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STX : recherche d’un accord avec l’Italie

STX : recherche d’un accord avec l’Italie

Le ministre de l’économie Bruno Lemaire qui s’exprimait sur la chaîne d’information LCI n’a pas fait mystère que son objectif n’était pas de nationaliser STX mais de parvenir à un accord avec son homologue italien permettant de mieux rééquilibrer les parts respectives du capital de l’entreprise. Ce n’est qu’en cas de désaccord que la nationalisation serait provisoirement maintenue. Il est vraisemblable toutefois que la France recherchera un accord libre et préservant le droit de contrôle français sur une entreprise stratégique ;  en effet  un désaccord concernant STX pourrait avoir des conséquences graves sur certains investissements français en Italie comme ceux par exemple de vivendi. Faut-il rappeler qu’en quelques années la France a réalisé plus de 35 milliards d’investissements en Italie quand ce dernier pays,  lui,  a investi seulement 3 milliards en France. La France fera à l’Italie de nouvelles propositions dans le dossier des chantiers navals STX France de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avec l’espoir de parvenir à un accord sur leur contrôle conjoint pour le sommet franco-italien de fin septembre, a annoncé lundi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire. « Mon souhait, ma volonté, c’est que nous parvenions d’ici la fin du mois de septembre à un accord avec nos amis italiens sur ces chantiers navals, et donc je vais reprendre le fil de la discussion dès la fin de la semaine avec mon homologue italien », a-t-il dit sur LCI. « Nous ferons de nouvelles propositions dans les jours qui viennent pour trouver un accord et j’espère bien que le 27 septembre prochain, au sommet franco-italien, le président de la République et le président du Conseil italien pourront trouver un accord sur une grande industrie navale franco-italienne », a ajouté le ministre. Par ailleurs  le ministre a exclu toute nationalisation dans le cas de l’équipementier GM&S, autre dossier économique chaud des premiers mois du gouvernement Macron.  « L’Etat ne va pas nationaliser un équipementier automobile, ça n’a aucun sens », a-t-il déclaré.

Prêts : fin du monopole des banques avec le crowdfunding

Prêts : fin du monopole des banques avec le crowdfunding

 

Comme les banques ne font plus leur métier de prêt, d’autres sources sont sollicitées. L’accès direct au marché financier pour les grandes entreprises et maintenant le crowdfunding  pour les petites.  Deux plateformes lancent cette semaine des prêts aux taux d’intérêt très attractifs auprès de particuliers pour financer le développement des entreprises. La preuve que le crowdfunding est bien plus qu’un effet de mode mais est en train de s’installer dans l’économie française. Une foule de PME, de petites et moyennes entreprises, ont ainsi réussi à lever des fonds et donc à prendre leur envol grâce au financement participatif. C’est le cas, par exemple de la marque de vêtements hauts de gamme pour enfants, « Bleu comme Gris ». Stéphane Marapodi, le patron, inaugurait jeudi soir sa quatrième boutique, située sur le très chic boulevard Saint-Germain à Paris. Il emploie aujourd’hui dix personnes. Sa collection de petites robes, de doudounes à col en fourrure ou en encore de pulls en laine mérinos va du bébé au préado. L’an dernier il a réussi à lever 700.000 euros sur une plateforme de crowdfunding. Avant cela, il avait tenté la méthode traditionnelle en allant voir plusieurs banques. « Elles nous ont dit que nous n’avions pas suffisamment de fonds propres. Ce sont des gens qui peuvent vous accompagner lorsque vous êtes rentables et que vous avez déjà franchi un certain cap mais avant on leur paraît fragiles, on est un peu le canard boiteux puisqu’on est des PME en plein développement donc, oui on n’est pas rentables au départ car on investit et on prend des risques », explique-t-il. Le système du crowdfunding est aujourd’hui en pleine mutation. Avant, un particulier qui voulait investir dans une PME via un plateforme de financement participatif, était obligé d’entrer au capital, de devenir actionnaire de l’entreprise. Depuis le 1e octobre, le particulier peut prêter de l’argent aux PME, un prêt assorti de taux d’intérêt très attractifs. Benoit Bazzocchi, qui préside la plateforme Smart Angels,  se lance dans ces prêts rémunérés. Il entend : « proposer aux investisseurs, aux épargnants de pouvoir prêter de l’argent à des startups et des PME de croissance. En fonction du risque de présente l’entreprise, vous allez avoir un rendement entre 6 et 12%.On propose un taux en fonction de ce risque. » De façon un peu étonnante, l’épargnant qui se lance dans le crowdfunding est monsieur et madame tout le monde. On s’attend à des profils d’investisseurs 2.0, qui baignent déjà dans l’environnement des startups. Pas du tout Ludovic Drouet loue des meublés. Il habite à Saintes en Charente et s’est mis au crowdfunding il y a quelques mois seulement. « Je voulais diversifier mes placements, avoir des placements plus intéressants même s’ils sont plus risqués. Je voulais aussi participer à l’économie réelle. J’ai investi 1.500 euros dans une entreprise qui fabrique des drones en France et 3.500 euros dans une entreprise qui fait des bicyclettes électriques », détaille-t-il. Pour l’instant, et selon les tous derniers chiffres de l’ORIAS l’organisme rattaché à la direction du Trésor (ministère de l’économie) qui délivre les agréments, seules 11 plateformes peuvent à ce jour proposer aux particuliers ce type de prêts rémunérés à destination des PME. Chacune d’entre elles peut lever un million d’euros maximum par projet.




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