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Agriculteurs : Rencontre avec Bayrou le 13 janvier

 

Du fait de l’actualité politique et de la relative paralysie de l’État dans plusieurs domaines, la question agricole est passée au second rang. En cause aussi la difficulté pour les syndicats écoles de se rendre visible vis-à-vis de l’opinion publique avec des opérations spectaculaires mais sans pour autant créer un mouvement d’opinion qui se retournerait contre eux.
Il y a aussi et peut-être surtout les grandes divergences d’action voir même d’objectifs revendicatifs de la part des organisations syndicales agricoles. D’un côté on trouve la FNSEA classées plutôt au centre de l’autre la coordination rurale assez adroite et la confédération paysanne à gauche. Pas facile dans ces conditions de se retrouver sur un cahier revendicatif unifié même si certains problèmes sont communs. Par ailleurs l’opinion publique générale commence à être fatigué par le climat politique mais aussi par tous ceux qui participent de la déstabilisation du pays. Il y a de toute évidence une demande de stabilité et dordre.
Observons d’ailleurs que les organisations syndicales de salariés rencontrent les mêmes difficultés à mobiliser Lundi 13 janvier, le Premier ministre François Bayrou va recevoir tour à tour les représentants de la Confédération paysanne, de la Coordination rurale, de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, a appris franceinfo auprès de Matignon, vendredi 3 janvier. Cette annonce intervient alors que la Coordination rurale a confirmé qu’elle se prépare à rejoindre l’Île-de-France en tracteurs, dimanche.
Du fait de la crise politique, la plupart des promesses faites précédemment aux agriculteurs sont est suspendue , et cela depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, puis de la censure du gouvernement de Michel Barnier.
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Avec Macron, au mieux Une convention citoyenne bidon

Avec Macron, au mieux Une convention citoyenne bidon

 

Il est clair que le président de la république cherche de l’oxygène pour exister politiquement. En effet après la lamentable dissolution de l’Assemblée nationale, ses prérogatives se sont réduites comme peau de chagrin. En vérité le pouvoir a été transféré à un gouvernement instable et à une assemblée nationale complètement déstabilisée et immature. Et le président ne peut même pas intervenir même pour choisir un premier ministre qui lui convient.

Du coup, ses experts en communication lui ont  proposé de reprendre pour la énième fois l’idée d’une consultation.   » Les Français doivent trancher sur un certain nombre de sujets » a déclaré Macron sans préciser les formes de la consultation et encore moins leur objet. Preuve s’il en était qu’il s’agit uniquement d’une initiative politicienne visant à exister.

Le problème c’est que les référendums sont soumis à restrictions quant à leur objet et ne peuvent pas se substituer aux responsabilités des institutions. Le questionnement doit souvent tourner autour des questions d’évolution constitutionnelle. Comme déjà indiqué, Macron a déjà évoqué à plusieurs reprises le recours au référendum mais sans jamais tenir ses promesses. Le problème en effet c’est qu’il risque de perdre cette consultation très dangereuse qui pourrait se transformer en pour ou contre le départ du président. Aucun des récents présidents de la république n’a d’ailleurs voulu se soumettre à cet exercice dangereux.

Reste l’autre forme de consultation à savoir la convention citoyenne qui est à la démocratie ce que McDo est à la gastronomie. En effet il s’agit de choisir une petite centaine de citoyens environ savamment noyautés par des experts qui les orientent vers les perspectives préalablement définies. En fait il s’agit surtout d’une manière d’éviter de passer par l’obstacle des institutions et officielles vis-à-vis desquels Macron a toujours manifesté le plus profond mépris.

Les précédentes initiatives de convention citoyenne n’ont d’ailleurs pratiquement débouché sur rien du tout. Voir à cet égard le fameux grand débat qui n’a même pas été synthétisé !

