Archive pour le Tag 'avant'

Page 9 sur 15

Unedic : dernière proposition du MEDEF avant rupture ?

Unedic : dernière proposition du MEDEF avant rupture ?

Refus total du bonus malus voulu par les syndicats et le gouvernement concernant les contrats courts. Le patronat à la place propose le paiement d’un forfait, d’un montant fixe qui viendra alimenter un fonds commun pour améliorer l’accès à la complémentaire santé et augmenter des droits au compte personnel de formation. Curieusement en cas d’échec, le patronat s’en remet à l’arbitrage des pouvoirs publics auxquels il demande de participer aux négociations en cours. Au moins un point d’accord avec les syndicats qui eux aussi veulent s’en remettre à l’arbitrage du ministère du travail en cas d’échec des négociations avec le patronat. Il y a par ailleurs une sorte de contradiction chez les partenaires sociaux à vouloir garder la main sur les négociations relatives à l’Unedic et en même temps solliciter l’arbitrage du ministère du travail. Cela d’autant plus que l’intention du gouvernement est de remettre la main sur l’Unedic avec y compris une modification du financement via l’impôt. En clair dans ce domaine comme dans d’autres l’étatisme reprend le dessus en France. Sans doute la faute au gouvernement qui définit des cadrages trop contraignants mais aussi aux partenaires qui en la circonstance montre un peu irresponsables. “Si dans ce texte, il n’y a pas les mesures que nous préconisons sur la réduction des contrats courts, il y aura un échec et après nous en appelons à la ministre du Travail pour regarder ce qu’on fait de ce constat d’échec”, a déclaré le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger sur LCI. En cas d’échec des négociations, le gouvernement doit décider s’il reprend les rênes du régime et procède lui-même aux réformes : des économies de 3 à 3,9 milliards d’euros sur trois ans, la révision des règles de cumul emploi et chômage et la mise en place d’un dispositif pour limiter le recours aux contrats de courte durée. Cette perspective n’enchante ni le patronat ni les syndicats. “Ce serait un échec pour tout le monde. Si le gouvernement reprend la main, ce sera aussi des baisses de droits importantes pour les demandeurs d’emploi”, a dit à Reuters la secrétaire générale adjointe de la CFDT, Marylise Léon. La loi prévoit, en cas d’échec des pourparlers, que le gouvernement reprenne la main et modifie les règles de l’assurance chômage par décret “mais, s’il y a un recours au décret, le gouvernement ne fera pas seul, les partenaires sociaux auront un rôle à jouer”, a poursuivi la source.

« Gilets jaunes » : la fréquentation du commerce a rebondi de 6% avant Noël

« Gilets jaunes » : la fréquentation du commerce a rebondi de 6% avant Noël

Il est clair que le mouvement des gilets jaunes a perturbé certains commerces mais aussi l’organisation logistique des processus de production et de distribution. En fait il semblerait que le commerce ait rebondi de 6 % avant Noël. Après un repli de 17% le samedi 8 décembre ou encore de 14% le samedi 24 novembre, journées de mobilisation des « gilets jaunes », la fréquentation est repartie à la hausse dans les centres commerciaux. Ceci étant on fait endosser sans doute aux gilets jaunes une baisse qui ne leur est pas totalement imputable. En effet la baisse de la consommation des ménages s’inscrit dans une tendance baissière bien avant le mouvement des gilets jaunes et depuis le début de l’année. . Les derniers résultats de la consommation des ménages sont catastrophiques et signifie un écroulement de la croissance pour la fin de l’année  2018 et l’année 2019. La consommation des ménages en France (2/3 du PIB)  s’est repliée de 0,3% en novembre, sous l’effet d’une baisse de l’alimentaire (-0,5%) et des biens fabriqués (-0,6%), tandis que la progression de la consommation d’énergie a ralenti à 0,7%, a annoncé vendredi l’Insee.  La consommation des biens durables s’est repliée « nettement » de 1,1%, tirée vers le bas par les matériels de transport, tandis que les dépenses d’habillement ont très légèrement diminué (-0,1%). Les instituts économiques de l’État ont mis du temps pour s’apercevoir du net tassement économique de la France en 2018. Ce n’est qu’il y a quelques jours que la Banque de France a enfin convenu que l’objectif de 1,7 % d’augmentation du PIB en 2018 était illusoire. De même que les objectifs de 2019. La perspective de 2018 est ramenée à 1,5 %., celle de 2019 à 1.3%. La vérité c’est que cette consommation des ménages atones ne tire plus la croissance dont elles représentent les deux tiers. Ceci étend il y a quand même un phénomène de rattrapage juste avant Noël.  »Juste avant Noël, les consommateurs ont retrouvé le chemin des pôles commerciaux, qu’ils soient situés en centre-ville où en périphérie », a déclaré mercredi dans un communiqué Gontran Thüring, délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC). Il a souligné qu’ »après cinq week-ends en forte baisse, c’est une bonne nouvelle même si ce rattrapage tardif ne permettra pas de récupérer le chiffre d’affaires qui aurait dû être réalisé sans la crise des gilets jaunes ».

