégal… mais qui peut poser la question d’éventuels conflits d’intérêts, car en 1997 il siégeait à l’Assemblée, où il fut même rapporteur spécial du budget de la santé. Son entourage répond très précisément sur ce point : « Quand il est devenu député, en 1997, il a mis ses contrats en sommeil, explique une collaboratrice. La meilleure preuve de son indépendance, insiste-t-elle, c’est qu’ensuite, à l’Assemblée, au cours des débats d’octobre 1998 sur le budget de la Sécurité sociale, il a bataillé contre les laboratoires. » Pourtant, la société de conseil n’est toujours pas dissoute.

 

Qui a couché avec Rachida Dati ? La justice enquête auprès de très nombreux suspects

Qui a couché avec Rachida Dati ? la justice enquête auprès de très nombreux suspects

La justice est débordée avec le procès intenté par l’ancienne ministre de la justice pour connaître le père de son enfanta. Un Suspect, Lucien Barrière, affirme être innocent, il indique de Rachida Dati a entretenu de nombreuses liaisons ; alors avec qui ? L’ensemble du gouvernement de Sarkozy, les parlementaires, les responsables de l’UMP, des patrons du CAC, d’autres encore ? Au ministère de la justice, on s’inquiète car les moyens actuels ne permettent pas de réaliser une enquête d’une telle dimension. On réclame déjà des effectifs en plus. Des emplois « d’avenir » notamment car il est clair que nombre de français vont eux aussi solliciter la justice pour connaître le vrai père de leur enfant. D’après l’INSEE, 10 millions de français pourraient être concernés. Hollande conscient du problème envisage même e créer un ministère de la paternité. On parle de DSK pour le portefeuille.  L’affaire avait affolé la presse people et défrayé la chronique judiciaire au début du mois d’octobre : peut-être son dénouement s’annonce-t-il enfin. Le tribunal de Versailles a ordonné mardi une expertise génétique pour déterminer si oui ou non, Dominique Dusseigne est le père de Zohra, 3 ans, la fille de Rachida Dati.  L’ex-garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy avait toujours tu l’identité du père de sa fille, mais Le Point.fr révélait début octobre qu‘elle avait assigné en reconnaissance de paternité le médiatique PDG du groupe Lucien Barrière, notamment propriétaire du Fouquet’s à Paris.  Elle dément dans la presse, porte plainte contre les titres qui ont glosé sur sa démarche. Las. L’affaire est relayée dans les médias. Lui conteste qu’il est le père. Il refuse d’ailleurs de se soumettre à un test ADN, en invoquant au nom du « doute raisonnable » les nombreuses autres relations qu’aurait entretenu Rachida Dati pendant son aventure avec elle. Quand l’expertise génétique aura été réalisée, le tribunal de Versailles fixera une autre date pour que se tienne une nouvelle audience de procédure. Pour autant, Dominique Desseigne n’est pas obligé de se soumettre au test de paternité puisqu’il suppose le consentement des personnes qu’il concerne . Pendant ce temps là la justice intraitable continue son travail, l’enjeu est maintenant national.

 

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