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Quelle « compétitivité » avec 59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

Quelle « compétitivité » avec  59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

 

Si certains secteurs souffrent également d’un manque d’effectifs par contre globalement le nombre de fonctionnaires étouffent complètement la compétitivité de l’économie et plombe les finances publiques. Pour remédier à cette situation il faudrait évidemment remettre en cause  les missions de l’État et les moyens de l’assurer. C’est la dramatique faiblesse de la France avec son armée de fonctionnaires à tous les niveaux nationaux, régionaux, départementaux et locaux qui explique les difficultés et les déficits structurels. Une armée qui pèse évidemment lourdement sur les finances publiques mais qui en outre génère procédures kafkaïennes dans tous les secteurs de la vie économique et sociale voir sociétale ( exemple les mineurs isolés). Le problème des fonctionnaires est existentielle; les effectifs justifient et nourrissent l’objet social. Plus personne dans l’Etat ne parvient à maîtriser le phénomène. Et pas davantage au plan local avec notamment des armées de jardiniers jusque dans les plus petites communes avec évidemment le double au moins d’effectifs qui seraient nécessaires. Comme si faire pousser les jonquilles relevaient des missions régaliennes.

Selon les chiffres publiés par l’Insee, jeudi 29 février, l’emploi salarié dans la fonction publique augmente de nouveau sur un an, avec une augmentation de + 0,4 % (soit la création de 24 500 emplois) au quatrième trimestre, après une augmentation de 0,2 % au trimestre précédent (+ 9 300 emplois). En tout, il dépasse de 1 % son niveau de l’année dernière, avec une augmentation de 58 700 fonctionnaires, et de 1,8 % son niveau d’avant la crise sanitaire (+ 104 400 emplois).

Ainsi, l’emploi salarié total a augmenté de 0,6 %, soit 150 000 postes en plus, dont 0,4 % dans le privé. Par rapport à fin 2019, avant la crise sanitaire, l’augmentation est de 5 % avec près de 1,3 million d’emplois supplémentaires. Durant les trois derniers mois de 2023, l’emploi salarié est resté stable, avec une très légère hausse du nombre d’emplois (+ 11 900) par rapport au trimestre précédent.

Economie: Quelle « compétitivité » avec 59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

Economie: Quelle « compétitivité » avec  59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

 

Si certains secteurs souffrent également d’un manque d’effectifs par contre globalement le nombre de fonctionnaires étouffent complètement la compétitivité de l’économie et plombe les finances publiques. Pour remédier à cette situation il faudrait évidemment remettre en cause  les missions de l’État et les moyens de l’assurer. C’est la dramatique faiblesse de la France avec son armée de fonctionnaires à tous les niveaux nationaux, régionaux, départementaux et locaux qui explique les difficultés et les déficits structurels. Une armée qui pèse évidemment lourdement sur les finances publiques mais qui en outre génère procédures kafkaïennes dans tous les secteurs de la vie économique et sociale voir sociétale ( exemple les mineurs isolés). Le problème des fonctionnaires est existentielle; les effectifs justifient et nourrissent l’objet social. Plus personne dans l’Etat ne parvient à maîtriser le phénomène. Et pas davantage au plan local avec notamment des armées de jardiniers jusque dans les plus petites communes avec évidemment le double au moins d’effectifs qui seraient nécessaires. Comme si faire pousser les jonquilles relevaient des missions régaliennes.

Selon les chiffres publiés par l’Insee, jeudi 29 février, l’emploi salarié dans la fonction publique augmente de nouveau sur un an, avec une augmentation de + 0,4 % (soit la création de 24 500 emplois) au quatrième trimestre, après une augmentation de 0,2 % au trimestre précédent (+ 9 300 emplois). En tout, il dépasse de 1 % son niveau de l’année dernière, avec une augmentation de 58 700 fonctionnaires, et de 1,8 % son niveau d’avant la crise sanitaire (+ 104 400 emplois).

Ainsi, l’emploi salarié total a augmenté de 0,6 %, soit 150 000 postes en plus, dont 0,4 % dans le privé. Par rapport à fin 2019, avant la crise sanitaire, l’augmentation est de 5 % avec près de 1,3 million d’emplois supplémentaires. Durant les trois derniers mois de 2023, l’emploi salarié est resté stable, avec une très légère hausse du nombre d’emplois (+ 11 900) par rapport au trimestre précédent.

Quelle « compétitivité » avec 59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

 Quelle « compétitivité » avec  59 000 nouveaux fonctionnaires en 2023 !

 

Si certains secteurs souffrent également d’un manque d’effectifs par contre globalement le nombre de fonctionnaires étouffent complètement la compétitivité de l’économie et plombe les finances publiques. Pour remédier à cette situation il faudrait évidemment remettre en cause tellement les missions de l’État et les moyens de l’assurer. C’est la dramatique faiblesse de la France avec son armée de fonctionnaires à tous les niveaux nationaux, régionaux, départementaux et locaux qui explique les difficultés et les déficits structurels. Une armée qui pèse évidemment lourdement sur les finances publiques mais qui en outre génère procédures kafkaïennes dans tous les secteurs de la vie économique et sociale voir sociétale ( exemple les mineurs isolés). Le problème des fonctionnaires est existentielle les effectifs justifient et nourrisse l’objet social. Plus personne dans l’état ne parvient à maîtriser le phénomène.

Selon les chiffres publiés par l’Insee, jeudi 29 février, l’emploi salarié dans la fonction publique augmente de nouveau sur un an, avec une augmentation de + 0,4 % (soit la création de 24 500 emplois) au quatrième trimestre, après une augmentation de 0,2 % au trimestre précédent (+ 9 300 emplois). En tout, il dépasse de 1 % son niveau de l’année dernière, avec une augmentation de 58 700 fonctionnaires, et de 1,8 % son niveau d’avant la crise sanitaire (+ 104 400 emplois).