Selon l’organisation professionnelle, son indice – le CNCC/Quantflow, basé sur un comptage automatique réalisé dans 280 centres commerciaux sur les 800 que compte le pays – a enregistré le week-end dernier une hausse de fréquentation plus de 6%, contre un repli de 17% le samedi 8 décembre ou encore de 14% le samedi 24 novembre. Le CNCC avait indiqué la semaine dernière que les cinq week-ends de méventes d’affilée avaient coûté deux milliards d’euros au secteur du commerce.

Nucléaire-EPR : pas de décision avant 2021-2025 !!

Nucléaire-EPR : pas de décision avant 2021-2025 !!

 

Alors que la programmation énergétique  doit intervenir d’ici la fin de l’année, le gouvernement ne prendra sa décision pour la filière EPR qu’entre 2021 et 2025. Il est clair que le report de la de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) puis ce report pour les futurs EPR, traduit la fébrilité du gouvernement pour annoncer clairement la priorité absolue pour le nucléaire ; les autres sources d’énergie n’étant soutenues que pour masquer la priorité. . De ce point de vue, la  consultation publique sur la programmation pluriannuelle de l’énergie a constitué véritable arnaque parce que la question nucléaire n’était  pas en débat. L’objectif de 50% de part du nucléaire en 2025 est reporté de 20 à 30 ans en réalité. Les scénarios d’EDF, du ministère ou de RTE sont complètement divergents. Officiellement on devait fermer de réacteurs mais Macron a annoncé le développement d’autres ! En fait, tout cela relève du cirque car la France ne peut réduire pour l’instant la part du nucléaire d’autant que d’énorme investissements sont réalisés notamment le grand carénage. Certes on pourra fermer ici ou là quelques réacteurs mais on prolongera la vie de la plupart de autres. LE PPE ( programmation énergétique)   constitue de la poudre aux yeux pour masquer la réalité à savoir qu’on ne peut se passer de la part du nucléaire en quelques années et qu’en plus la France joue sur le nucléaire pour sa politique de réductions des émissions polluantes qui menace le climat.  Pour preuve, EDF, a déjà commencé à intégrer une prolongation de ses réacteurs de 900 MW jusqu’à leurs 50 ans, évoque régulièrement la possibilité d’aller jusqu’à 60 ans, comme c’est le cas aux États unis pour des réacteurs similaires. L’entreprise commence également à communiquer sur de plus petits modèles baptisés SMR (small modular reactors), d’une puissance d’environ 160 MW (au lieu des 1.650 MW de l’EPR), pour renouveler le parc. Pour faire avaler la pilule du nucléaire indispensable, on a attribué uen enveloppe de 150 millions au ministère de l’écologie  pour faire joujou notamment avec des éoliennes improductives. En fait Macron se sert de l’écologie pour donner un coup de peinture verte sur la politique énergétique. En fait, on craint que l’annonce de la politique énergétique ne vienne encore affaiblir la popularité du Chef de l’Etat.

 

Innovation : des pierres tombales à monter soi-même : avant ou après le décès ?

Innovation : des pierres tombales à monter soi-même : avant ou après le décès ?  

Ce n’est pas IKEA qui est à l’origine de l’idée mais la philosophie est la même, faire monter par le client lui-même l’équipement pour en diminuer les prix. Une initiative intéressante en quelque sorte démocratiser les rites funéraires. Une question cependant taraude les esprits, le bénéficiaire devra-t-il monter l’équipement avant ou après le décès ? Précision des promoteurs »Le kit est livré chez le client en pièces détachées, accompagné d’une notice, de chevilles de fixation et d’équerres. ». Toujours pour faire baisser les prix, les promoteurs envisageraient aussi la vente de cercueils à deux places voir davantage. Une incitation évidemment à se grouper pour bénéficier d’installations moins chères !

