Archive pour le Tag 'autres !'

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Gattaz : modération salariale pour les autres mais pas pour lui (+29% en 2013)

Gattaz : modération salariale pour les autres mais pas pour lui (+29% en 2013)

Ce mardi 6 mai Le Canard enchaîné rapporte que le patron des patrons, qui dirige l’entreprise de composants électroniques Radiall, a perçu pour ce faire une rémunération en hausse de 29% en 2013. Une information qui a provoqué l’ire du président de la République, François Hollande qui, sur BFMTV-RMC ce même jour, a appelé Pierre Gattaz à la responsabilité. « On ne peut pas demander la baisse du Smic et en même temps considérer qu’il n’y a pas de salaire maximum », a lancé le chef de l’Etat, faisant référence à la modération salariale prôné par le président du Medef ainsi qu’à ses positions sur le salaire minimum pour les jeunes. Ce même mardi, Pierre Gattaz a donc réagi sur son blog, hébergé sur la plateforme Tumblr. « A peine un journal satirique publie-t-il une information incomplète et biaisée, que voilà la classe politique qui s’en saisit, souvent à contresens », déplore-t-il dans un billet.  Il rappelle tout d’abord que Radiall se porte bien. Puis il évoque plus directement sa rémunération. « Mon salaire a été augmenté de plus de 3% au 1er janvier 2013 et a atteint donc 318.000 euros en 2013″. Il ajoute percevoir « un bonus indexé sur la croissance du résultat opérationnel courant » qui atteint, dans son cas, 102.000 euros en 2013, « contre 14.000 euros en 2012, 58.400 en 2011, et 0 euro sur les trois années 2008, 2009, 2010, soit une moyenne de 30.000 euros par an sur six ans », développe-t-il. Au total, il arrive ainsi à un chiffre de 420.000 euros pour 2013.  Il s’explique ensuite sur la politique de modération salariale qu’il a vanté le 29 avril. « J’avais précisé qu’elle devait se comprendre en fonction de la situation de l’entreprise », affirme-t-il. Or, son entreprise Radiall est « en forte croissance et rentable ». « Appliquer la modération salariale revient donc à limiter (relativement) l’augmentation des salaires, mais à privilégier des outils comme la participation, l’intéressement et les bonus », conclut-il. « Une augmentation salariale charge la ligne de flottaison de manière mécanique (…) » alors que « l’intéressement (comme les bonus des dirigeants) permet de distribuer les bonnes années (donc d’associer les salariés) et de faire des efforts les moins bonnes années », justifie–il.