Ainsi, l’emploi salarié total a augmenté de 0,6 %, soit 150 000 postes en plus, dont 0,4 % dans le privé. Par rapport à fin 2019, avant la crise sanitaire, l’augmentation est de 5 % avec près de 1,3 million d’emplois supplémentaires. Durant les trois derniers mois de 2023, l’emploi salarié est resté stable, avec une très légère hausse du nombre d’emplois (+ 11 900) par rapport au trimestre précédent.

Avec Poutine: Les pires moments du stalinisme

Avec Poutine: Les pires moments du stalinisme

 

Depuis le début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a considérablement durci la répression des opposants politiques, qui subissent les pires traitements dans l’arbitraire le plus total, explique dans le Figaro l’historien spécialiste de l’Union soviétique et président de Mémorial France*.

*Directeur de recherche au CNRS et président de Mémorial France, Nicolas Werth a consacré de nombreux ouvrages remarqués à l’histoire de l’Union soviétique. Il a publié « Poutine historien en chef » (Gallimard, coll. « Tracts », 2022).

 La mort d’Alexeï Navalny était redoutée par beaucoup depuis son emprisonnement en Sibérie et une précédente tentative d’empoisonnement. L’annonce de son décès vous a-t-elle surpris ?

Nicolas WERTH. – Malheureusement, l’annonce n’a pas vraiment surpris tous ceux qui connaissent le système carcéral russe aujourd’hui et l’horreur du traitement qu’on y inflige aux détenus. Depuis son incarcération, Alexeï Navalny avait été envoyé 27 fois au mitard, dans des cellules d’isolement très petites avec un sol en ciment et une simple planche pour s’allonger. Les prisonniers sont soumis à l’arbitraire le plus total, de la part des gardiens mais aussi des détenus. Car on retrouve cette pratique qui avait lieu au goulag …

 

Politique: Risque de guerre avec la Russie

Politique: Risque de guerre avec  la Russie

 

Tant que le conflit ukrainien dure, la Russie ne peut pas se permettre un second front en Europe (moyens, effet de surprise, etc.). La guerre finie, le Kremlin, fort des leçons tirées du conflit ukrainien, travaillera à reconstituer ses stocks et ses équipements, de façon à préparer le prochain assaut sur les anciennes républiques soviétiques, probablement avec une attaque sur les pays baltes, membres de l’OTAN. On entrerait dans une nouvelle dimension. ( extrait du site « Slate »)

L’économie de l’OTAN est à peu près vingt fois plus importante que celle de la Russie, celle de l’Europe dix fois. Et pourtant, à titre de comparaison, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Italie ne peuvent aligner qu’un maximum de 1.000 chars de combat, contre 6.000 à 7.000 chars russes. Depuis février 2022, l’armée russe aurait perdu plus de 2.600 tanks, donc 2,5 fois le total de l’arsenal équivalent des quatre plus grosses économies d’Europe!

Et les usines russes fonctionnent à pleine capacité: Russes produisent en ce moment soixante chars d’assaut par mois, ce qui signifie qu’ils sont capables de fabriquer en un trimestre la totalité des tanks français! Rarement dans l’histoire a-t-on vu un tel décalage entre la puissance économique et la production d’armement.

Et, après le choc de février 2022, au lieu de se résorber, ce décalage s’accentue… Ainsi, les rapports alarmistes se multiplient, d’abord aux États-Unis et au Royaume-Uni. Mais c’est la publication en novembre 2023 d’un rapport du Conseil allemand sur la politique étrangère (DGAP), un groupe de réflexion basé à Berlin, qui a fait couler beaucoup d’encre. L’institut berlinois imagine cinq scénarios de réponse de l’OTAN face au danger du réarmement russe, avec une menace maximale estimée entre cinq et dix ans.

Les analystes du DGAP préconisent une force de l’OTAN de 300.000 hommes à haut niveau de préparation (contre 10.000 soldats répartis dans huit groupements tactiques en Europe de l’Est). Or, ce chiffre avait déjà été annoncé par Jens Soltenberg, secrétaire général de l’OTAN, il y a plus d’un an en juin 2022, mais rien n’a avancé.

Pour Jacek Siewiera, chef du Bureau de sécurité nationale polonais, un délai de cinq à dix ans avant la prochaine attaque russe est trop «optimiste». Il estime le risque entre trois et cinq ans. Le réarmement russe est beaucoup trop rapide, la procrastination des pays d’Europe occidentale réelle et la position américaine trop imprévisible. Alors, que faire? Pour le moment, en Europe, seule la Pologne, l’Estonie et la Lituanie semblent prendre la mesure de la menace.

Avec un budget de 4% de son produit intérieur brut (PIB) qu’elle s’était engagée à dépenser en 2023 en matière de défense, la Pologne est le seul pays européen qui a clairement joint la parole à l’acte. Initié par le gouvernement ultra-conservateur et nationaliste de Mateusz Morawiecki, l’effort polonais de réarmement (armée passant de 115.000 à 300.000 hommes, achats de 96 hélicoptères Apache, 116 tanks Abrams, de lance-missiles Himars…) est poursuivi, voire même accéléré, par le nouveau gouvernement de centre-gauche de Donald Tusk.

Par contraste, l’Allemagne, qui parlait en février 2022 d’un investissement additionnel de 100 milliards d’euros, a en réalité investi 1,5 milliard pour le moment. Le Royaume-Uni a seulement augmenté son budget défense de 5 milliards de livres (environ 5,8 milliards d’euros) et continue à diminuer la taille des effectifs dans tous les corps de son armée.

Quant à la France, la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 prévoit un budget de 413,3 milliards d’euros, soit 40% de plus que les 295 milliards d’euros de la précédente LPM –mais ces montants résisteront-ils aux coupes de Bercy? Tout se passe comme si la Pologne et les pays baltes vivaient dans un temps historique distinct de celui des pays d’Europe occidentale.