Air France : redressement financier avant cession (Lemaire)

Air France : redressement financier avant cession (Lemaire)

  • Plusieurs raisons militent en faveur du statu quo concernant la présence de l’État au capital d’Air France (14.3%). La première raison est d’ordre financier ; en effet suite aux nombreuses actions de déstabilisation de l’entreprise depuis le début de l’année, l’action a perdu de l’ordre de 40 %. Pour le ministre des finances ce n’est donc pas le moment de vendre même si l’objectif est maintenu. Par ailleurs avec l’arrivée d’un nouveau président il n’est sans doute pas très opportun de déstabiliser le capital de la société. Pour Bruno Lemaire l’urgence est surtout au redressement financier. L’autre raison est sociale. Le climat dans l’entreprise et de ce point de vue détestable depuis des mois, les grèves et les menaces de grève se succèdent  un rythme infernal. La radicalisation est particulièrement sensible chez les pilotes mais le mécontentement s’étend aussi à l’ensemble du personnel avec cependant des contradictions entre les différentes catégories. l’enjeu central est donc de redresser la compagnie pour éviter un jour un éventuel éclatement et une éventuelle délocalisation. Une menace dont ne semble pas tout à fait conscients certains syndicats notamment ceux des pilotes.

Routes : l’entretien avant les grands projets (Barbara Pompili)

Routes : l’entretien avant les grands projets (Barbara Pompili)

Un « sous-investissement massif sur l’entretien des routes «en Italie, mais « aussi des problèmes en France. Ce qu’assure une députée écolo de LREM (qui s’avance quand même un peu en déclarant que l’Etat en a pris conscience ;  il faudrait environ 1.5 millirds là où on met 700 millions par an). Interview sur France Info

 

Franceinfo : Gérard Collomb annonce des moyens supplémentaires pour l’entretien de nos routes, c’est la bonne décision ?

Barbara Pompili : Nous, en France, on a une prise de conscience de ces questions qui datent déjà d’il y a quelques années et qui nous a permis de commencer déjà à avancer. Cette catastrophe de Gênes est terrible et elle met en lumière un sous-investissement massif qui a été fait dans d’autres pays mais aussi en France sur l’entretien de nos routes et de nos voies ferrées. Le conseil d’orientation des infrastructures a pris des mesures, il va y avoir une loi sur les mobilités avec une programmation et donc du financement qui va être mis en place. On va remettre au premier rang l’entretien de nos routes et des voies ferrées plutôt que de vouloir faire à chaque fois des grands projets qui font plaisir aux élus parce qu’ils peuvent couper des rubans sauf que pendant ce temps-là, on a trop négligé le quotidien. Malheureusement cet accident le remet en lumière. On va avoir une vision d’ensemble on ne va pas faire des travaux chacun de son côté. On va auditer les routes. On l’a déjà fait pour les voies ferrées. On avance.

 

Dans la catastrophe de Gênes, on a noté qu’au moment de la conception du pont il y avait beaucoup moins de trafic de camions notamment. C’est le genre de cas qui peut se présenter aussi en France ?

 

Il faut regarder les mobilités de manière générale. Il faut regarder les flux car en France nous avons beaucoup négligé le fret ferroviaire qui permettrait d’éviter beaucoup de camions sur les routes. Dans les travaux que nous avons commencés à faire au sein du conseil d’orientation des infrastructures, on a mis en lumière, le fait qu’il y avait de grands trajets de fret sur lesquels il fallait investir. On a des routes qui ont été pensées à une époque où il y avait moins de trafic. Aujourd’hui il faut regarder le trafic tel qu’il est, il faut le réguler. Il faut privilégier d’autres types de transports. Il y a un tout travail à faire et c’est un travail passionnant qui est en train d’être fait dans cette loi sur les mobilités.

Les poids lourds dégradent plus fortement les routes, faut-il revenir à l’écotaxe ?

Une chose est claire, si on veut avoir un niveau de financement suffisant, il faudra investir plus que ce qu’on a fait ces dernières années. Soit on reprend des crédits qui étaient destinés à autre chose et on les remet sur la route et le ferroviaire ou les voies d’eau, soit on crée une nouvelle taxe. Ces choix-là il va devoir être fait. Ce qu’on proposait au conseil d’orientation des infrastructures, c’est d’abord de réorienter certaines taxes comme la TICPE, la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques, qui va augmenter, vers ces travaux-là. Mais une redevance ça fait partie des possibilités. Tout le monde doit payer et je crois qu’elle serait d’autant plus acceptée si on évitait les erreurs qu’on a faites sur la taxe-poids lourds précédente et si elle était vraiment orientée vers l’entretien, notamment des routes. Cela permettrait de faire ressentir que c’est plus juste.

