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Voitures autonomes: pas avant plusieurs décennies ! peut-être

 Voitures autonomes: pas  avant plusieurs décennies ! peut-être 

 

Les experts ne savent pas quand, si toutefois cela arrive un jour, nous aurons des véhicules véritablement autonomes, capables de se déplacer partout sans aide. Avant cela, l’IA devra déjà commencer par devenir… beaucoup plus intelligente par Christopher Mims Dans le Wall Street Journal (extraits)

 

En 2015, Elon Musk avait annoncé que les véhicules autonomes pouvant rouler « n’importe où » seraient disponibles d’ici deux ou trois ans.

En 2016, le directeur général de Lyft, John Zimmer, avait prédit qu’elles allaient « pratiquement mettre fin » à la possession de voiture particulière d’ici à 2025.

En 2018, le CEO de Waymo, John Krafcik, avait prévenu que la mise au point des robocars autonomes prendrait finalement plus de temps que prévu.

En 2021, certains experts ne savent pas quand, si cela se produit un jour, les particuliers pourront acheter des voitures sans volant se conduisant toutes seules.

Contrairement aux investisseurs et aux dirigeants d’entreprise, les universitaires qui étudient l’intelligence artificielle, l’ingénierie des systèmes et les technologies autonomes soulignent depuis longtemps que la conception d’une automobile entièrement autonome prendrait de nombreuses années, voire des décennies. Aujourd’hui, certains vont même plus loin et affirment que, malgré des investissements qui dépassent déjà les 80 milliards de dollars, nous ne disposerons peut-être jamais des voitures autonomes promises. Du moins, pas sans avancées majeures dans le domaine de l’intelligence artificielle, que personne ne prévoit de sitôt, ni sans un réaménagement intégral de nos villes.

Même les plus fervents promoteurs de cette technologie — en 2019, M. Musk était revenu sur ses prévisions précédentes et déclarait que les robots-taxis autonomes Tesla feraient leur apparition en 2020 — commencent à admettre publiquement que les experts qui se montrent sceptiques ont peut-être raison.

Dans les véhicules que vous pouvez aujourd’hui acheter, la conduite autonome n’a pas réussi à se matérialiser autrement que par un régulateur de vitesse amélioré, comme le Super Cruise de GM ou l’Autopilot de Tesla, au nom très optimiste

« Une grande partie de l’IA appliquée au monde réel doit être pensée pour permettre une conduite autonome totale, généralisée et sans assistance puisse fonctionner », a récemment tweeté M. Musk lui-même. Autrement dit, pour qu’une voiture puisse conduire comme un être humain, les chercheurs doivent créer une IA à sa hauteur. Les chercheurs et les universitaires spécialisés dans ce domaine vous diront que nous n’avons pas la moindre idée de la manière d’y parvenir. M. Musk, en revanche, semble être convaincu que c’est exactement ce que Tesla va réussir. Il ne cesse de vanter les mérites de la prochaine génération de la technologie « Full Self Driving » de l’entreprise, actuellement en phase de test bêta — qui n’est en réalité qu’un système d’aide à la conduite au nom trompeur.

Un article récemment publié, intitulé Why AI is Harder Than We Think, résume fort bien la situation. Melanie Mitchell, informaticienne et enseignante en systèmes complexes à l’Institut Santa Fe, y note qu’à mesure que s’éloigne l’horizon de la commercialisation des véhicules autonomes, les acteurs du secteur redéfinissent le terme. Comme ces véhicules nécessitent des zones test géographiquement limitées et des conditions météorologiques idéales — sans évoquer les conducteurs à bord pour assurer la sécurité ou, au moins, des contrôleurs à distance — les constructeurs et les partisans de ces véhicules ont intégré toutes ces restrictions dans leur définition de l’autonomie.

Même avec tous ces astérisques, écrit la docteure Mitchell, « aucune de leurs prédictions ne s’est réalisée ».

Dans les véhicules que vous pouvez aujourd’hui acheter, la conduite autonome n’a pas réussi à se matérialiser autrement que par un régulateur de vitesse amélioré, comme le Super Cruise de GM ou l’Autopilot de Tesla, au nom très optimiste. A San Francisco, Cruise, filiale de GM, teste des véhicules autonomes sans conducteur au volant, mais avec un humain qui surveille les performances du véhicule depuis le siège arrière. Par ailleurs, il n’existe pour l’heure qu’un seul service commercial de robot-taxi fonctionnant aux Etats-Unis sans conducteur humain. L’opération, conduite par Waymo, une filiale d’Alphabet, se limite à des zones à faible densité de la métropole de Phoenix.