À une situation déjà complexe viennent s’ajouter d’autres variables. La première, c’est Taïwan. Dans son discours du Nouvel An, le président chinois Xi Jinping a renouvelé son vœu de réunification de l’île avec la Chine continentale. Selon les analystes américains, la Chine atteindra un degré de modernisation et de projection militaire «optimal» vers 2026-2028. Tandis que les États-Unis seraient prêts à une guerre aéronavale de grande ampleur dans le Pacifique à partir de 2028-2029 (programme Next Generation Air Dominance de développement d’un nouveau chasseur, nouveau bombardier stratégique B-21 Raider, etc.).

Ensuite, il y a la nouvelle dégradation des relations sur la péninsule coréenne, avec, en parallèle, l’aide de la Corée du Nord à la Russie. Et enfin, il y a l’énigme Donald Trump. On sait que l’ancien président des États-Unis, s’il est «réélu», accélérera encore davantage les dépenses militaires, tout en restant hostile à la guerre.

Au Proche-Orient, on connaît déjà sa politique: il offrira un soutien encore plus inconditionnel à Israël. En Asie, Donald Trump cherchera à contenir les ambitions de la Chine. Et il cessera l’aide à l’Ukraine, tout en cherchant une solution négociée à la guerre, offrant la voie libre à Vladimir Poutine pour relancer ses ambitions. Or, même si Donald Trump n’est pas élu, les États-Unis ne pourront pas conduire trois guerres simultanément. Or, entre Israël, Taïwan et l’Ukraine, le choix des Républicains est déjà fait.

Ainsi, la Chine a tout intérêt à soutenir la Russie sur le théâtre européen, de façon à mobiliser les États-Unis sur plusieurs fronts. La Russie pourrait être tentée d’encourager l’ouverture d’un nouveau conflit sur la péninsule coréenne pour les mêmes raisons, ce qui n’arrangerait pas la Chine, peu amène à l’idée d’une guerre à sa frontière. Et si Vladimir Poutine et Benyamin Netanyahou, pour des raisons «opposées», souhaitent à tout prix la victoire de Donald Trump, ce n’est pas nécessairement l’avis de la Chine, soucieuse d’un possible désengagement sur le front européen qui n’arrangerait pas ses affaires.

Il y a trois décennies, la fin de la Guerre froide a correspondu en Europe à une explosion de l’endettement et des dépenses sociales, en grande partie liées au vieillissement des populations et à l’absence de croissance économique. Pour nombre de gouvernements de l’UE, les budgets de la défense sont devenus une variable comptable. Résultat: plus de trente ans de désarmement sans précédent dans l’histoire.

Si le choc de l’«opération militaire spéciale» de la Russie a suscité un légitime émoi et a permis l’envoi de dizaines de milliards de dollars/euros en aide financière et militaire à l’Ukraine, ceci s’est fait avant tout au détriment des stocks existants. On a donc beaucoup parlé et, à l’exception notable de la Pologne et de l’Estonie, les actes n’ont pas suivi les paroles. Les dirigeants européens n’ont pas encore compris la gravité de ce qui se passe en Russie: transformation du pays en économie de guerre, généralisation du discours ultranationaliste, endoctrinement à l’école, contrôle total des médias et de la société

Face au plus gros danger menaçant l’UE depuis la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction de l’appareil militaire européen est la première priorité du continent. Comme le dit le rapport du DGAP, la course contre-la-montre a déjà commencé.

Avec la Suède dans l’OTAN, l »Europe prépare la guerre, pour l’éviter

Avec la Suède dans l’OTAN, l »Europe prépare la guerre, pour l’éviter

 

Dans le bilan guerrier de Poutine,  il y aura sans doute la conquête de quelques territoires à majorité russophone. Ceci étant,  il y aura aussi le considérable renforcement de l’OTAN avec aujourd’hui l’adhésion de la Suède un pays longtemps non-aligné. D’autres pays de l’Europe la rejoindront le temps le moment venu y compris l’Ukraine. En effet la folie de Poutine qui consiste à reconstituer le grand empire russe va se manifester sur d’autres territoires et menacer de très près toute l’Europe. Pour éviter la guerre quoi de mieux que de la préparer surtout vis-à-vis d’un fou sanguinaire qui ne comprend que le rapport de force. Non seulement le champ géographique de l’OTAN va s’étendre mais on leur commence à prendre conscience qu’il ne faut plus compter entièrement sur l’aide des États-Unis  en prise à des troubles démocratiques et politiques.

 

L’adhésion de la Suède à l’Otan met ainsi fin à 200 ans de non-alignement militaire pour le pays nordique. Une politique de neutralité qu’elle avait officiellement adopté après la fin des guerres napoléoniennes au XIXe siècle. Tout en restant à l’extérieur de l’Organisation, Stockholm s’était néanmoins rapproché de l’Alliance atlantique en rejoignant le Partenariat pour la paix en 1994 et le Conseil de partenariat euro-atlantique en 1997.

Linvasion de l’Ukraine par la Russie a marqué un tournant spectaculaire conduisant au vote du Parlement, en mai 2022, et à une nette majorité en faveur d’une demande d’adhésion à l’Otan.

Et le gouvernement du 32e membre assure qu’il répondra d’ores et déjà à l’objectif de l’Otan d’atteindre 2% de son Produit intérieur brut (PIB) pour son budget défense dès 2024. La Suède a, en effet, longtemps investi massivement dans sa défense pour assumer sa neutralité avant de réduire ses dépenses après la fin de la guerre froide. Son budget défense a recommencé à augmenter en 2014 après l’annexion de la Crimée par la Russie. En 1990, ce budget représentait 2,6% du PIB, avant de se réduire jusqu’à 1,2% en 2020.

Concrètement, en combinant ses différentes branches, l’armée suédoise peut aligner quelque 50.000 soldats, dont environ la moitié sont des réservistes.

Dans les airs, elle s’appuie sur plus de 90 avions de chasse JAS 39 Gripen, du fabricant suédois Saab, et elle dispose d’une flotte de guerre en mer Baltique qui comprend plusieurs corvettes et sous-marins.