Voeux Macron : J’ai fait une connerie…. mais j’en ferai d’autres d’autres avec les référendums

Voeux Macron : J’ai fait une connerie…. mais j’en ferai d’autres d’autres avec les référendums

Des vœux du chef de l’État qui enfin reconnaît quand même l’immense erreur de la dissolution de l’Assemblée nationale de juin dernier et comme pour s’excuser de citer aussi le bordel démocratique qui secoue d’autres pays comme si cela pouvait constituer une excuse.

Évidemment, il  lui fallait trouver un nouveau truc. C’est la promesse cette fois de référendums pour trancher sur « certains sujets ». Le seul problème c’est que la nature des sujets en cause n’a pas été précisée et que le seul sujet qui risque d’intéresser les Français c’est de savoir si on veut garder ou non ce chef de l’État immature.

Lors de ses voeux pour l’année 2025, le président Macron a déclaré que la dissolution de l’Assemblée nationale, qu’il a décidée en juin dernier, a apporté « davantage de divisions que de solutions » pour les Français.
Le chef de l’État a reconnu, lors de son allocution télévisée ce mardi 31 décembre, que la France comme l’Europe étaient confrontées à l’instabilité politique, avant d’esquisser une forme de regret sur la dissolution de l’Assemblé nationale décidée le 9 juin dernier.

La vérité c’est que le chef de l’État a perdu toute autorité tant au plan international qu’au plan national. En outre son champ d’action est réduit à l’extrême. Pour preuve, il n’a pas pu désigner le premier ministre qu’il souhaitait et Bayrou a su s’imposer. Une  une victoire toutefois à la Pyrus puisque le fameux socle commun de l’assemblée nationale s’est encore réduit comme peau de chagrin notamment du fait des affrontements entre éventuels futurs candidats à l’élection présidentielle: Attal, Édouard Philippe, Vauquiez , peut être Retailleau et d’autres.

En attendant la France est prise dans une sorte de piège de l’immobilisme et ne dispose pas de beaucoup d’espace de manœuvre au plan financier comme d’une façon générale au plan politique sauf peut-être pour une loi bidon concernant Mayotte . ( La reconstruction de l’ile   en deux ans !).

Macon a dû faire son acte de contrition. Ce qui évidemment dû lui coûtait énormément compte tenu de son égocentrisme pathologique.

« Je dois bien reconnaître que la dissolution à apporté davantage de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français », a déclaré  Emmanuel Macron depuis le palais de l’Élysée.

Emmanuel Macron a encore expliqué qu’il avait décidé de dissoudre l’Assemblée nationale en juin dernier « pour éviter l’immobilisme qui menaçait ». « La lucidité et l’humilité commandent de reconnaître qu’à cette heure, cette décision a produit plus d’instabilité que de sérénité et j’en prend toute ma part ».

Qu’il lance encore une idée farfelue celle qui consiste encore une fois sollicitée le corps électoral pour de vagues référendums sur de vagues sujets. De quoi ajouter encore un peu plus de bordel au bordel existant surtout compte tenu par ailleurs de l’irresponsabilité de nombre de responsables politiques actuellement qui se comportent comme dans une cour maternelle et n’ont pas mesuré l’ampleur de la crise qui se prépare au plan économique, financier et social.

 

Terreur en Russie avec la menace de 5 ans de prison pour les avocats de Navalny

Terreur en Russie avec la menace de 5 ans de prison pour les avocats de Navalny

Preuve de la terreur qui règne en Russie mais aussi du climat de peur qui affecte sans doute aussi les cercles dirigeants. Cinq ans de prison ont été requis contre les avocats de Navalny opposant  assassiné en prison.

 

Avec Bayrou , 67 % ne croient pas à un retour de la stabilité politique

Politique -Avec   Bayrou , 67 % ne croient pas à  un retour de la stabilité politique

 Un sondage L’Opinion en direct réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV révèle ce samedi 14 décembre que 67% des Français ne croient pas à un retour de la stabilité politique avec le futur gouvernement.