 

Véhicule industriel autonome : pas avant 20 ans (Michel Parent)

Véhicule industriel autonome : pas avant 20 ans  (Michel Parent)

 

Michel Parent est l’un des meilleurs spécialistes de la robotique et du transport. Explique dans les « Echos »que le véhicule industriel autonome ne sera pas opérationnel avant 2030. Ceci étant, contrairement à ce qu’affirme l’auteur, la problématique est à peu près la même que pour l’automobiles. En site propre (infrastructure spécifique) les navettes autonomes peuvent être utilisées mais sur une infrastructure banalisée les risques sont trop grands (sans parler des questions juridiques de responsabilité).

 

« Les innovations récentes sur les véhicules particuliers me semblent plus abouties que sur les poids lourds en environnement ouvert à la circulation. Par rapport au transport de marchandises, les avancées sont plus nombreuses dans le domaine du transport de personnes. A titre d’exemple, aux Etats-Unis comme en Europe, de nombreuses expériences portent sur les taxis autonomes en milieu urbain ; ce qui est bien plus complexe qu’un environnement autoroutier. En revanche, les véhicules industriels autonomes existent depuis des dizaines d’années en environnement fermé comme les porte-conteneurs dans les ports. Dans le domaine des poids lourds, les évolutions technologiques demandent davantage de temps avant de s’imposer. De plus, la réglementation doit évoluer pour autoriser les camions autonomes à circuler sur les routes. Les pouvoirs publics ne sont pas prêts à laisser des poids lourds circuler sans personne à bord. Cette perspective effraie davantage que la même situation pour une automobile. Un véhicule léger qui roule à vitesse lente, soit à moins de 50 km/h dans un environnement urbain, soulève moins de crainte. Si je ne le vois pas émerger dans l’immédiat, le camion sans conducteur peut s’envisager à l’horizon d’une vingtaine d’années. Ou alors, pour y parvenir plus rapidement, des infrastructures routières dédiées aux seuls camions devront se développer. Or l’aménagement de ce réseau demandera des investissements importants. Le principal frein reste le coût de ces travaux. Mais techniquement, cette solution est envisageable. Il reste aussi à faire évoluer la réglementation sur le temps de travail des chauffeurs. Si ces derniers dorment dans le camion automatisé, doivent-ils être payés ? Les dernières avancées concernent la sécurité. Les constructeurs cherchent des garanties. Pour y parvenir, ils reprennent des pratiques déjà utilisées dans l’aéronautique, comme la redondance et la certification. Pour remédier aux pannes éventuelles, il faut multiplier les capteurs, les unités de contrôle, les systèmes de freinage et de direction et développer les procédures de certification et ce, en particulier en matière de logiciel. »

Nucléaire : remise en service à Fessenheim …avant fermeture ?

Nucléaire : remise en service à  Fessenheim …avant fermeture ?

 

Un réacteur  arrêté depuis un an redémarre avant peut-être à nouveau d’ être arrêté avec la mise en service de Flamanville prévu à la fin de l’année ; les deux réacteurs de la centrale doivent normalement fermer à la fin de l’année, lorsque le combustible sera chargé dans le nouvel EPR de Flamanville. Située tout près de la frontière avec la Suisse et avec l’Allemagne, la centrale de Fessenheim a été mise en service en 1977. Elle comporte deux réacteurs à eau pressurisée d’une puissance de près de 900 MW chacun qui produisent l’équivalent de 65% de l’électricité consommée en Alsace. Le réacteur devrait retrouver sa pleine puissance de 880 mégawatts (MW) dans les prochains jours, selon le site de RTE. La remise en service de ce réacteur était initialement prévue à partir du printemps 2017, mais elle a été reportée à plusieurs reprises.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait donné son feu vert au redémarrage le 12 mars dernier. « Cette levée de suspension était la dernière condition permettant de procéder au redémarrage du réacteur n°2″, a rappelé EDF dans une note.

 

Whirlpool : un sèche linge comme dernière prime aux salariés avant fermeture !