 

Politique -Macron : le roi du  » bla- bla  » avec les agriculteurs

Politique -Macron : le roi  du  » bla- bla  «   avec les agriculteurs

Macron qui était  attendu au salon envisageait un grand débat avec les agriculteurs. L’exercice lui a souvent réussi même si le show du président ressemble souvent un grand bla-bla où  il est le seul à s’exprimer pendant des heures . Un grand débat qui ressemble surtout un grand meeting où le président se met en valeur. Si on devait caractériser Macron, on pourrait retenir qu’il est l’inventeur des sortes  de grandes messes pseudo démocratiques qui visent surtout à contourner les  organisations représentatives. Ce qu’il qualifie de grand débat se réduit en général à un one-man-show bavard, confus et souvent condescendant.

Les organisations agricoles ne sont pas tombés dans le piège cette fois et la proposition de Macon a tourné au fiasco. En cause une participation particulièrement hétéroclite et des agriculteurs pour l’essentiel choisis avec soin comme dans les conventions citoyennes et autres machins type « conseil de refondation » .

Encore une fois on pourra mesurer le temps d’intervention des participants réduit un peu de choses d’autant plus que la plupart des intervenants ne sont pas préparés à l’exercice.

C’est bien entendu une caricature de la démocratie car il s’agit surtout d’un exercice visant à mettre en valeur l’orateur. Sur le fond , on assistera à l’exercice préféré des énarques. Parler parler pour ne rien dire, noyer le propos dans des explications pseudo- économiques , dire tout et son contraire et surtout endormir le public et les journalistes. Des journalistes toujours friands de ce genre de grand raout et toujours prêts à applaudir d’autant que la plupart n’en connaissent pas plus que le président.

On retiendra quelques phrases , on soulignera  le haut niveau d’intelligence du président et quelques promesses. Cela fera là Une de la presse pendant une journée et le lendemain on passe à autre chose en oubliant pendant longtemps le contenu du grand débat de ce président si intelligent qui  encore une fois aura réussi à  endormir. Ou la confusion entre intelligence et bonimenteur et la confusion entre courage et exhibitionnisme médiatique.

 

Politique : Risque de guerre avec la Russie

Politique : Risque de guerre avec  la Russie

 

Tant que le conflit ukrainien dure, la Russie ne peut pas se permettre un second front en Europe (moyens, effet de surprise, etc.). La guerre finie, le Kremlin, fort des leçons tirées du conflit ukrainien, travaillera à reconstituer ses stocks et ses équipements, de façon à préparer le prochain assaut sur les anciennes républiques soviétiques, probablement avec une attaque sur les pays baltes, membres de l’OTAN. On entrerait dans une nouvelle dimension. ( extrait du site « Slate »)

L’économie de l’OTAN est à peu près vingt fois plus importante que celle de la Russie, celle de l’Europe dix fois. Et pourtant, à titre de comparaison, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Italie ne peuvent aligner qu’un maximum de 1.000 chars de combat, contre 6.000 à 7.000 chars russes. Depuis février 2022, l’armée russe aurait perdu plus de 2.600 tanks, donc 2,5 fois le total de l’arsenal équivalent des quatre plus grosses économies d’Europe!

Et les usines russes fonctionnent à pleine capacité: Russes produisent en ce moment soixante chars d’assaut par mois, ce qui signifie qu’ils sont capables de fabriquer en un trimestre la totalité des tanks français! Rarement dans l’histoire a-t-on vu un tel décalage entre la puissance économique et la production d’armement.

Et, après le choc de février 2022, au lieu de se résorber, ce décalage s’accentue… Ainsi, les rapports alarmistes se multiplient, d’abord aux États-Unis et au Royaume-Uni. Mais c’est la publication en novembre 2023 d’un rapport du Conseil allemand sur la politique étrangère (DGAP), un groupe de réflexion basé à Berlin, qui a fait couler beaucoup d’encre. L’institut berlinois imagine cinq scénarios de réponse de l’OTAN face au danger du réarmement russe, avec une menace maximale estimée entre cinq et dix ans.

Les analystes du DGAP préconisent une force de l’OTAN de 300.000 hommes à haut niveau de préparation (contre 10.000 soldats répartis dans huit groupements tactiques en Europe de l’Est). Or, ce chiffre avait déjà été annoncé par Jens Soltenberg, secrétaire général de l’OTAN, il y a plus d’un an en juin 2022, mais rien n’a avancé.

Pour Jacek Siewiera, chef du Bureau de sécurité nationale polonais, un délai de cinq à dix ans avant la prochaine attaque russe est trop «optimiste». Il estime le risque entre trois et cinq ans. Le réarmement russe est beaucoup trop rapide, la procrastination des pays d’Europe occidentale réelle et la position américaine trop imprévisible. Alors, que faire? Pour le moment, en Europe, seule la Pologne, l’Estonie et la Lituanie semblent prendre la mesure de la menace.

Avec un budget de 4% de son produit intérieur brut (PIB) qu’elle s’était engagée à dépenser en 2023 en matière de défense, la Pologne est le seul pays européen qui a clairement joint la parole à l’acte. Initié par le gouvernement ultra-conservateur et nationaliste de Mateusz Morawiecki, l’effort polonais de réarmement (armée passant de 115.000 à 300.000 hommes, achats de 96 hélicoptères Apache, 116 tanks Abrams, de lance-missiles Himars…) est poursuivi, voire même accéléré, par le nouveau gouvernement de centre-gauche de Donald Tusk.

Par contraste, l’Allemagne, qui parlait en février 2022 d’un investissement additionnel de 100 milliards d’euros, a en réalité investi 1,5 milliard pour le moment. Le Royaume-Uni a seulement augmenté son budget défense de 5 milliards de livres (environ 5,8 milliards d’euros) et continue à diminuer la taille des effectifs dans tous les corps de son armée.

Quant à la France, la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 prévoit un budget de 413,3 milliards d’euros, soit 40% de plus que les 295 milliards d’euros de la précédente LPM –mais ces montants résisteront-ils aux coupes de Bercy? Tout se passe comme si la Pologne et les pays baltes vivaient dans un temps historique distinct de celui des pays d’Europe occidentale.