Sur un échantillon de 1.009 personnes interrogées, 40% voient l’arrivée de François Bayrou comme une « mauvaise chose », alors que 31% la considèrent au contraire comme une « bonne chose » (29% se disent sans avis).

52% des Français estiment que le gouvernement Bayrou ne parviendra pas à faire consensus avec les oppositions, tandis que 47% pensent à l’inverse qu’il y parviendra. En comparaison, le pronostic d’un accord est inférieur de 5 points par rapport à la nomination de Michel Barnier.

Dans l’attente d’un nouveau cap politique, une courte majorité de Français dépeint François Bayrou comme un homme capable de faire des compromis (54%) et sympathique (52%). Une partie des Français le considère également comme étant à l’écoute (48%), compétent (47%) et courageux (47%). En revanche, seuls 33% estiment qu’il est capable de réformer le pays.

 

Enfin, parmi les priorités d’actions des Français, le pouvoir d’achat reste en tête (55%). La préoccupation pour la dette publique progresse de 7 points en trois mois et s’installe en 2ème position (34%). Elle devance la santé (30%), la sécurité (26%) et l’immigration (24%).

La loi spéciale avec indexation de l’impôt sur le revenu ?

La loi spéciale avec  indexation de l’impôt sur le revenu ?

La bataille fait rage entre politique d’une part et constitutionnalistes d’autre part sur la question de savoir s’il convient ou non d’intégrer dans la loi spéciale la question de l’indexation du barème de l’impôt sur le revenu. Finalement pour l’instant la question est pendante. Notons paradoxalement que sans budget on a quand même augmenté les pensions des retraités pour des motifs d’indexation et au-delà.
La controverse juridique tournant à la querelle politique entre les soutiens du gouvernement, qui entendent illustrer les conséquences de la censure, et les oppositions, qui espèrent démontrer qu’elle ne pèsera pas sur ces contribuables.

 

Pour l’exécutif, qui s’appuie sur un avis du Conseil d’Etat, la manœuvre serait inconstitutionnelle, faisant sortir la loi spéciale de son cadre légal prévoyant une reconduction des impôts 2024.

Eric Coquerel, président LFI de la commission, a déclaré les amendements recevables, et en a lui-même déposé un, considérant que l’indexation pouvait respecter l’esprit de la loi, en permettant « de reconduire le même périmètre de personnes assujetties » à l’impôt sur le revenu qu’en 2024.

La  présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet qui jugera, ce weekend, de la recevabilité des amendements. « Elle prendra une décision juridique et non politique », souligne son entourage.

 

Avec la censure du gouvernement, l’euro plonge

Avec la censure du gouvernement, l’euro plonge

Le recours à l’article 49–3 pour valider le budget de la sécurité sociale et la motion de censure qui en découle provoque déjà des remous dans les milieux financiers. Première conséquence un tassement de l’euro.

En fin d’après-midi, la monnaie européenne tombait de 1,00% face au billet vert, à 1,0470 dollar, et perdait 0,16% par rapport à la devise britannique, à 82,91 pence pour un euro. Si la baisse n’est pas significative par contre la tendance, elle, est inquiétante

 

Liban :Israël aussi pour un cessez-le-feu avec Hezbollah

Liban :Israël aussi pour un cessez-le-feu avec Hezbollah 

Israël aurait approuvé le principe d’un cessez-le-feu avec le Hezbollah, la milice islamiste libanaise, lors d’un conseil de sécurité qui s’est tenu dimanche soir. C’est ce qu’affirme une source proche du dossier à la chaîne américaine CNN, recoupant une information transmise au média Axios par un haut responsable américain. 

Ce projet de cessez-le-feu inclurait une période de soixante jours, durant laquelle les militaires israéliens seraient priés de quitter le sud du Liban. Parallèlement, l’armée régulière libanaise se déploierait dans les zones proches de la frontière, tandis que le Hezbollah retirerait ses armes lourdes au nord du fleuve Litani. Israël a régulièrement demandé l’application de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU, souhaitant que le mouvement chiite libanais pro-iranien se retire au nord du fleuve Litani.