 

 

Whirpool, société américaine, présente deux particularités d’abord de n’être pas particulièrement fiable par rapport au prix (enquête de Que choisir qui le place en 10ème position) ensuite de supprimer les usines (en Allemagne, en Italie et en France) au profit d’une  main d’œuvre sous payée comme en Pologne. Cerise sur le gâteau la marque est un champion de l’optimisation fiscale.   Sa stratégie d’optimisation fiscale lui a ainsi permis de ne payer que 209 millions de dollars d’impôts sur plus d’un milliard de dollars de bénéfices en 2015, alors que le taux d’imposition pour les sociétés aux États-Unis est normalement de 35 %22. En guise de cadeau avant la fermeture de l’usine d’Amiens le 31 mai, Whirpool voilait offrir un sèche linge au lieu d’une prime.  . Alors que les syndicats demandaient une forte augmentation pour les derniers mois d’activité, la direction du site amiénois a proposé un sèche-linge afin d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés.  Cette attitude avait outré les salariés et les représentants syndicaux, dont certains ont été interrogés par Le Courrier Picard. «Ils ont pété des records au niveau des dividendes des actions cette année et on nous propose un sèche-linge», déplorait ainsi Frédéric Chantrelle, délégué CFDT du site amiénois Whirlpool. Avant de poursuivre: «C’est du foutage de gueule, après des années de bénéfices record. C’est indécent». Le syndicaliste détaillait: «Nous demandons 700 euros mensuels avant que l’usine ne ferme. L’an dernier, on avait obtenu 4%. Pour le collège des ouvriers, cela représente 80 euros pour un salaire de 2000 euros brut». Même son de cloche pour un représentant de la CGT: «On demandait 10% d’augmentation avec rétroactivité à partir de janvier, avant que le site ne ferme. On se fout des gens jusqu’au bout». «Mais comment peut-on faire une proposition aussi indécente?!», s’était aussi interrogé mercredi sur Twitter Xavier Bertrand (ex-LR), président de la région des Hauts-de-France.

Face à la bronca des partenaires sociaux, la direction a cependant abandonné son projet,  Le groupe américain n’est pas le seul à s’être montré indélicat envers ses salariés licenciés. Au début du mois, le groupe Kingfisher (maison mère de Castorama et Brico Dépôt) – qui avait annoncé le 13 février la suppression de 446 emplois en France liée à la délocalisation de services administratifs en Pologne – avait ainsi incité les salariés licenciés à former leurs remplaçants polonais…. Face au tollé suscité, le groupe avait finalement plaidé une «maladresse de formulation». Derrière ces polémiques se pose la question cruciale des délocalisations d’activités implantées en France vers des pays à bas coûts, comme la Pologne, où le travail est «bon marché». Eté qui pour récompenser les américains de ces implantations achètent des matériels de défense outre atlantique en partie grâce aux nombreuses subventions reçus de l’Europe !

Cambridge Analytica – Facebook : un avant goût du trafic de données

 

 