À une situation déjà complexe viennent s’ajouter d’autres variables. La première, c’est Taïwan. Dans son discours du Nouvel An, le président chinois Xi Jinping a renouvelé son vœu de réunification de l’île avec la Chine continentale. Selon les analystes américains, la Chine atteindra un degré de modernisation et de projection militaire «optimal» vers 2026-2028. Tandis que les États-Unis seraient prêts à une guerre aéronavale de grande ampleur dans le Pacifique à partir de 2028-2029 (programme Next Generation Air Dominance de développement d’un nouveau chasseur, nouveau bombardier stratégique B-21 Raider, etc.).

Ensuite, il y a la nouvelle dégradation des relations sur la péninsule coréenne, avec, en parallèle, l’aide de la Corée du Nord à la Russie. Et enfin, il y a l’énigme Donald Trump. On sait que l’ancien président des États-Unis, s’il est «réélu», accélérera encore davantage les dépenses militaires, tout en restant hostile à la guerre.

Au Proche-Orient, on connaît déjà sa politique: il offrira un soutien encore plus inconditionnel à Israël. En Asie, Donald Trump cherchera à contenir les ambitions de la Chine. Et il cessera l’aide à l’Ukraine, tout en cherchant une solution négociée à la guerre, offrant la voie libre à Vladimir Poutine pour relancer ses ambitions. Or, même si Donald Trump n’est pas élu, les États-Unis ne pourront pas conduire trois guerres simultanément. Or, entre Israël, Taïwan et l’Ukraine, le choix des Républicains est déjà fait.

Ainsi, la Chine a tout intérêt à soutenir la Russie sur le théâtre européen, de façon à mobiliser les États-Unis sur plusieurs fronts. La Russie pourrait être tentée d’encourager l’ouverture d’un nouveau conflit sur la péninsule coréenne pour les mêmes raisons, ce qui n’arrangerait pas la Chine, peu amène à l’idée d’une guerre à sa frontière. Et si Vladimir Poutine et Benyamin Netanyahou, pour des raisons «opposées», souhaitent à tout prix la victoire de Donald Trump, ce n’est pas nécessairement l’avis de la Chine, soucieuse d’un possible désengagement sur le front européen qui n’arrangerait pas ses affaires.

Il y a trois décennies, la fin de la Guerre froide a correspondu en Europe à une explosion de l’endettement et des dépenses sociales, en grande partie liées au vieillissement des populations et à l’absence de croissance économique. Pour nombre de gouvernements de l’UE, les budgets de la défense sont devenus une variable comptable. Résultat: plus de trente ans de désarmement sans précédent dans l’histoire.

Si le choc de l’«opération militaire spéciale» de la Russie a suscité un légitime émoi et a permis l’envoi de dizaines de milliards de dollars/euros en aide financière et militaire à l’Ukraine, ceci s’est fait avant tout au détriment des stocks existants. On a donc beaucoup parlé et, à l’exception notable de la Pologne et de l’Estonie, les actes n’ont pas suivi les paroles. Les dirigeants européens n’ont pas encore compris la gravité de ce qui se passe en Russie: transformation du pays en économie de guerre, généralisation du discours ultranationaliste, endoctrinement à l’école, contrôle total des médias et de la société

Face au plus gros danger menaçant l’UE depuis la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction de l’appareil militaire européen est la première priorité du continent. Comme le dit le rapport du DGAP, la course contre-la-montre a déjà commencé.

Risque de guerre avec la Russie

 

Risque de guerre avec  la Russie

 

Tant que le conflit ukrainien dure, la Russie ne peut pas se permettre un second front en Europe (moyens, effet de surprise, etc.). La guerre finie, le Kremlin, fort des leçons tirées du conflit ukrainien, travaillera à reconstituer ses stocks et ses équipements, de façon à préparer le prochain assaut sur les anciennes républiques soviétiques, probablement avec une attaque sur les pays baltes, membres de l’OTAN. On entrerait dans une nouvelle dimension. ( extrait du site « Slate »)

L’économie de l’OTAN est à peu près vingt fois plus importante que celle de la Russie, celle de l’Europe dix fois. Et pourtant, à titre de comparaison, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et l’Italie ne peuvent aligner qu’un maximum de 1.000 chars de combat, contre 6.000 à 7.000 chars russes. Depuis février 2022, l’armée russe aurait perdu plus de 2.600 tanks, donc 2,5 fois le total de l’arsenal équivalent des quatre plus grosses économies d’Europe!

Et les usines russes fonctionnent à pleine capacité: Russes produisent en ce moment soixante chars d’assaut par mois, ce qui signifie qu’ils sont capables de fabriquer en un trimestre la totalité des tanks français! Rarement dans l’histoire a-t-on vu un tel décalage entre la puissance économique et la production d’armement.

Et, après le choc de février 2022, au lieu de se résorber, ce décalage s’accentue… Ainsi, les rapports alarmistes se multiplient, d’abord aux États-Unis et au Royaume-Uni. Mais c’est la publication en novembre 2023 d’un rapport du Conseil allemand sur la politique étrangère (DGAP), un groupe de réflexion basé à Berlin, qui a fait couler beaucoup d’encre. L’institut berlinois imagine cinq scénarios de réponse de l’OTAN face au danger du réarmement russe, avec une menace maximale estimée entre cinq et dix ans.

Les analystes du DGAP préconisent une force de l’OTAN de 300.000 hommes à haut niveau de préparation (contre 10.000 soldats répartis dans huit groupements tactiques en Europe de l’Est). Or, ce chiffre avait déjà été annoncé par Jens Soltenberg, secrétaire général de l’OTAN, il y a plus d’un an en juin 2022, mais rien n’a avancé.