L’accord comprend un comité de surveillance dirigé par les États-Unis, afin de surveiller la mise en œuvre du processus et de remédier aux éventuelles violations.

Ce vendredi, Emmanuel Macron et Joe Biden s’étaient entretenus au sujet d’un possible cessez-le-feu au LibanCet accord permettrait à des centaines de milliers de civils des deux côtés de la frontière de rentrer progressivement chez eux.

Foot France Israël sous protection avec Macron et Barnier

Foot France Israël sous protection avec Macron et Barnier

En dépit des menaces des islamistes, la France a sans doute eu raison de maintenir le match de foot contre Israël à Paris. Une manière de refuser la politisation dans les enceintes sportives et plus généralement de dénoncer l’antisémitisme. Le dispositif de sécurité sera particulièrement renforcé

Dommage seulement que Israël est conseillé à ses ressortissants de ne pas participer à l’événement comme spectateur.

À l’occasion de la rencontre la France veut aussi affirmer ses valeurs républicaines et démocratiques.

Le président et le premier ministre iront soutenir l’équipe de France jeudi face à Israël, alors que ce match de Ligue des nations s’annonce à haut risque en raison du climat sous tension après des violences survenues à Amsterdam cette semaine.

Pour l’heure, un faible nombre de billets a été vendu, «entre 15.000 et 20.000» sur les 80.000 places disponibles du Stade de France.

Avec Trump, la fin de l’Europe ?

Avec Trump, la fin de l’Europe ?

Les rapports de force que Donald Trump devrait engager avec l’Europe ne seront pas « que » commerciaux, technologiques ou militaires. Ils porteront aussi sur la propagation des ressorts idéologiques et stratégiques qui ont « fait » sa victoire et consolideront la doxa des extrêmes droites. A terme, c’est la démocratie « en » et « de » l’Europe qui est en péril. 

Le champagne ne coule pas à flots dans les seuls bureaux de Viktor Orban à Budapest, de Robert Fico à Bratislava ou d’Eric Ciotti à Nice – l’un des rares parlementaires français à s’être publiquement prononcé en faveur de Donald Trump avant les élections. Il est sablé au sein de toutes les instances d’extrême droite en Europe – indépendamment des obédiences, des chapelles, des particularismes qu’elles représentent et qui pour l’heure fracturent leur unité politique -, tant le triomphe du candidat républicain est annonciateur, pour elles, de jours heureux. Et d’un avenir funèbre pour l’Europe.

Les rapports de force à prévoir seront d’ordres commercial – notamment avec l’instauration annoncée de nouveaux droits de douane -, énergétique, technologique, évidemment militaire et géopolitique avec en ligne de mire l’avenir de la guerre russo-ukrainienne et le spectre d’une déstabilisation des pays frontaliers en cas d’affaiblissement, lui aussi prévisible, de l’OTAN. Mais d’autres effets ceux-là sournois, souterrains, difficilement palpables, sont à redouter, qui pourraient mettre en péril le devenir même de l’Europe.

La stratégie de Donald Trump à l’égard du reste du monde est identique à celle qui a pavé sa campagne électorale : discréditer, affaiblir, anéantir l’opposant pour consolider sa propre puissance. Une stratégie valable pour lui-même comme pour les Etats-Unis, qui pourraient s’employer sans réserve à fragiliser l’Europe. Plus précisément à miner l’institution européenne (l’UE) tout en épargnant les pays européens qui, eux, constituent un marché capital pour la santé de l’économie américaine – sur laquelle il a fondé sa doxa.

A cette fin, il semble inéluctable que Donald Trump et son administration esquiveront le dialogue direct avec l’UE au profit de relations bilatérales auprès de chaque pays. Cette méthode, logique avec sa culture anti-universaliste, son hostilité au multilatéralisme, fut déjà prégnante lors de son premier mandat. Et elle épouse l’adage simpliste mais « efficace » de diviser pour mieux régner - le Premier ministre Michel Barnier n’est pas dupe, qui dans ses premières réactions met en garde les Européens contre la tentation du « chacun pour soi ».