Ukraine : Poutine veut annexer d’autres régions

Ukraine : Poutine veut annexer d’autres régions

Poutine, après la Crimée, favorise la montée de séparatistes pro-russes. Un jeu très dangereux qui contraindrait les occidentaux à prendre d’importantes sanctions économiques avec des conséquences cette fois très dommageable pour une économie russe déjà affaiblie mais auusi pour l’Europe. La police et l’armée ukrainienne se préparent à riposter à une série d’attaques de bâtiments officiels dans l’est de l’Ukraine, a annoncé samedi soir le ministre ukrainien de l’Intérieur, Arsène Avaro, qui parle d’un « acte d’agression de la Russie ». Les séparatistes pro-russes ont pour ainsi dire pris le contrôle de Slaviansk, à 150 km de la frontière russe, s’emparant de bâtiments-clés et érigeant des barricades, faites de pneus et de sacs de sable, sur les routes menant à la ville. Plusieurs bâtiments, dans des villes des environs, ont également été attaqués par des séparatistes. « Les autorités ukrainiennes considèrent les événements de la journée comme l’illustration de l’agression extérieure menée par la Russie », a dit le ministre ukrainien de l’Intérieur. « Des unités des ministères de l’Intérieur et de la Défense mettent en œuvre un plan de riposte », a-t-il ajouté. Dans un communiqué mis en ligne sur Facebook, Arsen Avakov promet une riposte « très dure » aux militants pro-russes de Slaviansk parce que, dit-il, « il y a une différence entre des manifestants et des terroristes ». « Je le redis : ceux qui veulent le dialogue auront un dialogue (…). Ceux qui prennent les armes, incendient des bâtiments, tirent sur des gens, sur la police, les terrorisent, ceux-là seront confrontés à une réponse appropriée », souligne Arsen Avakov. Au moins 20 hommes, armés de pistolets et de fusils, ont pris le contrôle du QG de la police de Slaviansk, ville de 100.000 habitants, mais aussi du bâtiment de la police secrète SBU dans la ville. Les assaillants ont mis la main sur plusieurs centaines de pistolets dans les arsenaux de ces bâtiments et ont remplacé le drapeau ukrainien jaune et bleu par le tricolore russe. Sur une route menant à Slaviansk, d’autres séparatistes, équipés d’armes automatiques, ont érigé un barrage et contrôlaient les véhicules se dirigeant vers la ville, a constaté un journaliste de Reuters. Nulle part dans la ville on ne voyait d’agents de police ukrainiens. Des hommes en armes ont lancé d’autre part une attaque contre un commissariat de Kramatorsk, ville de 200.000 habitants dans l’est de l’Ukraine, a déclaré samedi soir Arsen Avakov. Conséquence de ces événements, le président ukrainien par intérim, Olexander Tourtchinov, a convoqué pour ce samedi soir à Kiev une réunion de crise du Conseil de sécurité national, consacrée à la situation dans l’Est. Des séparatistes pro-russes occupent depuis le week-end dernier le siège de la SBU à Louhansk et le bâtiment du gouvernement régional de Donetsk, deux autres villes de l’Est russophone d’Ukraine. Samedi, les séparatistes pro-russes ont obtenu la démission du chef de la police de la région de Donetsk, Kostiantine Pojidaïev. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andrij Dechtchitsia, a téléphoné dans la journée à son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour lui demander « l’arrêt des actions provocatrices des agents russes dans l’est de l’Ukraine ». Andrij Dechtchitsia soupçonne la Russie de chercher à empêcher une réunion de conciliation quadripartite le 17 avril entre la Russie, l’Ukraine, l’Union européenne et les Etats-Unis et « à placer des obstacles sur la voie d’une solution à la crise ».

 

Santé : deux mois d’attente chez l’ophtalmo et…. chez les autres spécialistes ?

Santé : deux mois d’attente chez l’ophtalmo et…. chez les autres spécialistes ?

Il y a surement deux France en matière de santé. On s’offusque en effet qu’en moyenne il faille attendre 2 mois pour un rendez-vous chez l’ophtalmo mais pour la France rurale et les petites villes  c’est le délai moyen  habituel chez à peu près tous les spécialistes et souvent il faut en outre se rendre au chef lieu du département car nombre de spécialités ont disparu des hôpitaux « secondaires ». Il faut en effet en moyenne deux mois d’attente avant d’obtenir un rendez-vous chez l’ophtalmo en France. A Rennes et Toulouse, ce délai dépasse trois mois.  Mieux vaut être patient quand l’on veut se rendre chez l’ophtalmo en France. Le délai moyen pour obtenir un rendez-vous chez l’ophtalmologue est en effet de 77 jours. Un chiffre qui peut atteindre 7 mois dans certains départements. 15% des ophtalmos ne sont plus en mesure d’accepter de nouveaux patients, selon une enquête Yssup Research, rendue publique ce mardi 11 février. Dans dix départements, les refus de rendez-vous pour cause d’agenda saturé concernent 30 à 65% des spécialistes libéraux. C’est à Paris, dans les Hauts-de-Seine (92), les Alpes-Maritimes (06) et les Bouches-du-Rhône (13) que les délais d’attente pour un rendez-vous sont les plus courts (de 24 à 40 jours en moyenne). Parmi les dix plus grandes villes, Paris, Marseille et Bordeaux sont celles où l’attente est la moins longue avec un délai moyen pour obtenir un rendez-vous inférieur à un mois (respectivement 24,7 jours, 24,8 et 27,4 ). A l’inverse, dans la Loire (42), dans le Finistère (29), en Isère (38) et en Seine-Maritime (76), les délais restent très longs: supérieurs à 152 jours d’attente. A Rennes et Toulouse, l’attente dépasse les 3 mois. Mal lotie, la Loire bat tous les records: elle est en tête des dix départements où le délai d’obtention d’un rendez-vous est le plus long (205,3 jours en moyenne) après prise de contact avec au moins 20 spécialistes, et elle détient le taux d’impossibilité de prendre rendez-vous le plus élevé (65%).  Cette enquête nationale conforte un récent rapport parlementaire qui souligne le « manque criant de professionnels », notamment de secteur 1, dont souffrent certaines régions, et des délais d’attente qui peuvent parfois atteindre 18 mois. Une situation qui pose la question de l’accès aux soins, alors que le vieillissement de la population devrait mécaniquement entraîner une augmentation des pathologies.