Pour Jacek Siewiera, chef du Bureau de sécurité nationale polonais, un délai de cinq à dix ans avant la prochaine attaque russe est trop «optimiste». Il estime le risque entre trois et cinq ans. Le réarmement russe est beaucoup trop rapide, la procrastination des pays d’Europe occidentale réelle et la position américaine trop imprévisible. Alors, que faire? Pour le moment, en Europe, seule la Pologne, l’Estonie et la Lituanie semblent prendre la mesure de la menace.

Avec un budget de 4% de son produit intérieur brut (PIB) qu’elle s’était engagée à dépenser en 2023 en matière de défense, la Pologne est le seul pays européen qui a clairement joint la parole à l’acte. Initié par le gouvernement ultra-conservateur et nationaliste de Mateusz Morawiecki, l’effort polonais de réarmement (armée passant de 115.000 à 300.000 hommes, achats de 96 hélicoptères Apache, 116 tanks Abrams, de lance-missiles Himars…) est poursuivi, voire même accéléré, par le nouveau gouvernement de centre-gauche de Donald Tusk.

Par contraste, l’Allemagne, qui parlait en février 2022 d’un investissement additionnel de 100 milliards d’euros, a en réalité investi 1,5 milliard pour le moment. Le Royaume-Uni a seulement augmenté son budget défense de 5 milliards de livres (environ 5,8 milliards d’euros) et continue à diminuer la taille des effectifs dans tous les corps de son armée.

Quant à la France, la nouvelle loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 prévoit un budget de 413,3 milliards d’euros, soit 40% de plus que les 295 milliards d’euros de la précédente LPM –mais ces montants résisteront-ils aux coupes de Bercy? Tout se passe comme si la Pologne et les pays baltes vivaient dans un temps historique distinct de celui des pays d’Europe occidentale.

À une situation déjà complexe viennent s’ajouter d’autres variables. La première, c’est Taïwan. Dans son discours du Nouvel An, le président chinois Xi Jinping a renouvelé son vœu de réunification de l’île avec la Chine continentale. Selon les analystes américains, la Chine atteindra un degré de modernisation et de projection militaire «optimal» vers 2026-2028. Tandis que les États-Unis seraient prêts à une guerre aéronavale de grande ampleur dans le Pacifique à partir de 2028-2029 (programme Next Generation Air Dominance de développement d’un nouveau chasseur, nouveau bombardier stratégique B-21 Raider, etc.).

Ensuite, il y a la nouvelle dégradation des relations sur la péninsule coréenne, avec, en parallèle, l’aide de la Corée du Nord à la Russie. Et enfin, il y a l’énigme Donald Trump. On sait que l’ancien président des États-Unis, s’il est «réélu», accélérera encore davantage les dépenses militaires, tout en restant hostile à la guerre.

Au Proche-Orient, on connaît déjà sa politique: il offrira un soutien encore plus inconditionnel à Israël. En Asie, Donald Trump cherchera à contenir les ambitions de la Chine. Et il cessera l’aide à l’Ukraine, tout en cherchant une solution négociée à la guerre, offrant la voie libre à Vladimir Poutine pour relancer ses ambitions. Or, même si Donald Trump n’est pas élu, les États-Unis ne pourront pas conduire trois guerres simultanément. Or, entre Israël, Taïwan et l’Ukraine, le choix des Républicains est déjà fait.

Ainsi, la Chine a tout intérêt à soutenir la Russie sur le théâtre européen, de façon à mobiliser les États-Unis sur plusieurs fronts. La Russie pourrait être tentée d’encourager l’ouverture d’un nouveau conflit sur la péninsule coréenne pour les mêmes raisons, ce qui n’arrangerait pas la Chine, peu amène à l’idée d’une guerre à sa frontière. Et si Vladimir Poutine et Benyamin Netanyahou, pour des raisons «opposées», souhaitent à tout prix la victoire de Donald Trump, ce n’est pas nécessairement l’avis de la Chine, soucieuse d’un possible désengagement sur le front européen qui n’arrangerait pas ses affaires.

Il y a trois décennies, la fin de la Guerre froide a correspondu en Europe à une explosion de l’endettement et des dépenses sociales, en grande partie liées au vieillissement des populations et à l’absence de croissance économique. Pour nombre de gouvernements de l’UE, les budgets de la défense sont devenus une variable comptable. Résultat: plus de trente ans de désarmement sans précédent dans l’histoire.

Si le choc de l’«opération militaire spéciale» de la Russie a suscité un légitime émoi et a permis l’envoi de dizaines de milliards de dollars/euros en aide financière et militaire à l’Ukraine, ceci s’est fait avant tout au détriment des stocks existants. On a donc beaucoup parlé et, à l’exception notable de la Pologne et de l’Estonie, les actes n’ont pas suivi les paroles. Les dirigeants européens n’ont pas encore compris la gravité de ce qui se passe en Russie: transformation du pays en économie de guerre, généralisation du discours ultranationaliste, endoctrinement à l’école, contrôle total des médias et de la société

Face au plus gros danger menaçant l’UE depuis la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction de l’appareil militaire européen est la première priorité du continent. Comme le dit le rapport du DGAP, la course contre-la-montre a déjà commencé.

Rémunération du patron de Stellantis : 36,5 millions d’euros avec une augmentation de 56% sur un an

Rémunération du patron de Stellantis : 36,5 millions d’euros avec une augmentation de 56% sur un an  

Il n’est pas anormal que les grands patrons très compétents puissent toucher de fortes rémunérations qui récompensent leur travail. Mais lorsque ces rémunérations atteignent et même dépassent les 36 millions comme celle du patron de Stellentis ( ancien groupe Peugeot plus  Fiat) il y a évidemment quelque chose de choquant et même de scandaleux. Certes ce grand patron fait preuve de grande qualité de gestion mais il y a des centaines et des centaines d’autres dirigeants de même valeur qui se contentent de beaucoup moins car surtout préoccupé de l’intérêt général de l’entreprise. Accepter de tels niveaux de rémunération dans une période inflationniste très difficile pour tout le monde relève de l’irresponsabilité tout autant que de la cupidité pathologique . Le groupe a en effet annoncé, ce vendredi, que la rémunération globale de son dirigeant pourrait atteindre, à terme, 36,5 millions d’euros pour l’année 2023, soit une augmentation de 56% sur un an.