Ses répercussions sont à plusieurs détentes. Les régimes « pro-Trump » pourraient être privilégiés, dopés aux opportunités commerciales et aux subsides américains, consolidant alors leur économie et, consubstantiellement, leur idéologie. Or sur quels ressorts la victoire du milliardaire s’est-elle fondée ? La xénophobie, le racisme, la chasse aux immigrés, le discrédit des minorités, le rejet des oppositions. Le nationalisme, la tentation isolationniste voire sécessioniste. Le climato-scepticisme et le climato-dénialisme. L’évangélisme dérégulateur, la culture de l’individualisme, le mythe consumériste et matérialiste. La résurgence masculiniste, l’aliénation des libertés dictée par le fanatisme religieux et la défense de la « civilisation judéo-chrétienne ». La consécration de la post-vérité, l’outrance verbale, la rhétorique du simplisme disqualifiant celle de la complexité. La dépréciation systématique des élites, des experts et de l’état de droit. Le couronnement de l’hubris et le mythe de la figure libératrice…

Oui, la liste est longue des ressorts qui ont « construit » le triomphe de Trump et qu’il s’emploiera à propager en Europe – l’ensorcellement technologiste, anthropocentriste et scientiste connait une symptomatique illustration avec l’axe Giorgia Meloni/Elon Musk. Ressorts qui caractérisent déjà plusieurs régimes au sein de l’UE – à des degrés divers, outre la Hongrie et la Slovaquie, l’Italie et l’Autriche. Et ressorts auxquels il faut ajouter deux autres, non moins délétères : la parole décomplexée et la banalisation de l’impensable qu’incarnent le successeur de Joe Biden vont sédimenter encore plus puissamment dans chacun des pays d’Europe où les formations d’extrême droite poursuivent leur enracinement. Certaines, comme le Rassemblement national en France, étant même aux portes du pouvoir - laquelle n’a pas attendu le séisme de ce 5 novembre américain pour appuyer sa propre infusion des consciences de cette efficace méthode de légitimation via la normalisation. L’exemple Trump est prêt à ramifier les esprits européens. C’est-à-dire à contaminer les consciences et à polariser, à séquestrer les futurs débats politiques et électoraux.

Ce qui vient de se produire outre-Atlantique constitue bel et bien un péril pour la stabilité et l’avenir de la démocratie en Europe. Les moins pessimistes argueront que ces menaces exercées sur le continent en général et l’Union européenne en particulier peuvent susciter un sursaut, propice à solidariser davantage les pays de l’UE, à les contraindre à une prise de conscience des retards et des dysfonctionnements qui les pénalisent sur la scène internationale. C’est négliger un anachronisme insoluble : le temps, long, d’une supposée réaction disqualifie l’hypothèse face au temps, presque instantané, des mesures que l’administration américaine – soutenue par un Sénat lui aussi « bleu » – est susceptible de déployer brutalement.

L’écart de puissance (politique, économique, financière, technologique, militaire) entre les Etats-Unis et l’Europe n’est pas nouvelle. Les conséquences sont mesurées lorsque les régimes des deux rives de l’océan s’accordent globalement sur un même mantra démocratique, sur une conception globalement partagée des enjeux pour la planète. Elles sont annonciatrices d’un inconnu potentiellement tragique lorsque ces visions divergent radicalement. Du réchauffement climatique au Proche-Orient en passant par Taïwan et bien sûr l’Ukraine, certaines raisons d’être saisi de tétanie sont d’ores et déjà évidentes. Celles qui noircissent l’avenir civilisationnel de l’Europe sont moins spectaculaires. Mais pas moins dévastatrices. La démocratie en Europe et la démocratie de l’Europe semblent désormais, comme jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, menacées.