Même dans ces conditions, les véhicules de Waymo se sont retrouvés impliqués dans des accidents mineurs au cours desquels ils ont été percutés par-derrière. Leur comportement déroutant (pour les humains) a été cité comme une cause possible de ces accidents. Récemment, l’un d’eux a été perturbé par des cônes de signalisation sur un chantier.

« Je ne suis pas convaincu que nous soyons davantage percutés ou accrochés par l’arrière qu’un véhicule conduit par un humain », assure Nathaniel Fairfield, ingénieur logiciel et responsable de l’équipe « comportement » chez Waymo. Les véhicules autonomes de l’entreprise ont été programmés pour être prudents — « à l’inverse du jeune conducteur classique », insiste-t-il.

Ch

Les problèmes des voitures sans conducteur se manifestent réellement à partir du troisième niveau. Selon Mme Cummings, les algorithmes actuels de deep learning, le nec plus ultra de l’apprentissage automatique, ne sont pas en mesure de fournir une représentation du monde basée sur la connaissance. Et les tentatives des ingénieurs humains pour combler cette lacune — comme la création de cartes ultra-détaillées pour compenser les failles des données des capteurs — ne sont pas mises à jour assez fréquemment pour guider un véhicule dans toutes les situations possibles, par exemple lorsqu’il se retrouve confronté à des travaux non cartographiés.

De plus en plus d’experts estiment que le chemin vers l’autonomie complète ne sera, en fin de compte, pas principalement basé sur l’IA

Les systèmes d’apprentissage automatique, qui sont excellents pour comparer des modèles, ne sont pas doués pour l’extrapolation, c’est-à-dire pour se servir de ce qu’ils ont appris dans un domaine afin de l’appliquer à un autre. Par exemple, ils peuvent identifier un bonhomme de neige sur le bord de la route comme étant un piéton potentiel, mais ne peuvent pas dire qu’il s’agit en fait d’un objet inanimé qui a très peu de chances de traverser la voie.

« Quand vous êtes un enfant en bas âge, on vous apprend qu’on peut se brûler avec une cuisinière », rappelle la docteure Cummings. Mais l’IA n’est pas très douée pour transposer ce qu’il sait d’une casserole à une autre, ajoute-t-elle. « Vous devez lui enseigner cela pour chaque ustensile qui existe. »

Des chercheurs du MIT tentent de combler cette lacune en revenant à l’essentiel. Ils ont lancé une vaste étude pour comprendre comment les bébés apprennent, en termes techniques, afin de retranscrire cela dans les futurs systèmes d’IA.

« Des milliards de dollars ont été dépensés dans le secteur de la conduite autonome, mais les résultats ne vont pas être à la hauteur de leurs attentes », prévient la docteure Cummings. Cela ne signifie pas que nous n’aurons pas un jour une sorte de voiture « autonome », dit-elle. Mais « ce ne sera pas ce que tout le monde a promis ».

En revanche, ajoute-t-elle, de petites navettes circulant à faible vitesse dans des zones bien cartographiées et équipées de capteurs, par exemple à télédétection par laser, pourraient permettre aux ingénieurs de limiter le degré de sécurité à un niveau acceptable pour les régulateurs et le public. (Imaginez, par exemple, des navettes à destination et en provenance d’un aéroport, circulant sur des voies spécialement aménagées).

M. Fairfield, de Waymo, affirme que son équipe ne voit pas d’obstacles technologiques fondamentaux à la généralisation des services de robots-taxis autonomes comme ceux de son entreprise. « Si vous êtes trop conservateur et que vous ignorez la réalité, vous dites que cela va prendre trente ans — mais ce n’est tout simplement pas vrai », assure-t-il.

De plus en plus d’experts estiment que le chemin vers l’autonomie complète ne sera, en fin de compte, pas principalement basé sur l’IA. Les ingénieurs ont résolu nombre d’autres problèmes complexes — comme l’atterrissage de vaisseaux spatiaux sur Mars — en les divisant en petits morceaux, afin que de brillants esprits soient en mesure de concevoir des systèmes capables de gérer chaque étape. Raj Rajkumar, professeur d’ingénierie à l’université Carnegie Mellon, qui travaille depuis longtemps sur les voitures autonomes, est optimiste concernant cette approche. « Cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais j’entrevois la lumière au bout du tunnel », dit-il.

C’est la principale stratégie adoptée par Waymo pour faire circuler ses navettes autonomes. « Nous ne pensons pas qu’il faille une IA complète pour résoudre le problème de la conduite », estime d’ailleurs M. Fairfield.

De son côté, M. Urmson, d’Aurora, explique que son entreprise combine l’IA avec d’autres technologies pour créer des systèmes capables d’appliquer des règles générales à des situations nouvelles, comme le ferait un humain.