La  rémunération globale de son dirigeant pourrait atteindre, à terme, 36,5 millions d’euros pour l’année 2023. Soit une augmentation de 56% sur un an. Cette hausse est notamment liée au versement d’une prime de 10 millions d’euros, liée à la « transformation » du groupe créé en 2021, selon le rapport financier de Stellantis. La rémunération intègre des bonus et des pensions de retraite qui seront versés sur le long terme.

En excluant ces éléments de long terme, le salaire de Carlos Tavares est ressorti à près de 23,5 millions d’euros en 2023, contre 14,9 millions d’euros en 2022. Pour rappel, cette rémunération sera soumise au vote des actionnaires du groupe lors de leur assemblée générale, le 16 avril prochain.

 

Pour rappel, en avril 2022, plus de la moitié des actionnaires du groupe avaient voté contre la rémunération 2021 de Carlos Tavares, compte tenu d’un manque de transparence sur le calcul des primes. Le vote était purement consultatif, mais il avait relancé le débat en France sur la rémunération des dirigeants et surtout terni l’image du groupe, tout juste constitué par la fusion en 2021 de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler. D’autant que la rémunération des dirigeants de Stellantis, et ses modalités, fait désormais clairement partie des référentiels pris en compte dans la notation extra-financière ESG.

 

 

En 2023, l’état-major du groupe a donc mis les bouchées doubles pour convaincre les actionnaires de la justesse de la rémunération des dirigeants et rendre plus claires les nouvelles conditions de rémunération des dirigeants. Les cadres de Stellantis ont également profité d’un contexte favorable, lié à la publication de résultats records en 2022, avec une marge d’exploitation inégalée jusqu’alors.

Enfin, le groupe a su faire participer ses salariés à la croissance des résultats avec une augmentation générale des salaires et une prime exceptionnelle. Au total, selon le groupe, près deux milliards d’euros avaient été ainsi redistribués aux salariés.

Bonnes performances

Tout comme lors du précédent exercice, le géant automobile Stellantis pourra donc compter sur ses bonnes performances de l’année 2023 pour justifier le niveau de rémunération de son dirigeant. Le constructeur a, en effet, enregistré un nouveau bénéfice record.

Les bonnes ventes en Europe à des prix rehaussés, notamment, lui ont permis de réaliser un bénéfice net de 18,6 milliards d’euros, en hausse de 11% sur un an, pour un chiffre d’affaires de 189,5 milliards d’euros, record lui aussi, avec une hausse de 6% sur un an.

Lire aussiStellantis : Carlos Tavares appelle à « sortir du dogme » de l’électrique

 

Ces bons résultats permettent au groupe de prévoir un programme de rachat d’actions de trois milliards d’euros cette année, et de redistribuer 1,9 milliard d’euros à ses 242.000 salariés à travers le monde. La direction du groupe a proposé en outre un dividende de 1,55 euro par action (+16% sur un an).

Les analystes du cabinet Oddo, interrogés par l’AFP, ont salué des résultats 2023 « légèrement meilleurs qu’annoncés », synonymes d’une « gestion très rigoureuse » dans un environnement moins favorable qu’avant. L’année 2024 devrait représenter une « bonne opportunité » pour le groupe de « démontrer encore sa résilience », selon Oddo.

 

(Avec AFP)

Politique -Macron : grand débat  » bla- bla  » avec les agriculteurs

Politique -Macron :  grand débat  » bla- bla  «   avec les agriculteurs

Macron qui est attendu au salon envisageait un grand débat avec les agriculteurs. L’exercice lui a souvent réussi même si le show du président ressemble souvent un grand bla-bla où  il est le seul à s’exprimer pendant des heures . Un grand débat qui ressemble surtout un grand meeting où le président se met en valeur. Si on devait caractériser Macron, on pourrait retenir qu’il est l’inventeur des sortes  de grandes messes pseudo démocratiques qui visent surtout à contourner les  organisations représentatives. Ce qu’il qualifie de grand débat se réduit en général à un one-man-show bavard, confus et souvent condescendant.

Les organisations agricoles ne sont pas tombés dans le piège cette fois et la proposition de Macon a tourné au fiasco. En cause une participation particulièrement hétéroclite et des agriculteurs pour l’essentiel choisis avec soin comme dans les conventions citoyennes et autres machins type « conseil de refondation » .

Encore une fois on pourra mesurer le temps d’intervention des participants réduit un peu de choses d’autant plus que la plupart des intervenants ne sont pas préparés à l’exercice.

C’est bien entendu une caricature de la démocratie car il s’agit surtout d’un exercice visant à mettre en valeur l’orateur. Sur le fond , on assistera à l’exercice préféré des énarques. Parler parler pour ne rien dire, noyer le propos dans des explications pseudo- économiques , dire tout et son contraire et surtout endormir le public et les journalistes. Des journalistes toujours friands de ce genre de grand raout et toujours prêts à applaudir d’autant que la plupart n’en connaissent pas plus que le président.

On retiendra quelques phrases , on soulignera  le haut niveau d’intelligence du président et quelques promesses. Cela fera là Une de la presse pendant une journée et le lendemain on passe à autre chose en oubliant pendant longtemps le contenu du grand débat de ce président si intelligent qui  encore une fois aura réussi à  endormir. Ou la confusion entre intelligence et bonimenteur et la confusion entre courage et exhibitionnisme médiatique.

Politique -Macron : grand débat  » bla- bla  » avec les agriculteurs

Politique -Macron :  grand débat  » bla- bla  «   avec les agriculteurs

Macron qui est attendu au salon envisage un grand débat avec les agriculteurs. L’exercice lui a souvent réussi même si le show du président ressemble souvent un grand bla-bla où  il est le seul à s’exprimer pendant des heures d’un « grand débat » avec les agriculteurs . 