Europe : la Banque de France redoute des conséquences négatives avec Trump

Europe : la Banque de France redoute des conséquences négatives avec Trump

Il est clair que si Trump applique son programme il faudra prendre en compte les effets de la nouvelle étape de protectionnisme des États-Unis, ce qui se traduira notamment une baisse de croissance et davantage d’inflation. La compétitivité européenne va se trouver mécaniquement affectée et la baisse des échanges économiques va peser négativement sur l’activité.

La victoire de Donald Trump «augmente les risques pour l’économie mondiale», a estimé mercredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, soulignant la nécessité d’une «remobilisation européenne». «Je crois que le résultat de l’élection américaine augmente à la fois les risques pour l’économie mondiale et la nécessité d’une remobilisation européenne», a commenté le gouverneur lors d’une conférence à Lyon.

Une administration Trump entrainera «probablement plus de protectionnisme», «ce qui signifie plus d’inflation, au moins aux Etats-Unis, et à priori moins de croissance partout dans le monde», a souligné le banquier central. Il a également relevé un déficit budgétaire américain probablement plus élevé et l’augmentation des incertitudes, ce qui risque également de peser sur la croissance. «L’élection américaine doit sonner le réveil européen» après «un long engourdissement», a commenté François Villeroy de Galhau, soulignant que «l’Europe aborde cette nouvelle donne avec des faiblesses évidentes», dont le «retard technologique» et la «division politique».

Macron en visite officielle au Maroc avec un humoriste douteux

Macron en visite officielle au Maroc avec un humoriste douteux

 

En visite officielle au Maroc, Macron a cru bon de s’entourer aussi d’un humoriste douteux  par ailleurs condamné par la justice. Une  nouvelle preuve de l’inconsistance politique totale de Macron .

En septembre 2023, Belattar cet humoriste douteux est condamné à quatre mois de prison avec sursis pour menaces de mort et crimes visant plusieurs personnalités du monde du spectacle entre 2018 et 2019.

Malgré cette condamnation, il est reçu par deux conseillers de l’Elysée en novembre 2023, quelques jours avant la grande marche contre l’antisémitisme.

« Sa présence ne vaut en aucun cas adhésion à ses idées », esquive-t-on à l’Élysée, rapporte Le Figaro. À la suite de la diffusion d’images où l’humoriste franco marocain apparaît complice avec le Ministre des Armées et des Anciens combattants Sébastien Lecornu, son entourage explique : « Le ministre ne le connaît pas. Au regard de sa tenue d’ailleurs, il l’a pris pour un technicien. Belattar attendait le cortège et est venu le féliciter pour son passage sur France 2 », relate CNews. En cause, la personnalité sulfureuse du Franco Marocain, condamné en 2023 à quatre mois de prison avec sursis pour menaces de mort.

Et cet humoriste serait un conseiller régulier de Macron en matière de politique étrangère !

Avec Trump, tous les délires sont permis

Avec Trump, tous les délires sont permis

À quelques jours du vote pour le 47e présidant des États-Unis, certains milliardaires anticipent une victoire de Trump et font de leur mieux pour avoir ses bonnes grâces. Par Michel Santi, économiste (*). ( dans « La Tribune »)

Lors de sa première candidature à la Présidentielle, en 2016, Trump ne cessait de livrer certains médias importants à la vindicte populaire. Ses cibles privilégiées furent CNN dont il qualifiait les informations de « fake news » et de « garbage » (ordures), ainsi que le Washington Post traité de honte du journalisme (« A disgrace to journalism »). Après la victoire de Trump, le Post s’était érigé comme grand gardien de la démocratie. Le quotidien, fondé en 1877, se montrait tout à la fois déterminé et agressif dans la dénonciation des excès trumpistes, s’attirant les foudres du Président en exercice qui menaça à de nombreuses reprises – et en personne – Jeff Bezos, son propriétaire qui était évidemment à la manœuvre.