Pour arriver à des véhicules autonomes conçus via des méthodes « traditionnelles », avec une « ingénierie des systèmes » éprouvée, il faudrait encore dépenser des sommes énormes pour équiper nos routes de transpondeurs et de capteurs afin de guider et corriger les voitures robots, explique Mme Mitchell. Et leur déploiement resterait limité à certaines zones et dans certaines conditions météorologiques, avec des téléopérateurs humains sur le qui-vive au cas où les choses tournent mal, ajoute-t-elle.

Cette version animatronique à la Disney de notre avenir en matière de conduite autonome serait à mille lieues de la création d’une intelligence artificielle susceptible d’être installée dans n’importe quel véhicule et de remplacer immédiatement un conducteur humain. Cela pourrait aboutir à des voitures plus sûres conduites par des humains, et des véhicules entièrement autonomes dans une poignée de zones soigneusement contrôlées. Mais ce ne serait pas la fin de la possession de voiture individuelle, qui n’est, elle, pas pour si tôt.

Société- Consommation de pain : de 1 kg avant 1900 à 100 g par jour !

Société- Consommation de pain : de 1 kg avant 1900 à 100 g par jour !

 

 

Un peu avant 1900 on consommait  pratiquement 1 kg de pain par jour et par habitant. Aujourd’hui c’est de l’ordre de 100 g !  En cause évidemment les conditions générales de vie relative aux conditions de travail et à l’alimentation. Précédemment, le pain constituait l’aliment de base. Aujourd’hui il est devenu presque anecdotique et en plus décliné dans des dizaines et des dizaines de formules qui d’ailleurs n’ont plus grand-chose à voir avec le pain traditionnel.( Accessoirement avec des prix 5 à 10 fois plus chers).  Il est loin  le temps du pain de huit livres, de quatre livres ou même de deux livres qui aujourd’hui fait nettement moins de 500 g!

 

Concernant les prix, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques, en janvier 2020 une baguette – de 250 grammes donc – coûte 0,88 euro, soit un prix au kilo de 3,52 euros. 20 ans plus tôt, ce prix était de 0,63 euro, soit 2,53 euros par kilo.

 

Selon la dernière étude de la FEB, la Fédération des Entreprises de Boulangeries, si 87% des interrogés déclarent avoir toujours du pain chez eux, ils déclarent en consommer en moyenne 105 grammes par jour en semaine contre 114 grammes en 2015, soit un recul de près de 8%.

Si la quantité moyenne baisse, la quête de qualité progresse. En 2021, les trois critères d’achat du pain sont le goût, la fabrication traditionnelle et la fraîcheur. 65% des Français perçoivent une amélioration de la qualité du pain et les labels rassurent. 96% sont satisfaits du pain qu’ils achètent.

Le pain 100% français est plébiscité par la majorité des personnes interrogées. 52% sont sensibles à l’origine du blé et 73% trouvent important un pain fabriqué à base de blé cultivé en France.

Qui dit pain, dit baguette pour les Français, et ce produit demeure en tête des préférences pour 41% des Français dans sa version « tradition ». La baguette classique arrive juste derrière. Les consommatrices préfèrent quant à elles la baguette aux céréales (22% contre 9% des hommes).

En dehors des baguettes, ce sont le pain complet, le pain de campagne et aux céréales qui remportent la faveur des consommateurs.

Consommation de pain : de 1 kg avant 1900 à 100 g par jour !

Consommation de pain : de 1 kg avant 1900 à 100 g par jour !

 

 

Un peu avant 1900 on consommait  pratiquement 1 kg de pain par jour et par habitant. Aujourd’hui c’est de l’ordre de 100 g !  En cause évidemment les conditions générales de vie relative aux conditions de travail et à l’alimentation. Précédemment, le pain constituait l’aliment de base. Aujourd’hui il est devenu presque anecdotique et en plus décliné dans des dizaines et des dizaines de formules qui d’ailleurs n’ont plus grand-chose à voir avec le pain traditionnel.( Accessoirement avec des prix 5 à 10 fois plus chers).  Il est loin  le temps du pain de huit livres, de quatre livres ou même de deux livres qui aujourd’hui fait nettement moins de 500 g!

 

Concernant les prix, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques, en janvier 2020 une baguette – de 250 grammes donc – coûte 0,88 euro, soit un prix au kilo de 3,52 euros. 20 ans plus tôt, ce prix était de 0,63 euro, soit 2,53 euros par kilo.