L’or noir n’est plus le pétrole depuis longtemps il est progressivement remplacé par la numérisation et le trafic de données. Aujourd’hui déjà, l’utilisation intensive d’internet et de se services permet déjà de déterminer le profil économique, social et sociétal de chaque internaute  Demain avec la multitude des applications de l’IA, on pourra en tout temps et en tout lieu identifier les comportements, les goûts et les opinions de chacun. Une immense base de données pourra être constituée, celle qui permettra de dominer l’économie mais aussi d’orienter la société. De ce point de vue, la riposte de l’Europe avec le règlement de protections des données apparaît bien insuffisante et surtout essentiellement défensive. Le scandale Cambridge Analytica : de  Facebook constitue un avant goût des dérives du trafic de données.   Des millions de données personnelles sont en effet  remises à Cambridge Analytica cabinet qui travaillait pour Trump. La preuve supplémentaire que ce réseau est à la fois le plus idiots des réseaux dits sociaux (même s’il existe de très rares cas d’utilisation intelligente de Facebook), aussi le plus pourri puisqu’il est aussi un champ d’analyse pour l’espionnage américain  Selon le journal le  Guardian et le  Washington Post , le renseignement américain récolte les relevés téléphoniques aux États-Unis et aurait accès aux serveurs de groupes informatiques comme  Google et Facebook, des pratiques héritées de l’ère Bush et approuvées par l’administration de Barack Obama. Le quotidien britannique The Guardian a publié une ordonnance de justice secrète forçant l’opérateur américain Verizon à livrer à l’Agence nationale de sécurité (NSA), à la demande du FBI, la totalité des données téléphoniques de ses abonnés, d’avril à juillet, en vertu d’une loi votée dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, le « Patriot Act ». Le Washington Post et le Guardian ont affirmé sur la base de fuites d’un ancien employé du renseignement que la NSA avait un accès direct aux serveurs de neuf sociétés internet, dont Facebook, Microsoft, Apple et Google. Grâce à un partenariat conclu avec ces compagnies, l’agence d’espionnage pourrait directement et sans ordonnance de justice lire les courriers électroniques et écouter les conversations des utilisateurs, tant qu’il existe une probabilité « raisonnable » que l’un des interlocuteurs se situe à l’étranger, la loi américaine exigeant une ordonnance dans le cas d’Américains. . Facebook, le plus grand réseau social au monde, a admis que les données personnelles de ses utilisateurs s’étaient retrouvées entre les mains du cabinet d’analyse, Cambridge Analytica. Ce dernier, travaillant pour la campagne électorale de Donald Trump en 2016, aurait ainsi collecté des informations sur 50 millions d’utilisateurs Facebook, sans leur consentement direct. La polémique a été révélée ce week-end par le New York Times et The Observer. L’affaire est gênante à plusieurs niveaux. Premièrement, elle touche le cœur même de l’activité de Facebook : la collecte de données – et l’usage potentiellement détourné qui peut en être fait. « On est en train d’ouvrir le couvercle de la boîte noire des pratiques de Facebook en matière de données, et le tableau n’est pas joli à voir », souligne auprès de ReutersFrank Pasquale, professeur de droit à l’Université du Maryland et spécialiste de l’utilisation des données par les géants d’Internet.  Aux États-Unis, plusieurs sénateurs souhaitent entendre les justifications devant le Congrès de Mark Zuckerberg, président et co-fondateur de Facebook. « C’est une brèche énorme sur laquelle il convient d’enquêter. Il est clair que ces plates-formes ne savent pas s’autodiscipliner », a twitté la sénatrice démocrate Amy Klobuchar. Même son de cloche en Europe. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, dénonçait lundi une « une violation inacceptable du droit à la vie privée de nos citoyens ». La commissaire européenne à la Justice, Vera Jourova, prévoit quant à elle d’aborder le sujet avec le réseau social et des responsables du gouvernement américain lors de sa vite aux États-Unis, cette semaine. Sur Internet, une campagne #DeleteFacebook (en français, supprime Facebook) a été lancée.

Un accord RWE -E.ON, avant celui d’Engie ?

Un accord RWE -E.ON,  avant celui d’Engie ?

 

Avec l’accord RWE -E.ON, le pôle énergétique allemand se renforce et pourrait aussi le moment venu passer un accord de coopération avec le français Engie. Ce qu’avait évoqué Macron.  Une telle alliance, susceptible de séduire l’aile droite de son gouvernement, permettrait en outre de doter l’ancien Gaz de France de compétences supplémentaires dans les énergies renouvelables, que la France s’est engagée à développer. Selon des sources proches du dossier, l’un des schémas envisagés verrait Engie prendre une participation dans Innogy, filiale spécialisée dans la gestion des réseaux et les renouvelables de RWE ou directement dans RWE puisque Innogy est appelé à disparaître. ce dernier devenant en retour actionnaire d’Engie. L’opération entraînerait une dilution de la part de l’Etat, qui possède actuellement 28,65% du groupe français. Discutée avant la présidentielle, ce rapprochement donnerait naissance à un « Airbus de l’énergie », un géant franco-allemand que les dirigeants français ont longtemps appelé de leurs voeux, en particulier le précédent chef de l’Etat, François Hollande. « On s’oriente certainement vers une ère de coopération renforcée entre la France et l’Allemagne. Cela me paraît un bon point », souligne un spécialiste de ce genre de dossiers. Plusieurs opérations de ce type ont eu lieu pendant le quinquennat de François Hollande, dont Emmanuel Macron fut le conseiller puis le ministre de l’Economie, notamment la fusion en 2015 entre le français Nexter et l’allemand Krauss-Maffei Wegmann (KMW) dans l’industrie de l’armement. Le rachat en cours du constructeur automobile allemand Opel par PSA illustre également ce mouvement. Une alliance entre Engie et RWE illustrerait la volonté affirmée par Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel d’obtenir des résultats rapides et concrets dans la relation bilatérale, l’Union européenne et la zone euro. En attendant, les actionnaires municipaux de RWE, qui contrôlent ensemble environ 23% du capital du groupe énergétique allemand, ont salué lundi le projet d’échanges d’actifs avec le concurrent  E.ON, qui, s’il aboutit, devrait conduire au démantèlement d’Innogy, jusqu’à présent filiale de RWE.