« Ils auront des problèmes, si je deviens Président », martelait Trump durant cette campagne à l’attention du Post et de CNN, dont les reportages et les éditorialistes lui étaient hostiles. «Ils auront tant de problèmes», poursuivant que – devenu Président – il bloquerait l’imminent projet de fusion entre Time Warner, propriétaire de CNN, avec AT&T. Trump et ses partisans accusaient CNN de conspirer à des suppressions de votes, et d’appartenir à une «structure de pouvoir» qu’il s’efforcerait de démanteler, car « mon administration n’autorisera pas cette opération de fusion ».

De fait, le Département de la Justice américain poursuit en novembre 2017 AT&T-Time Warner et bloque leur fusion. Quelques mois plus tard, par ailleurs, les pressions exercées par Trump sur les services postaux US aboutissent à une augmentation de leurs tarifs appliqués envers Amazon, pendant que le Président en exercice twittait que les frais de livraison de cette société augmenteraient, provoquant une plongée boursière du titre de l’ordre de 60 milliards de dollars.

 

Début 2022, et alors que Trump semble s’installer comme seul candidat valide des Républicains à la Maison-Blanche, CNN licencie Jeff Zucker, son rédacteur en chef, et le remplace par Chris Licht, présenté comme «plus neutre» envers le candidat Trump. Le nouvel arrivant fait en effet preuve de tant de mansuétude, et s’attelle à renvoyer plusieurs journalistes critiques de Trump. Tant et si bien qu’il finit par être remercié, suite à une révolte de sa rédaction.

De son côté, Mark Zuckerberg, patron de Meta, pourtant adversaire historique de Donald Trump, ne cache pas (lors d’une interview sur You Tube) son admiration publique pour Trump qui se relève suite à l’attentat raté contre sa personne. « Après avoir été visé au visage, poing en l’air face au drapeau américain, sa réaction est un des gestes les plus courageux que j’ai pu voir dans ma vie » (one of the most badass things I’ve ever seen in my life), balbutie Zuckerberg.

Le Washington Post, pour sa part, était sur le point de soutenir publiquement la candidature de Kamala Harris, suite à une discussion entre les rédacteurs qui avaient même préparé le texte. Pourtant, par la voix de son directeur de la rédaction, Will Lewis, le Post vient tout juste de déclarer qu’il ne se prononcera finalement en faveur d’aucun candidat. Décision prise à l’évidence par Jeff Bezos qui cherche à ménager ses intérêts en cas de victoire de Trump, dont il était pourtant farouchement opposé ces dernières années.

Il y a quelques jours encore, Mariel Garza, éditorialiste très connue d’un autre organe de presse, le Los Angeles Times, démissionne de son poste en guise de protestation, car son directeur éditorial bloque le papier où elle s’apprêtait à soutenir Harris.

Après Elon Musk, après Peter Thiel, entrepreneur et investisseur, cofondateur de PayPal et de Palantir, connu pour son influence dans la Silicon Valley, les méga patrons américains tombent comme un jeu de dominos dans l’escarcelle de Trump. Sous nos yeux, les entrepreneurs les plus brillants de leur génération basculent, voire affichent leur soumission, ne laissant quasiment pas d’autre choix aux leaders de l’économie moins puissants et moins médiatiques qu’eux. Quant à ceux qui ne peuvent se résoudre à soutenir publiquement, par dégoût de lui, le candidat Trump, ils s’abstiennent et restent muets par peur de représailles si et quand il sera élu.

L’historien Timothy Snyder, dans son ouvrage On Tyranny, avait théorisé ce phénomène où les citoyens, anticipant et se conformant à un régime sans même y être contraints, facilitent et renforcent son pouvoir. En effet, c’est lorsque des individus ou des groupes adoptent volontairement – et de manière proactive – des comportements conformes aux attentes (ou aux attentes supposées) de ceux qui détiennent le pouvoir, avant même que des ordres ou que des instructions n’aient été données, que l’on identifie cette obéissance anticipatrice (« Anticipatory obedience »).