 

Si on devait caractériser Macron, on pourrait retenir qu’il est l’inventeur des sortes  de grandes messes pseudos démocratiques qui visent surtout à contourner les gens organisation représentatives. Ce qu’il qualifie de grand débat se réduit en général à un one-man-show bavard, confus et souvent condescendant.

Il en sera de même sans doute pour ce grand débat avec les agriculteurs lors du salon. Encore une fois ce ne sont pas les organisations représentatives du secteur, les consommateurs, les responsables environnementaux qui prendront la parole mais les agriculteurs pour l’essentiel choisis avec soin comme dans les conventions citoyennes et autres machins type « conseil de refondation » .

Encore une fois on pourra mesurer le temps d’intervention des participants réduit un peu de choses d’autant plus que la plupart des intervenants ne sont pas préparés à l’exercice.

C’est bien entendu une caricature de la démocratie car il s’agit surtout d’un exercice visant à mettre en valeur l’orateur. Sur le fond , on assistera à l’exercice préféré des énarques. Parler parler pour ne rien dire, noyer le propos dans des explications pseudo- économiques , dire tout et son contraire et surtout endormir le public et les journalistes. Des journalistes toujours friands de ce genre de grand raout et toujours prêts à applaudir d’autant que la plupart n’en connaissent pas plus que le président.

On retiendra quelques phrases , on soutiendra le haut niveau d’intelligence du président et quelques promesses. Cela fera là une de la presse pendant une journée et le lendemain on passe à autre chose en oubliant pendant longtemps le contenu du grand débat de ce président si intelligent qui  encore une fois aura réussi à  endormir. Ou la confusion entre intelligence et bonimenteur et la confusion entre courage et exhibitionnisme médiatique.

Macron : « grand débat » bla- bla » avec les agriculteurs

Macron : « grand débat » bla- bla  » avec les agriculteurs

Macron qui est attendu au salon envisage un grand débat avec les agriculteurs. L’exercice lui a souvent réussi même si le show du président ressemble souvent un grand bla-bla où  il est le seul à s’exprimer pendant des heures d’un « grand débat » avec les agriculteurs . 

 

Si on devait caractériser Macron, on pourrait retenir qu’il est l’inventeur des sortes  de grande messe pseudos démocratiques qui visent surtout à contourner les gens organisation représentatives. Ce qu’il qualifie de grands débats se réduisent en général à un one-man-show bavard, confus et souvent condescendant.

Il en sera de même sans doute pour ce grand débat avec les agriculteurs lors du salon. Encore une fois ce ne sont pas les organisations représentatives du secteur, les consommateurs, les responsables environnementaux qui prendront la parole mais les agriculteurs pour l’essentiel choisis avec soin comme dans les conventions citoyennes et autres machins type conseil de refondation .

Encore une fois on pourra mesurer le temps d’intervention des participants réduit un peu de choses d’autant plus que la plupart des intervenants ne sont pas préparés à l’exercice.

Il s’agit bien entendu d’une caricature de la démocratie car il s’agit surtout d’un exercice visant à mettre en valeur l’orateur. Sur le fond on assistera à l’exercice rréféré des énarques. Parler parler pour ne rien dire, noyer le propos dans des explications pseudo- économiques , dire tout et son contraire et surtout endormir le public et les journalistes. Des journalistes toujours friands de ce genre de grand raout et toujours prêts à applaudir d’autant que la plupart n’en connaissent pas plus que le président.

On retiendra quelques phrases chaque, on soutiendra le haut niveau d’intelligence du président et quelques promesses. Cela fera là une de la presse pendant une journée et le lendemain on passe à autre chose en oubliant pendant longtemps le contenu du grand débat de ce président si intelligent qui  encore une fois aura réussi à  endormir. Ou la confusion entre intelligence et bonimenteur et la confusion entre courage et exhibitionnisme

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB


Finalement les États-Unis s’en sortent mieux qu’attendu et que beaucoup de pays du monde avec notamment une croissance relativement forte de 2,5 % alors par exemple que l’union européenne affiche seulement 0,6 % pour 2023. Par ailleurs l’inflation semble mieux maîtrisée aux États-Unis avec une augmentation de l’ordre de 3 % sur un an tandis que celle de l’union européenne est d’environ 3,4 %.

Sur l’ensemble de l’année 2023, l’économie américaine aura progressé de 2,5 %, selon les chiffres du Département du commerce publiés jeudi. Soit une croissance du PIB pratiquement deux fois plus élevée que les pronostics d’il y a un an. L’inflation, dont la flambée avait justifié le resserrement monétaire de la Fed qui risquait d’étouffer l’activité, est retombée autour de 2 à 3%.

Sur la fin de l’année, au quatrième trimestre, la croissance aux États-Unis dépasse aussi largement les prévisions qui tournaient autour de 2 %. Elle s’établit, selon la première estimation, à 3,3 % en rythme annuel.

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB

Croissance États-Unis : un bon résultat en 2023 avec une augmentation de 2,5 % du PIB


Finalement les États-Unis s’en sortent mieux qu’attendu et que beaucoup de pays du monde avec notamment une croissance relativement forte de 2,5 % alors par exemple que l’union européenne affiche seulement 0,6 % pour 2023. Par ailleurs l’inflation semble mieux maîtrisée aux États-Unis avec une augmentation de l’ordre de 3 % sur un an tandis que celle de l’union européenne est d’environ 3,4 %.

Sur l’ensemble de l’année 2023, l’économie américaine aura progressé de 2,5 %, selon les chiffres du Département du commerce publiés jeudi. Soit une croissance du PIB pratiquement deux fois plus élevée que les pronostics d’il y a un an. L’inflation, dont la flambée avait justifié le resserrement monétaire de la Fed qui risquait d’étouffer l’activité, est retombée autour de 2 à 3%.

Sur la fin de l’année, au quatrième trimestre, la croissance aux États-Unis dépasse aussi largement les prévisions qui tournaient autour de 2 %. Elle s’établit, selon la première estimation, à 3,3 % en rythme annuel.

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