 

Selon la dernière étude de la FEB, la Fédération des Entreprises de Boulangeries, si 87% des interrogés déclarent avoir toujours du pain chez eux, ils déclarent en consommer en moyenne 105 grammes par jour en semaine contre 114 grammes en 2015, soit un recul de près de 8%.

Si la quantité moyenne baisse, la quête de qualité progresse. En 2021, les trois critères d’achat du pain sont le goût, la fabrication traditionnelle et la fraîcheur. 65% des Français perçoivent une amélioration de la qualité du pain et les labels rassurent. 96% sont satisfaits du pain qu’ils achètent.

Le pain 100% français est plébiscité par la majorité des personnes interrogées. 52% sont sensibles à l’origine du blé et 73% trouvent important un pain fabriqué à base de blé cultivé en France.

Qui dit pain, dit baguette pour les Français, et ce produit demeure en tête des préférences pour 41% des Français dans sa version « tradition ». La baguette classique arrive juste derrière. Les consommatrices préfèrent quant à elles la baguette aux céréales (22% contre 9% des hommes).

En dehors des baguettes, ce sont le pain complet, le pain de campagne et aux céréales qui remportent la faveur des consommateurs.

Unedic : un retour à l’équilibre pas avant 2023

Unedic : un retour à l’équilibre pas avant 2023

 

L’Unedic estime que sa situation devrait s’améliorer et prévoit le retour à l’équilibre à partir de 2023. Des pronostiques souvent contredits par la réalité d’autant que les vagues de licenciement suite à la crise sanitaire n’ont pas encore provoquée d’effets immédiats significatifs . Cette vague de licenciements est d’ailleurs prévue pour le second semestre 2021 et le premier semestre 2022. Sans parler à partir de 2023 d’un rythme de croissance molle de 2 % ( après les effets de rattrapage en 2021 et 2022) qui pourraient encore augmenter le nombre de chômeurs. L’organisme en charge de l’assurance-chômage prévoit une embellie du solde du régime à partir du second semestre 2021, pour reprendre ensuite une trajectoire de retour à l’équilibre à partir de 2023. Compte tenu de l’amélioration de la situation sanitaire et de la trajectoire de croissance du PIB, rehaussée à 5,75 % en début de semaine par la Banque de France pour cette année, l’association paritaire, qui a présenté ses nouvelles projections financières jeudi après-midi, estime que l’activité reviendrait à son niveau d’avant-crise en 2022.

Soldes: le « match truqué d’Amazon » qui lance les soldes avant les dates

  • Soldes: le « match truqué d’Amazon » qui lance les soldes avant les dates

 

  • Des commerçants s’insurgent contre le faite qu’Amazon bien avant les dates des soldes soient autorisés à lancer une campagne de réduction des prix. La campagne promotionnelle d’Amazon se déroulera à partir de la troisième semaine de juillet. «
  • En captant un maximum de clientèle et de pouvoir d’achat avant que les consommateurs ne soient autorisés à profiter des soldes chez leurs commerçants, Amazon brise ce moment attendu par les commerces physiques pour écouler leurs stocks accumulés durant le confinement et refaire leur trésorerie», indique le texte.
  • «La puissance financière d’Amazon lui permet désormais de transgresser les règles établies et les équilibres économiques à son seul avantage» indique le texte qui qualifie l’avancée des dates promotionnelles d’Amazon de «déclaration de guerre économique» à laquelle le gouvernement «doit mettre fin sans délai».
  • Jugeant «urgent» de «rétablir en France une équité de traitement entre toutes les formes de commerce», la tribune pointe notamment «l’assujettissement des entrepôts e-commerce à l’autorisation d’exploitation commerciale qui sera défendue la semaine prochaine au Sénat dans le cadre du projet de loi climat».

PS : De l’audace encore de l’audace ! Ou le dernier cri avant extinction ?

 PS : De l’audace encore de l’audace ! Ou le dernier cri avant extinction ?

Dans son essai, le député PS des Landes Boris Vallaud ancien énarque propose des pistes pour un prochain gouvernement de gauche, une rupture en faveur d’une « République sociale » qui permette d’affronter un « monde qui se défait ».De l’audace encore de l’audace ou peut-être le dernier cri avant extinction d’un parti socialiste qui n’en finit pas de mourir. Un cri qui aura du mal à être entendu car venant précisément d’un ancien énarque archétype du responsable socialiste qui a coulé le parti.