 

Ayrault: « pas d’économies sur le dos des fonctionnaires », alors sur les autres ?

Ayrault: « pas d’économies sur le dos des fonctionnaires », alors sur les autres !

Pas d’économies sur le dos des fonctionnaires, la messe est dite. Ce sont donc sur les autres catégories qu’on devra faire les 50 à 80 milliards d’économies nécessaires pour financer toutes les promesses de Hollande. Pas étonnant de la part d’un gouvernement essentiellement composés de fonctionnaires qui restent sans doute l’essentiel de son soutien. Pourtant il y a bien au moins un millions de fonctionnaires en trop comparés à ce qui existe dans les pays équivalents, soit un coût d’environ 40 milliards par an ! Jean-Marc Ayrault a voulu rassurer les fonctionnaires. Le Premier ministre, lors d’un déplacement ce jeudi 23 janvier à Metz, a déclaré que les économies prévues d’ici la fin du quinquennat ne se feraient « pas sur le dos » des fonctionnaires, mécontents de voir leurs rémunérations gelées depuis 2010. Il a présenté ses vœux aux trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière). Accompagné des ministres Marylise Lebranchu (Fonction publique), Dominique Bertinotti (Famille) et Aurélie Filippetti (Culture), il a notamment visité une caisse d’allocations familiales et une caserne de pompiers. « Pourquoi voulez-vous que les économies se fassent sur le dos des fonctionnaires », a-t-il dit à des journalistes en marge de son déplacement. « Il faut simplement les respecter et ne pas systématiquement culpabiliser les fonctionnaires et dire que ce sont des nantis, parce que c’est très injuste », a fait valoir Jean-Marc Ayrault. « Je suis venu leur adresser un message de confiance mais en même temps leur dire que comme tout corps, ils ont besoin de se réformer, de s’adapter », a ajouté Jean-Marc Ayrault, lui-même ancien professeur.   »Je crois que les fonctionnaires en sont conscients et le message que je leur adresse c’est que avec eux que nous allons le faire », a-t-il enchaîné. « Le faire, c’est ce que Mme Lebranchu a lancé, une négociation pour voir comment améliorer les carrières, les conditions de travail », a précisé le chef du gouvernement. « On ne travaille pas contre les fonctionnaires, on veut travailler avec eux », a-t-il assuré. Les syndicats de fonctionnaires ont fait part ce jeudi 23 janvier de leur « préoccupation » et de leur « mécontentement » au Premier ministre en matière de salaires. Dans une lettre ouverte, la quasi-totalité des syndicats de la fonction publique (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FA-FPT, FSU, Solidaires, Unsa) s’alarme en particulier des récentes annonces présidentielles d’une réduction des dépenses publiques de 50 milliards d’euros d’ici à 2017. Depuis l’arrivée au pouvoir de la gauche, les syndicats réclament unanimement une revalorisation du point d’indice, qui sert de base au calcul des salaires des quelque 5 millions de fonctionnaires et qui est gelé depuis 2010.

 

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