 

 

Lunettes et prothèses auditives et dentaires : remboursement pas avant 2022

Lunettes et prothèses auditives et dentaires : remboursement pas avant 2022

 

Finalement ce n’est peut-être qu’en fin de mandat que lunettes et prothèses auditives et dentaires   pourraient être remboursées comme l’avait promis Macron dans sa campagne électorale. En cause le cout très sous-estimé et qui pourrait dépasser les 5 milliards D’ici 2022, les prothèses dentaires et auditives ainsi que les lunettes seront remboursées par l’Assurance maladie, cependant réaffirmé  ce lundi la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, précisant que des annonces seront faites d’ici juin. Il s’agit d’une promesse de campagne d’Emmanuel Macron.  « L’objectif, c’est d’arriver à élaborer une feuille de route de mise en place du « reste à charge zéro » dans ces trois filières pour le mois de juin, avec une annonce qui pourrait être faite en juin de la façon dont ça va se mettre en place », a confié la ministre sur Public Sénat. Le dentaire pourrait être le premier domaine à profiter de ce remboursement, étant donné que les négociations pourraient être bouclées en premier. « Ça ne sera pas le même calendrier pour le dentaire, l’optique et les audioprothèses », a prévenu la ministre. « Les trois filières sont traitées de façon très différente parce qu’elles posent des questions différentes de répartition des marges entre les différentes professions impliquées », a-elle justifié. « Les filières d’audioprothèses et d’optique sont plus complexes, il y a plus d’intervenants et donc il faut bien démembrer ce que fait chacun à chaque étape et voir où nous avons des marges de manœuvre », a-t-elle poursuivi, affirmant que « la promesse sera tenue ».

 

Travaux Nantes-Atlantique: d’ici 2022

Travaux Nantes-Atlantique:  d’ici 2022

 

Les travaux vont démarrer pour faciliter l’accès de Nantes Atlantique car en réalité les pistes sont encore loin d’être saturées et feront l’objet de modernisation plus tard. Les travaux commenceront Avant la fin du quinquennat”, assure Benjamin Griveaux dans une interview accordée au quotidien Ouest France. “Je parle de la modernisation de l’aérogare et la construction de nouvelles voies de dégagement autour de la piste pour fluidifier le trafic des avions au sol”. Les aménagements ne devraient pas nécessiter de procédures trop contraignantes, ajoute-t-il. Un permis de construire suffirait, par exemple, pour réaliser la nouvelle aérogare et les voies de dégagement. L‘extension des pistes, en revanche, nécessiterait des consultations, précise-t-il. Le financement de ces travaux fait partie “d‘une discussion globale” que le gouvernement mène depuis jeudi avec le concessionnaire, Vinci, qui était aussi le concessionnaire prévu pour la construction de l‘aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ajoute Benjamin Griveaux. Il indique que  des aménagements doivent également être entrepris pour fluidifier la circulation afin de permettre un accès plus facile à la métropole nantaise. “Ces dernières années, l’État a beaucoup investi sur les grandes infrastructures en se désintéressant des transports du quotidien. Il faut y remédier et on aura des discussions avec les élus”, a-t-il ajouté.

Bourse : nouvelle hausse avant la correction !

Bourse : nouvelle  hausse avant la correction !

 

La bourse continuait encore d’augmenter hier notamment sous l’effet de nouvelles rassurantes concernant l’évolution de la fiscalité aux États-Unis et la perspective d’un nouvel accord de gouvernement entre sociaux-démocrates et conservateurs en Allemagne.  Plusieurs facteurs explicatifs militent cependant  en faveur d’une correction qui pourrait se produire d’ici la fin de l’année et au début de l’année prochaine. La première raison c’est qu’il y a sans doute des décalages entre l’envolée des cours et les résultats réels des entreprises. En clair, la hausse de certaines valeurs a été excessive. Seconde raison, de  nombreux d’opérateurs vont vouloir encaisser leur bénéfice. Enfin des interrogations planent sur la vigueur de la croissance en 2018. Une croissance qui pourrait être affectée par la hausse des taux et l’inflation.une hausse qui pourraiat favoriser l’éclatement de la bulle, la bulle de t. En tout, le monde accumule presque 62.000 milliards de dollars de dette publique. Pour atténuer au maximum les effets de la crise financière de 2008, les Banques centrales des plus grandes puissances du monde (la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon), ont fait chuter leur taux directeurs, pour relancer la machine du crédit et soutenir la croissance mondiale. Si bien qu’aujourd’hui, les taux sont sinon proches de zéro (États-Unis, Canada, Royaume-Uni, Israël, Danemark), carrément nuls (les 19 pays membres de la zone euro et le Japon) voire… négatifs (Suisse et Suède).Prudemment, la FED a cependant augmenté ses taux …en attendant la suite et surtout la politique de Trump.  Le fonds monétaire international s’inquiète à juste titre de l’emballement de la dette mondiale qui atteint un record historique Une dette de l’ordre de 200 000 milliards. En excluant le secteur financier, l’endettement global s’élevait fin 2015 à 152.000 milliards de dollars, soit 225% du produit intérieur mondial exprimé en nominal, selon un nouveau rapport publié par le Fonds.  Conséquence de cet endettement, le monde vit à crédit, Le risque central est que le monde s’installe dans une croissance molle pour très longtemps.  À Paris, le CAC 40 a gagné 1,33% (71,28 points) à 5.420,58 points. Le Footsie britannique a pris 0,62% et le Dax allemand 1,59%. L‘indice EuroStoxx 50 a progressé de 1,37%, le FTSEurofirst 300 de 1,19% et le Stoxx 600 de 1,15%.