Il s’agit là d’un acte de soumission volontaire qui renforce les pouvoirs autoritaires, car la population exerce sur elle-même un autocontrôle et une autocensure, qui réduit ainsi le besoin de coercition. Affligeant pour cette grande démocratie américaine, et aussi accessoirement pour le Washington Post. C’est ce grand quotidien qui avait dévoilé les scandales du « Watergate », des « Pentagon papers ». Lui dont le slogan depuis 165 ans est – ou était – « La démocratie meurt dans les ténèbres » (« Democracy dies in darkness »).

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il vient de publier un ouvrage critique sur la Banque centrale suisse : BNS : une banque centrale ne devrait pas faire ça. Son fil Twitter.

Agences de notation Fitch :BBB confirmé pour l’Italie, avec perspective positive

Agences de notation Fitch :BBB confirmé pour  l’Italie, avec perspective positive

Alors que la France s’attend un déficit de 6%  pour l’année en cours, l’Italie ancien mauvais élève de l’Europe ramène son déficit public à 3,7 %. Conséquence :L’agence de notation Fitch a annoncé vendredi maintenir la notation de la dette publique italienne à l’échelon «BBB» mais faire passer sa perspective de «stable» à «positive» du fait de bonnes performances budgétaires et respect des engagements européens.

 

Une analyse renforcée par «des signes de croissance potentielle plus élevée et un contexte politique plus stable». Fitch anticipe notamment un déficit public de 3,7% pour l’année en cours, contre 4,7% anticipé en avril dernier et s’attend à voir l’Italie réaliser un excédent budgétaire primaire, c’est-à-dire avant le paiement du service de la dette.

La fin du travail avec l’intelligence artificielle ?

La fin du travail avec l’intelligence artificielle ?

 

 

La montée en puissance de l’intelligence artificielle entraîne des révolutions technologiques qui donnent le tournis en Californie, à ses meilleurs élèves : les salariés de la tech, constate Corine Lesnes, dans sa chronique au « Monde » 

Au tournant des années 2010, l’avènement de la voiture sans chauffeur faisait les gros titres. Le phénomène était imminent. « Une réalité », annonçait le New York Times en mai 2012. Les sociologues prédisaient la « fin du travail » tel que la civilisation occidentale le concevait depuis la révolution industrielle, à la suite de l’économiste Jeremy Rifkin dont le livre de 1995, La Fin du travail (La Découverte, 1997), explorait les conséquences de l’automatisation sur le marché de l’emploi.

Rien d’aussi spectaculaire n’a immédiatement suivi. Pendant deux décennies, la voiture sans chauffeur est restée au stade d’expérimentation, pour ne pas dire de mirage. Le taux de chômage n’a pas explosé, au contraire. Nous nous sommes habitués aux effets de manche des ploutocrates de la tech : coloniser Mars, occuper le métavers… Au risque de se retrouver blasés, et de négliger de prendre acte des révolutions, bien réelles, qui sont désormais parmi nous.

Aujourd’hui, les taxis autonomes circulent dans cinq villes américaines, sans anicroche ni accident (mais pas encore par tous les temps). A San Francisco, les Waymo (voiture sans conducteur) de Google sont devenues une attraction touristique au même titre que les cable cars de la fin du XIXe siècle. Et chaque trajet urbain conduit par un chauffeur fantôme suscite le même ébahissement : « wow », comme disent les Américains.

Quant à la « fin du travail » traditionnel, celle-ci n’est plus une vue de l’esprit, mais un phénomène en voie de banalisation du fait de la fulgurante accélération de l’intelligence artificielle (IA). Faut-il s’en plaindre ? Les « techies » sont en première ligne, cette fois, de la « disruption » causée par leurs propres inventions. Depuis trois ans, les charrettes se succèdent dans le secteur des technologies : 165 000 licenciements en 2022 ; 264 000 en 2023, un record ; 141 000 encore cette année, entre janvier et le 11 octobre, émanant de 468 entreprises.

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