 

 

Livre.
 Réfléchir à l’après-crise sanitaire et économique et s’interroger sur la pertinence des valeurs chères à la gauche. Dans Un esprit de résistance, Boris Vallaud, député des Landes et une des principales voix du Parti socialiste à l’Assemblée nationale, s’est lancé dans une entreprise risquée. Les pistes qu’il propose ont le mérite de tenter un nouveau récit à un an de la présidentielle.C’est en s’appuyant tout à la fois sur son expérience de directeur de cabinet d’un gros ministère – il fut celui d’Arnaud Montebourg au ministère du redressement productif (en 2013-2014) – et de député du terrain que le responsable du projet du Parti socialiste pour l’élection présidentielle de 2022 entend renouer avec l’audace d’une gauche réformatrice. L’essai revient d’abord sur la récession liée à la pandémie et ses répercussions sur un Etat social déjà bien mis à mal par vingt ans de libéralisme. L’auteur se souvient alors de ses jeunes années de sous-préfet et le « sentiment d’impuissance » qu’il a pu éprouver, et éprouve encore comme député devant l’affaiblissement de l’Etat.

Fidélité à l’Europe

Il décrit avec justesse la détresse sociale dont il est témoin, avec le creusement abyssal des inégalités : celle de ces « Daniel Blake », travailleur pauvre, héros éponyme du film de Ken Loach (en 2016), qu’il voit frapper à la porte de sa permanence. Des électeurs des classes populaires, laissés pour compte de la mondialisation, s’enfonçant un peu plus dans la pauvreté, qui ont formé le gros des troupes des « gilets jaunes ».

 

Le ténor socialiste prône – et ce n’est pas une surprise venant d’un ancien proche de Montebourg – « une souveraineté politique qui s’impose à l’ordre économique », afin de retrouver, face à la mondialisation des échanges, une capacité d’action tant industrielle qu’agricole. Mais s’il vante un mode de régulation par le pouvoir politique de la puissance du marché, il le fait, et c’est là son originalité, sans abandonner la fidélité exigeante envers l’Europe qu’il juge urgent de ne pas lâcher.

Boris Vallaud s’essaie ensuite à quelques propositions de réformes et de changement d’optique pour un prochain gouvernement de gauche, alliant renouvellement démocratique et justice sociale : scrutin préférentiel pour une Assemblée nationale renouvelée, protection sociale universelle et inconditionnelle pour « s’adapter aux mutations du salariat », revenu de base sans condition pour les jeunes, « salaire maximum de décence » pour limiter les rémunérations des grands patrons… Bref, explique-t-il, une rupture en faveur d’une « République sociale » qui permette d’affronter un « monde qui se défait ».

Sondage Retraites : 60 % contre une réforme avant 2022

Sondage Retraites : 60 % contre une réforme avant 2022

De  manière un peu subite la problématique de la réforme des retraites est réapparue à la une des médias notamment sous la pression du ministre de l’économie qui veut faire plaisir à Bruxelles et sous la pression de milieu patronaux. Une  réforme qui est certes jugée nécessaire par une majorité des Français dans les sondages mais pas dans une période électorale. Ainsi  d’après le sondage Odoxa Backbone-consulting, réalisé pour Le Figaro et France Info, la population est nettement opposée à une réforme avant les élections présidentielles; 60% d’entre eux, farouchement opposés à une mise en place de la réforme d’ici à 2022. Le rejet est unanime au sein de la population active et de tous les électorats, à l’exception des partisans de La République en Marche.

  L’idée de faire passer l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans se heurte à la désapprobation de 7 Français sur 10. En cela, l’opinion publique est constante : en septembre 2019, les chiffres étaient similaires. Le président d’Odoxa, Gaël Sliman, présente même cette réforme comme «l’un des rares sujets de consensus entre Français.»

Si le chef de l’État persiste dans sa volonté, il pourrait bien être confronté à une nouvelle explosion de la colère sociale. 64% des Français apporteraient leur soutien à des mouvements de contestation.

Faire une fausse réforme des retraites avant les élections !

Faire une fausse réforme des retraites avant les élections !

 

 

La réforme des retraites refait surface dans les médias et dans l’opinion. Globalement, une majorité de Français se dégage en faveur d’une réforme. Le problème est cependant de savoir quel contenu et quel calendrier. Le ministre de l’économie milite depuis déjà des semaines que cette question émerge à nouveau. Du coup, le président de la république serait à la recherche du meilleur calendrier.

Il s’agit pour lui de montrer sa volonté réformatrice mais tout en même temps ne pas prendre trop de risques politiques qui pourraient hypothéquer un peu plus sa candidature en 2022. Du coup, on pourrait scinder la réforme en deux avec un débat préalable avant les élections présidentielles histoire d’alimenter les médias et l’opinion .

Les décisions finales -forcément difficiles- ne seraient adoptées qu’après les élections présidentielles. Bref le nouveau macronisme  qui se révèle: faire en même temps tout et rien. Dernier exemple récent : les états généraux de la justice mais sans parler du fond c’est-à-dire de l’objet social qui justifie l’existence du système judiciaire.

Conflit palestinien : la fuite en avant de Benyamin Nétanyahou

Conflit palestinien : la fuite en avant de Benyamin Nétanyahou

La fuite en avant sécuritaire de Benyamin Nétanyahou a suscité un élan nationaliste palestinien et offert au Hamas l’occasion de s’affirmer grâce à sa capacité de riposte militaire face à un Fatah moribond, analyse la chercheuse dans une tribune au « Monde ».

Tribune

L’actuelle confrontation entre Israël et le Hamas donne en apparence une impression de déjà-vu. A l’instar des opérations de 2009, 2012 et 2014, elle s’inscrit dans un environnement international brouillé par un changement d’administration aux Etats-Unis, un contexte d’élections en Israël, mais aussi une tentative de rapprochement inter palestinien.

Fragilisé sur la scène politique intérieure, le premier ministre Benyamin Nétanyahou joue de nouveau la carte de la diversion même si, cette fois, la situation est sensiblement différente tant par la démonstration de force du Hamas que par les mobilisations inattendues des Palestiniens d’Israël.

Depuis la fin du mois d’avril, des militants de tous bords se mobilisent contre l’expulsion de vingt-huit familles palestiniennes du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est. Loin d’être inédites, ces expropriations s’inscrivent dans la continuité d’une politique de spoliation des biens des Palestiniens de Jérusalem-Est qu’Israël occupe illégalement depuis 1967. Si les précédentes mobilisations ne sont jamais restées sous silence, elles ont, cette fois, eu une résonnance toute particulière marquée par une campagne internationale sur les réseaux sociaux pour « sauver Sheikh Jarrah ».

Dans l’impasse, Nétanyahou a joué sa carte favorite : dépolitiser le dossier pour l’amener sur le terrain du religieux et du sécuritaire

Autre élément significatif, la véhémence des nationalistes religieux israéliens mobilisés en faveur de l’expulsion des Palestiniens. Critiqué à l’international, dépassé sur sa droite, Nétanyahou, déjà incapable de former un gouvernement, se retrouve dans l’impasse.

Comme souvent, il a alors joué sa carte favorite : dépolitiser le dossier pour l’amener sur le terrain du religieux et du sécuritaire. En quelques jours, la confrontation s’est déplacée de Sheikh Jarrah vers Al-Aqsa puis d’Al-Aqsa vers la bande de Gaza.

 

A Al-Aqsa, les forces de sécurité israéliennes ont installé sans raison apparente des barrières métalliques empêchant les réunions quotidiennes de Palestiniens devant la porte de Damas en ce mois de ramadan. Comme en 2017, l’installation de barrières a provoqué leur colère. Celle-ci a été brutalement réprimée par la police israélienne – qui a fait preuve d’une violence toute particulière en pénétrant dans l’enceinte même de la mosquée pendant la prière – secondée par des extrémistes juifs, partisans de l’avocat et député d’extrême droite Itamar Ben Gvir. Galvanisés par leur victoire au Parlement, ces derniers se sont lancés dans de véritables chasses à l’homme au cri de « morts aux Arabes »

DROGUE: campagne d’info avant l’été ?

DROGUE: campagne d’info avant l’été ?

 

Alors que le président de la république a annoncé un grand débat sur la drogue, le ministre de l’intérieur de son côté annonce une grande campagne de sensibilisation à partir de l’été.

Il est évident que cette question est très sensible dans la mesure où elle est souvent liée à l’insécurité.

Le phénomène n’est évidemment pas nouveau mais il a pris une telle ampleur qui s’inscrit désormais aussi dans une problématique économique. En effet de trafic de drogue représente entre 3 et 5 milliards fait vivre de l’ordre de 200 000 personnes à partir notamment de 5000 points de vente officiellement repérés, soit une cinquantaine par département.

Un phénomène considérable et en plus aggravée en France premier pays consommateur de cannabis

 

« La France est devenue un pays de consommation et donc, il faut briser ce tabou », avait estimé le chef de l’État. La France est le premier pays d’Europe en nombre de

« Le cannabis est devenu une drogue dure », a déclaré Gérald Darmanin au JDD, rappelant la hausse « considérable » du niveau de THC, la molécule psychotrope du cannabis.

UN RETOUR À LA VIE NORMALE ? PAS AVANT L’AUTOMNE (PDG DE PFIZER)

UN RETOUR À LA VIE NORMALE ? PAS AVANT L’AUTOMNE (PDG DE PFIZER)

 

 

Il faudra attendre encore plusieurs mois avant un retour à la vie normale. C’est du moins ce sur quoi table Albert Bourla, le PDG de Pfizer, dans un entretien accordé à plusieurs titres de presse européens dont Les Échos. Pour le patron du groupe pharmaceutique américain, un retour à une vie sans la menace pesante du Covid-19 pourrait se faire à l’automne prochain en Europe.

« Une fois qu’une proportion significative de la population a été vaccinée, il est possible de revenir à la vie presque comme avant. Tout dépend de la vitesse à laquelle on vaccine », ajoute le dirigeant en mentionnant l’exemple d’Israël qui se rapproche de plus en plus de l’immunité collective.

A contrario, le rythme de la campagne de vaccination est sans conteste l’une des critiques récurrentes émises à l’encontre de l’Union européenne et de ses États membres, dont la France. Pour Albert Bourla, « l’Europe n’est pas en retard par rapport aux pays les plus vastes » même si la distribution de doses à 447 millions de personnes constitue « une tâche monumentale ».

« Le problème est que tous les industriels n’ont pas été en mesure de livrer ce qu’ils avaient promis. C’est cela qui a créé des difficultés, temporaires, dans les campagnes de vaccination », répond le PDG de Pfizer en prenant soin d’éviter de citer les laboratoires pharmaceutiques mis en cause.

Le PDG estime que le scénario le plus probable est celui d’une « situation endémique » mais que l’épidémie de Covid-19 deviendra au fil du temps « comme la grippe », la vaccination permettant notamment d’atténuer considérablement les crises sanitaires causées par ce coronavirus et ses variants.

« Bien sûr, ce n’est que mon estimation. Les choses peuvent évoluer. Mais d’après tout ce que j’ai vu, c’est le scénario le plus probable », avance enfin Albert Bourla.

Violence faite aux femmes : La Turquie quitte la Convention d’Istanbul ! ….Avant de quitter l’OTAN ?

Violence faite aux femmes : La Turquie quitte la Convention d’Istanbul ! ….Avant de quitter l’OTAN ?

 

 

La Turquie, ancien modèle laïc revient avec Erdogan à l’ère moyenâgeuse. L’islamisation forcée vient de conduire la Turquie a quitté la convention internationale d’Istanbul dont l’objet est de lutter contre la violence faite aux femmes.

 

Évidemment aucun parti islamiste local n’a protesté, au contraire c’était l’une des revendications de mettre fin aux « tracasseries » faites aux hommes qui maltraitent les femmes.

 

Il faut dire que dans les milieux traditionnels et archaïques le meurtre de femmes est admis. Pas moins de 300 femmes assassinées en Turquie par an. Le décret présidentiel, qui annule l’engagement de la Turquie, signé en 2011, à adopter une législation réprimant la violence domestique, signale une régression de la condition des femmes en Turquie. Il est d’autant plus choquant qu’il intervient à l’issue d’une année particulièrement meurtrière : en 2020, 300 femmes ont été assassinées en Turquie.

 

Un responsable du parti islamo-conservateur au pouvoir, l’AKP, eut ouvertement suggéré d’abandonner le traité l’année dernière. Raison invoquée : la charte nuirait à l’unité familiale, encouragerait le divorce et ses références à l’égalité favoriseraient la communauté LGBT, actuellement dans le collimateur des autorités. De quoi faire bondir les associations féminines et les défenseurs des droits de l’homme qui avaient déjà signifié leur inquiétude en descendant à plusieurs reprises dans les rues d’Istanbul et d’autres villes pour exhorter le gouvernement à renoncer à son dessein. En vain.

L’objectif d’Erdogan et de renforcer de renforcer sa base conservatrice tout en donnant des gages à ses alliés ultranationalistes dans la perspective du scrutin présidentiel de 2023. Un jeu d’équilibriste à la fois risqué et dangereux pour l’avenir du pays que l’Europe – qui venait tout juste d’amorcer un dégel avec Erdogan – observe avec préoccupation. «La décision de la Turquie (…) est une nouvelle dévastatrice (…) qui compromet la protection des femmes», déclare le Conseil de l’Europe dans un communiqué.

 

La question maintenant de savoir combien de temps encore la Turquie restera au sein de l’organisation atlantique cela d’autant plus qu’Erdogan ne cessent de multiplier les coups de couteau dans la solidarité militaire occidentale en s’approvisionnant notamment en matériel russe .  Pause

Covid : Nice, Dunkerque en confinement les week-ends…. avant un confinement plus général en France

Covid : Nice, Dunkerque en confinement les week-ends…. avant un confinement plus général en France

 

Un processus de confinement  territorialisé pourrait bien être le prélude à un confinement plus général impliquant tout le territoire. En effet, les chiffres sont particulièrement inquiétants avec la progression des variants qui sont en train de devenir majoritaires. La situation des hôpitaux est particulièrement critique compte tenu du nombre de personnes en réanimation.

Par ailleurs, le nombre de contaminés progressent dangereusement. Ainsi hier on a franchi la barre des 30 000 alors qu’on était il n’y a pas si longtemps sur une moyenne de 20 000 par jour.

Les mesures de confinement local peuvent se comprendre dans la mesure où le taux d’incidence (nombre de contaminés pour 100 000 habitants), est très variable. Les zones les plus touchées sont lest , le nord, le sud-est et la région parisienne ; c’est-à-dire là où se situe la plus grosse partie de la population. En clair au confinement localisé pourrait succéder un confinement plus général en France avec la très nette reprise de la pandémie.

Vaccin : le profit avant l’intérêt général

Vaccin : le profit avant l’intérêt général

 

Il faut faire des traitements et des vaccins anti-Covid des biens communs de l’humanité expliquent, dans une tribune au « Monde », une centaine d’experts du monde médical, parmi lesquels Alfred Spira, Patrick Pelloux, Henri Sterdyniak ou Hélène Colombani, appelant à organiser la mutualisation de toutes les technologies validées.

Tribune.

 

On se rappelle en mai 2020 la déclaration du président de la République d’instituer le vaccin comme un bien public mondial : « Si nous arrivons ensemble à développer un vaccin produit par le monde entier, pour le monde entier, on pourra alors véritablement parler d’un bien public mondial d’une importance unique pour notre siècle. Avec nos partenaires, nous nous engageons à le rendre disponible, accessible, abordable par tous ».

Or nous y sommes. Et dans un contexte de course de vitesse entre les mutations du virus et l’augmentation de la production des vaccins pour protéger la population mondiale, la capacité industrielle est à l’évidence trop limitée. Des vaccinations programmées sont annulées et retardées en France et en Europe, alors que la demande vaccinale de la population se renforce, et nous ne sommes pas en mesure de répondre à l’appel du ministre de la santé d’Afrique du Sud qui demande l’accès aux stocks de vaccins.

Les annonces récentes de sous-traitance d’une partie de la production à quelques laboratoires venus en renfort, pour conditionner le vaccin ou fabriquer le principe actif de quelques centaines de millions de doses en 2021 ou 2022, ne suffisent pas à changer la donne.

Pour cela, il faut organiser la mutualisation de toutes les technologies validées pour essaimer la production à l’échelle européenne, à notre porte, et à l’échelle mondiale. On sait que l’on ne peut pas contrôler la pandémie si on laisse proliférer et circuler des variants, qu’ils viennent de Grande-Bretagne, de Californie, d’Afrique du Sud ou du Brésil.

Or l’Union européenne (UE) et les Etats membres disposent des moyens juridiques pour suspendre les brevets en temps d’urgence sanitaire, notamment les licences d’office ou obligatoires, et organiser les transferts de technologie vers tous les laboratoires industriels compétents.

En France, la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 du 23 mars 2020 a prévu « de prendre toute mesure permettant la mise à la disposition des patients de médicaments appropriés pour l’éradication de la catastrophe sanitaire ».

Le Conseil de l’Europe vient d’adopter un amendement en ce sens et demande à tous les Etats membres et à l’Union européenne « de surmonter les obstacles et les restrictions découlant des brevets et des droits de propriété intellectuelle, afin d’assurer la production et la distribution à grande échelle de vaccins dans tous les pays et pour tous les citoyens ».

Fin de crise sanitaire : pas avant l’été… 2022 !

 Fin de crise sanitaire : pas avant l’été… 2022 !

« C’est en été 2022 qu’on pourra réellement faire un véritable bilan de la situation et tout sera beaucoup plus facile », a déclaré sur France Inter le professeur Pittet, inventeur du gel hydroalcoolique et président de la mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise Covid-19 en France. « Mais on retournera au théâtre avant et il y aura d’autres activités sociales agréables » slon  l’épidémiologiste Didier Pittet, l’inventeur du gel hydroalcoolique.

Les deux prochains mois vont être délicats car « on est encore en hiver et on sait que les virus respiratoires aiment cette période », a-t-il dit. Il y aura « ensuite la campagne de vaccination » et on pourra faire « un premier bilan au début de l’été ».

« Mais on va ensuite se propulser vers l’automne et il y aura certainement d’autres variants, peut-être qu’il faudra d’autres vaccins, il faudra encore pouvoir passer un automne qui ne sera pas un automne normal », a poursuivi l’épidémiologiste.

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