La 5G avant le câble ?

La 5G avant le câble ?

 

La 5G pourrait bien ringardiser le câble  (et bien sûr les autres liaisons fixes) dont développement  ne cesse de prendre du retard et qui de toute façon n’atteindra que les zones denses en raison de son coût. Cela d’autant plus que le président d’Orange vient d’annoncer le développement de la 5G à partir de 2020 ; Lancée en 2014, la 4G est encore loin de s’être démocratisée. Pourtant, les opérateurs télécoms voient déjà plus loin, avec la 5G, la cinquième génération de réseaux mobiles.  Le Metis 2020 (en anglais), un consortium d’acteurs du secteur des télécoms, soutenu par l’UE, a déjà défini les grands principes de ce futur réseau. Le service sera « incroyablement rapide » (PDF en anglais), promet-on, avec des débits espérés jusqu’à 10 Gb/s, soit 100 fois plus que la 4G. Avec une telle vitesse, vous pourrez par exemple télécharger une heure de vidéo haute définition en six petites secondes, calculent Les Echos. Sauf que ce n’est pas le plus important, assure à francetv info Nicolas Demassieux, directeur d’Orange Labs Recherche :  »Dans la 4G, on a déjà ce qu’il faut pour améliorer les débits, il y en a sous le capot. » La technologie n’est pas pour tout de suite, mais pour l’horizon 2020. A cette date, on n’aura pas seulement  »quelques milliards de smartphones », estime Nicolas Demassieux, mais « 50 à 200 milliards d’objets connectés » auxquels il faudra fournir une connexion sans fil rapide et fiable. Les opérateurs se préparent à un monde où la voiture sera autonome, où l’électroménager sera intelligent et où la maison sera entièrement contrôlable à distance, comme le montre cette vidéo d’anticipation, réalisée pour France Télévisions par l’entreprise Siradel, spécialisée dans les modèles de conception des réseaux numériques mobiles. Tout cela « change la nature du réseau », explique Nicolas Demassieux : la 5G devra absorber la demande de ces objets qui, contrairement aux smartphones, seront peu gourmands en débit et en consommation, détaille-t-il. Le réseau devra « être intelligent et capable de gérer des demandes aussi différentes que celles de terminaux comme les smartphones et les frigidaires connectés, par exemple », précise au Monde Jean-Luc Beylat, président des laboratoires de recherche d’Alcatel-Lucent. Les spécialistes travaillent aussi sur la réduction du  »temps de latence », le délai qui s’écoule entre l’envoi des données et leur réception.  »Si vous voulez par exemple allumer un feu rouge et le piloter à travers le réseau, il faut une fiabilité et une garantie de temps réel », commente Nicolas Demassieux. Ce qui, précise-t-il, n’est pas prévu dans la technologie 4G. Effectivement, le réseau 4G est encore loin d’être déployé sur tout le territoire français : premier sur ce créneau, Bouygues Telecom ne couvre à l’heure actuelle que 69% de la population dans l’Hexagone. Mais justement, les géants des télécoms promettent de pallier ces inégalités géographiques avec la 5G. « L’internet sera comme l’air qu’on respire, prédit Nicolas Demassieux. On aura un usage tellement quotidien du haut débit qu’on ne pourra plus se permettre des moments où on est moins bien connecté. » Autrement dit, plus que la vitesse, le progrès de la 5G serait à chercher du côté de l’homogénéité du réseau, décrypte Le Monde.

1...7891011...15



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol